Excellent ! Très très beau roman. Je l'ai lu en une seule traite samedi soir. J'ai adoré cette histoire. Ce roman mérite les prix reçus. L'histoire est simple : un manuscrit perdu depuis 20 ans est retrouvé dans une chambre d'hôtel en Bretagne. Une femme décide d'abord de retrouver l'auteur puis de retrouver l'ensemble des membres qui ont possédé cet ouvrage. Cet ouvrage lui redonne un sens à sa vie. Mais cet ouvrage a fait beaucoup : permis à une mère de retrouver son enfant, permis à un homme de sortir de sa dépression, permis à un homme de se réconcilier avec sa fille, permettre à une femme de trouver l'amour, permis à un détenu de sortir de son isolement...Ce sont des lettres qui se suivent entre l'auteur, les divers protagonistes qui ont détenu l'ouvrage. Ces lettres permettent non seulement les confidences de ces auteurs mais aussi de faire avancer cette drôle d'enquête. D'ailleurs ils cherchent Charlie, l'auteur inconnu. Et puis, les lieux décrits, j'adore : Bruxelles, Londres, La Bretagne, la Lozère, que des lieux que j'affectionne. Je ne sais pas à qui prêter cet ouvrage tellement il m'a plu. Peut-être à Marie José. Ou à Eps Herbeval. Après tout, c'est dans une médiathèque qu'un tel ouvrage peut s'épanouir. A lire. A découvrir.
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Une petite douceur ! Ce roman épistolaire original et touchant est extrêmement bien écrit et ne manque pas d'humour.
Il m'a fait penser par moments à "84, Charing Cross Road" d'Helene Hanff, à la différence qu'ici le lecteur va de surprise en surprise dans une enquête rocambolesque autour d'un manuscrit, retrouvé dans un hôtel breton trente ans après sa disparition. Autour de celui-ci vont se tisser de nombreux liens aussi émouvants qu'insolites. Certes, la succession rapide des voyages est peu crédible pour des gens qui se connaissent à peine, mais cela donne une irrésistible envie de voir du pays. Sous cette forme épistolaire, il doit être difficile de donner à chaque individu un caractère bien défini (j'ai par exemple retrouvé l'humour d'Anne-Lise chez d'autres personnages), mais l'auteure mène brillamment son roman et l'ensemble est une vraie réussite.
Un livre qui rend heureux... et qui donne très envie d'écrire des lettres !
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Anne-Lise retrouve dans une chambre d’hôtel, en Bretagne, un manuscrit oublié. Elle décide de le retourné à son auteur qui lui confie l’avoir perdu il y a 30 ans dans un aéroport à Montréal, et pire encore, son manuscrit n’était pas terminé à l’époque et celui qu’on vient de lui renvoyé est achevé ! Alors comment ce roman a-t-il pu se retrouver au fin fond d’un tiroir dans un village perdu du Finistère? Qui est ce second écrivain qui a apposé le mot « fin » ?
Un véritable jeu de piste se joue alors dans un échange de lettres entre les différents protagonistes qui ont eu ces pages entre leurs mains au fil des années.
Un roman épistolaire original, frais et totalement addictif !
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Que feriez-vous si, lors d’un séjour à l’hôtel, vous découvriez un manuscrit dans l’un des tiroirs de la chambre ?
Dans la chambre 128 de l’hôtel Beau Rivage, Anne-Lise se trouve, justement, confrontée à cette curieuse problématique. Mais, pour elle, il ne fait aucun doute que ce manuscrit doit être réexpédié à son auteur.
Quand elle parvient à entrer en contact avec lui, celui-ci lui confie qu’il a égaré ce livre il y a maintenant plus de 30 ans. D’un tempérament curieux, Anne-Lise ne peut accepter d’en rester là et décide de partir à la recherche de tous ceux et toutes celles qui ont pu l’avoir entre les mains et ainsi de retracer le parcours de ce livre « voyageur ».
Au fur et à mesure de sa quête, elle se rend compte que chacun des lecteurs qui a lu ce roman a vu sa vie changée du tout au tout, quasiment du jour au lendemain…
Ce récit épistolaire nous fait voyager de Londres, à Paris, en passant par la Bretagne, la Lozère, et d’autres contrées lointaines. Les protagonistes de cette histoire se dévoilent au fur et à mesure de leurs correspondances entrecroisées. On remonte le temps avec eux, des secrets de famille ressurgissent, des vies prennent des tournants inattendus et des liens particuliers se tissent.
