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Citations de Charles Bukowski (2092)


Jésus-Christ était le plus grand bourreur de mou et avait le plus gros ego de tous les temps — il braillait qu'il était le Fils de Dieu. Il virait les marchands du temple. Bien entendu, c'est là qu'il s'est planté. Il l'a eu dans le cul. On lui a même demandé de croiser les pieds pour économiser un clou. Putain !
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Même si tu n'as plus grand-chose dans le cœur et que tu le sais, tu as toujours un cœur.
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Au lit ,j'avais quelque chose devant moi mais je ne pouvais rien faire avec.J'ahanais et ahanais comme une baleine . Vi était très patiente . Je continuais à me donner comme un beau diable mais j'avais trop bu.
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fille en short, qui ronge tes ongles en tortillant du cul,
les garçons te regardent –
tu as plus d’importance, semble-t-il,
que Gauguin ou Brahma ou Balzac,
plus, en tout cas, que les crânes qui nagent à nos pieds,
ta démarche hautaine brise la tour Eiffel,
fait tourner les têtes des vieux vendeurs de journaux à la sexualité
éteinte depuis longtemps ;
tes bêtises réfrénées, ta danse de l’idiote,
tes grimaces délicieuses -ne lave jamais tes sous-vêtements
sales, ne chasse jamais tes actes d’amour
à travers les allées résidentielles-
ne nous gâche pas ça
en accumulant kilos et fatigue,
en acceptant la télévision et un mari gnangnan ;
n’abandonne jamais ce déhanchement maladroit et inepte
pour arroser la pelouse le samedi-
ne nous renvoie pas à Balzac ou à l’introspection
ou à Paris
ou au vin, ne nous renvoie pas
à l’incubation de nos doutes ou au souvenir
du frétillement de la mort, salope, affole-nous d’amour
et de faim, garde les requins, les requins sanglants
loin du cœur.
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- Il m'embrassait avec douceur, a dit Maria. Il m'aimait.
- Merde, il y avait à peine un mois que ma mère était enterrée et il vous suçait les nichons et partageait votre papier cul.
- Il m'aimait.
- Tu parles. C'est la peur de se retrouver seul qui l'a conduit dans votre vagin.
- Il disait que vous étiez un jeune homme amer.
- Et comment ! Avec le père que j'avais !
J'ai retroussé sa robe et j'ai commencé à lui embrasser les jambes. D'abord les genoux. Puis l'intérieur des cuisses et elle s'est offerte. Je l'ai mordue. Elle a sursauté et a lâché un pet.
- Oh ! pardon.
- C'est pas grave.

( La mort du père I )
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Ils se levèrent, et le maître d'hôtel apparut avec l'addition.
- Ce pinard est dégueulasse, hurla Serge en sautillant sur place. J'oserais jamais demander à quelqu'un de payer pour une saloperie pareille ! Si je me pisse dessus, je vais faire des trous dans mes chaussures !

(Moins délicat que la sauterelle).
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J’ai décidé de nettoyer l’appartement. J’ai balayé le plancher, lavé les rebords des fenêtres, récuré la baignoire et le lavabo, ciré le plancher de la cuisine, tué les araignées et les cafards, brossé l’évier de la cuisine, accroché des serviettes propres et installé un nouveau rouleau de papier hygiénique. J’dois devenir un peu pédé, j’ai pensé.
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Après le petit-déjeuner et le départ de mes parents, j’me suis déshabillé et recouché. J’me suis masturbé, puis dans un vieux cahier d’école, j’ai noté les horaires des avions qui survolaient la maison. J’ai agrémenté le tout de quelques bons vieux dessins cochons. J’me doutais bien que mon père allait me taxer un maximum pour le loyer, la bouffe et le blanchissage ; j’savais aussi qu’il me déclarerait à charge sur sa feuille d’impôts ; pourtant, je ne mourais pas d’envie de trouver un boulot.
Comme je me relaxais au pieu, il me vint une étrange sensation. Comme si mon crâne était en coton, ou alors un petit ballon rempli d’air. Je sentais l’espace dans mon crâne.
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Bien sûr, certains et même beaucoup abdiquent et se mettent en ménage faute de mieux, en fait la plupart des gens vivent sous un drapeau blanc : ils voient bien que ce n’est pas génial, mais bon, on s’en contentera, à quoi bon repartir de zéro, il y a quoi à la télé ce soir ? Rien ? Pas grave, on regarde quand même. C’est toujours mieux que de se retrouver en tête à tête et penser à ça. La télévision sauve plus de couples mal assortis que les enfants ou l’église.
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J’ai commandé deux bières. Les autres ont pris divers plats, thés, citronnades, coupes de glace chantilly et autres tartes à la cerise.
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Charles Bukowski
Des gens qui n'ont jamais de moments de folie. Quelle horreur que leur vie!
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Je ne vais jamais au champ de courses pour miser à l’aveuglette. Autant rester chez soi et jouer au bingo avec grand-mère.
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- J’ai envie de plonger les pieds dans la Méditerranée.
Plutôt romantique, cette nana.
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[A propos de son passage dans l’émission de Bernard Pivot]

Le vendredi soir j’étais censé passer à une émission connue et diffusée dans tout le pays, un débat littéraire d’une heure et demie. J’ai réclamé deux bouteilles d’un bon vin blanc que je pourrais boire à l’antenne. Il y avait entre cinquante et soixante millions de Français qui regardaient cette émission.
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On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd’hui. Pourquoi j’en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : « Oh, comme c’est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C’est terrible ! » Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu’un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE.
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[...] ceux qui croient en la politique
sont comme ceux qui croient en dieu :
ils aspirent le vent par des pailles
tordues.
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L'amour a besoin qu'on s'occupe de lui, dit-il.
La haine prend soin d'elle-même.
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La mort subite ne date pas d'hier, la mort subite de masse non plus. Nous avons juste affiné le procédé. Des siècles de savoir, de culture et d'expériences, des librairies bien grasses et croulant sous les bouquins ; des tableaux qui se vendent des millions ; la médecine qui transplante un cœur ; impossible de reconnaître un fou d'un homme normal dans les rues, et voilà nos vies entre les pattes d'une bande de crétins. Les bombes ne tomberont peut-être pas ; les bombes tomberont peut-être. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non...
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Cette nuit-là, je l'avais passée à la belle étoile et j'ai vomi au soleil levant. J'ai laissé filer cinq minutes puis j'ai fini la bouteille de vin qui trainait dans la poche de mon manteau.
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-Une salope m'a rembarré, dit l'Allemand, c'est dégueulasse.
-T'en fais pas, dis-je, elle a sûrement des taches de merde dans sa petite culotte.
-C'est comme ça que je les aime.
-Tu aimes renifler?
-Bien sûr.
-Désolé, alors, encore une soirée de foutue.
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