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Critiques de Charline Malaval (74)
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Le chant du perroquet

C’est un bon petit roman…moment sans prétention. Au début j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire des personnages du passé et du présent et puis petit à petit…J’ai bien apprécié les références à la Bossa Nova et la playlist qu’il faut activer en lisant comme ça hop direction le Brésil !
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Le chant du perroquet

Tiago, Fabiano, Juliana... et tant d'autres m'ont captivée lors de la lecture de ce très beau roman

L'intrigue oscille entre les année 50 à 69 et l'époque actuelle.

Tiago, journaliste qui profite de la vie va apprendre à connaitre un de ses voisins, Fabiano et celui ci va lui raconter sa vie depuis son départ de la région pauvre où il est né au Nord Est du pays, sa vie sur les chantiers de la future Sao paulo, puis les années de dictature à Brasilia dans les usines Volkswagen.



Les chapitres alternent entre présent et passé tout en nouant des liens qui rendent la lecture encore plus addictive jusqu'à la fin inattendue.



Les personnages sont attachants et tellement passionnés que l'ont vit avec eux, j'entendais la bossa nova de Fabio en lisant les mots...



L'auteur n'oublie pas cependant les atrocités commises par l'Etat de droit, l'injustice entre les classes, la discrimination des femmes qui ne représentent rien et peuvent être battues à souhait.



C'est donc un roman plein de vie et d'espoir dans un monde brutal et injuste..

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Le chant du perroquet

Après avoir adoré Sorcières de la nuit, je suis allée confiante vers un nouveau roman de Charline Malaval. Et la, la déception. Je n ai pas accroché aux personnages, j ai trouvé ça lent même si j ai beaucoup appris sur la construction du Brésil, la révolution etc.

J ai faillis abandonner à de nombreuses reprises et puis quelqu un ici conseillait fortement de s accrocher jusqu au dernier tiers alors c est ce que j ai fais.

Et la surprise j ai dévoré ces quelques dernières pages, à mille lieux de m imaginer cette fin, ce twist !

Dommage pour les longueurs du début car le sujet est très intéressant.
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Le chant du perroquet

Etes-vous parés pour le voyage ?

Embarquement immédiat pour Sao Paulo, Brasil. Notre guide, Tiago, journaliste de profession, nous y attend. Ensemble, nous partons à travers le pays et le temps découvrir l’histoire de Fabiano et de son amour perdu, Josépha.

De son Nordeste natal qu’il fuit pour un avenir meilleur à l’âge de 15 ans en passant par Brasilia, cette capitale sortie de nulle part jusqu’aux usines Volkswagen de Sao Paulo, à travers les yeux de Fabiano, nous découvrirons ce Brésil des années 60 entre avenir prometteur et dictature, entre espoir et répression. Un univers qui pour nous est inconnu.

Ce roman est une très jolie découverte. Charline nous emporte dès les premières pages. Rien ne manque pour sentir cette ambiance sud-américaine. Les odeurs, l’humidité, la chaleur, les couleurs, la pauvreté, le bruit, le son des guitares et puis ce perroquet. Celui qui chante, qui crie et répète à l’infini des phrases d’un autre temps. Cet oiseau qui seul détient la vérité.

Ce roman est une histoire d’amour que peu d’humains peuvent prétendre vivre. C’est aussi une lecture pleine d’enseignements sur l’histoire du Brésil. Je vous invite à partir à sa découverte. Il est bien écrit. L’intrigue tient en haleine et le dépaysement est garanti.

Tenha uma boa viagem !
Lien : https://www.instagram.com/li..
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Le chant du perroquet

Un livre magnifique pour découvrir l'histoire du Brésil à travers l'histoire croisée de deux couples à 50 ans d'intervalle, où le faux-semblant règne en maître, et où les démons du passé restent d'actualité.

Le récit est à la fois poétique, bercé de toute la nostalgie de la musique brésilienne, plein d'amour et d'espoir d'amour, de mystères et de rebondissement terribles, comme l'histoire du Brésil d'hier et d'aujourd'hui.

Tous les caractères sont intéressants et surprenant, et leur destin tient en haleine jusqu'au bout.

On voudrait en sortir plein d'espoir en pensant que tout cela est derrière nous, mais l'histoire n'est-elle pas un éternel recommencement.
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Le chant du perroquet

Ce roman est une dragée. D’abord c’est tout doux et puis lorsqu’on croit que le sucre va fondre on tombe sur l’amande … mais pas l’amande douce, une amande amère qui va vous réveiller les papilles.



L’histoire débute en 2016 et la rencontre passionnelle de deux jeunes adultes. Lui, Tiago, est journaliste freelance, un célibataire « freelance » aussi jusqu’à cette rencontre, on ne sait pas grand-chose de Juliana. Alors qu’ils sont dans cet état fusionnel, ils font la connaissance de Fabiano, le voisin de Tiago, qui va leur raconter sa vie depuis 1957… Entre ces deux allers retours entre hier et aujourd’hui c’est la petite histoire qui vient se mêler de la grande Histoire du Brésil. Histoire des mouvements sociaux et politiques et l’histoire de la musique. De la Samba à la Bossa nova on a en parallèle la passion de Tiago pour Juliana et celle de Fabiano pour Josefa. On sent monter les tensions sociales et les tensions sensuelles. On est dans le Brésil des grands drames, guerre de pouvoir et rivalités amoureuses.



