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Critiques de Charles Bertin (70)
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Don Juan

En effet, cette version de Don Juan mérite son intérêt pour son traitement des personnages féminins.

Isabelle est particulièrement fabuleuse dans son acte.

Don Juan par contre n'a pas de substance, on doit absolument croire sur parole Bertin sur l'attraction qu'il dégage. Parce que c'est ainsi. Je trouve ça assez déplorable...

Les femmes dans ce texte, sont elles à la hauteur de leur personnage, du mythe. Bien denses.

J'ajouterais que le Don Juan n'est à l'heure actuelle plus du tout un homme, il n'est plus sexuable (si ce terme n'existe pas, n'hésitez pas à m'en donner le juste en commentaire), les rôles, les sentiments, les émotions sont bien trop confondus, confus. Et certaines femmes sont des Don Juan qui s'ignorent.

Peu ou prou, cette histoire peut vous parler. Cet amour, humain, auquel on est tous en butte, avons tous comme but, souffrons tous. Everybody hurts.
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Don Juan

Réécriture d’une magnifique pièce de théâtre. Lecture très rapide, au final, comme elle ne fait qu’une centaine de pages.



La forme est jolie, légère, rythmée, même si elle n’équivaut pas un Cyrano de Bergerac…



Je suis un peu triste, en revanche, du peu de profondeur du personnage de Don Juan. Ainsi, c’est un personnage que l’on compare souvent à un Casanova, sans le charme de la chasse qu’on peut retrouver chez ce dernier. En effet, les femmes tombent comme des mouches devant Don Juan. Il ne doit rien faire pour mériter leurs affections. C’est un anti-héro profondément égoïste et auto-destructeur auquel j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher.



Lecture plaisante – d’une vingtaine de minutes – mais sans plus.
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Jadis, si je me souviens bien...

Trois nouvelles nostalgiques du passé. La prose est recherchée ( ou vieillotte) au détriment des histoires où il ne se passe pas grand-chose. 1ère : un homme regarde un couple, à moins que ce ne soit des frère et soeur. La 2ème : un groupe d'amis font une croisière en Grèce avec un capitaine atypique. La 3ème : l'auteur se raconte petit garçon.
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Jadis, si je me souviens bien...

J’avais gardé un très beau souvenir de ce petit recueil de nouvelles, et j’ai enfin eu l’occasion de le relire.



Le style est très travaillé, je comprends qu’il puisse paraître chargé, c’est une question de gout. J’ai apprécié sa richesse, sa précision.

La nouvelle que j’ai préférée est la dernière : « Le cheval souriant ». L’auteur évoque le souvenir de ses vacances à la mer, à la côte belge, dans les années 1920.

La chute rend le texte encore plus poignant, c’est le moment de reconnaître la beauté et la fragilité de l’enfance.

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Jadis, si je me souviens bien...

Ce petit livre, tout à fait charmant et très bien écrit, est un recueil de trois nouvelles qui sont autant de souvenirs de voyages et de rencontres ( "la sentinelle" où on voit une jeune fille en Pamphylie guider un garçon aveugle et "le gardien" qui raconte l'histoire d'un capitaine devenu conservateur de château) que de méditations sur le temps qui passe et sur des instants de jeunesse (le cheval souriant).

Agréable moment de lecture ce livre nous touche à travers de petites choses toutes simples que le regard humaniste de l'auteur met en valeur dans la bulle de verre de son écriture, comme un sulfure.

La nouvelle est un genre qui permet cela et Bertin y excelle.
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Journal d'un crime

Voilà un livre qui me sort de ma zone de confort lecture.

Nous partageons ici le questionnement intérieur de Saint Pons à la suite de sa rencontre avec Elio, le jour où celui ci va se suicider.

Il ne l'a connu que le temps d une balade mais, va être obsédé par ce dernier.

Jusqu'à tenir un journal avec ses pensées les plus profondes.

Mon avis

Une très belle écriture, des phrases tournées d une façon délicieuses.

Un langage un peu désuet, pas très vivant comme texte mais addictif.

Sous ce texte se sent la plume du dramaturge qu est Charles Bertin

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La nouvelle Traversée

Un joli recueil de nouvelles...bon petit plaisir d'un soir!
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Un bijou de poésie.

Petit récit dans lequel le narrateur rend hommage à sa grand-mère. Il y décrit les moments qu'ils ont passés ensemble suite à la mort de son grand-père. Les parents du petit Charles l'ont en effet envoyé passer toutes ses vacances d'été avec Thérèse-Augustine dans sa maison de Bruges.

