AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Bertin (69)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Petite Dame en son jardin de Bruges

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Petite Dame en son Jardin de Bruges ?

"C'est sur le compte instagram d'Emjy que j'ai repéré cette publication et son esprit printanier et sa jolie couverture m'ont donnée envie de craquer."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Charles Bertin nous raconte ses souvenirs d'enfance, ses étés chez sa grand-mère, à Bruges qui, une nuit, lui reviennent si clairement qu'il voudrait lui rendre visite encore une fois..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Ce n'était tout simplement pas un livre pour moi, je crois. Tout d'abord, je m'attendais à une lecture de saison, et à passer un moment agréable au jardin. Il se trouve finalement que se sont ses grandes vacances que l'auteur passait chez sa 'petite dame' et que le jardin y est assez peu évoqué finalement. Et là où certains trouvent l'écriture très poétique, moi je la trouve, je suis vraiment navrée de le dire, prétentieuse. Elle ne me touche pas, elle m'éloigne même du récit, celui d'un petit garçon qui rend un magnifique hommage à sa grand-mère. Je ne le retrouve pas dans ces mots, ce petit garçon, qu'il aurait fallu d'une grande simplicité, ni même dans ces pensées très élaborées, celui que je retrouve, trop présent à mon goût, c'est l'auteur, le vieil homme, celui qui sait écrire des grandes phrases et qui a la capacité poussée d'analyser son passé."



Et comment cela s'est-il fini ?

"La rencontre est en demi-teinte mais l'amour qui se dégage du récit pour cette femme à l'existence difficile trouvant un nouveau souffle auprès de son petit-fil est indéniable."
Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          20
Jadis, si je me souviens bien...

J’avais gardé un très beau souvenir de ce petit recueil de nouvelles, et j’ai enfin eu l’occasion de le relire.



Le style est très travaillé, je comprends qu’il puisse paraître chargé, c’est une question de gout. J’ai apprécié sa richesse, sa précision.

La nouvelle que j’ai préférée est la dernière : « Le cheval souriant ». L’auteur évoque le souvenir de ses vacances à la mer, à la côte belge, dans les années 1920.

La chute rend le texte encore plus poignant, c’est le moment de reconnaître la beauté et la fragilité de l’enfance.

Commenter  J’apprécie          20
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Coup de cœur pour ce court roman touchant dans lequel Charles Bertin rend hommage à sa grand-mère Thérèse-Augustine à la personnalité quelque peu fantasque et attachante et se remémore avec tendresse leur complicité lors des vacances d'été passées dans sa maison de Bruges, entre lectures partagées, promenades culturelles dans les rues de la ville et escapades à vélo et à la mer.



J'ai beaucoup aimé la plume, délicate et poétique, par laquelle transparaît tout l'amour que l'auteur porte à sa grand-mère et le manque de sa présence encore bien des années plus tard.



Bien que d’une époque différente, l'évocation des souvenirs d'enfance m’a rappelé mes propres souvenirs auprès de ma grand-mère maternelle et de la maison de mes grands-parents et j’ai refermé ce livre avec nostalgie.



Une douce lecture pleine de tendresse que je vous recommande !
Commenter  J’apprécie          90
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Je ne peux que me joindre aux avis très positifs des babéliotes. Une écriture raffinée et élégante, un portrait d'une tendresse infinie d'une grand-mère et la description d'un coin de Belgique qui invite au voyage et à la redécouverte de ce territoire. Une petite pépite à lire et relire pour le plaisir des mots et des sentiments.
Commenter  J’apprécie          42
Les jardins du désert

"Les Jardins du Désert" de l’auteur belge Charles Bertin a été couronné de plusieurs prix littéraires.

Il se déroule au 21e siècle, après un cataclysme mondial après lequel seuls les habitants d’une île ont survécu. Cette communauté, dirigée par le Très-Saint et sa Curie, est une théocratie qui mise sur la religion et une hiérarchie stricte pour sa stabilité. Le Très-Saint, narrateur du livre, fait face à une nouvelle menace, une canicule et une sécheresse sans précédent.

Le roman est à la fois un journal de combat, une réflexion sur la fin de l'humanité, et une méditation sur le sens de la vie, de l'histoire et du temps. Malgré la solitude du Très-Saint et les défis auxquels il est confronté, il garde foi dans les dernières chances de l'avenir grâce à sa soif d'émerveillement et sa confiance dans la dignité de la créature humaine.



Ecrit avec brio ce livre est un suspense dramatique captivant qui explore la solitude ultime. Il est écrit dans une langue d'une grande précision (parfois un peu ardue), imprégnée de poésie et au vocabulaire très riche.

