AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Caryl Férey (1846)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Paz

La Colombie et les FARC en toile de fond, tout un pan de l'histoire de ce pays dont on connaît finalement assez peu de choses.

Des personnages comme l'auteur sait si bien les dessiner. Des hommes fragiles et pourtant survivants, dont la vie a broyé toute sensibilité ou presque.

L'apparition de cadavres mis en scène va réactiver les souvenirs traumatiques de la Violencia, conflit armé qui a duré 50 ans et qui a laissé ses séquelles. Corps démembrés, jetés par avion... L'inspecteur Laudaro mène l'enquête. Il fait appel à son frère, Angel, renié pour avoir rejoint les révolutionnaires et œuvré contre le gouvernement et donc son père.

Cette histoire retrace la haine entre deux frères séparés par des secrets de famille. Peut-être est-ce là l'occasion d'enterrer la hache de guerre?

On en ressort ébranlé par cette violence pourtant réelle voire atténuée de l'histoire colombienne et par la psychologie des personnages.



Commenter  J’apprécie          40
Mapuche

Quand Paula contacte Jana pour retrouver Luz, qui a mystérieusement disparu, elles n'imaginent pas ce qui va finalement émerger...

Se basant sur une partie de l'histoire d'Argentine, Caryl FEREY fait ressurgir les dossiers des enfants disparus pendant la dictature en nous faisant découvrir "Les mères de la place de mai" qui se sont opposées pacifiquement au régime et qui se sont battues pour dénoncer les disparitions forcées et les opposants politiques. Ainsi, le détective Rubén CALDERON, lui même rescapé et défendant leur cause, se retrouve à enquêter sur la disparition d'une jeune femme. Son chemin croise celui de Jana, jeune Mapuche ayant fuit son peuple pour rejoindre Buenos Aires et exercer son art. A deux, ils remontent la trace de ses disparus, comptant bien leur rendre justice.

Bien que j'aime toujours autant découvrir une facette de l'histoire d'un nouveau pays, ici l'Argentine, j'ai trouvé les personnages moins profonds que lors de mes précédentes lectures, même si la violence et la noirceur font toujours parties des ces êtres brisés par la vie. J'ai eu du mal à suivre les personnages, n'arrivant pas à m'imprégner de l'environnement.
Commenter  J’apprécie          23
Crimes de sang-froid 2019

Un recueil de 11 nouvelles d'une quinzaine de pages chacune. Pour la plupart des nouvelles j'étais en terrain inconnu {seul 3 auteurs me sont familiers}. Et ce fût une belle surprise ! Hormis une seule nouvelle avec laquelle je n'ai pas accrochée, j'ai adoré toutes les autres. Une très belle découverte pour chaque texte et parfois même un réel coup de cœur pour la plume ou la construction du texte. J'apprécie que peu les nouvelles en règle générale car bien souvent c'est court et frustrant mais d'un autre côté ça permet de découvrir de nouvelle plume. Ce qui a été le cas pour celui-ci. Un très beau recueil de nouvelles que je vous conseille vivement !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Sangoma : Les damnés de Cape Town (BD)

(EL971) Caryl Ferey sait emporter ses lecteurs dans des polars pleins de suspense, cela réussit une nouvelle fois. Cependant, je ne pense pas que cette BD soit vraiment adaptée pour BD Z'Iles : un peu trop long, des éléments sur le contexte en Afrique du Sud nécessaires pour bien tout comprendre, et surtout la BD date de 2021... Donc, NON pour le prix BD Z'Iles.
Commenter  J’apprécie          10
Le Steve McQueen

Deux énormes plumes: Caryl Ferez et Tim Willocks se répondent chapitre par chapitre dans une écriture jubilatoire. 24 heures de la vie d'un ancien de la légion à la recherche de diamants, poursuivi entre Manchester et Lyon par une bande de gangsters un peu demeurés mais tellement drôles, .

Un autre légionnaire, qui se trimablle nu ou en robe dans le roman et qui ne laisse pas son assiette quand il faut être méchant et taper un peu plus fort que l'adversaire tant verbalement qu'avec les poings.

Et deux personnages féminins dont l'une que nous aurons aimé mieux connaitre "Mam" et sa petite fille Jada.

Beaucoup de morts, beaucoup de folie, beaucoup de dialogues ciselés comme on aime pour un roman court, bien trop court que j'ai dévoré en 2 heures.

Revenez pour écrire un grand roman entre Lyon et Manchester.

Revenez avec ces 4 personnages pour une nouvelle aventure

Revenez pour redécouvrir ces dialogues et cet argot mancunien.