Il y décrit ses exploits chevaleresques dans le jardin jouxtant la maison, dans lequel Alicibiade, le chat des voisins, se transformait par nécessité en tigre. Il raconte le boyau de la mort, simple fossé qui précédait le champ du voisin, mais qui devenait jungle infranchissable à ses yeux d'enfant.

Il raconte aussi les moments partagés avec sa grand-mère: comment ils est devenu le scribe familial, comment elle lui a fait découvrir Bruges, leurs moments de lecture, ....Il narre l'escapade à la mer avec cette petite dame qui n'avait peur de rien et n'avait pas sa langue dans sa poche.

Charles Bertin décrit avec des mots rares et soignés une relation d'exception.

Ce récit plein d'humour est aussi terriblement émouvant.
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est dans un hamac, bercé par le chant des oiseaux que j'ai bu ce charmant récit. Qui n'a pas rêvé de passer de délicieuses vacances tel en prince dans son royaume ? Seul les doux rêveurs, les amoureux du temps perdu à s'évader dans la lecture, à savourer les histoires de nos aïeux, des jours heureux qui s'écoulent dans la douceur de l'amour d'une grand-mère, trouveront ici un nectar.



Tout comme Charles Bertin j'ai vécu ces doux moments estivaux auprès d'une grand-mère qui a su me laisser à ma rêverie enfantine tout en m'inculquant quelques apprentissages basiques, des recettes, et autres secrets qui se transmettent de génération en génération.

En lisant ce petit récit je n'ai pu que me replonger dans mes propres souvenirs, et forcément je me suis également plongée avec bonheur dans ceux de Claude Bertin. Et quel bonheur de découvrir une si jolie plume, tout en finesse et justesse, un bel équilibre entre descriptions, émotions, et récit par lui-même. Vraie et charmante lecture pour ne pas dire balade au bras de Thérèse-Augustine. C'est une grand-mère douce et aimante, qui mine de rien se démène pour faire plaisirà son petit-fils tout l'instruisant comme lui faire découvrir l'art, Bruges, le dictionnaire très connu avec sa fleur de pissenlit qui s'envole... Il y a parfois des passages qui nous font sourire de tendresse, et même de nostalgie.

Un très beau récit que je vous recommande chaudement, vous passerez une heure de lecture délicieuse, et sans doute des souvenirs qui émergeront de votre propre mémoire. C'est une lecture qui fait résonance et continuera de chanter en murmure bien après la fermeture du livre.

Une petite merveille !

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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce livre, je l'ai lu en prenant mon temps. Il est merveilleusement bien ecrit, on vit avec ce couple extraordinaire fait de cette merveilleuse grand-mère et de son petit-fils, on ressent tout l'amour de ce petit-fils envers sa grand-mère, on partage leurs petits rituels. C'est l'histoire de Charles et de Therèse-Augustine, de leur complicité, mais c'est aussi la mienne, de ma complicité avec mes grands-parents, de mon enfance, de ces moments de joie, qui sont maintenant des souvenirs en forme de trésors. Je n'ai pu lire ce livre sans penser à eux, à imaginer la maison de Therèse-Augustine avec les images de la maison de mes grands-parents, je n'ai pas pu refermer ce livre sans pleurer. Ce livre m'a trouvé, un an après la mort de ma grand-mère chérie. Ce livre m'a permis de me souvenir, de continuer mon deuil. Charles Bertin et moi-même avons eu de la chance d'avoir été si aimé par nos grands-mères.

A lire absolument
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Charles Bertin, né à Mons en 1919 est le neveu de l'écrivain montois Charles Plisnier.



"La petite dame en son jardin de Bruges" est sa grand-mère chez qui, enfant, il allait passer toutes ses vacances d'été.



Thérèse-Augustine était veuve lorsque les parents du petit Charles eurent l'idée de lui confier l'enfant pour la distraire de sa solitude. Très vite, une complicité est née entre l'aïeule et le petit garçon.



Sa grand-mère était décédée depuis 50 ans quand l'auteur a décidé de rendre visite à "la petite dame en son jardin de Bruges".



S'en suit un récit de grande qualité, mais assez ennuyeux pour moi qui aime l'action dans les livres. J'ai toutefois été sensible à la plume de Charles Bertin.



