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Citations de Chaïm Potok (119)


Je peignais, j'étudiais, je pensais à mes parents. Les paroles de Jacob Kahn m'obsédaient "c'est la seule façon de justifier tout le mal que tu fais autour de toi", je ne comprenais pas ce qu'il entendait par là. Je n'avais pas l'impression d'avoir à justifier quoi que ce fût. Je n'avais volontairement fait de mal à personne. Qu'aurais-je à justifier ? Ce n'est pas pour ça que je peignais, je peignais pour peindre c'est tout, de la même façon que mon père voyageait pour le Rébbe, pour le servir.
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Le temps d'une vie n'est rien. Mais l'homme qui vit ce temps, il est quelque chose. Il peut remplir de sens ce court espace, si bien que, qualitativement, il est au-delà de toute mesure, quoiqu'il soit insignifiant quantitativement. Est-ce que tu comprends ce que je suis en train de dire? Un homme doit donner un sens à sa vie, le sens n'est pas automatiquement donné à toute vie. C'est un dur travail de donner un sens à sa vie.
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Il n'y avait pas d'âme dans mon Daniel de quatre ans, il n'y avait que de l'esprit. Il était un esprit dans un corps sans âme.
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Chaque génération croit livrer de nouvelles batailles. Mais ce sont toujours les mêmes. Seuls les combattants ont changé.
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"Tous les commencements sont difficiles", dit le Midrash.
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" Elle posa la cafetière et les petits gâteaux sur la table, puis s'assit en face de lui. Sa présence : proche, intime. - Benjamin, auriez-vous quelque chose à me dire, par hasard ? Son cœur fit un bond. Il avala sa salive. - Euh, eh bien, je ne sais pas... - Je vais vous dire pourquoi je vous pose cette question. Vous avez l'air de quelqu'un qui veut raconter quelque chose. Après tant d'années, j'ai fini par connaître ce regard. "
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Moi, un juif observant, j'ai peint une crucifixion parce que je ne trouvais pas dans ma propre tradition religieuse de modèle capable d'exprimer une telle angoisse et une telle souffrance.
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L'air était chaud, le soleil éclatant et ses rayons se brisaient sur l'herbe en projetant dans ses yeux comme des tessons de bouteille.
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Lorsqu(Isabel, à l'âge de quatorze ans perdit son père et son petit frère, elle pénétra dans un monde immense de vide et de grisaille, le monde du chagrin.
Les jours passaient - déserts et sans fin ; et les nuits - noires, mornes et glacées. Au petit matin, elle entendait sa mère pleurer. Il faisait noir dans la tête d'Isabel et son coeur semblait pris dans la glace. Son corps lui pesait comme la pierre, ses vêtements lui râpaient la peau comme une toile de sac. Souvent, il lui arrivait de sentit son coeur bondir dans sa poitrine en entendant son père parler ou chanter et son frère jouer dans l'allée avec son tricycle.
Au bout de trois mois, la famille et les amis s'alarmèrent, il y eut des murmures inquiets : "Son chagrin ne finira donc jamais ?"
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...si tu ferme ta porte, nous ne pouvons pas communiquer avec toi. Les portes fermées sont parfois aussi infranchissables que des murs.
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Le grand artiste est quelqu'un qui a su se libérer de sa famille, de sa nation, de sa race. Tout homme qui s'est engagé dans la voie du Beau, de la culture véritable, a été un rebelle, un "être universel", au-delà de tout patriotisme, un être sans demeure ; qui a reconnu les siens partout.
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Vous pouvez faire tout ce que vous voulez pourvu que vous le désiriez profondément ; c'est cela qui est rare, le désir : un désir si grand qu'il rend aveugle à tout le reste ; rien d'autre ne saurait plus vous satisfaire.
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Il avait un idéal qui exigeait toute son énergie. C'est pourquoi il luttait contre tous les obstacles qui auraient pu affaiblir cette énergie. De toute évidence, j'étais devenu un obstacle.
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Mon père leva les yeux vers moi lorsqu'on mentionna le fils maudit. Il le fit involontairement. Il parut regretter aussitôt et détourna la tête. Un frisson d'horreur me traversa. J'étais donc pour lui un fils maudit. C'est tout ce dont je me souviens.
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D’une certaine manière, tout avait changé. J’avais passé cinq jours à l’hôpital et le monde entier semblait maintenant plus fort et plus vivant.
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Il arrive qu'on croit être porteur d'un don exceptionnel quand on est jeune. Mais on ne s'y abandonne pas forcément. On ne sert pas seulement son intérêt personnel mais celui de son peuple. C'est ainsi que nous, juifs, nous vivons.
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- Staline a envoyé beaucoup de gens en Sibérie ?
Il ferma les yeux.
- Ah ! Je comprends ! dit-il en acquiesçant de la tête.
- Oui ?
- Des millions.
- Il a tué beaucoup de gens ?
- Des dizaines de millions.
- Le monde n'a rien fait ?
- Pas plus que lorsque Hitler a massacré les juifs.
- C'est-à-dire ?
- Absolument rien.
- Je ne comprends pas.
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?
- Que personne n'ait rien fait.
- Moi non plus je ne comprends pas.
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Ils tuent des gens comme des moustiques. Quelle sorte d'êtres humains sont-ils donc pour massacrer ainsi d'autres humains ? Tuer un homme, c'est aussi tuer les générations qui auraient pu sortir de lui.
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J'ai commencé à me rendre compte qu'on peut écouter le silence et en apprendre beaucoup. (...) Parfois... parfois il pleure, et on peut entendre en lui toute la douleur du monde. Cela fait mal de l'entendre. Mais il le faut.
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Je regardais la pluie tomber sur les érables, dans la rue. Les branches ruisselaient. Comment dessiner tout ça ? Ce ruissellement des arbres, les gouttes de pluie sur les carreaux, cette bruine morne envahissant tout ? Les gens avaient des parapluies. La chaussée reluisait. Le ciel menaçant était comme un couvercle au-dessus des immeubles. Le mashpia me parlait mais je ne l'écoutais pas. Je regardais les lourds nuages raser les toits. Comment rendre ce mouvement, ce tourbillon de lumière liquide, toutes ces nuances de gris ?
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