Oui revenez pour nous faire encore plaisir.
Commenter  J’apprécie          31
Le Steve McQueen

Ce bouquin écrit à quatre mains, issue d’une idée émise par le du quai du polar, est un thriller Franco-britannique.

Les auteurs associés, Willocks et Ferey ont écrient les chapitres en alternance, impairs pour l’anglais, et pairs pour le français.



L’ensemble relate une sorte de chasse à l’homme survenue à la suite d’un braquage, et c’est Ged Mackie, personnage principal et ex légionnaire, qui en fait les frais. Evidemment, l’énergumène expérimenté, exempt de toute peur, pro de la gâchette et des armes blanches, ne va pas se laisser faire.

S’en suivra donc un périple ensanglanté qui débutera à Manchester et se poursuivra en France jusqu’à Lyon.



Rien qui n’a vraiment su m’exalter en fait, si ce n’ai un titre aguicheur accompagné de cette magnifique couverture et l’espoir de passer un bon moment grâce à ces deux ténors de l’écriture. Malheureusement dès l’introduction, le soufflé retombe, j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire, les premiers chapitres au rythme saccadé sont à la limite de la compréhension lors de la première lecture, j’ai du revenir dessus à la fin, une fois que j’ai eu tous les éléments pour bien les comprendre.



l’histoire est menée tambour battant, ça pétarade dans tous les coins mais rien qui n’ait réussi à me transcender, pas vraiment de suspense, pas vraiment d’intrigue, juste de l’hémoglobine tout azimuts avec certains passages qui pourraient faire sourire tellement l’ensemble est téléphoné.

On s’emmêle même parfois les pinceaux dans l’histoire, mais bon, dans le carnage général, la finalité reste la même.

Et le Steve Mc Queen, la dedans, juste une relique pour laquelle on aurait aimé qu’il y ait plus de sens.



Une chance, l’ouvrage se lit rapidement mais franchement je m’attendais à nettement mieux de la collaboration de ces deux pointures de l’écriture





Commenter  J’apprécie          154
Le Steve McQueen

Un petit bonbon acidulé ce roman !



Ce petit livre au look sympa et de belle qualité papier attire l'oeil et les mains comme un aimant. Encore une couverture qui ne m'a pas laissée insensible ! Et l'image colle avec l'histoire. Quant au titre : aussi. Mais n'allez surtout pas croire que vous trouverez le beau Steve dans les pages de ce livre. Il s'agit d'autre chose...



Deux auteurs pour ce roman. Deux cerveaux pétillants qui se sont amusés à fabriquer une histoire courte et récréative, aussi détonnante que... détonante. Ça file à toute vitesse, ça pétarade, ça mitraille sec. Les cadavres tombent comme des petits pains.



J'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai découvert un tas de noms d'armes blanches et d'armes à feu (ça peut servir :-))), j'ai souri et même ri aux jeux de mots ou bons mots dont le récit est truffé, j'ai aimé les personnages y compris les plus... « Le Brochet suait de violence, un con supérieur ». J'ai même trouvé dans cette galerie colorée une Ma Dalton revisitée :) Une histoire à ne pas prendre au sérieux donc, mais qui offre tout de même 2 ou 3 petits moments suspendus, des paragraphes plus profonds qui se posent là subitement comme en surbrillance du texte ou comme des bulles de pensée. Bon j'admets, petites les bulles, mais bulles quand même !



Petite information complémentaire aux futurs lecteurs : il m'a fallu 2 chapitres pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style saccadé. Après quelques lignes du 3e chapitre, arrivée à un stade où la déception prenait vraiment le pas sur ma lecture, j'ai décidé de reprendre depuis le début. Et là, miracle, lumière blanche au bout du tunnel... Ayant absorbé quand même les événements et les noms lors de ma 1ère lecture, j'ai de suite mis les pieds dans le plat. Un plat délicieusement épicé, dont j'aimerais un peu de rab...



« Je l'échangerais sans même y réfléchir, dit Jed (en parlant de l'otage), mais Vogel ne nous laissera jamais vivre. Il va falloir que j'utilise une nuisance extrême. »



Merci Jérôme (974JerLab34) pour cette découverte, merci également Agnès (aa67) pour ton billet qui m'a fait mettre des patins avant d'attaquer cette histoire, ce qui m'a permis de la savourer pleinement. Car moins on en attend, plus on est ouvert à la surprise !

Commenter  J’apprécie          9546
Le Steve McQueen

Polar à quatre mains imaginé lors du Festival Quais du Polar de Lyon.