J'ai lu ce bouquin après en avoir entendu un extrait lors d'une après-midi littéraire passée dans un parc, mais je n'ai pas vraiment accroché à ce récit comme à chaque fois où je lis une biographie. Biographie puisqu'il s'agit ici non seulement de l'histoire de la grand-mère (j'aurais aimé que l'auteur nous raconte l'enfance de Thérèse-Augustine, sa vie dans la campagne au milieu de ses frères et soeurs, avec plus de détails), mais il s'est contenté des moments passés ensemble. C'était son choix.



Malgré ses qualités, ce bouquin ne m'a pas emmené où l'auteur le voulait...
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Par hasard, je me suis retrouvé avec ce livre qui ne correspond pas vraiment à mes lectures habituelles, qui ne m'attirait pas plus que ça et bien c'est un hasard heureux !



En effet, la Petite Dame cache bien son jeu. C'est un roman d'une grande qualité qui nous réserve quelques passages d'écriture remarquable. On peut noter aussi un style fluide et agréable. Voilà pour la forme mais le principal reste le fond.



Ce roman est l'histoire d'un petit fils et de sa grand mère. Il se dégage de ce roman un amour et une douceur particulière. Ce livre, c'est la transcription de la relation que beaucoup d'entre nous ont eu avec un parent proche ou auront rêvé d'avoir un jour. Ça touche juste et il y a un mélange de réconfort à se sentir comme ce petit garçon, et aussi une pointe d'envie.



Alors ne faites pas comme moi, ne vous fiez pas à l'apparence de ce petit roman : il y a bien plus que vous ne le pensez à l'intérieur.
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Dans ce bouquin écorné sur une table de la bibliothèque provinciale, on avait inséré le flyer des cafés littéraires de l'année, dont le prochain, en août, a pour thème la littérature belge. Je ne connaissais pas ce titre ni cet auteur du Hainaut, Charles Bertin, dont l'existence achoppa à notre siècle : une œuvre importante, poésie, roman, théâtre, lit-on en quatrième de couverture. Les pages ébréchées et les tranches un peu noircies témoignent d'emprunts nombreux, de là une légère aversion, car j'incline vers le papier net et neuf, mais je n'allais pas regretter l'emprunt.



"La petite dame en son jardin de Bruges" est le récit des moments heureux de l'auteur petit garçon, en vacances auprès de sa grand-mère qui habitait Bruges. Une dame adorable et enthousiaste que la vie d'alors a tenue éloignée de la culture, fille sacrifiée au profit de l'avenir des frères qui ont droit aux études, il fallait travailler à la ferme au début du siècle. Mais Thérèse-Augustine a du répondant et elle tient à donner ce qu'elle n'a pas eu à son petit-fils. Et s'il faut consulter naïvement le petit dictionnaire Larousse illustré pour savoir qui sont ces gens que montrent les tableaux du guide de Bruges, ses musées et son histoire, on le fera même en vain, car cette bonne volonté tient à présenter au garçon les recoins culturels de la ville. Et puis cette balade à bicyclette de location vers la mer, souvenir cher pour le jeune Charles qui découvre enfin le rivage qu'il tenta un jour d'apercevoir de la lucarne du grenier... Attachant récit qui mêle émotions poétiques et reconnaissance infinie pour celle qui, au soir de sa vie, potasse des livres :

"Elle avait laissé la porte de la cuisine entrouverte, si bien que du palier, je pouvais l'apercevoir de profil, isolée au cœur de la pièce obscure sous le cône de lumière un peu rose que l'abat-jour festonné de faïence rabattait sur la table. D'instinct, elle avait retrouvé une posture d'écolière, le livre posé à plat devant elle entre ses coudes, les poings aux tempes, les pieds repliés sous la chaise. Une mèche échappée à l'ordonnance de sa coiffure pendait le long de sa joue, accentuant encore l'impression de jeunesse que dégageait son attitude. C'est à la lumière de souvenirs comme celui-là que je comprends aujourd'hui pourquoi je l'ai tant aimée".



Bien plus tard, l'auteur, en quête de l'ombre de son aïeule, retourne vers la côte belge : "j'étais en train de regagner le pays où je n'ai jamais cessé d'avoir huit ans", écrit-il. Quel(le) Belge n'a pas ce sentiment en retrouvant les arbres penchés, les dunes et les brises salées de la mer du Nord ?



