Caroline de Mulder

Un roman au style très particulier avec une écriture résolumment syncopée qui fait s'entrechoquer les mots, les idées et les sensations. Une fois entré dans le jeu, on se laisse emporter par cet égo tango abrupt.

Durant les premières pages, je n'aimais pas ce livre : des gros mots, une violence verbale forte, des phrases hachées, un style décousu, des actions sans sujets... Et pourtant, assez vite, j'ai voulu connaître la suite de l'intrigue, je me suis attaché à certains personnages : Frank Doornen, Tchip, Herder. Tant de personnages étranges se côtoient dans ce récit. J'ai voulu percer le mystère de cette région de galeries creusées sous les collines où se déroulent d'étranges trafics à l'insu des villageois.

Alors, j'ai commencé à mieux aimer ce roman noir. J'ai compris pourquoi Caroline De Mulder utilisait cette manière d'écrire et finalement, je ne regrette absolument pas de l'avoir lu.

Caroline De Mulder explore une Flandre souterraine, sinistre et inquiétante.
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Nous les bêtes traquées, écrit dans une prose tendue, rapide, à la limite de l’essoufflement, communique au lecteur l’intensité fiévreuse de ces allers-retours entre intime et histoire. Caroline de Mulder fait mieux que passer le cap du deuxième roman : elle se taille d’ores et déjà une belle place dans la littérature de langue française.
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Y a-t-il plus mignon, plus réconfortant qu’une pouponnière ? Sauf celle que décrit Caroline De Mulder dans son nouveau roman, La pouponnière de Himmler. Un lieu souvent appelé « Lebensborn », projet de triste mémoire destiné à préserver et améliorer la « race » aryenne.
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Caroline De Mulder offre un regard féminin inédit autour du projet nazi destiné à créer une race pure dans des foyers très particuliers.
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L’autrice belge précipite le lecteur dans la première maternité du Lebensborn, concept imaginé et mis en œuvre par Heinrich Himmler à partir de 1935 pour assurer la pureté de la race aryenne et produire de vaillantes recrues pour la SS.
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TW (Trigger Warning) Manger Bambi est un roman cru, dur et violent. Vous voilà prévenu-e-s, vous allez plonger au fin fond des banlieues, sur les traces d'une jeune fille blessée par la vie, pour laquelle la frontière entre victime et bourreau est complètement brouillée.



Il faut s'accrocher pour suivre les dialogues taillés à la hache dans un argot parfois difficile à suivre. Une violente claque qui nous ramène à une réalité terrible dans laquelle de jeunes filles abandonnent tout espoir dans la vie à la poursuite de richesses temporaires et futiles. Et une vraie prise de conscience sur les pratiques des "sugar daddies", hommes d'un certain âge qui "entretiennent" des mineures moyennant des contreparties en nature...



Vous l'aurez compris, Manger Bambi n'est pas une partie de plaisir mais une lecture choc qui reste longtemps en mémoire. À réserver à des lecteur/trices averti-e-s.

Le nouveau et bouleversant roman de l’auteure belge Caroline De Mulder, nous amène dans un projet des Nazis, terrifiant, invraisemblable et pourtant bien réel, inédit dans l’histoire de l’humanité, les “Lebensborns”. Des “pouponnières” pour sélectionner les bébés de pure race aryenne. Entretien.
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Je n’ai pas aimé ma lecture, mais je pense qu’elle pourrait plaire à beaucoup d’entre vous.



C'est un livre très original qui parle essentiellement du tango à Paris. On y découvre même l’envers du décor.



L’auteure a réussi à écrire un livre où s’entrechoquent les idées, les pensées, les sensations, mais aussi les mots.



Tout ça dans 146 pages, on peut donc dire qu’il est facile et rapide à lire.

Bambi est une jeune de quinze ans à tendances paranoïaques qui voit le mal partout. Elle veut se venger de Nounours, l'ex de sa mère, et pour cela elle s'inscrit dans des sites de rencontres pour rencontrer des hommes mûrs, les humilier et les voler.

Coup de rage d'une humeur noire qui nous montre les violences dans la marginalité.

Bambi, dénommée Hilda, à l´aube de ses 15 ans, à un objectif, se faire de la thune afin de fuir nounous, nouvel amant de sa mère.

Pour ce faire, elle et ses deux copines aussi paumées qu'elle dénichent des sugardaddy sur un site spécialisé. Le but? Les agresser et les plumer.



Bambi est d'une violence inouïe et en use à volonté.

On y aborde la pauvreté, la violence à l'état pur et les dysfonctionnement de notre société.



Malgré ses sujets d´actualités, ce livre n'a pas su m´accrocher que ce soit via le langage utilisé ( argo, sms, verlan ) ou le personnage principal.



Dommage.

Un récit intrigant, très cru, que ce soit dans le langage employé (un peu trop d'argot, même si j'ai bien conscience que c'est pour coller au mieux au personnage, ça devient difficile à lire passé un moment, surtout avec le langage sms qui pique les yeux et l'argot des banlieues qui transparaît en dehors des dialogues), et une histoire où la violence est omniprésente, et presque gratuite.



Une histoire très noire qui s'approche de la prostitution, des agressions et de la mort, mais à travers un personnage très jeune, ce qui rend le tout encore plus malsain.



Le personnage de Bambi est assez perturbant : elle a un lourd passif, et la colère et la rage finissent forcément par remonter. Ses pulsions et sa violence rythment le récit. Mais comme pour le langage, c'est un peu "trop", on est dans une forme de surenchère qui finit par donner la nausée. Avec la question qui finit par se poser "à quoi bon tout ça ?" Au fond, ça ne nous mène nulle part, et tout est sans nuances, presque caricatural. C'est dommage.

Dans Manger Bambi, Caroline De Mulder fouille (encore) le sujet tabou de la violence féminine en mêlant gang de filles et "sugar daddies". Un récit en forme de coup de boule: "La vie est une pute, faut la bouyave"
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Aurélien Bellanger, Blandine Rinkel, Yannick Haenel, Eric Reinhardt et d’autres écrivain·es interrogent le désir dans Les Désirs comme désordre. Un recueil de textes à mettre entre toutes les mains.


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Déçu par ce livre dont je n'ai pas perçu l'intérêt. Pas captivé, ni par le style, ni par l'histoire, il s'est fermé à moitié de lecture et ne s'est plus réouvert.

hum comment dire c'est dans le titre



Non, ce n'est pas un conte qui finit bien, on ne dira pas il était une fois et ils vécurent heureux...c'est confus, étrange, les personnages sont tourmentés, acculés, perturbés et d'autres qualificatifs, mais ils ne sont pas heureux...je reste sur ma fin, trop de confusions, tout ce que je sais c'est que la quête du bonheur et de l'amour sage n'est jamais acquis. L'un comme l'autre, l'homme ou la femme, nous sommes rarement sur la même longueur d'ondes !!! lire et aimer !!!

Caroline De Mulder revient en terres mosanes et elle y décline un polar sombre à l’issue improbable. Sur les talons d’un policier, elle nous entraîne dans une enquête aux indices dispersés et aux contours indécis.
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Si la biographie du roi du rock'n'roll s'avère fascinante d'emblée, la force de Bye Bye Elvis réside dans la description de la relation ambiguë, empreinte d'amour et de dépendance, qui se tisse entre Yvonne et John White [...].
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Libido sciendi [...] traque la relation misogyne entre désir et désir de savoir, à partir d'un corpus romanesque XIXe siècle, de l'Histoire de Juliette de Sade à La Vénus d'Ille de Mérimée.
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