Petit bouquin de 165 pages des éditions du Points et écrit par le Britannique Tim Willocks et le Français Caryl Férey.

Ayant apprécié Caryl Férey dans plusieurs de ses polars dont le dernier ayant pour titre Okavango et n’ayant pas encore lu ceux de Tim Willocks notés dans ma PAL, je me suis dit que ce pourrait être plaisant de le lire d’autant qu’elle est présentée comme une épopée rock et tendre. Plaisant cela l’a été mais sans plus.



L’histoire se défend d’autant qu’elle se passe sur deux continents, essentiellement entre Manchester et Lyon.

Ged Mackie, ex-soldat de la légion étrangère rentre à Manchester après vingt ans d’absence passés en France. Il avait quitté sa ville natale à 17 ans, laissant Sheryl « Mam » sa mère et Jada sa fille âgée de 21 ans. Les deux femmes qu’il retrouve vingt ans plus tard, ne sont pas faciles de caractère, c’est le moins qu’on puisse dire. Un autre personnage est très présent en fond c’est Sol, son meilleur ami, kidnappé lors de leur séjour en France.

On se ballade entre différentes situations et lieux : un braquage en Hollande commandité par Vogel, un mafieux basé à Lyon et cette titanesque ville qu’est Manchester. Lorsque que l’on sait que cette ville ne compte pas moins de 176 groupes criminels organisés, on comprend vite l’imbroglio dans lequel tout ce petit monde peut se trouver. Des morts à gogo et encore bien plus d’armes à feu et couteaux. Heureusement que le ton de dérision et de folie choisis par les auteurs fait passer cette masse de sang et de morts.



Du point de vue traduction, rien à redire. A mon sens, Benjamin Legrand a fait ce qu’il a pu pour concilier les deux écritures. L’histoire est assez louftingue et reflète les tempéraments des auteurs : une belle dose de folie comme Férey les apprécie, une température chaude dans pas mal de situations, mais aussi du charme et de la tendresse. Amitié, amour, vengeance, plusieurs thèmes sont abordés en toile de fond ; ça sauve le petit livre.
Commenter  J’apprécie          3511
Okavango



Encore une fois je suis bluffée par le talent de cet auteur. Après le Chili, l’Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande (et j’en passe), Caryl Ferey entraine cette fois le lecteur dans une réserve africaine, Wild Bunch, à la frontière de la Namibie.



Une enquête prenante, un récit engagé et documenté contre le braconnage et les trafics d’animaux sauvages, des personnages forts, complexes et attachants, des paysages époustouflants, tous les ingrédients sont réunis pour plonger sans modération dans ce récit haletant.



A lire d’urgence !

Commenter  J’apprécie          170
Paz

Nouvelle fréquentation du Caryl qui vous tient en haleine sans trêve aucune. Un excellent polar qui montre un auteur connaissant parfaitement les lieux et l’histoire du pays qu’il nous fait découvrir comme si on l’accompagnait dans son road trip macabre et violent.

Moins de réflexion sur l’existence que dans Lëd qui m’avait remué mais un sens de l’action très maîtrisé.
Commenter  J’apprécie          30
Utu

C'est noir, c'est violent, c'est cru ; un Caryl Férey quoi.

Un tueur en série qui semble avoir été liquidé mais dont on ne retrouve pas le cadavre, une femme noyée, déchiquetée par des requins, et Osborne reprend du service.

Nous voici partis dans une cavalcade de meurtres, de drogues, de sévices, de corruption et autres joyeusetés.

En toile de fond un peuple opprimé, déraciné, des rites maoris et un désir de vengeance tatoué au fond des âmes.

L'écriture est ciselée et le rythme trépidant.

Amateur d'éthno-polar, Utu est écrit pour vous.
Commenter  J’apprécie          380
Zulu

Ouf, voici un des plus durs polars qu'il m'ait été donné de lire. On y suit un trio d'enquêteurs au Cap, en Afrique du Sud, dans les années 2000, qui se penche sur le meurtre sanglant d'une jeune étudiante blanche dans un jardin botanique. Cette enquête a des ramifications insoupçonnées qui mèneront nos enquêteurs à affronter des membres de gang ultra-violents, et des criminels en habit, à l'abri de tout soupçon, sans scrupule ni le moindre égard pour la vie humaine. L'auteur dépeint une ville violente, où nul n'est en sécurité, pas même les forces de l'ordre. Il expose sans filtre le contexte post-apartheid alors que des milices ont tué et torturé comme des bêtes sauvages, laissant des séquelles irréparables. On s'attache à nos trois enquêteurs et on tremble pour eux. Sans surprise, il n'y aura pas de Happy end, mais ce sera pire que ce que vous aurez imaginé... J'ai un peu baissé ma note dû au côté un brin tiré par les cheveux de l'intrigue, mais sinon, ce bouquin est incroyable, bouleversant, terrifiant.

