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Critiques de Caroline de Mulder (140)
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Bye Bye Elvis

Et si Elvis n’était pas mort, s’il avait quitté Graceland en 1977 pour ne jamais y revenir ? Caroline de Mulder revisite la légende du King pour brosser le portrait d’un homme rongé par les médicaments, bouffé par ses démons intérieurs, bouffi par la vie. En parallèle à ce destin maudit, l’autrice belge dessine et raconte la relation qui lie John White à sa gouvernante, Yvonne. White est un vieil Américain fantasque, au corps et à l’âme malades, débarqué à Paris dix-sept ans après la mort de Presley. Deux destins en apparence si différents, et qu’on devine pourtant inextricablement liés.



Bye Bye Elvis est une biographie romancée de Presley, qui s’attache à faire descendre le King de son piédestal pour s’intéresser à l’homme Elvis. L’éternel gamin, une fois les paillettes remisées au placard, se révèle disloqué par une vie qui ne l’a pas épargné, une vie qu’il n’a pas ménagée non plus. Tendre et implacable, Caroline de Mulder signe un roman sans concession, et dit toute la souffrance de ceux qui, adulés, manquent pourtant cruellement d’amour.



La plume De Mulder est captivante, résolument atypique, drastiquement syncopée. L’autrice déconstruit méticuleusement la rythmique littéraire au profit d’une écriture oralisée, essoufflée et vivante. Les chapitres s’enchaînent pour faire résonner en écho les deux voix, les deux destins. Bye Bye Elvis ne souffre d’aucun temps mort, l’intensité qui bouillonne sous la plume de l’autrice achève le lecteur, qui referme le roman complètement épuisé, lui aussi vidé.



Plus qu’une simple biographie fictive, Caroline de Mulder signe un roman sensoriel, une expérience globale qui transforme l’écriture en souffle, qui fait la part belle à toutes les règles stylistiques. Elle assoit avec Bye Bye Elvis son style, unique et décapant, terriblement efficace.
Lien : http://opuscules.net/bye-bye..
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Ego tango

Tango et déchéance. Tango et violence. Tango et errance.

Un roman envoûtant comme le tango.
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Calcaire

Style âpre, sonore ? Je crois que le rédacteur de la quatrième de couverture a essayé tant bien que mal de trouver des mots bienveillants pour décrire ce style que j'ai personnellement trouvé décousu, haché, et qui se veut si poétique et moderne qu'il enquille les fautes grammaticales et embrouille la compréhension. J'ai tellement détesté cette façon d'écrire que finir le livre (obligée parce qu'il fait partie de la sélection d'un prix) a été une torture.
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Nous les bêtes traquées

Marie nous raconte son mari, Max, avocat séduisant et le basculement de leur vie. Le couple est obligé de fuir, de s’enfermer pour échapper à leurs poursuivants. Marie découvre la menace qui pèse sur son mari et donc sur elle.



Ce roman est haletant par le mouvement désespéré du couple et surtout par le regard porté par cette femme sur sa vie. Tout est vu depuis les yeux de Marie, par le biais de son innocence, de sa naïveté et de ses propres fragilités. Elle perd de sa superbe et tombe dans un véritable enfer. Ce roman est le portrait d’une psychose. La langue est crue, sèche et nous colle contre ce couple en fuite. Chaque chapitre se termine par les potins de vue extérieurs. Nous quittons un instant la tête de Marie, pour respirer, pour mieux comprendre la réalité. Ces parenthèses n’éclaircissent pas tout et c’est une véritable prouesse que Caroline de Murlder ne nous perde pas dans cette histoire. Elle nous donne une sensation de la situation (les tensions, les contraintes, les moments d’espoir…). L’intrigue qui mêle politique, pouvoir et finances est un prétexte pour conduire le récit. Il n’étouffe jamais le cœur de ce roman, Marie mais la laisse s’enfermer dans sa propre prison de cauchemars.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Bye Bye Elvis

Elvis, il n’y en a qu’un Elvis Presley, bien sûr ! Il a fait rêver plus d’une génération. Caroline De Mulder nous le fait revivre, à sa façon…

Le décès d’Elvis Presley est annoncé. Graceland est en ébullition. C’est un tsunami. Yvonne vient de perdre Maurice, l’amour de toute une vie. Elle trouve un emploi : gouvernante de John White.

Et puis, c’est le retour à la vie d’Elvis, de l’enfance à la disparition. En alternance avec celle d’Yvonne, des années auprès de John White.

The king Elvis est raconté avec des accents d’une telle vérité que l’on s’y croirait.

Le personnage de John White est tellement attachant que l’on comprend l’acharnement d’Yvonne à lui être aux petits soins.