Cathy Bonidan, de sa plume légère, nous livre un roman pétillant, regorgeant de personnages attachants par leur vécu et leurs fêlures. On a l’impression d’être au cœur d’une enquête, sans crime, ni vol ou autre délit. Et on prend plaisir à remonter le parcours incroyable de ce « manuscrit globe-trotteur ».
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Je ne m'attendais pas un roman épistolaire en lisant le résumé, mais j'ai beaucoup aimé cette belle histoire servie par la plume très agréable de Claire Bonidan.
La forme épistolaire donne du rythme au récit avec ses textes courts et le passage d'un correspondant à l'autre qui nous oblige à nous réajuster à chaque fois. Et cela fonctionne très bien, même si l'idée d'un tel échange de lettres peut paraître assez improbable à l'ère du téléphone et des mails...
A travers les lettres échangées, nous suivons à rebours le parcours d'un manuscrit qui avait disparu des années plus tôt. Chaque étape de l'enquête nous permet de rencontrer de nouveaux personnages qui ont chacun vu leur vie changer, plus ou moins, après la lecture du roman. Et au fil des courriers se tisse tout un réseau d'amis dont les liens se resserrent tandis que l'enquête avance et les confidences s'échangent.
Etrangement, je ressors de ma lecture avec l'impression que le personnage qu'on connaît peut-être le moins à la fin du livre, c'est celle qui est à l'initiative de tous ces échanges, Anne-Lise, celle qui a retrouvé le texte perdu.
Chambre 128 est aussi un bel hommage aux livres et à l'influence qu'ils peuvent avoir sur les lecteurs. Une très belle lecture...
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Il est parfois de légères imperfections qui offrent un charme inattendu, alors que d’autres fois, ces mêmes imperfections peuvent vous agacer au point de ne plus pouvoir en faire abstraction. Je suis plutôt dans la seconde catégorie avec cette lecture.
Un manuscrit inachevé, égaré par son auteur en 1983 lui est retourné par une lectrice enthousiaste en 2016. Sauf qu’il n’est plus inachevé : un co-auteur anonyme l’a terminé. Cette découverte est le point de départ d’une correspondance intense pour remonter la piste de ceux qui l’ont eu entre les mains et peut-être retrouver le mystérieux co-auteur. Peut-être…
Ça commençait plutôt bien : un roman épistolaire, genre que j’affectionne (et il est plutôt bien construit) ; un thème attractif : des échanges entre lecteurs autour d’un livre qui a influé et continue d’influer sur leur vie.
La première moitié du livre est captivante. On est tenu en haleine par le cheminement de ce livre et les liens qui se tissent imperceptiblement entre ses lecteurs. C’est comme tirer sur le fil d’une pelote de laine pour en reformer une autre.
Mais dans la seconde moitié du livre, ça s’essouffle nettement. J’ai commencé à me détacher et ne plus y croire. Ce livre a une influence positive sur un peu trop de monde. La relation de deux des protagonistes m’a particulièrement fait lever les yeux au ciel. Le style des lettres est également un peu trop uniforme à mon goût : tous les protagonistes écrivent de la même manière. Mais le clou, c’est sans doute la fin : quelle déception ! Le pire, c’est que je l’avais envisagée très tôt mais écartée tellement cela me paraissait énorme.
J’avais besoin d’une petite pause récréative mais je crains qu’elle n’ait été un peu trop feel-good pour moi. J’ai pris cependant beaucoup de plaisir à échanger avec ma co-lectrice Nadou38 qui n’a pas eu le même ressenti que moi. Cela a donné un amusant et curieux effet matriochkas à cette lecture.
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Il souffle un vent de fraîcheur bienvenue sur cette lecture. Un roman épistolaire plein d’optimisme, de candeur et de douceur. Une ode à la littérature, aux livres et aux écrivains. Un livre comme un coup de pouce aux belles rencontres et à l’amitié car « un livre peut parfois changer une vie ».
