Cedric Lalaury

Zeke vit à New York et écrit des livres pour les autres. Mais lorsqu'un étrange homme lui parle de son passé, il décide de tout abandonner et revenir dans sa ville natale, près de 20 ans après un drame : celui du meurtre d'un enfant. Dans ce thriller glaçant, rien ne nous est épargné : meurtres, viol, fugue, des victimes qui se taisent et des doutes sur tout le monde même sur le héros. Un héros qui a des choses à cacher, qui semble avancer dans son enquête mais le lecteur a toujours un petit doute : N'est-ce pas lui le coupable ? La ville et ses habitants sont loin d'être sympathiques et on voit la déchéance humaine. Au fil de l'histoire, nous remontons le temps et ce qu'il s'est passé ce fameux soir de fête il y a vingt ans. Jusqu'au bout, nous sommes tenus en haleine avec un dénouement étonnant. #Ecoutezlebruitdececrime #NetGalleyFrance

Ce roman ne m’a pas du tout plu...

Je me suis ennuyée et j’ai quelque fois hésité à refermer le livre définitivement. Mais ma curiosité a gagné et j’ai fini par le terminer.



En lisant la quatrième de couverture on apprend que le personnage principal, Bill, a commis un crime lorsqu’il était jeune. Un jour il reçoit un exemplaire d’un nouveau roman. Rien d’exceptionnel puisqu’il est professeur dans une université. Sauf que le roman retrace cette nuit de meurtre.



Voilà pour la quatrième de couverture. Ensuite il faudra attendre les 50 dernières pages pour enfin voir le dénouement.



J’ai eu l’impression que l’auteur tirait son histoire en long pour en faire un roman de 300 pages.

Cette lecture m’a ennuyé. D’ailleurs je ne qualifierais pas ce roman de thriller. À aucun moment il y avait du suspense.

Le professeur William Herrington, Bill pour les intimes est un professeur de littérature à qui tout réussi : une carrière brillante dans une université renommée, une vie de famille heureuse avec sa femme Lisa et ses deux filles.

Une vie confortable, sous des apparences respectueuses qui va voler en éclat suite à la publication d’un seul livre.

Avec des personnages plus ou moins attachants, l’auteur nous emmène dans un méli mélo de sentiments qui s’empêtrent dans une intrigue aux ficelles éculées. Il n’y a pas véritablement de suspens dans cette histoire, où les événements à venir sont si évidents.

Pour qui n’a jamais lu de roman de ce style, ce récit peut avoir quelques charmes - car non violent en soi dans les descriptions - malgré certaines tournures de phrases qui pourraient laisser penser à une traduction faite par un algorithme - si ce livre avait été écrit dans une langue étrangère.

Bon je n’ai pas aimé. J’ai tout de même fini le lire, je voulais connaître la fin par pure curiosité.



Le problème je pense c’est les personnages. On ne s’attache pas au personnage principal qui est un personnage antipathique, mais du coup la manière dont il raconte son histoire est antipathique aussi, ce qui a fait que je me suis pas du tout attaché ce personnage. Et les autres personnages ne sont pas assez creusé pour que l’on s’attache. Du coup on lit l’histoire de personnages dont on ne se préoccupe pas vraiment.



En fait, quand je lisais je me disais « je m’en fiche de ce que tu pense » tellement je n’accordais pas d’importance à son histoire, comme j’ai dit, je voulais juste connaître la fin de l’histoire par curiosité, pas pour savoir ce qui arriverait aux personnages.



Après l’intrigue en elle même est pas mal mais très mal organisé dans le roman. On introduit tout très vite dès le début, puis plus rien pendant 300 pages, pour ensuite finir par tout déballer en 50 pages à la fin du roman. Dommage, le roman manque de rythme du coup, quelques rebondissements auraient été apprécié pour nous maintenir en haleine !



La fin est trop prévisible, et n’est pas un réel rebondissement, pour un thriller c’est dommage, c’est généralement la fin qui laisse la dernière impression que l’on se fait d’un roman.
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Roman reçu via les éditions Préludes et le site Netgalley.



Classique et sans surprise dans son traitement et son dénouement, ce roman parle avant tout du poids des secrets et de la culpabilité qu’elle entraîne, mais également de semi-pardon et de renoncement après la quête de réponse. Lorsque le secret surgit d’un roman nouvellement publié, une vie entière est remise en question et s’effiloche d’abord dans l’inquiétude, la paranoïa et enfin l’enquête dont on aurait espéré qu’elle se referme tel un piège. Toutefois, ce dernier s’avère ladite culpabilité elle-même avec une fin inéluctable et sans sursis. Non sans un retour épisodique dans le passé avec tous les liens distendus par le temps, lorsque les amitiés d'autrefois sont finalement devenues étrangères.



