Caryl Férey

Malgré son coté contemplatif, La Voie Humaine, le tome un de Maori est une bonne BD policière emmenée par deux artistes qui ont du bagage. On prend un vrai plaisir à suivre Jack Kenu qui, avec son coté badass, est bien parti pour rester dans les annales de la BD noire.
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La Voie Humaine, le premier tome de Maori, est une très bonne surprise que je vous recommande sans hésiter. Un polar dur qui se révèle passionnant !

A découvrir.
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Bon, parfois c'est un bel exercice de style, parfois c'est raconté par dessus la jambe mais toujours avec drôlerie. Et c'est ce qui compte. J'ai ri tout seul plus d'une fois et c'est suffisamment rare pour être apprécié.
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Bien pour prendre conscience du contexte sud-africain. Écriture facile a lire, fin un poil longue.

On m'en avait dit tellement de bien !

Pourtant tout a bien commencé: l'intrigue Argentine, les disparus sous la dictature, la place des Mapuche en Argentine, tout cela me paraissait très intéressant, l'écriture de l'auteur était agréable, recherchée voire parfois poétique mais impossible de terminer ce livre : trop de violence, de sang et de barbarie, une atmosphère froide et des personnages anxiogènes. Tant pis, je crois que je suis passée à côté !

J'ai personnellement trouvé que les références nombreuses a l'histoire de l'apartheid m'ont rendue la lecture complexe pour ne pas dire confuse et inconfortable. l'intrigue et les personnages de ce livre noir ont toutefois suffi a me tenir en haleine. au final déçue quand même.

Ma chronique de Raclée de Verts de Caryl Ferey.



Voilà un texte complètement azimuté. Caryl Férey s’est fait plaisir ! Le personnage principal est immoral et d’une bêtise rare.

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sélection des 20 meilleurs livres 2012

Excellent roman, très bien documenté, haletant.Vraiment à lire et à recommander...Me encantó...!!!!!!!!

Benji refuse de parler tant qu’il n’aura pas vu ses parents. Placé en foyer pour un temps, il brandit sa langue de fer, celle qui fait barrage aux mots, comme un bouclier. A la compagnie des autres, il préfère largement ses livres sur les animaux. Jusqu’au jour où Maria fait son entrée, une africaine pas bien bavarde non plus.

Et puis, une virée en classe de neige, un ours dans forêt… Finalement sa langue pourrait bien se délier.



Un texte à la fois fort et simple. Un roman social, réaliste et humain, sans pour autant être plombant. Pas de misérabilisme ni de basculement dans le pathos, bien au contraire. Une certaine légèreté, de l’humour, de l’émotion, qui sonnent toujours très juste.



Un petit roman très court (40 pages petit format avec de grosses marges…) pour des enfants dès 8-9 ans, qu’ils soient bons lecteurs ou qu’ils tâtonnent, ce livre devrait leur faire écho.



En marge de Haka, Utu, Zulu, Mapuche, Caryl Férey écrit aussi pour la jeunesse. On retrouve bien son style vif et enlevé, et sa manière de poser un contexte, un sentiment, une pensée, en seulement quelques mots.
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Excellent polar, très noir, très violent, et étrangement d'actualité...Ha, l'Argentine...

Très très sombre et très documenté ; voilà l'impression donnée en refermant la dernière page de ce livre. L'Afrique du Sud est présentée sous ses aspects les plus poisseux, sauvages, fragmentée et archi-complexes. L'apparteid nous semble une période passée, un peu loin même si on a tous des souvenirs des horreurs qu'elle a pu produire. Et puis après...ben après, en ce qui me concerne, qu'est ce qui me reste ? quelques images de Mandela, de l'espoir pour tout un peuple, et puis la misère, le cauchemard de la flambée du sida et les difficultés à obtenir les trithérapies à cause des labos et de leurs brevets, la violence dans les townships.....Il est bien question de tous ça dans Zulu, mais tout d'un coup, ça se donne à voir. Vraiment. Ça se ressent et c'est un coup de poing ! Parce qu'une société ne change pas comme ça, vivre bien ensemble, ça se décrète pas.



Quant à l'intrigue, elle est presque passée en second pour moi. Alors oui, elle est prenante, on est accroché. Mais elle marche surtout par les apartés que fait l'auteur sur le pays et sur les protagonistes. D'ailleurs, ceux-ci se traînent de sacrés valises, Ali Neuman, le chef de la police, zoulou qui vit avec ses fantômes et ses traumas, Epkeen, qui ne parvient à nouer de relations avec personne, Zina, danseuse qui éblouit, ensorcelle mais qui manque son amour, son destin....

Certains rebondissements me semblent pourtant un peu inutiles : notamment le rôle de la mère d'Ali dans l'intrigue....



Et enfin, j'ai envie de dire que ce livre dépeint le côté sombre de l’Afrique du sud, j'ose croire qu'il y a aussi et encore de l'espoir, de la beauté dans ce pays.

Bien mitigé !!! L'histoire est excellente, l'intrigue rondement menée, les personnages très bien cernés et le cadre parfaitement décrit.

Mais le style de l'auteur a beaucoup ralentit ma lecture, ce qui est fort dommage car je pensais le dévorer à toute allure.
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On m'a offert ce livre et au premier abord, je n'étais pas enchantée. Je me suis trompée, ce livre est un bon policier. Il permet de plonger dans l'histoire de l'Argentine... Et nous interroge sur l'identité, la justice, l'oubli...

Avec un talent rare, Férey brosse un tableau hallucinant d’un pays en proie à sa propre histoire, où quelques irréductibles tentent, non sans succès, de faire tomber définitivement le rideau sur les spectres de la barbarie et de ressusciter l’espoir. Une entreprise salutaire.
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Même si souvent les personnages de cet auteur sont de vraies caricatures, j'ai bien aimé ce roman sombre. Ce n'est pas le genre de livre qui remonte le moral haha!

Jack Fitzgerald ne vit que pour rechercher et venger sa femme et sa fille disparues deupuis 25 ans. Flic solitaire, réputé il exerce à Auckland. Quand des femmes sont découvertes mortes, le pubis scalpé, Jack doit collaborer avec la troublante Ann Waitura et un jeune policier , Wilson.

Plusiers affaires s'entremêlent avec un arrière-fond: la prostitution, les drogues douces ou pas, les coutumes traditionnelles maories et en fil rouge la disparition de la famille de Jack.

J'ai découvert Férey avec "Zulu" qui m'avait valu une insomnie.

Envore un héros écorché, solitaire, taciturne, monstre mêlant beauté et horreur ravagé par ses démons.

L'auteur nous plonge avec brio au coeur d'une intrigue très bien ficelée, haletante, nous enfonçant au fil des pages dans la noirceur de ses personnages et leur labyrinthe psychique.

Effrayant roman à l'image du HAKA : danse et chant traditionnels dans lesquels les Maoris se resserent peu à peu , en chantant autour de la cible à effrayer...

À la fois roman historique et polar hyperviolent, Mapuche se lit comme un thriller. Prenant, choquant, passionnant.
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Une épopée lyrique, portée par une magnifique colère.
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