D’entrée Josefa n’est plus avec Fabiano alors on se dit qu’il y a eu drame. On est donc dans cette attente. Le lien entre le présent et le passé c’est aussi la présence du perroquet Chico qui dit de drôles de choses et qui a un comportement curieux.



Histoire plaisante, intéressante qui va connaître un revirement sur le dernier tiers du roman. Un petit grain de sable va venir faire dérailler le train train dans lequel on était. Je n’en dirais pas plus, mais cette dernière partie c’est celle qui va donner une autre dimension à l’intrigue. Je vous laisse découvrir.



C’est un roman qui fait la part belle à l’oralité. Transmission des musiques de l’un à l’autre. Transmission des fragments de vies. Et ce Perroquet qui contribue à cette transmission. Que reste t-il quand tous disparaîtront ? Mais finalement les traces écrites prendront le dessus. Pour la musique se transmets avec toutes les variations personnelles, sauf les versions enregistrées. La mémoire est une thématique qui me plait beaucoup !



Ce que j’ai aimé en dehors des intrigues dont je viens de parler, c’est le personnage de Tiago. Ce journaliste qui veut écrire l’œuvre qui le fera connaître. Ce jeune homme qui est idéaliste, qui a des idées sur son travail de journaliste, sur celui d’écrivain et qui se laisse emporter par ce qu’il vit et entend. Il est comme aveuglé par ses émotions. Il faudra attendre le grain de sable pour qu’il reprenne les choses en main…
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Le chant du perroquet

Un roman qui nous conte l’amour mais qui va aussi nous plonger dans une époque de construction. Celle du Brésil en plein coeur du XXeS. Une période pendant laquelle les gens sont nourris par leur rêve d’un quotidien meilleur et sont prêts à parcourir des kilomètres pour travailler à son développement. Un passage de l’histoire qui, on le découvrira au fil des pages, n’est pas sans difficulté, sans danger.



Une aventure que l’on va vivre aux côtés de personnages forts, idéalistes et authentiques. Des protagonistes auxquels on va s’attacher et pour lesquels on va développer une profonde empathie. D’autres que l’on va exécrer au plus haut point. Nombreux seront ceux qui vont nous surprendre et ce, pas toujours de la bonne manière.



Un récit qui alterne entre passé et présent. Des faits relatés par ceux qui l’ont vécu mais, surtout, attention aux faux semblants car cette histoire n’est pas simple. Dès les premières pages on ne peut que tomber sous le charme de la plume de l’auteure. Un texte qui se veut très réaliste. On est pris par l’intrigue et on ne peut plus le lâcher. Un passé qui va se dévoiler et impactera le présent.



Une lecture qui m’aura fait sourire et rêver, qui m’aura fait craindre le pire, qui m’aura tenue en haleine et aura su me surprendre. Un quotidien qui s’accompagne de musique et dont le perroquet Chico est l’un des derniers témoins.



Une excellente lecture.
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Le chant du perroquet

Cher Vous,

Tiago est un jeune journaliste brésilien. Alors qu'il rentre chez lui avec sa dernière conquête, il entend des hurlements chez son voisin, un vieil homme avec lequel il n'a eu que peu de contacts jusqu'alors.

De peur que celui-ci ne soit vraiment en danger, Tiago décide d'entrer dans l'appartement. Il découvre Fabiano au sol... Les hurlements proviennent de son perroquet... un bien étrange volatile qui chante, parle ou hurle sur son maître au gré de ce qui semblent être des humeurs changeantes.

Quand une amitié s'installe entre Tiago et Fabiano, celui-ci commence à dévoiler sa vie, et par là-même celle de ce bien étrange compagnon.

Fasciné par ce qu'il entend, Tiago décide que la vie de Fabiano sera la trame de fond de son premier roman... Et pour compléter un peu le récit, il décide d'enquêter par lui-même.

Mais, ce qu'il va découvrir au fil du temps le fera passer par de multiples émotions : admiration, doutes, amour, haine... parce que rien n'est simple et surtout parce qu'on le sait : tout le monde ment !

A travers l'histoire de Fabiano, ce jeune paysan du Nordeste qui quitte sa campagne pour réaliser le projet complétement fou de construite une ville nouvelle qui viendra supplanter la Capitale, Charline Malaval livre l'histoire du Brésil.

"- Le Brésil a commencé à compter sur l'échiquier mondial. Seul un grand pays peut envisager de déplacer sa capitale, surtout quand la précédente était Rio de Janeiro [...]"