Récit tout en lenteur et donc avec pas mal de longueurs, presque un huis clos. Le lecteur se laisse néanmoins happer par la curiosité. Quelques regrets cependant quant au fait que les écrivains français apprécient bien trop que leurs intrigues se déroulent toujours aux États-Unis, rarement ailleurs.
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Bill, professeur de littérature, trouve dans son casier un roman qui évoque un épisode de sa jeunesse, un événement dramatique qu’il a préféré oublier et cacher à sa famille. Mais voilà que ce roman est également adressé à sa femme et d’autres membres de son entourage proche.

C’est une belle accroche qui malheureusement ne tient pas la route.

Tout d’abord, le personnage de Bill est inintéressant. Professeur de province, marié depuis 20 ans, il se complait dans sa rassurante vie routinière.

Ensuite, parce que l’histoire est très longue à se mettre en place. C’est tellement laborieux que je n’ai pas été sensible à la montée en tension (s’il y en a une) et que la chute est bâclée en quelques pages.

Cependant, le style est fluide et certaines situations cocasses aident à faire tourner les pages.

Peut être une lecture de voyage. On peut aussi s’en passer.

Pas convaincue.



J'ai lu ce roman qui me faisait de l'œil depuis un certain temps, mais j'avoue que je ne suis pas entré dans l'histoire, je n'ai pas accroché avec les personnages, si bien que ce livre m'a laissé un gout oubliable.



Mon premier bémol à été le personnage principal. Mon dieu qu'il m'a été difficile de m'attacher à Jessie. Ses démons l'ont conduit à faire des choses franchement inacceptable et bien que vers le milieu du livre on découvre que tout n'est pas aussi sombre, elle reste pour moi un personnage amorale auquel je n'ai absolument pas pu m'accrocher.



Deuxième point, c'est long par moment. Je déteste les longueurs et là il y en a et je n'ai pas réussie à passer outre car la mise en page n'aide pas. Ce roman n'offre aucune pause, aucun moment pour reprendre son souffle car il est mis en page sans aucun chapitre. Cela donne un texte condensé sans moment pour respirer ou poser le livre.



Troisième point, l'impression de déjà vu. Alors je sais, je lis beaucoup trop de roman policier et les intrigues ne sont pas originales à l'infinie, mais là franchement, dés le début on se doute un peu du truc, et même si l'identité du tueur est imprévisible, toute la vérité sur son passé donne un arrière gout de déjà vu.



Pourtant il y a de bonnes choses dans ce roman, j'ai beaucoup apprécié l'ambiance mise en place dans cet espèce de huit clos ou rumeurs et malédictions font bons ménages. Je me suis attaché à certains personnage, qui malheureusement meurt tous ! Et j'ai trouvé que le tout se tenait et était bien ficelé. La magie n'a simplement pas opéré sur moi!



En bref, un roman qui saura séduire, même si pour ma part je reste dans cette impression de déjà vu !



Belles lectures à tous.

Tendez l’oreille… Ecoutez…

C’est un bruit léger, presque imperceptible. Le remous du passé qui coule dans les veines en une rivière vénéneuse, bouillonnante et grasse, frémissant de la voix d’un proche disparu depuis longtemps.

Un fantôme du passé au doux parfum d’iris, double aérien d’un souvenir refoulé dont l’ombre diaphane flotte là-bas, dans les sombres limbes d’un entre-deux aux frontières abolies. Une blanche transparence maculée de ténèbres suintant de toutes leurs noirceurs en de grises coulées, essence de tous les péchés, de tous les mensonges, de tous les renoncements.

C’est une ombre qui s’accroche, dont on ne peut se défaire ; une aura noire qui obscurcit tout dans un Enfer à ciel ouvert.

C’est une ombre qui s’étire dans un temps qui s’abolit, le présent dilué dans un passé auquel on ne peut pas échapper. Une temporalité diffuse à la chronologie élastique qui livrera ses secrets à qui saura les lire.

Comme le paradoxe d’un écrivain qui voulait réécrire son histoire en gommant son passé ; qui s’écrira un futur en se réconciliant avec cet autre qu’il a été.