Commenter  J’apprécie          170
Okavango

Après tous les bons avis que j’ai entendu sur ce nouveau roman de Caryl Férey, je me suis dit que c’était l’occasion de le découvrir avec son dernier polar, Okavango. L’auteur est un nomade dans ces romans et cette fois, son intrigue se déroule dans les réserves africaines, entre la Namibie et l’Angola. Mais là-bas, les frontières sont poreuses, pour les animaux bien sûr, mais pas que.



J’avais un petit peu peur de la question du traitement animal dans Okavango, gestion qui aurait pu être trop angélique mais je dois avouer que Caryl Férey a gérer exactement comme il le fallait. Sur ce point, j’ai été à chaque fois en parfaite harmonie avec ces passages.



De toutes façons, tout le reste du roman fonctionne parfaitement. L’historique, les personnages, la thématique, le romanesque, l’intrigue policière, tout concourt à faire d’Okavango un thriller parfaitement réussi.



Extrêmement documenté, Caryl Férey nous immerge dans les parcs animaliers avec une précision chirurgicale au service de son histoire sans jamais lâché le romanesque. Okavango est un vrai roman, un voyage intense, exotique et terriblement excitant.
Lien : http://livrepoche.fr/okavang..
Commenter  J’apprécie          130
Okavango

Lecture rapide du roman Okavango de C. Ferey, qui se dévore comme un humain sous les crocs d'un lion affamé. La métaphore est lourde, mais donne l'ambiance de ce roman d'aventures en Namibie, au milieu des animaux sauvages et des braconniers cruels, des rangers courageux et du riche propriétaire d'une réserve privée. Une intrigue mouvementée et palpitante, des protagonistes sympathiques à la psychologie plus confuse et passionnée que complexe. Le style est fluide, clair dans la description des lieux et la narration des scènes d'action. Deux fausses notes, à mon goût : le rire de la mamie en onomatopées (hi, hi, hi) et des considérations didactiques introduisant les chapitres qui se raccordent au récit plus ou moins discrètement.

Conclusion : un bon roman d'aventures africaines, généreux et violent, digne des sagas de Wilbur Smith.
Commenter  J’apprécie          140
Le Steve McQueen

Ged récupère à Manchester sa fille Jada, 21 ans, qu’il n’a pratiquement jamais vue, pour se rendre à moto venir en aide à son meilleur ami Sol, séquestré près de Lyon. Ils veulent récupérer leur part d’un butin en diamants, l’autre partie est dans son casque, un Steve MacQueen…Il y a tant de morts, de noms d’armes -à feu ou couteaux -, de sang versé et de munitions tirées que ça en est comique. Malgré son charme pour les connaisseurs, trop violent pour moi
Commenter  J’apprécie          30
Mapuche

C'est le premier livre de l'auteur que je lis et c'est plutôt une bonne surprise.

Tout d'abord, les éléments positifs : un contexte historique intéressant (dictature argentine de la deuxième moitité des années 70) avec des recherches assez poussées de la situation, une "héroine" mapuche (cela permet de connaitre un peu ces autochtones), un "héros" type chevelier blanc qui a survécu à la torture et la mort de son père et sa soeur.

A cela s'ajoute une visite dans les bas fonds de Buenos Aires, le delta du parana, les contreforts de la cordillère des Andes...avec un rythme rapide et plusieurs scènes d'action



Cependant, je trouve que même si la dictature a fait montre du pire de l'espèce humaine, certaines scènes sont assez extrêmes et les héros perdent de leur crédibilité. On ne se sent plus très proches d'eux vers la fin.



Donc infine, un bon livre mais avec des passages trop extrêmes

Commenter  J’apprécie          00
Okavango

Un jeune pisteur, la peur au ventre, pénètre de nuit dans la réserve de Wild Bunch. Il a été recruté par le Baas, alias le Scorpion, trafiquant mondial d'ivoire . Son cadavre est retrouvé le lendemain par John, le propriétaire, et son associé San N/Kon qui faisaient visiter la réserve à des touristes américains.

Le chef de la KaZa (zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze ) confie l'enquête à son épouse, la ranger Solanah.

