AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Bertin (70)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Petite Dame en son jardin de Bruges

Une nuit, Charles BERTIN rêve de Thérèse-Augustine. Cette apparition de sa grand-mère, des années après son décès, lui donne envie d'écrire au sujet de cette petite dame qui enchantait ses étés lorsqu'il était enfant.





Une maison au fond d'un jardin où s'ébattent les merles et les grives, où poussent les mûriers, et sur le pas de la porte, une femme tendre et vive, sa grand-mère Thérèse-Augustine. Voilà comment commençaient les deux mois d'été que passait le petit Charles dans la ville de Bruges. Si le jardin était un territoire de découvertes sans fin, si les jours de pluie, le grenier de la maison dévoilait ses trésors, c'est avec Thérèse-Augustine que Charles vivait ses plus belles aventures. Ensemble, ils découvrent Jules Verne, ils explorent Bruges, ils partent pour la côte à vélo. Frustrée d'avoir été retirée de l'école très jeune par un père qui privilégiait l'avenir de ses fils, Thérèse-Augustine, toujours avide d'apprendre, entraîne son petit-fils vers les contrées du savoir, de la connaissance et l'amour de la vie, avec pour seul précepte que si l'on croit suffisamment en ses rêves, ils finissent par se réaliser.

A chaque page, on ressent la tendresse, l'amour, la complicité qui unissaient la vieille dame et le petit garçon. Avec beaucoup de poésie et toute la force de son affection, Charles BERTIN rend un vibrant hommage aux souvenirs de l'enfance, à une grand-mère exceptionnelle et à une ville de toute beauté.
Commenter  J’apprécie          310
La Petite Dame en son jardin de Bruges

oui Latina, tendre démonstration si émouvante !

souvenir avec sa grand mère !!
Commenter  J’apprécie          161
La Petite Dame en son jardin de Bruges

« Je ne me ferai jamais une raison de vous avoir perdue. »

Sobre déclaration d’un petit-fils à sa grand-mère chérie dont, fort heureusement, Charles Bertin ne s’est pas contenté pour notre plus grand plaisir de lecture.

Nostalgie, tendresse, délicatesse, compréhension s’entremêlent pour donner vie à l’un des plus beaux et sensibles portrait de grand-mère qu’il m’ait été donné de lire.



Le récit est court, mais tellement sincère et remarquablement écrit, qu’il touche au coeur, donnant couleurs et vie à cet amour inconditionnel qui unit parfois enfants et grand-parents. Pour peu qu’une grand-mère ait embelli votre enfance, vous savourerez comme moi ce texte, en laissant affleurer vos propres souvenirs, pour votre plus grand plaisir.

Commenter  J’apprécie          648
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Petit roman autobiographique de l'auteur, qui nous conte ses souvenirs d'enfance, ses étés passés en compagnie de sa grand-mère.

Style classique, très beau, le français y est mis à l'honneur, on dirait une longue dictée d'un bon professeur de français. Ce n'est pas monnaie courante, à l'heure actuelle, de lire de jolies phrases structurées et parfaites grammaticalement parlant.

Sur le fond, je n'ai pas su entrer dans ce monde très personnel et intime. Pour moi, c'est un très bel hommage d'un petit-fils à sa grand-mère, mais cela reste plus du récit familial à se transmettre entre générations, qu'un texte grand public.

L'amour, le respect, la reconnaissance se retrouvent dans chaque page, ainsi qu'une passion pour la ville de Bruges, mais tout est trop plein de bons sentiments pour m'avoir bouleversée.

Et pourtant j'aurais vraiment voulu sentit mon coeur remuer au rythme de ce phrasé d'un autre temps...
Commenter  J’apprécie          270
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Très agréable lecture. Ce roman autobiographique est très plaisant à découvrir car empli de tendresse et de nostalgie. C'est un beau livre, très poétique qui nous fait aussi découvrir Bruges et nous invite à des escapadessur les bords de la mer du nord dans les premières années du 20 ème siècle.
Lien : http://araucaria20six.fr/
Commenter  J’apprécie          340
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Il y a des livres comme ça, qui ne paie pas de mine, mais qui, mine de rien, sans faire de bruit, poursuit son petit bonhomme de chemin au fil du temps. « La petite dame en son jardin de Bruges » fait partie de ceux-ci.



Un petit-fils, l’auteur en l’occurrence, raconte les merveilleux, magiques, malicieux, inoubliables moments passés auprès de sa grand-mère, qu’il n’oubliera jamais, et où il a vécu les plus beaux jours de sa vie.



Je l’avais repéré sur Babelio, il y a de cela quelque temps déjà, régulièrement il réapparaissait par une critique d’un ou une Baleliote qui venait de le lire. Il m’obsédait, et enfin, j’ai cédé à la tentation et vous m’en voyez ravi.