Les mots pour purger une histoire marécageuse dans laquelle il était embourbé. Pour que coule à nouveau la transparente source de la vie.



Tendez l’oreille… Ecoutez…

C’est un bruit léger, presque imperceptible. Le clair tintement des mots cristallins d’une langue pure contrastant avec la noirceur de son récit. Le bruissement d’une langue limpide accentuée par l’opacité d’une atmosphère glauque et ténébreuse.

C’est le récit classique d’un crime aux airs de déjà-vu sublimé par l’écriture, qui emporte le lecteur dans les flots impétueux des tourments de l’âme humaine.
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Il faut tout d'abord dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre dont les premières pages sont inconfortables à dessein. Cela commence comme un roman bien sombre et perturbant. Certain.e.s en sont fans mais ce n'est pas mon cas. Mon côté "éponge à sentiments" n'en est pas fan et j'ai donc eu du mal à apprécier les premières pages. Mais bon, le personnage principal est un jeune homme homosexuel et j'ai voulu lui donner sa chance. Je souhaitais voir comment cela allait être traité. Grand bien m'en a pris car j'ai découvert un vrai grand et beau polar, certes sombre mais avec de magnifiques luminosités. Je ne trouve que rarement cet équilibre et cette justesse dans ce type de roman avec un personnage principal gay très naturel, bien loin de la caricature. Merci Cédric Lalaury. Le texte est dur et l'intrigue est opaque mais l'ensemble reste rythmé et beau. Il est alors difficile de ne pas se dépêcher de retourner à sa lecture pour continuer l'enquête aux côtés de Zeke et d'Evan. Ne pensez pas trouver là une romance m/m teintée polar. On en est bien loin. Les personnages principaux et secondaires sont tous traités avec profondeur. L'auteur maitrise son sujet et se joue de nous en nous présentant tour à tour de fausses pistes et de vrais indices. Saurez-vous faire la part des choses ? Je crains qu'il ne vous faille attendre les dernières pages pour découvrir le fin mot de l'histoire.



Je vous encourage donc à découvrir ce roman, à la fois thriller psychologique et polar hors du commun. S'il vous arrive de douter, accrochez-vous ! Vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Bonne lecture !

2019, dans l'anonymat de New York, Nathan Kendall écrit des livres pour les autres. Des années auparavant, il a été impliqué d'une manière ou une autre dans une série de meurtres. Il s'appelait alors Zeke.

C'est un détective privé qui va le pousser à revenir à Deil River, petite ville paumée à proximité d'une forêt, déterminé à affronter ses fantômes et à découvrir la vérité. L'écriture est aussi sombre et tourmentée que l'est son personnage principal par ses souvenirs. Après un démarrage un peu heurté (en découvrant ce qu'il s'est passé 20 ans auparavant, on comprend que Zeke ait fui sa ville natale : meurtres, viol, fugue, terrible accident de voiture... autant de monde impliqué et de suspects potentiels), on finit par être complètement absorbé dans cette enquête entremêlant des personnages forts, des personnages durs, des personnages glauques... mais le démon ne se cache pas toujours là où on l'attend. Si l'accueil réservé à Zeke par les habitants est d'abord étonnamment positif, très rapidement la tension monte, de toute évidence chacun sait quelque chose et a choisi de l'oublier, volontairement ou non. Peu à peu les pièces du puzzle se rassemblent, mettant à mal la version officielle avec une coupable idéale incapable de se défendre, réservant au lecteur un dénouement vraiment inattendu - et bien mérité après s'être fait méchamment balloté au fil des pages.

C'était avec une grande joie et une certaine appréhension que je repartais à sa rencontre cette année. Je ne m'attendais pas à un encore plus grand roman que le premier lu. Il est absolument saisissant pour l'adepte de thrillers psychologiques que je suis. Impossible de ne pas le classer dans mes coups de cœur ❤.

Le cheminement est tortueux, il intègre des variantes humaines qui remettent en cause bien des événements. Les rebondissements sont si nombreux et inattendus. Je me suis demandé comment l'auteur allait pouvoir tous les réunir dans quelque chose de crédible. Il a fait mieux que cela. Il les a unifiés et leur a donné une dimension humaine impressionnante. À la fin on est ému, on s'interroge bien longtemps après la fermeture du livre.