On n'écrit plus guère comme Charles Bertin. C'est beaucoup de chance de tomber sur de telles pages où les subjonctifs affichent sans retenue leur distinction : "Il n'était jusqu'au ton plus vif que prenait la lumière devant l'approche étincelante des eaux qui n'achevât de me persuader que je ne pourrais résister bien longtemps à la tentation de me jeter à mon tour dans la fête urgente qui était en train de se dérouler sous mon regard.". Plongeons-y alors sans affectation ni peur du ridicule, la lecture est si bonne.



"J’ai toujours éprouvé le sentiment que le bonheur de vivre s’enrichissait d’une stimulation insolite sous son toit" : rien ne fut plus vrai que dans cette maison, quand à la fin du jour, ils goûtaient tous deux paisiblement le dernier soleil sur les fleurs, une bouteille de grenadine sur la table, lui sur un petit banc, la vieille dame avec un tricot dans une berceuse en bois de frêne dont elle aimait le balancement.


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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Comme j’ai aimé ce plongeon dans l’enfance de l’auteur quand il passait ses vacances auprès de Thérèse-Augustine, sa grand-mère !

Forcément à la lecture de ses souvenirs, se sont superposés les miens. D’autant plus que ma grand-mère paternelle était originaire de Bruges et qu’une de ses soeurs y tenait un magasin de bonbons.

Bien sûr ils ne datent pas de la même époque, mais l’amour et la connivence entre deux êtres sont bien semblables pourtant.

Des douces parenthèses, des odeurs si reconnaissables, des voix aussi, tout cela arrive par vagues successives et c’est un bonheur tout entier qui remonte de l’enfance et vous envahit. Que c’est bon ! Non, la nostalgie n’est vraiment pas la tristesse mais la resucée de petits instants magiques qui enchantent le présent.



Charles Bertin, écrivain belge né en 1919, évoque dans ce court récit les temps partagés avec sa grand-mère résidant à Bruges. Une grand-mère un peu fantasque mais pleine d’envie pour son petit-fils avec lequel elle n’hésite pas à partager son amour pour la lecture, la peinture, l’architecture ou de plaisirs plus simples comme ceux de savourer des berlingots de pâte d’amandes.

Et c’est avec une écriture très soignée, pleine de poésie et de délicatesse que l’auteur vous entraîne dans les méandres de ses souvenirs.



Parce qu’une grand-mère, une mémé, une mamie, c’est un paradis perdu...

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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Thérèse Augustine, c'est la petite dame, la grand mère qu'on rêve d'avoir pour venir en vacances d'été et se faire cajoler.

L'auteur Charles Bertin nous raconte justement ses souvenirs d'enfance qu'il a pu savourer chez cette grand mère qui lui a apporté énormément d'amour.

Un petit roman d'une qualité remarquable, écrit tout en finesse et délicatesse et qui nous laisse un goût de nostalgie à l'évocation de tous ces souvenirs.

J'ai eu l'impression de me retrouver dans un fauteuil, au milieu d'un grenier et à écouter cette grand mère que je n'ai pas connue et qui m'aurait raconté plein d'histoires pour me faire rêver.

Un livre qui a su me mettre en émoi jusqu'à la fin du récit.
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Les souvenirs d’enfance ont toujours un goût particulier, qu’il soit amer ou plein de miel.

Charles Bertin nous en fait une tendre démonstration dans ce petit livre tout entier dédié à sa grand-mère chez qui il s’est rendu entre 6 et 10 ans pendant les grandes vacances.





C’était à Bruges, cette ville fantastique, pleine d’histoire et d’art.

Alors là, me direz-vous, quoi de mieux !

En effet, ses vacances se déroulaient chaque fois sur le mode du rêve, guidées par une grand-mère fantasque et aimante, à travers les promenades dans les rues, les visites des musées et la découverte de l’architecture, de la peinture et de l’histoire, les escapades à la mer toute proche, les lectures partagées. Mais cet enfant aimait aussi la solitude, et sa grand-mère le laissait profiter de ces moments passés avec lui-même, que ce soit dans le grenier aux trésors d’où les lucarnes permettaient de voir les églises de Bruges ou de rêver à la mer, ou dans l’allée secrète et ombragée près de la maison, lieu de toutes les aventures nourries par les lectures.





La complicité magique créée entre eux se lit avec émerveillement, même si Charles Bertin adopte à quelques reprises un style un peu trop recherché mais malgré tout poétique et plein d’émotions.