Une fois de plus, Caroline De Mulder apporte le bonheur au lecteur. Une stylistique originale mais qui ne le tourmente pas. L’alternance entre l’univers d’Elvis et celui de John White donne un décalage intéressant. L’attention apportée à la description des caractères des personnages : la vie d’Elvis est redécouverte, le John White ajoute les points d’interrogation sur son parcours de déchéance.

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Libido sciendi : La femme, le désir, la science

Voici une lecture qui a relancé mon envie (désir?) de lire l'ouvrage de Mireille Dottin-Orisini, Cette femme qu'ils disent fatale. Cet court essai est passionnant. Il invite à une lecture des romans du dix-neuvième siècle autrement que comme une obligation académique tant il nous assure d'y trouver un exotisme que la littérature globalisée d'aujourd'hui peine à nous montrer. Nos auteurs contemporains n'ont pas le monopole du déjanté et du scabreux; il fourmille depuis des siècles dans nombre de romans oubliés.

L'auteur a passé au crible de ses analyses quelques belles pépites de misogynie dans le discours scientiste et ce travail donne matière à méditer sur les valeurs qui fondent l'institution de la science telle qu'elle se construit depuis ses origines jusqu'à nos jours.

Quel dommage que l'auteur (et cela me perturbe beaucoup) attribue à Jules Renard "le Docteur Lerne, sous-dieu": même dans la bibliographie aucun relecteur n'a su corriger cette malheureuse erreur (Le docteur Lerne est un roman de Maurice Renard).
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Manger Bambi

Une petite bande d'adolescentes arrondissent leurs fins de mois en braquant de vieux pervers croisés à l'aide de sites de rencontre.

Langage des cités, sexe et violence, ce n'est pas Bambi mais Virginie Despentes que Caroline De Mulder a mangé. L'inspiration semble évidente dans le ton et le déroulement du récit et c'est plutôt une bonne chose.
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La pouponnière d'Himmler

Un livre très documenté, écrit par une femme, qui laisse la place aux femmes.

Nous sommes dans un Lebensborn à 40km de Munich en 1944.

Un havre de paix ( on sent à peine la guerre), de douceur, d'hygiène et d'excellente nourriture.

Ici, mères de bébés et femmes enceintes sont accueillies pourvu que leur physique soit purement aryen, ainsi elles donneront à la Grande Allemagne des enfants de race pure. Beaucoup de ces bébés sont des enfants d'officiers SS encouragés à féconder des femmes de type pur.

Ds ce lieu 3 personnages principaux :

D'abord Renée, une jeune française enceinte d'un Allemand, après une très courte liaison. Il ne lui donne aucune nouvelle malgré nombre de lettres.. Elle quitte de France après les mauvais traitements subis.

Puis Helga : une jeune infirmière consciencieuse, qui croit réellement aux bienfaits de la régénérécence de la race allemande. Elle s'occupe avec tendresse eh empathie des bébés et des mères. Elle commence à douter qd un bébé chétif est brutalement emmené.

Enfin, Marek, un.jeune prisonnier polonais, une ombre affamée....

Renée, D'abord heureuse ds ce monde qui prend soin d'elle, se replie et s'aigrit.

Helga fait bien le mal et découvre ce qu'est ce mal mais elle reste dévouée aux mères et aux enfants.

Marek survit...

Les Américains arrivent.

Une écriture simple qui reprend les données historiques pour en faire la matière de ces personnages.

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La pouponnière d'Himmler

Sous l'Allemagne nazie , la recherche de la race aryenne était une priorité et l'un des plus hauts dignitaires du régime avait conçu le protocole adéquat. Le livre , dont le récit romancé est inspiré d'une vérité historique , nous plonge dans l'établissement chargé d'accoucher les mères dont les critères correspondent à la "pureté " recherchée.

L'autrice raconte la vie d'une jeune française tondue dans son pays pour avoir eu une relation avec un soldat allemand , celle d'une jeune infirmière modèle vouée corps et âme au régime, et l'existence d'un prisonnier polonais provenant d'un camp d'extermination.

La guerre et la défaite qui se dessine vont modifier profondément les consciences de chacun et permettre des rencontre improbables.

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La pouponnière d'Himmler

Ce roman nous plonge au cœur de l’appareil d’état nazi et plus particulièrement dans les lebensborn nazi ou l’aryianisation et dogmatisme ont pris la place sur la raison.



Nous suivons trois personnages pleins de caractères et sentiments fluctuants tout au long du livre entre confiance, souffrance,résilience , patience, prise de conscience et espoir (…). Certains passages sont marquants et touchants comme la perte d’un enfant ou le lecteur ne peut que ressentir empathie et compassion. La question de la place de la santé mentale et de l’atrocité des êtres qui peuvent être « aryens » et ceux qui seront éliminés/utilisés comme des vulgaires objets est aussi très prenante. Ainsi, le basculement va s’opérer à ce moment pour un des personnage ou des émotions antinomiques à la doctrine nazi vont l’inonder alors que compassion , bienveillance et humanité sont proscrits.