Si le crime fait beaucoup de bruit, le poids du silence sera encore plus assourdissant et dévastateur pour cette communauté. Un auteur à dévorer rapidement, un thriller à savourer intensément, il vous ébranlera j'en suis certaine. Il fait partie de ces romans qui restent gravés très longtemps dans nos mémoires, par sa qualité narrative, son intrigue brillamment échafaudée et sa conclusion spectaculaire.



Une fin magnifique. Les explications qui tombent vous font défaillir. Je suis arrivée à la dernière page avec le cœur rempli d'émotions et d'espoir. C'est un beau thriller psychologique, particulièrement réussi.

foncez sans l'ombre d'une hésitation
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Au hasard d’un rayon de la librairie, j’ai été attirée par cette couverture avec cet énorme titre en lettres majuscules rouges. La 4ème de couverture m’a convaincue et je me suis lancée quelques jours plus tard dans cette lecture. « Un thriller psychologique impossible à lâcher. » Je ne suis absolument pas d’accord avec cette critique ! Alors oui, l’idée de départ est attirante et aurait pu faire de ce livre un véritable thriller. Malgré tout, j’y ai trouvé de très nombreuses longueurs, je n’ai pas su m’attacher aux personnages, en particulier à Bill (ce qui est gênant pour la lecture) et j’ai détesté cette fin qui n’en ai pas une. Bref, je pense que j’attendais beaucoup trop de ce livre sur lequel j’avais flashé! Je l’ai lâché à plusieurs reprises, et j’ai mis des jours (un mois en fait) à le lire, par petits morceaux. Cela m’a d’ailleurs donné une panne de lecture ! Pour autant, l’écriture n’est pas mauvaise et le scénario intéressant, mais ça ne l’a pas fait avec moi. Ce fut donc une grosse déception !
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Service de presse : Tous mes remerciements aux éditions Préludes et au site Netgalley pour cette ambiance typique de bourgades engourdies par un passé enfoui, mais réveillée quand il est exhumé. J’ai adoré : Une écriture fluide et la conception d’une trame originale pour l’intrigue captivent si bien le lecteur du début à la fin qu’on perçoit à la perfection une possibilité de scénario porté à l’écran. Et, surtout quand le suspens du dernier tiers du livre rompt avec l’ambiance mystérieuse et cosy du début. Des rebondissements inattendus surgissent, et quand on pense être à l’apogée de l’intrigue, une autre encore pire survient. On ferme alors le livre avec regret.

KEOWE, CAROLINE DU SUD

Sans longueur, l’histoire bien campée se déroule dans le cadre rural d’une Amérique un peu particulière. Les nombreux protagonistes de l’ancienne affaire sont modelés par l’auteurs avec une psychologie et des attitudes bien établis. L’ensemble de cette micro-société rassemble une société de personnes hétéroclites telles qu’on peut en rencontrer partout. L’arrivée de Jessie n’inquiètent pas les habitants outre mesure, et c’est même cette absence de méfiance et réticence apparente qui peut-être intrigue. En effet, l’évocation d’un drame qui semblait enterré et oublié ravive les mémoires et délie les mots des consciences presque soulagées de se confier enfin. D'autres détails sue le blog :
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J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce livre et jusqu'à la fin, j'ai eu envie de savoir comment les choses allaient tourner. On est dans un thriller psychologique qui tient bien son rôle et chaque page nous plonge dans une atmosphère oppressante. On sent quelque chose de malsain et de pas très clair derrière toute cette histoire. C'est un roman sur la culpabilité, les mensonges qui peuvent briser une vie. Le petit bémol pour moi sera que j'ai trouvé le personnage de Bill antipathique et je n'ai pas réussi à éprouver pour lui de l'empathie. Par contre, j'ai bien aimé le personnage d'Alan, la jeune étudiante ainsi que le milieu de la littérature dans lequel ils évoluent. La chute du livre est plutôt pas mal amenée. Bref, c'est un thriller psychologique qui tient dans l'ensemble ses promesses.



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J'ai eu la chance de découvrir le titre de Cédric Lalaury, Il est toujours minuit quelque part.

Je dois reconnaître que le résumé m'attirait énormément et m'intriguait: l'histoire d'un professeur d'université dont la vie est réglée comme du papier à musique et qui se retrouve complètement bouleversée par la publication d'un roman. Je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce roman dont la trame est simple mais qui a l'efficacité de piéger le lecteur: je me suis sentie happée par cette intrigue. Une fois lancée dans la lecture,j'avais envie de connaitre la suite des événements, de savoir comment le personnage principal, Bill, allait se dépêtrer de cette histoire vieille de 20 ans.