Ce livre m’a touchée particulièrement, car il me rappelle tout l’amour que j’éprouvais pour ma grand-mère, et je pourrais faire mienne la prière que l’auteur lui adresse :

« Vous m’avez appris lorsque j’étais enfant qu’il fallait fermer les yeux et serrer les poings de toute son âme quand on désirait quelque chose avec intensité. J’ai fermé les yeux et je serre les poings avec tant de force que j’en ai mal aux jointures.

O ma petite dame, ô mon petit cœur, quand me ferez-vous le signe que j’attends ? »

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La Petite Dame en son jardin de Bruges

L’auteur rend un hommage à sa grand-mère chez qui il a passé ses vacances durant son enfance.

Et quel bel hommage, vibrant d’amour et de reconnaissance !

Cette grand-mère qui lui a transmis l’histoire familiale,

avec qui il a partagé tant de lectures,

qui lui a fait découvrir Bruges, merveilleuse ville d’art et d’histoire.

Cette grand-mère rigolote et pleine d’esprit critique, qui le gêne parfois, mais le fait beaucoup rire aussi.

Ҫa déborde de tendresse et de complicité, toujours aussi présentes, bien qu’elle soit morte « depuis près d’un demi-siècle »

Outre les émotions, le style, classique et très descriptif, donne un tableau qui ressemble à une peinture et donne une très forte envie d’aller à Bruges.

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La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est au hasard d'une chronique lue sur un réseau social que j'ai immédiatement acheté en seconde main ce bouquin. Et comme j'ai bien fait. C'est une petite merveille. L'auteur Charles Bertin nous entraîne dans l'univers de son enfance et nous décrit les vacances d'été qu'il passait chez sa grand-mère à Bruges. C'est un véritable chant d'amour envers cette vieille dame qui, quand il a écrit ce récit, était morte depuis bien longtemps. Il se souvient de cette grand-mère fantasque, opiniâtre, qui n'avait pas eu une enfance facile, mais qui mettait tout son coeur à se cultiver, à lire, à se balader, à admirer les richesses de sa belle ville de Bruges. Et bien sûr elle entraînait avec une tendresse sans cesse renouvelée son petit-fils qui l'accompagnait et qui se régalait de ses lectures, de ses promenades, de ses découvertes architecturales. Ils étaient tous les deux dans leur monde que personne ne pénétrait. Le style de Charles Bertin est un petit bijou. Malgré de longues phrases, il ne perd jamais le lecteur. Et avec une plume délicate, poétique, qui se déroule comme un ruban précieux , l'auteur nous emmène dans un monde disparu à jamais.
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce portrait d'une grand-mère évoque en chacun de nous des souvenirs d'enfance que nous gardons précieusement au coeur.



Délicat, pudique et passionné, ce récit nous plonge dans une enfance à jamais perdue et pourtant, bel et bien vivante 60 ans plus tard.



Sans pathos, Charles Bertin nous plonge dans un univers ensoleillé, baigné de tendresse et de complicité avec un être si cher à son coeur.
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La Petite Dame en son jardin de Bruges

La petite dame en son jardin de Bruges

Charles Bertin – Babel



Ce tout petit livre que je voulais tant lire, je l’ai trouvé dans une bouquinerie. Sérieusement annoté, des passages coloriés en bleu, d’autres en vert, d’autres en orange, j’ai lu un livre arc en ciel et il m’a été impossible de comprendre le pourquoi et le comment du code couleur !

Et puis, je croyais lire une ode aux fleurs, aux jardins, carrés de graminées faussement bohèmes, dahlias orangés réchauffant des Lantanas jaunes pales, mais c’était bien mal connaître Thérèse Augustine.

Charles Bertin, son petit-fils, nous livre un récit très personnel de sa grand-mère bien aimée, elle est décédée il y a cinquante ans et pourtant ce matin il rêve d’elle, et les souvenirs affluent aussi précis que s’il avait encore huit ans.

Il se souvient de leurs étés, des promenades à bicyclette pour voir la mer, des déambulations dans la jolie ville de Bruges, du béguinage et des parcs, mais les souvenirs les plus émouvants sont peut-être ceux qui parlent de littérature.

D’un milieu paysan, grand-mère s’est vue sacrifier à la faveur de ses deux frères, pas d’études, rien à ajouter, c’est tardivement qu’elle apprendra à lire jusqu’à devenir boulimique de la lecture, des pages et des mots.

La petite dame de Bruges, c’est en quelque sorte le florilège de souvenirs de Charles sur le temps perdu de son enfance.



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