L’auteur rend un très bel hommage à Thérèse-Augustine, sa grand-mère. Espérons vivement que sa mémoire continue de briller pour nous, comme elle a brillé pour Charles BERTIN.



Je lui souhaite, à ce petit livre qui ne paie pas de mine, de continuer longtemps son petit bonhomme de chemin… pourquoi pas jusqu’à chez vous ?
Commenter  J’apprécie          384
La Petite Dame en son jardin de Bruges

Ce livre est un petit bijou, le magnifique hommage d'un petit garçon devenu homme à sa grand-mère. Charles Bertin a su rendre cette femme, exemplaire pour lui, vivante à travers ces pages. Tellement vivante que lorsqu'il raconte la fin de sa vie, j'ai été triste comme si je l'avais moi-même connue. L'auteur joue admirablement avec les mots et les images qu'ils peuvent susciter.
Lien : http://www.kidae.fr/litt-fra..
Commenter  J’apprécie          00
Le voyage d'hiver

Charles Bertin a sculpté son texte comme les architectes des églises romanes ont travaillé la pierre. L'amour sous toutes ces formes, entre les héros, entre le bâtisseur et son ouvrage, entre l'auteur et ses fines descriptions.

J'ai lu ce livre il y a longtemps, mais je vois encore cette modeste bougie allumée dans ce tranquille sanctuaire.

Un vrai régal.
Commenter  J’apprécie          20
Les jardins du désert

"Les Jardins du Désert" de l’auteur belge Charles Bertin a été couronné de plusieurs prix littéraires.

Il se déroule au 21e siècle, après un cataclysme mondial après lequel seuls les habitants d’une île ont survécu. Cette communauté, dirigée par le Très-Saint et sa Curie, est une théocratie qui mise sur la religion et une hiérarchie stricte pour sa stabilité. Le Très-Saint, narrateur du livre, fait face à une nouvelle menace, une canicule et une sécheresse sans précédent.

Le roman est à la fois un journal de combat, une réflexion sur la fin de l'humanité, et une méditation sur le sens de la vie, de l'histoire et du temps. Malgré la solitude du Très-Saint et les défis auxquels il est confronté, il garde foi dans les dernières chances de l'avenir grâce à sa soif d'émerveillement et sa confiance dans la dignité de la créature humaine.



Ecrit avec brio ce livre est un suspense dramatique captivant qui explore la solitude ultime. Il est écrit dans une langue d'une grande précision (parfois un peu ardue), imprégnée de poésie et au vocabulaire très riche.

Un très bon roman que je recommande.

Commenter  J’apprécie          30
Les jardins du désert

Le pouvoir empêche-t-il d’être heureux ?

Le pouvoir préserve-t-il du malheur ?

C’est ce que se demande le narrateur, qui est le « Très Saint », le chef suprême de la seule communauté survivante au cataclysme appelé « Le Grand Eclair » ayant causé la mort de l’humanité.





Nous sommes sur une petite île manifestement dans la Méditerranée, où l’on parle un langage qui me fait penser à l’espagnol et au catalan (les noms propres revêtent tous cette sonorité du soleil).

Ce sont les religieux qui ont été investis du pouvoir par les habitants de l’île voici un peu plus de cent ans, et l’autorité absolue est entre les mains d’un seul.

Ce patriarche gouverne dans la solitude. Il doit faire face à une calamité : la canicule qui sévit depuis de nombreux mois et qui provoque moult incendies. L’atmosphère est lourde, les habitants de l’île n’en peuvent plus. Les candidats à la succession du « Très Saint » commencent à s’agiter...





Ce roman est un roman d’introspection. Cet homme âgé, seul, s’interroge sur le bonheur. Sur le pouvoir. Sur l’enfance. Sur la vieillesse. Sur la liberté. Sur la responsabilité. Sur les femmes, aussi.

Cette plongée dans l’intime et en même temps l’histoire de l’humanité revêt une forme très poétique et est semée de descriptions de la nature et des hommes toutes plus évocatrices les unes que les autres. Quel style flamboyant ! Visuel ! Transcendant !





Charles Bertin est un romancier et poète belge né en 1919 et mort en 2002. Il est le neveu de l'écrivain Charles Plisnier dont il aimait citer cette phrase : « Pour écrire, comme pour vivre, il faut d'abord beaucoup d'amour... ». Je peux vous assurer que cet auteur de « La petite dame en son jardin de Bruges » chroniqué il y a peu sur Babelio, est rempli d’amour.

Amour de l’Homme, non dénué de lucidité.

Amour de l’écriture. Amour de la lecture. Amour de la transmission.

C’est ce dont nous avons besoin : Charles Bertin est un passeur d’humanité.

Commenter  J’apprécie          5215




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Bertin (246)Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres d’Emile Zola (2) ?

... ?

La catastrophe
La débâcle
Le naufrage
Le désastre

10 questions
236 lecteurs ont répondu
Thème : Émile ZolaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}