Bretagne, Hôtel Beau Rivage, Chambre 128. C’est ici qu’Anne-Lise découvre dans le tiroir de la table de chevet un manuscrit. Manuscrit qu’elle s’empresse de lire et dont elle tombe sous le charme. Aussitôt après, elle décide de le retourner à son auteur dont seule l’adresse figure à l’intérieur. La réponse qui lui parviendra quelques jours plus tard l’entraînera vers une quête bien inédite...
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Chambre 128, roman épistolaire est de ces lectures “réconfortantes”.
Une vision optimiste de l’existence et des êtres humains, une approche “il y a du bon en chacun de nous” et l’idée qu’un livre peut nous marquer à jamais et changer notre existence.
C’est un joli livre, plein de bons sentiments mais absolument pas “gnangnan” qui se dévore tant le rythme est agréable et l’écriture fluide.
Passez un beau moment avec Anne-Lise, Maggy, William, Sylvestre et tous les autres!
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J'avais été impressionnée par "Le parfum de l'hellébore" que j'avais adoré et je n'avais pas fait attention qu'il s'agissait du même auteur en choisissant ce livre. Il est plus léger que le précédent mais ne manque pas de charme.
Il s'agit d'un roman épistolaire dont on suit l'intrigue par le récit qu'en font alternativement les différents protagonistes dans leurs lettres - au lecteur de faire le lien et combler les vides éventuels.
Le point de départ du récit est la découverte, dans la table de chevet d'un hôtel, d'un manuscrit et la volonté de le rendre à son propriétaire.
C'est une histoire de rencontres, de vies bouleversées à reconstruire, mais ce que j'ai aimé par-dessus tout je crois c'est cette solidarité et amitié complice qui se noue entre les différents lecteurs du manuscrit.
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Anne Lise retrouve un manuscrit dans une chambre d'hôtel et décide de le retourner à son auteur. Sur les traces de ce manuscrit, entre histoires d'amour, révélations, ce livre saura séduire tout les amoureux des livres. C'est un roman à propos de ce lien qui existe entre le livre et son lecteur qui peut nous emporter et nous faire évoluer. On a tous des livres qui nous ont aidé dans notre vie personnelle à affronter certaines situations.
Un roman épistolaire, une quête autour d'un roman et des persoonages amoureux de la lecture je ne pouvais qu'être attirer par cette histoire.
J'ai ressenti un sentiment de nostalgie à ma lecture, cela m'a fait souvenir de mes correspondances lors de ma jeunesse et tout le plaisir que j'avais.
Un beau roman !
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En lisant le résumé, je me suis laissé emporter et c’est tout naturellement que j’ai souhaité le découvrir. Il faut bien l’avouer, je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de lire des romans épistolaires. Mais, à chaque fois que cela m’arrive, je suis totalement séduite. Pour moi, les romans épistolaires permettent à notre imagination de travailler à sa guise … Sans être confronté aux barreaux de l’imaginaire des auteurs. Personnellement, j’ai l’impression de m’ancrer bien plus facilement à ce type de roman. Je m’identifie immédiatement à chacun des personnages de part ce sentiment de proximité dû à l’effet « lettre » de l’œuvre.
Ce roman ne déroge pas à la règle : je l’ai adoré. Il faut dire qu’il a tout pour m’attirer : une écriture sous forme de lettre, une quête autour d’un roman et des personnages amoureux de la lecture. Comment y résister ? J’ai beau chercher, je ne lui trouve aucun défaut : aucun message politisé, pas d’histoires mièvres, pas de romances lourdes … Il est tout ce que j’aime ! Un roman frais, facile à lire bien qu’il emprunte des mots parfois peu utilisés dans les romans contemporains. Je trouve qu’à sa lecture, on ressent bien l’amour de l’auteure pour la langue française (élément qui me manque souvent dans mes autres lectures). Se lancer dans ce roman c’est s’offrir une dose de bonne humeur … un moment où l’on oublie tout … un moment de véritable détente. Plus rien n’existe à part cette histoire. Elle vous habite, si bien que j’aurais aimé que ce soit une histoire vraie. J’aurais voulu que Sylvestre, Anne-Lise, Maggy, William et David existent réellement. Pourquoi ? Parce que cet intimité donné par ces lettres m’ont poussé à les envisager comme des amis. Suis-je folle ? Certainement ! Mais, il n’est pas rare que des romans me fassent cet effet … pas rare qu’à la dernière page, je ressente une sorte de tristesse. C’est ce que j’éprouve avec ce roman : je suis triste de l’avoir déjà achevé. En à peine deux jours … Voilà qui est bien trop peu. J’aurais dû le savourer, lettres après lettres. Mais j’en garderai un souvenir indéfectible.