Implicitement , ce roman nous questionne, interroge sur la place d’une telle idéologie dans une société ou l’Humanité n’est plus.Il vient également mettre en lumière tant de personnes anonymes, et notamment des femmes qui ont participé à cette machination en étant consciente ou non de l’ampleur de la situation. Des millions à être entraînés dans une folie sans précédent. La seconde guerre mondiale est un pans de notre histoire qui nous questionne sans cesse : comment de telles choses ont pu arriver ?



Dans notre monde multipolaire où la question des droits humains et du respect des libertés est une question au cœur des préoccupations mondiales, ce roman nous rappelle que la folie, la monstruosité et le mépris ont existé et que nous ne sommes à l’abris de rien. Mais l’espoir est présent tant que nous gardons en tête que la liberté est un combat du quotidien !



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Manger Bambi

Lu l'an dernier. Un roman pour adolescents noir et brutal, qui dénonce un fait de société écoeurant.

A travers le funeste quotidien de "Bambi", c'est de la prostitution de très jeunes filles dont il est question... Un sujet dérangeant mais nécessaire, or je n'ai pas été tellement convaincue par son traitement fictionnel : une surenchère de violence verbale et physique, qui ne sert pas toujours le fond du récit.

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La pouponnière d'Himmler

À Heim Hochland, en Bavière, l'horreur peut se dérouler dans le plus beau des décors.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Manger Bambi

Manger Bambi n'est pas plus un roman noir, pas plus que le Temps Retrouvé n'est un roman de guerre -et pourtant, le Temps Retrouvé évoque la première guerre mondiale. J'imagine que des choix éditoriaux ont amené à publier ce roman la collection La Noire, mais il ne faut pas se tromper sur le propos du livre. Ce dont ce court roman, très réussi, parle, c'est de la misère, de la révolte contre celle-ci, de la maltraitance et des violences sexuelles. De l'alcoolisme, et des failles des systèmes de protection de l'enfance. D'une enfant malmenée, pétrie par la violence, et qui à son tour s'en empare. Au fond, pour une Bambi qui sait se défendre (et pas toujours), on sait qu'il en existe mille qui ne peuvent pas.
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Manger Bambi

Manger Bambi est l'histoire d'une jeune fille d'à peine 16 ans qui doit faire face aux affres de l'adolescence dans un contexte compliqué.

Un père absent, une mère démissionnaire, un passé douloureux, autant d'ingrédients qui vont pousser Bambi vers les mauvais choix.



Malgré un sujet prometteur, un livre qui s’annonçait comme une claque, je n'ai malheureusement pas adhéré.

Et je sais exactement la cause de cet échec : la plume utilisée. L'autrice utilise le langage adolescent et clairement je ne comprenais pas la moitié des phrases.

J’étais obligé de relire plusieurs fois certains passage et malgré cela certains mots sont restés un mystère pour moi.

Ces difficultés m'ont fait sortir de ma lecture et m'ont empêchés de ressentir les émotions et de m'attacher aux personnages.

Sur un sujet assez similaire, j'ai beaucoup plus apprécié Filles du vent de Mathilde Faure.
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Manger Bambi

Pour se sortir du trou noir dans lequel elle est engluée depuis l’enfance à cause de ses parents et de son milieu social, la jolie Hilda, «presque 16 ans», alias Bambi, décide avec sa meilleure amie de se faire de l’argent facile en braquant de vieux pervers, amateurs de jeunes filles.

Forcément, d’escalade en escalade, tout ça va très mal finir...

Écriture trash, langage de la «T6», un exercice difficile pour l’auteur de rendre de façon convaincante toute cette pauvreté, cette rancœur et ce désespoir des sans-dents. Mais tout le monde n’est pas Despentes.

Quelques invraisemblances, mais dans l’ensemble, on y croit à cette rage de ce petit faon cannibal.

Moderne, percutant. À dévorer !



« Et dans un monde où on refuse aux femmes jusqu’à l’idée de la violence, Bambi rend les coups. Même ceux qu’on ne lui a pas donnés. »

Mais gare au nounours !
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Manger Bambi

Ce roman est poignant, sombre et captivant !



Il peut très bien s’adapter à une histoire vraie d’une jeune fille perdue, désorientée et sans repère.

Elle essaie de se sortir de cette vie en allant sur des sites de sugars daddy pour avoir un avenir meilleur.



Cependant, il est quand même compliqué de rentrer dans le livre dès les premières lignes car le language de « jeune de cité » ainsi que le verlan il faut relire quelques fois les lignes pour les comprendre.