Les personnages sont soignés et sont intéressants. Bill, antipathique au départ, révèle ses failles au fur et à mesure. L'auteur du roman incriminant, Richard Philip Kirkpatrick , est haut en couleurs et on se laisse très vite prendre à son jeu.

Un roman à découvrir et un auteur prometteur.

Bill a tout pour être heureux, une merveilleuse femme, deux filles et un métier qu'il aime en tant que professeur de littérature dans une prestigieuse université. Tout est donc parfait et sans histoires.

Jusqu'au jour où il trouve dans son casier un livre qu'il ne connaît pas, qui l'as mis ici ?

Quand il découvre que ce livre raconte l'histoire de lui et sa bande d'amis vingt ans plus tôt lors d'une soirée bien arrosée, son quotidien va alors basculer.

Qui à écrit ce livre qui vient déterrer un passé qu'il avait enfoui loin dans sa mémoire ?

Comment un drame survenu il y a tant d'année le poursuit-il maintenant ?



Ce fût une lecture mystérieuse dans laquelle je ne voyait pas où voulais nous mener l'auteur.

Les secrets de Bill nous sont révélés petit à petit sans pour autant nous laisser deviner la fin de l'intrigue.

Nous suivons celui-ci dans ses craintes et pires cauchemars.

Il s'agit d'un thriller qui ne m'as pas atteinte psychologiquement mais j'ai bien aimé l'intrigue et suivre tous les personnages.



Si vous aimez les thrillers qui ne sont pas "gore" je ne peux que vous le conseillez.

Bill, prof de littérature reçoit un livre qui fait remonter de vieux souvenirs enfouis et bouleverse sa vie. Très captivant mais seulement un court moment et absolument pas aussi addictif que cela est écrit. L'histoire traine quand même en longueur mais certains passages sont surprenants et sympathiques. Une lecture agréable mais sans plus.

La fan de thriller que je suis ne pouvait pas passer à côté de ce roman. Même si l’auteur n’en est pas à son premier roman, pour moi c’est une découverte, car son nom ne me disait vraiment rien avant de découvrir « Écoutez le bruit de ce crime ». Bon, vous vous doutez que ce qui m’a attiré le plus, c’est, comme d’habitude, le résumé qui nous parle de cadavre, de changement d’identité et d’écriture de livres dans l’ombre. Et c’était bien présagé car, même si ce roman n’a pas été un coup de cœur, il m’a fait passé un très bon moment de lecture et, au fond, c’est tout ce qu’un lecteur veut.



On commence donc le 5 juillet 2000 et, on comprend très vite ce qu’il s’est passé dans la petite ville de Deil River grâce à des articles de presse : les assassinats, le coupable et tout ce qui en découle. Voilà c’est fini, nous savons déjà tout ! Mais non, rassurez-vous, un thriller qui ne dure que quelques pages avec des extraits de presse, ce serait quand même bien bizarre, on est très loin de la fin. Une fois les articles passés, on se retrouve dans la tête de Zeke et c’est lui qui va devenir notre personnage principal. L’histoire est racontée de son point de vue et c’est ce qui fait qu’on va se sentir proche de lui. D’ailleurs, ça a été mon chouchou tout au long du roman.



Ce 5 juillet, on va quand même se retrouver face à des viols, des morts, des disparitions, des accidents et j’en passe, ce n’est vraiment pas une journée normale. Notre Zeke va être soupçonné et nous n’allons pas vouloir y croire et nous avons raison. Notre personnage principal va fuir tout ça et aller à New York et nous allons le suivre dans sa nouvelle vie et dans son changement d’identité. Plus ça va, plus nous allons nous attacher à lui et nous allons aimer découvrir le nouveau Zeke, enfin je devrais plutôt dire Nathan Killan, qui écrit des romans pour les autres. Tout se passe bien pour lui. Mais pourquoi ça continuerait ? On est quand même dans un thriller !



Le passé de Zeke va refaire surface 20 ans plus tard. Il fallait bien que ça arrive un jour et notre Zeke va retrouver sa ville natale pour faire le point sur ce passé et découvrir ce qu’il s’est vraiment produit ce jour-là. Des meurtres vont se mettre sur son chemin et, encore une fois, il aura toutes les raisons d’être accusé. Les révélations et les rebondissements ne sont pas en reste, l’auteur ne va pas nous laisser le temps de nous ennuyer, tant nous allons chercher à découvrir la vérité avec Zeke. La tension et le suspense augmentent crescendo. L’auteur nous met sur des pistes, mais sont-elles les bonnes ? Telle est la question ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intrigue est vraiment très bien ficelée !