Un très bon roman que je recommande.

Commenter  J’apprécie          30
La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est au hasard d'une chronique lue sur un réseau social que j'ai immédiatement acheté en seconde main ce bouquin. Et comme j'ai bien fait. C'est une petite merveille. L'auteur Charles Bertin nous entraîne dans l'univers de son enfance et nous décrit les vacances d'été qu'il passait chez sa grand-mère à Bruges. C'est un véritable chant d'amour envers cette vieille dame qui, quand il a écrit ce récit, était morte depuis bien longtemps. Il se souvient de cette grand-mère fantasque, opiniâtre, qui n'avait pas eu une enfance facile, mais qui mettait tout son coeur à se cultiver, à lire, à se balader, à admirer les richesses de sa belle ville de Bruges. Et bien sûr elle entraînait avec une tendresse sans cesse renouvelée son petit-fils qui l'accompagnait et qui se régalait de ses lectures, de ses promenades, de ses découvertes architecturales. Ils étaient tous les deux dans leur monde que personne ne pénétrait. Le style de Charles Bertin est un petit bijou. Malgré de longues phrases, il ne perd jamais le lecteur. Et avec une plume délicate, poétique, qui se déroule comme un ruban précieux , l'auteur nous emmène dans un monde disparu à jamais.
Commenter  J’apprécie          74
La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est les yeux baignés de larmes que j'ai refermé les pages de ce court récit de souvenirs d'enfance de Monsieur Charles Bertin.

J'ai moi même eu l'extraordinaire chance de recevoir un Amour aussi beau que celui-ci par mes grands-parents. Alors oui, ce petit livre m'a vraiment touché.

Dans "La petite dame en son jardin de Bruges", Charles Bertin évoque les étés passés avec sa grand-mère entre 1925 et 1932 dans sa maison et son jardin de Bruges.



L'enfant qu'il était se souvient de la magnificence de ce luxuriant jardin, de ses moments magiques passés à se créer des repères de verdure féeriques qui embaumaient les roses chauffées par le jour et dont le parfum était suavement exalté par l'odeur de l'ondée mêlé à "la puissance de la terre mouillée".



La relation qui se tisse entre Charles et sa grand-mère est emprunte d'une douce connivence. Ils s'aménagent des petits moments rien qu'à eux lors desquels Thérèse-Augustine décide de lui raconter des pans de sa vie, faisant ainsi du jeune garçon le dépositaire de la mémoire familiale, ce qui permet au lecteur de visualiser la triste conditions des femmes au tout début du XXème siècle.

Et puis, il évoque leurs escapades au cœur de la ville, guide touristique en poche, faisant ainsi de Bruges un personnage à part entière.



Le caractère éclatant de sa grand-mère permettait de transformer une simple journée à la mer en une expédition grisante pleine d'aventures!

L'ingéniosité de Thérèse-Augustine à faire des moments simples des événements grandioses a fait de ces moments passés en sa compagnie les plus beaux de sa jeunesse et de cette demeure un théâtre de bonheur.



Ces souvenirs d'enfance sont racontés dans un magnifique style poétique plein de tendresse et de nostalgie.



Devenu adulte, Charles Bertin a bien pensé retourner voir la maison de Bruges. Mais, à quoi bon? puisque celle-ci était dépossédée de celle qui en faisait l'âme!

Au moment où il écrit ce livre, il reconnaît à quel point cette dame lui manque.

Ce livre est un merveilleux hommage à sa grand-mère.



De mon côté, 35 ans après la perte de ma grand-mère qui m'a tant donnée, je n'ai pas l'immense poésie de Charles Bertin pour dire le manque. Ce que je sais c'est qu'Elle n'est plus là où Elle était, mais...Elle est partout là où je suis!
Commenter  J’apprécie          72
Don Juan

En effet, cette version de Don Juan mérite son intérêt pour son traitement des personnages féminins.

Isabelle est particulièrement fabuleuse dans son acte.

Don Juan par contre n'a pas de substance, on doit absolument croire sur parole Bertin sur l'attraction qu'il dégage. Parce que c'est ainsi. Je trouve ça assez déplorable...

Les femmes dans ce texte, sont elles à la hauteur de leur personnage, du mythe. Bien denses.

J'ajouterais que le Don Juan n'est à l'heure actuelle plus du tout un homme, il n'est plus sexuable (si ce terme n'existe pas, n'hésitez pas à m'en donner le juste en commentaire), les rôles, les sentiments, les émotions sont bien trop confondus, confus. Et certaines femmes sont des Don Juan qui s'ignorent.