J’ai apprécié ma lecture et l’histoire!
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Manger Bambi

Beaucoup trop d'agressivité dans ce livre, je n'étais pas dans un état d'esprit qui me permettait de la supporter ... je tenterai le coup une prochaine fois, plus tard.

Je pense qu'il est adapté au théâtre, peut-être voir le spectacle serait plus "réjouissant" ...
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Manger Bambi

Un roman très noir (et publié dans la Noire et non Série noire, ce qui en soi, donne le ton), chronique d'une adolescence paumée et banlieusarde sous les traits de Bambi/Hilda, Louna et Leïla. Trois adolescentes de 15/16 ans aux parents absents ou fracassés/alcooliques, qui pour se sortir de leur quotidien saumâtre décident de braquer des vieux friqués grâce à des sites de sugar dating. Le roman est court, mais hélas, pas aussi percutant qu'on pourrait l'espérer. Dans son phrasé comme ses personnages, il doit beaucoup à Virginie Despentes dans son début de carrière et hésite souvent entre Baise-moi et Bye bye Blondie. On devine le plaisir que l'auteur a eu à imaginer cette langue qui mélange l'argot, le verlan et des expressions très caillera, mais leur exagération tombe souvent à plat et heurte la lecture au lieu de l'emporter avec force. L'intrigue tourne rapidement en rond (braquage, on rentre à la maison, c'est la merde, on cherche un nouveau pigeon et on recommence), et la fuite en avant est bien moins explosive qu'espérée. Bien qu'il soit à moitié réussi (ou à moitié raté donc) Manger Bambi est un roman qui prend des risques, ne serait-ce que par ses personnages et son sujet, et par son écriture.
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Manger Bambi

J'ai mis 3 étoiles et pourtant, je n'ai pas réussi à lire ce livre ou du moins, j'ai lu 10 % du roman et je me suis arrêtée.

Néanmoins, ce que j'ai lu, m'a mis en alerte, m'a donné envie de m'enfuir, car cet univers est trop loin de moi et pourtant je ne suis pas une demoiselle en détresse. Non, le vocabulaire utilisé dans ce roman et qui y colle magnifiquement bien, est un vocabulaire que je ne connais pas et que je n'ai pas envie de connaître : celui que j'associe aux voyous et à la racaille. Un vocabulaire qui s'insinue partout et qui prolifère dans les émissions de télé-réalité. Un vocabulaire que beaucoup de gamins utilisent et qui dressent entre eux et la réalité une barrière plus épaisse que celle du niveau social, plus fourbe aussi, car ils pensent détenir un pouvoir avec leurs mots, ils en sont juste les esclaves dociles et en l'utilisant, ils ne décolleront pas du sol. Je suis bien consciente que la langue quelle qu'elle soit, évolue, bouge, s'enrichit de nouveaux vocables, en perd certains, mais j'ai du mal avec ces mots là, ce vocabulaire là. Je repense à ma mère qui avait tout fait pour gommer son accent du Nord (qu'elle n'avait pas), qu'elle associait à une vie dont elle voulait se détacher. Elle s'est bagarrée pour acquérir le vocabulaire et les intonations plus élégantes selon son goût, de l'Ile-de-France et pouvoir s'élever socialement.

Dans ce roman, j'ai juste l'impression de l'inverse : toujours niveler par le bas et éviter ainsi que l'esprit d'autre que ceux qui ont la chance d'appartenir au "sommet", ne s'élève et ne les rattrape.

Drôle de billet pour un roman que je n'ai pas pu lire ...
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Bye Bye Elvis

Elvis Presley ne me passionne pas particulièrement et pourtant, j'ai beaucoup aimé ce roman. Deux histoires se déroulent parallèlement : celle du chanteur (sa naissance, le décès de son frère Jesse Garon, son attachement à sa mère, son milieu d'origine, ses amours, le colonel Parker, Las Vegas ...) et celle d'une femme de ménage/dame de compagnie à Paris dans le beau quartier de l'avenue Pierre de Serbie. Yonne, veuve avec une petite retraite, va devenir la "compagne" d'un vieil homme étrange John White, riche déglingué, qui disparaîtra soudainement, ne laissant derrière lui que des vieux costumes, des cassettes audio.

Les deux vies semblent se suivre : celle du vieil homme débutant là où finit celle d'Elvis (gonflé de médicaments divers, mystique et amateur de jeunes filles). J'ai eu de la peine pour tous les deux, qui sont si mal accrochés à la vie réelle et si malheureux dans leurs chaussures (de luxe ou pas). Paradoxalement, Yvonne semble plus solide malgré toutes les difficultés traversées. Un bouquin un peu étrange où le héros reproduit les mêmes erreurs, comme une macabre réincarnation.
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