Lors de son retour à Deil River, Zeke va croiser et s’arrêter pour Nathan, un auto stoppeur et j’ai vraiment adoré leur rencontre. Je ne vous en dirais pas plus sur ces deux-là, car je préfère vous laisser les découvrir, mais ça a permis à l’auteur d’aborder un sujet de société avec beaucoup de justesse. Nathan, du coup, va l’aider à enquêter et nous allons suivre notre duo d’enquêteurs avec plaisir. Nous allons également faire connaissance avec ce bon vieux Watergate qui m’a fait complètement craquer. Mais qui est Watergate ? Il faudra lire ce roman pour le découvrir, je suis certaine que, vous aussi, vous allez craquer.



Revenons à notre enquête, il faudra interroger beaucoup d’habitants de Deil River pour retrouver qui a vraiment fait quoi et là encore, ce ne sera pas de tout repos, car les découvertes que nous allons faire ne vont pas toujours être très agréables et nous allons avoir envie d’apporter notre soutien à Zeke. Nous allons nous mettre à douter de tous les protagonistes, sauf vraiment peut-être de ceux dont nous devrions nous méfier. Quand on va, enfin, découvrir toute la vérité, nous allons en rester bouche bée, tant nous allons être surpris. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette fin est magistrale et qu’il est impossible de voir venir la véritable histoire qui s’est déroulée ce 5 juillet 2000.



Une petite mention spéciale pour le clin d’œil fait à Stephen King au cours de ce roman, il y en a peut-être d’autres mais je ne les ai pas tous saisis, si c’est le cas.
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Ne vous fiez pas à la couverture de ce livre. Il est toujours minuit quelque part tient autant du thriller psychologique que Misery de Stephen King de la comédie. Et oui il y a une raison pour laquelle j’ai associé ces deux romans dans une même phrase. Même si Cédric Lalaury se présente lui-même comme un grand fan de Stephen King, son roman m’a plus fait penser à David Lodge et à ses études drolatiques sur le milieu universitaire britannique. Ici la trame du roman est certes celle d’un thriller : un professeur d’université reçoit un roman reprenant mot pour mot ce qu’il a vécu vingt ans plus tôt à la fin de ses études. Au fur et à mesure que sa lecture avance, son train-train quotidien et son couple bien rangé volent en éclats. Au fur et à mesure que son enquête avance pour savoir qui est l’auteur du roman, et quel est le lien entre cette parution et son passé réel, ce professeur va voir ses certitudes remises en question, mais également combler un certain manque qui hantait sa vie depuis vingt ans.

J’avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans ce livre. Certes il est bien écrit, mais au bout des premiers chapitres le lecteur a l’impression d’arriver dans un thriller convenu. Et pourtant, passé le premier tiers, Il est toujours minuit quelque part se dévoile. Plus qu’un thriller c’est une merveilleuse étude de caractère ou comment un homme a priori sans histoire se révèle être un gentil salaud dont l’acte horrible, né dans les brumes du mezcal, lui a en sourdine pourri la vie à tout jamais. Jusqu’aux toutes dernières pages, là où on a l’impression de savoir enfin qui est qui et ce qui s’est passé un nouveau détail vient éclairer, ou assombrir selon votre point de vue, le tableau. Au final, Il est toujours minuit quelque part s’est révélé une excellente surprise.
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Un thriller psychologique simple et efficace où les événements sont bien amenés et s’enchaînent bien.⁣

Malgré quelques longueurs, j’ai été emportée dans cette intrigue machiavélique, mêlant le passé le présent.⁣

Les personnages sont bien définis et sympathiques : en apparence ?⁣

Il s’avère que certains personnages ne sont pas au bout de leurs surprises... sont-ils aussi honnêtes qu’ils y paraissent ? Quelles sont leurs véritables intentions ? Ce sont des questions que l’on se pose tout au long du roman. Nous démêlons le vrai du faux.⁣

J’ai bien aimé l’histoire, les chapitres courts aident à apprécier la lecture. ⁣

Je me suis retrouvée à certains moments, quelque peu angoissée vis-à-vis de certains comportements, et certains événements.⁣

Gros point positif pour le dénouement, j’ai été très surprise, dans le bon sens.⁣