Peu ou prou, cette histoire peut vous parler. Cet amour, humain, auquel on est tous en butte, avons tous comme but, souffrons tous. Everybody hurts.
Commenter  J’apprécie          30
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Charles Bertin, né à Mons en 1919 est le neveu de l'écrivain montois Charles Plisnier.



"La petite dame en son jardin de Bruges" est sa grand-mère chez qui, enfant, il allait passer toutes ses vacances d'été.



Thérèse-Augustine était veuve lorsque les parents du petit Charles eurent l'idée de lui confier l'enfant pour la distraire de sa solitude. Très vite, une complicité est née entre l'aïeule et le petit garçon.



Sa grand-mère était décédée depuis 50 ans quand l'auteur a décidé de rendre visite à "la petite dame en son jardin de Bruges".



S'en suit un récit de grande qualité, mais assez ennuyeux pour moi qui aime l'action dans les livres. J'ai toutefois été sensible à la plume de Charles Bertin.



J'ai lu ce bouquin après en avoir entendu un extrait lors d'une après-midi littéraire passée dans un parc, mais je n'ai pas vraiment accroché à ce récit comme à chaque fois où je lis une biographie. Biographie puisqu'il s'agit ici non seulement de l'histoire de la grand-mère (j'aurais aimé que l'auteur nous raconte l'enfance de Thérèse-Augustine, sa vie dans la campagne au milieu de ses frères et soeurs, avec plus de détails), mais il s'est contenté des moments passés ensemble. C'était son choix.



Malgré ses qualités, ce bouquin ne m'a pas emmené où l'auteur le voulait...
Lien : http://phildes.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          00
Journal d'un crime

Voilà un livre qui me sort de ma zone de confort lecture.

Nous partageons ici le questionnement intérieur de Saint Pons à la suite de sa rencontre avec Elio, le jour où celui ci va se suicider.

Il ne l'a connu que le temps d une balade mais, va être obsédé par ce dernier.

Jusqu'à tenir un journal avec ses pensées les plus profondes.

Mon avis

Une très belle écriture, des phrases tournées d une façon délicieuses.

Un langage un peu désuet, pas très vivant comme texte mais addictif.

Sous ce texte se sent la plume du dramaturge qu est Charles Bertin

Commenter  J’apprécie          20
La Petite Dame en son jardin de Bruges

C'est un très beau petit livre.

Le narrateur parle de la complicité qui le liait à sa grand-mère, avec beaucoup de tendresse, d’amour.

C’est toute une ambiance, une époque qui est évoquée. Et le portrait de la grand-mère, tout en nuances, est vraiment charmant.

Commenter  J’apprécie          30
Le voyage d'hiver

Charles Bertin a sculpté son texte comme les architectes des églises romanes ont travaillé la pierre. L'amour sous toutes ces formes, entre les héros, entre le bâtisseur et son ouvrage, entre l'auteur et ses fines descriptions.

J'ai lu ce livre il y a longtemps, mais je vois encore cette modeste bougie allumée dans ce tranquille sanctuaire.

Un vrai régal.
Commenter  J’apprécie          20
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Comme j’ai aimé ce plongeon dans l’enfance de l’auteur quand il passait ses vacances auprès de Thérèse-Augustine, sa grand-mère !

Forcément à la lecture de ses souvenirs, se sont superposés les miens. D’autant plus que ma grand-mère paternelle était originaire de Bruges et qu’une de ses soeurs y tenait un magasin de bonbons.

Bien sûr ils ne datent pas de la même époque, mais l’amour et la connivence entre deux êtres sont bien semblables pourtant.

Des douces parenthèses, des odeurs si reconnaissables, des voix aussi, tout cela arrive par vagues successives et c’est un bonheur tout entier qui remonte de l’enfance et vous envahit. Que c’est bon ! Non, la nostalgie n’est vraiment pas la tristesse mais la resucée de petits instants magiques qui enchantent le présent.



Charles Bertin, écrivain belge né en 1919, évoque dans ce court récit les temps partagés avec sa grand-mère résidant à Bruges. Une grand-mère un peu fantasque mais pleine d’envie pour son petit-fils avec lequel elle n’hésite pas à partager son amour pour la lecture, la peinture, l’architecture ou de plaisirs plus simples comme ceux de savourer des berlingots de pâte d’amandes.

Et c’est avec une écriture très soignée, pleine de poésie et de délicatesse que l’auteur vous entraîne dans les méandres de ses souvenirs.



Parce qu’une grand-mère, une mémé, une mamie, c’est un paradis perdu...