Elle soupçonne d'abord John Latham mais trouve en lui plutôt un protecteur de la faune sauvage qu'un meurtrier. Alors qui a pu pénétrer dans cet espace hautement surveillé par des caméras ? ou y a -t-il un traitre parmi les locaux ? Et si John Latham cachait sa véritable identité et son passé trouble lors des guerres de colonisation ?

Une enquête bien menée avec comme fil conducteur la préservation nécessaire des différentes espèces animales.
Commenter  J’apprécie          90
Zulu

C’est un roman noir qui m’a embarquée à l’autre bout du monde, rien ne m’avait préparé et rien ne m’y aurait de toute façon préparé. En plus d’être incroyablement écrit, il est incroyablement terrible, violent, dur, les morts s’enchainent, toutes plus atroces les unes que les autres, personne n’est épargné par cette folie. Et pourtant, on a tellement envie que tous en réchappent…



J’ai apprécié ces personnages hauts en couleurs, ils ont tous leur particularité et je dois dire que Brian, Ali et Dan sont des personnages qu’on ne risque pas d’oublier. Ils sont mortels, ils ont un passé, une non vie. Tous les personnages que l’on croise sont brisés, c’est l’envers du décor, l’auteur nous plonge dans les endroits qu’on ne visite pas, là où les gangs, la prostitution, la drogue sont un job, où le racisme existe au niveau ethnique.



Ce roman est violent, et peu importe comment vous interprétez ce mot, il ne retranscrit pas suffisamment ce qu’il m’a fait vivre. Il heurte, il maltraite, il dénonce bien sûr, il détruit, il massacre. Je referme ce roman avec une sensation de terreur, de peine, de désespoir.



C’est un roman noir incroyable, qui maltraite son lecteur, âmes sensibles s’abstenir.


Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          101
Le Steve McQueen

Lecture pour une recharge conséquente d'adrénaline, l'aventure franco anglaise est riche d'objets qui servent à tuer, à aller vite et pour montrer sa richesse. Une seule pause dans ce récit court, un petit déjeuner sur une aire d'autoroute dans le pays de la gastronomie, le guide Michelin de la bouffe industrielle est né... Les personnages sont nombreux, certains sont déjà morts, et font des retours post traumatiques, d'autres passent de l'autre coté de manière chorégraphiée. Je suis allé boire le thé chez la mamy anglaise, et j'ai reçu une leçon de combat rapproché couteau contre arme à feu. J'ai l'impression d'avoir vécu un match de rugby, pour l'intensité physique partagée.


Lien : https://lessablesrouges.blog..
Commenter  J’apprécie          30
Okavango

Afrique Australe, Namibie. Lors d’un safari dans sa réserve animalière de Wild Bunch, John Latham découvre le corps d’un jeune homme. C’est la ranger Solanah Betwase, profondément engagée dans la lutte anti braconnage, qui est chargée de l’enquête. Tout pourrait accuser Latham d’avoir tué un braconnier sur ses terres. Lors de leur confrontation, Solanah détecte beaucoup de complexité en Latham et ne sait où le situer, ami ou ennemi, innocent ou manipulateur ? Protecteur des animaux certes, au point d’assassiner un braconnier ? Et pourquoi son système de surveillance vidéo et photographique à détection de mouvements high tech qui couvre toute la réserve n’a-t-il rien enregistré de l’intrusion du braconnier et de son meurtre ? Autant de questions qui restent sans réponse.

Tout s’emballe quand John découvre l’un de ses points d’eau empoisonné et les nombreux animaux qui s’y désaltéraient morts et horriblement amputés de leurs crocs, pattes et cornes. Comment un tel carnage est-il possible sans que le système de surveillance n’aie rien enregistré ?

C’est quand le nom du « Scorpion » , le pire braconnier du pays , chef d’une véritable mafia aux multiples ramifications refait surface que les rangers, tout comme John, se mettent en chasse avant qu’il ne soit trop tard.

Rangers, braconniers, riche propriétaire, mafia locale régie par un personnage violent et sans pitié, voilà ce qui nous attend dans ce thriller addictif. Cette fois-ci, Caryl Férey nous transporte au cœur des réserves animalières namibiennes et offre par là même un véritable hymne à la beauté sauvage de la nature et aux animaux qu’il est urgent de protéger et de laisser vivre en toute liberté.

Comme toujours avec cet auteur, voici un livre qui nous amène à ne pas détourner le regard de ce qui se passe loin de chez nous et à réfléchir sur le monde que nous voulons pour demain.

Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Caryl Férey Voir plus


{* *}