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Biographie :

Celia Levi, qui vit à Paris, a vingt-six ans. Les Insoumises est son premier roman.

D’origine chinoise, Celia Levi vit en France tout en séjournant souvent à Shanghaï. « La Tannerie » est son quatrième roman, après « Les insoumises » (2009), « Intermittences » (2010) et « Dix Yuans un kilo de concombres ». Tous ont été publiés par les éditions Tristram.

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Celia Levi vous présente son ouvrage "La Tannerie" aux éditions Tristram. Rentrée littéraire automne 2020. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2425626/celia-levi-la-tannerie Note de musique : YouTube Audio Library Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
De toute façon, on vivait dans une société qui sacralisait le travail, n'avait-elle pas remarqué que quand on rencontrait une personne pour la première fois, on lui demandait immédiatement ce qu'elle faisait comme travail, et non ce qu'elle aimait par exemple, comme si le travail définissait l'être. (p. 69)
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Il passa devant la synagogue. Les juifs sont comme nous, ils ont eu Hitler, nous avons eu Mao, ils ont dû se cacher, fuir leur patrie. (p. 19)
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Jeanne se mit à réfléchir au sentiment de solitude. Quelque fois cela lui plaisait d'être seule, de se soustraire au regard d'autrui. Elle avait été seule au cours de son existence, peut-être que c'était parce qu'elle était enfant unique, on disait que généralement les enfants uniques étaient des solitaires. Mais depuis qu'elle habitait à Paris, cela lui pesait. Elle s'était mise à rechercher la compagnie des autres, à éprouver un désir fou de les entendre, de savoir comment ils vivaient, ce qu'ils pensaient, elle était prise d'une curiosité insatiable pour eux, elle devait les connaître à tout prix. (p. 107)
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Marianne lui avait proposé de se retrouver le lendemain pour prendre un verre après le turbin. Elle avait une amie ! Et non un pis-aller ! Une fille de son âge ! (...)
Une fille insouciante qui lui transmettait sa liberté, son goût de la vie, qui l'entraînait dans ce tourbillon qu'elle avait, elle s'en rendait compte, toujours attendu. (p.73)
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Julien hésitait: "Enfin non mais, je veux dire, enfin les gens se parlent. On vit dans une société où les gens ne communiquent plus vraiment, ils ont besoin de se raconter, de retrouver la fonction qu'avait une place publique, le forum romain, avant les réseaux sociaux. Toute occasion de contact humain est bonne à prendre. Contrairement à toi, je suis un vrai démocrate, je ne crois pas que certains êtres soient supérieurs à d'autres. Oui, je l'avoue, ça me touche de voir ces personnes qui débordent d'une envie irrépressible de parler, comme s'ils s'étaient retenus toute leur vie. (...) La solitude est la maladie de l'époque. (p. 271)
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Elle se souvint que c'était Xavier qui avait parlé de la solitude de l'homo technologicus. les gens ne se voyaient que rarement et lorsqu'ils se voyaient ils étaient arrimés à leur tablette, à leur téléphone portable. Il y avait une impossibilité de la communication dans la société de l'hypertechnologie. L'assistance s'était moquée de lui, c'était une constatation un peu banale. Julien l'avait contredit, c'était une question constante de l'humanité, déjà développée dans -Le Banquet -avec la quête de l'autre moitié pour combler un manque primordial, et la question avait été approfondie par Heidegger, l'idée de l'homme jeté là, sans parler avant lui Pascal terrorisé par l'immensité du cosmos, bref c'était la condition humaine. (p. 107)
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Il se montait la tête; sa colère enflait et cherchait un exutoire. C'était la nouvelle génération. Ils ne connaissaient rien. Ils n'avaient pas vécu la Révolution Culturelle, ils étaient gâtés, alors que lui n'avait rien eu, maintenant c'était trop tard. Il était comme ces machines que l'on jetait à la casse. Il n'avait aucune compétence, aucun diplôme. Il comprit qu'il ne s'appartenait pas, il faisait partie d'un tout, son pays, une structure sociale à l'intérieur de laquelle il devait exercer une fonction. (...) il n'avait même plus assez de force pour comprendre quelles étaient ses aspirations. (p. 37)
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Jeanne sentait que des bases théoriques lui manquaient, qu’elle n’était pas rompue à l’art du discours. Elle réussissait désormais à intervenir, apporter des précisions, des miettes recueillies ici ou là, mais dès qu’il s’agissait de convaincre ou de réfuter, elle était démunie, tout s’effondrait, n’était plus sûre de rien, pas même de ce qu’elle défendait.
Tout le monde ne pensait donc pas comme à Nuit debout, il y avait toute une frange de la population dont les opinions différaient totalement de celles qu’elle avait nouvellement acquises. p. 281
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Jeanne était désormais accoutumée à ces jeunes aux jolis visages. Elle étudiait leurs toilettes, les manteaux pelucheux des filles, leurs bottines. Elle se comparait. Elle sentait que ses habits à elle étaient trop passe-partout, qu'ils ne suivaient aucune mode, qu'ils ne disaient rien sur elle, ou plutôt dans leur insignifiance ils disaient qu'elle n'était rien. (p. 94)
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Jeanne n'avait jamais pensé à Julien comme à son supérieur hiérarchique, il était certes pour elle d'une autre espèce, l'espèce des Parisiens à l'aise, qui savent tout, connaissent la vie, le monde, ont voyagé. (p. 165)
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