Commenter  J’apprécie          5410
La Petite Dame en son jardin de Bruges

« Cette nuit l’envie m’est venue d’aller dire bonjour à ma grand-mère. Ce n’est pas la première fois qu’elle me manque, mais je n’avais jamais éprouvé avec autant d’insistance le besoin de la revoir. Comme elle est morte depuis près d’un demi-siècle, j’ai pensé qu’il était préférable de me mettre en route tout de suite : j’avais déjà un pied hors du lit quand je me suis réveillé pour de bon.».



L’auteur prend la route de Bruges où, enfant, il passait les étés chez sa grand-mère. Une grand-mère tout en contraste : sévère sur les principes mais fantaisiste, stricte sur certaines règles mais remplie d’amour, peu cultivée (« Elle ne pardonna jamais à son père la violence qui lui avait été faite en la retirant de l’école à douze ans») mais à la curiosité et à la soif d’apprendre et de découvrir permanentes (« Au fil des mois, la pratique des livres dans laquelle elle n’avait vu à l’origine que le symbole de sa libération et l’instrument d’une revanche sur le destin, finit par se muer en passion toute pure »).



Tout au long du trajet il évoque ses souvenirs avec cette grand-mère qui a forgé en grande partie l’adulte qu’il est devenu : « O Thérèse-Augustine, ma grand-mère des groseilles de juin qui tricotiez en me racontant votre vie sur le perron aux capucines, bien des poètes, c’est vrai, firent moins bien que vous ».



Tendresse et complicité ont présidé à ces étés de partage et de découvertes que Charles Bertin nous relate avec un humour teinté de beaucoup d’amour.



Un petit livre que j’ai mis longtemps à lire, car je voulais savourer chaque chapitre et chaque paragraphe…





PS – Ce livre est, à mes yeux, proche d’un petit bijou que j’ai beaucoup aimé : ‘’Le fil’’ de Sophie Lemp

Commenter  J’apprécie          214
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Un bijou de poésie.

Petit récit dans lequel le narrateur rend hommage à sa grand-mère. Il y décrit les moments qu'ils ont passés ensemble suite à la mort de son grand-père. Les parents du petit Charles l'ont en effet envoyé passer toutes ses vacances d'été avec Thérèse-Augustine dans sa maison de Bruges.

Il y décrit ses exploits chevaleresques dans le jardin jouxtant la maison, dans lequel Alicibiade, le chat des voisins, se transformait par nécessité en tigre. Il raconte le boyau de la mort, simple fossé qui précédait le champ du voisin, mais qui devenait jungle infranchissable à ses yeux d'enfant.

Il raconte aussi les moments partagés avec sa grand-mère: comment ils est devenu le scribe familial, comment elle lui a fait découvrir Bruges, leurs moments de lecture, ....Il narre l'escapade à la mer avec cette petite dame qui n'avait peur de rien et n'avait pas sa langue dans sa poche.

Charles Bertin décrit avec des mots rares et soignés une relation d'exception.

Ce récit plein d'humour est aussi terriblement émouvant.
Commenter  J’apprécie          70
La nouvelle Traversée

Un joli recueil de nouvelles...bon petit plaisir d'un soir!
Commenter  J’apprécie          00
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Acquis dans mon ancien fief du 19e parisien- Librairie du Parc [ à

proximité de la Cité de la Musique ]--Novembre 2012...



Une petite merveille de tendresse et de lumière, prodigue en poésie et

quelque mélancolie ( qui attendait sagement mon bon vouloir !!!)



"Ma grand-mère ne possédait aucune culture littéraire. Soumise dès la naissance aux lois d'un milieu social qui considérait la lecture comme un luxe interdit aux femmes, mariée très jeune à un homme qui ne s'intéressait qu'à sa profession, bientôt chargée d'enfants, elle avait passé sa vie à sécher sur pied dans une grande faim d'évasion mentale entre

les tyrannies de la marmaille et les urgences du pot-au-feu, pour se retrouver, la soixantaine venue, avec une voracité intacte, des loisirs inattendus, et tout aussi ignorante qu'à vingt ans."



Pas de regret... puisque ce vrai petit trésor...je viens de le savourer doublement. Un style extraordinaire... des images insolites, pleines de merveilleux...



L'auteur, cinquante ans après la mort de sa grand-mère se rend compte à

quel point cette "petite dame" pleine de fantaisie...a enchanté ses vacances d'été, durant...est toujours fortement présente dans sa vie. Un hommage "craquant", provoquant des émotions en rafale !!...



" O Thérèse- augustine, ma grand-mère des groseilles de juin qui tricotiez en me racontant votre vie sur le perron aux capucines, bien des poètes, c'est vrai, firent moins que vous." (p. 133)

L'impression d'y être, tous les sens titillés: respirer les senteurs...profiter des

paysages et des couleurs...décrites...