Je n’ai pas grand chose à redire des personnages. Certains diront qu’ils ne sont pas très « fouillés » … Pour ma part, leur « profondeur » ne m’a dérangé tant leur « surface » me plaisait. Anne-Lise, femme active et amoureuse de livres, s’amourache d’un manuscrit trouvé dans une chambre d’hôtel et décide de retrouver son auteur. En découvrant son identité, on comprend les raisons qui l’ont guidé à mener cette enquête. Sylvestre, auteur du manuscrit, se laisse enfermer par une maladie qui le tient à l’écart de tout jusqu’à l’entrée fracassante d’Anne-Lise dans sa vie. William, qui cache un passé difficile, sera guidé par Anne-Lise et Sylvestre sur les traces de son passé afin de le ramener au présent. Maggy, déçue et trahie par le destin, se fera gentiment manipuler par Anne-Lise afin de reprendre confiance en la vie et ses douces surprises. Chacun de ces personnages nous témoignent qu’un livre peut accompagner, consoler, guider et guérir. Il suffit d’ouvrir le bon roman, au bon moment … de laisser parler les mots à ses maux.
Ce roman me rend nostalgique de cette époque où l’on s’écrivait, armé de nos plus beaux papiers à lettres et de nos stylos parfumés. Cette époque où recevoir une lettre était un moment de plaisir … Aujourd’hui, tout est dématérialisé. Si bien que même les émotions le sont lorsqu’on reçoit un mail ou un SMS. Il faut le reconnaître : aucun sentiment n’y passe ! Je remercie Cathy Bonidan pour ces lettres qui m’ont rappelé une époque révolue. Contrairement aux protagonistes de cette histoire, j’ai peu d’espoir de trouver un jour des amis qui veuillent bien correspondre avec moi uniquement par échange de lettres.
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Chambre 128, c'est l'histoire d'une femme qui trouve le manuscrit d'un livre dans une chambre d'hôtel. Elle cherche alors à retrouver qui en est l'auteur.
Sous forme de roman épistolaire, il s'agit d'un livre très intéressant et vraiment passionnant. Au travers d'échanges de lettres, Cathy Bonidan nous entraine dans une enquête incroyable, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Un livre à lire sans hésitation !
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Bon roman de détente sous forme d'un échange de courriers entre les différents protagonistes de l'histoire.
Le lecteur peut être un peu dérouté au départ par les personnages, assez nombreux, qui se greffent les uns aux autres, mais Cathy Bonidan "retombe sur ses pieds" et les repères s'échafaudent au fil des pages.
Lecture à conseiller, intrigue qui fleure bon l'optimisme.
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Lecture de vacances de cet été. Intrigue on ne peut plus improbable, feel-good absolu. Je ne m'attendais pas à cela. Heureusement l'écriture est très agréable. Mais on a l'impression que tous les protagonistes écrivent de la même manière, dans le même style.
Et pour ma part, je trouve que Cathy Bonidan cherche à aborder trop de sujets. J'aimerais un propos plus resserré. J'ai eu un ressenti similaire à la lecture d'un autre de ses romans.
Cela dit, chambre 128 a agréablement accompagné mon voyage.
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Un recueil sous forme épistolaire autour d'un manuscrit retrouvé dans le tiroir d'une chambre d'hôtel. Anne-Lise qui a trouvé le manuscrit, décide de le rendre à son propriétaire. Une fois fait, elle se lance dans une enquête pour découvrir comment ce manuscrit (qui a été perdu une trentaine d'année auparavant) a fait pour arriver dans le tiroir de cette chambre.
Cela a été une lecture agréable, la forme épistolaire change de ce que l'on a l'habitude de lire. Elle implique d'accepter que nous ne saurons rien de plus que ce que les lettres nous diront (pas de narrateur extérieur). Mais cela donne malgré tout un rythme aux échanges, d'autant plus que nous lecteur, nous pouvons enchainer les lettres, alors que dans la vraie vie, nous serions dépendants des délais de la Poste et de la perte potentiel d'un courrier !
Si vous aimez les romans épistolaires, les manuscrits perdus...il pourrait donc vous plaire.
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