Plusieurs hommages se croisent: le central, qui est une reconnaissance pour cette grand-mère épatante, pleine de fantaisie et d'imagination, insatiable curieuse et aventureuse ( à son niveau) qui est parvenue à enchanter les moments avec ce petit-fils adoré ..Petite dame modeste,

vivant à proximité de Bruges et Gand, s'instruisant sur tous les monuments et l'histoire de Bruges, afin d'en faire profiter son petit fils !

Une complicité sans faille, de la fantaisie, de la bonne humeur et tant de tendresse !!



Le deuxième hommage est celui adressé à cette ville de caractère, cette "Venise du Nord", La Sérénissime Bruges, qui m'avait enchantée, il y a de nombreuses années, et même sous la pluie, la magie a opéré...Après les extraordinaires descriptions de l'auteur, je n'ai qu'une envie : y retourner...au plus vite et plus longuement !



"(...) Bruges était pour moi une ville bien vivante. Mélancolique, mais vivante: les morts ne sont pas tristes. J'aurais été incapable d'entamer une discussion sur le sujet, mais ce que j'admirais d'instinct, c'est la dignité rêveuse avec laquelle la cité assumait la déchéance dont la sévérité de l'Histoire l'avait frappée. (p. 63)



"Sans aller jusqu'à imaginer que je lui étais redevable du bonheur qui me faisait monter les larmes aux yeux devant l'oeuvre d'art accomplie [cf. celle de Memling ] que le rapprochement des tours suggérait à l'esprit, je pense que je lui [ la grand-mère de l'auteur -narrateur ] savais obscurément

gré de m'entrouvrir les portes du monde merveilleux dont je commençais à pressentir l'existence au-delà des apparences , et de se comporter à mon égard à la façon des bonnes fées de ma petite enfance qui accordaient toujours leur chance aux miracles." (p. 81)



Un immense coup de coeur pour ce petit livre qui va devenir un livre de chevet, à lire à voix haute... pour apprécier à sa juste musique la beauté du texte ; un récit qui n'est que lumière et bonheur des apprentissages partagés avec une " grand-mère -gâteau" , que l'on rêve pour chacun... Ce texte m'a fait revivre mes propres souvenirs complices exceptionnels,

uniques avec ma "mémé" bretonne...!!
Commenter  J’apprécie          564
Don Juan

Réécriture d’une magnifique pièce de théâtre. Lecture très rapide, au final, comme elle ne fait qu’une centaine de pages.



La forme est jolie, légère, rythmée, même si elle n’équivaut pas un Cyrano de Bergerac…



Je suis un peu triste, en revanche, du peu de profondeur du personnage de Don Juan. Ainsi, c’est un personnage que l’on compare souvent à un Casanova, sans le charme de la chasse qu’on peut retrouver chez ce dernier. En effet, les femmes tombent comme des mouches devant Don Juan. Il ne doit rien faire pour mériter leurs affections. C’est un anti-héro profondément égoïste et auto-destructeur auquel j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher.



Lecture plaisante – d’une vingtaine de minutes – mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          31
La Petite Dame en son jardin de Bruges

oui Latina, tendre démonstration si émouvante !

souvenir avec sa grand mère !!
Commenter  J’apprécie          161
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce livre, je l'ai lu en prenant mon temps. Il est merveilleusement bien ecrit, on vit avec ce couple extraordinaire fait de cette merveilleuse grand-mère et de son petit-fils, on ressent tout l'amour de ce petit-fils envers sa grand-mère, on partage leurs petits rituels. C'est l'histoire de Charles et de Therèse-Augustine, de leur complicité, mais c'est aussi la mienne, de ma complicité avec mes grands-parents, de mon enfance, de ces moments de joie, qui sont maintenant des souvenirs en forme de trésors. Je n'ai pu lire ce livre sans penser à eux, à imaginer la maison de Therèse-Augustine avec les images de la maison de mes grands-parents, je n'ai pas pu refermer ce livre sans pleurer. Ce livre m'a trouvé, un an après la mort de ma grand-mère chérie. Ce livre m'a permis de me souvenir, de continuer mon deuil. Charles Bertin et moi-même avons eu de la chance d'avoir été si aimé par nos grands-mères.

A lire absolument
Commenter  J’apprécie          72




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Bertin (244)Voir plus

Quiz Voir plus

Roméo et Juliette

"Roméo et Juliette" est une comédie.

Vrai
Faux

10 questions
2011 lecteurs ont répondu
Thème : Roméo et Juliette de William ShakespeareCréer un quiz sur cet auteur

{* *}