Parce que la Grande Histoire n'est faite que de l'histoire de milliers d'anonymes, c'est un roman choral qui permet au lecteur de remonter le temps pour découvrir comment tout un pays a vécu la révolution industrielle, un coup d'Etat, une dictature, une révolution... Toute cela au son de la musique et de l'émergence de la Samba.

Parce qu'il saisit toute une époque, doucement, Le Chant du Perroquet quitterait presque la littérature blanche pour se teinter de roman noir, voir de thriller...

Un roman à la narration alternée et à double temporalité, absolument fascinant que l'on s'attache plus à l'histoire d'amour de Fabiano ou à l'histoire du Brésil, ce pays qui a obtenu la Démocratie au prix de la torture et du sang !

"Seuls les combats dans lesquels tu laisseras des plumes seront des victoires."

A lire pour la chaleur, pour la musique, pour l'Histoire et pour l'Amour !


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Le chant du perroquet

Je me rends compte que j'ai oublié de vous présenter Le chant du perroquet de Charline Malaval, découvert grâce aux éditions Préludes, via net galley.

São Paulo, 2016.

Tiago, un jeune journaliste indépendant, fait la connaissance de son voisin, Fabiano, qui habite le quartier depuis plusieurs décennies, avec un perroquet pour seul compagnon.

Au fil de leurs rencontres, le vieil homme raconte son passé à Tiago, l’épopée d’une existence soumise aux aléas de l’Histoire.

Avec l’idée d’en faire le sujet de son premier roman, Tiago recueille, fasciné, ce palpitant récit et, son instinct de journaliste reprenant le dessus, il décide d’effectuer des recherches par lui-même.

Mais bientôt les pistes se brouillent et le doute s’insinue dans son esprit...

Le chant du perroquet est un fascinant roman qui m'a permis de voyager sans bouger de mon canapé.

Quel plaisir de découvrir le Brésil et son histoire avec des personnages hauts en couleur. Je connais peu ce pays, j'ai découvert la vie de Fabiano, cet ouvrier qui a participé à la construction de Brasília avec ses parents. Il a travaillé dans les usines Volkswagen de São Paulo. A la fin des années 1960, sous la dictature, la femme de sa vie a disparu. Il est très intéressant de découvrir la vie de cette homme.

Par moment, j'ai été surprise par la violence de certains passages, je ne m'y attendait pas.

Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture grâce à des personnages attachants et aussi grâce à une écriture qui m'a totalement transportée au Brésil. J'avais parfois l'impression d'y être.

C'est le second roman que je lis de cette autrice, et je la relirais avec plaisir.

Pas de coup de cœur mais un joli quatre étoiles.
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Le marin de Casablanca

J'ai eu un peu de mal à entrer pleinement dans cette histoire, à me faire aux différents personnages qui s'y succèdent. Tout tourne autour de la disparition d'un jeune marin, de qui il était vraiment et de ce qu'il pouvait cacher aux uns et aux autres. Ça se lit facilement, mais ça ne m'a pas happé dans l'histoire et j'ai refermé ce bouquin avec l'impression de rester sur ma faim en plus. Dommage.
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Le marin de Casablanca

Un homme ou peut-être un gamin, qui rêve de découvrir le monde car sa vie trop étriquée ne l'intéresse plus dans son petit village du nord de la France. Ce qu'il veut Guillaume, c'est voyager, voir du pays, voir des pays exotiques, sentir les embruns, avoir la peau burinée, devenir l'homme qu'il n'aurait jamais pu être s'il était resté chez lui.



Guillaume, il est comme ça, et quand il veut une chose, il fera tout pour l'obtenir, car Guillaume, il voit grand, trop grand ? Mais cela va le conduire vers une destinée qu'il n'aurait sans doute jamais eu s'il avait choisi le confort de chez lui.



Mais avec Guillaume, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de ce roman, il y a les secrets qui stagnent autour de lui comme cette brume le matin qui apparait sur l'eau des ports. Guillaume joue, au sens propre comme au sens figuré, et nous allons découvrir à travers plusieurs personnages quelle a été sa vie, la vrai, pas celle qu'il s'imaginait.



J'ai beaucoup apprécié ce roman, Charline Malaval, nous place dans la tête de plusieurs personnages sauf celle de celui qui nous intéresse. Elle tire les fils habillement d'une pelote qui nous semblent au début inextricable. Nous aurons donc la vision du meilleur ami, du père, de la mère, de la sœur, de sa descendante, de la maîtresse, qui chacun à son niveau détient une part de l'histoire qu'il garde bien au chaud, chacun son secret pour ne pas être mal vu par les autres.



Il serait dommage de vous en dire plus sur ces personnages qui vont vous paraitre parfois attachant, puis détestable, puis finalement tout simplement des hommes et des femmes car ces personnages, c'est moi, c'est toi, ce sont nous, ce sont nos ancêtres, ce sont ces gens qui n'ont jamais été des héros, oubliés dans les pages des livres d'Histoire mais qui ont eu leur histoire et qui peut être proche de la notre. Charline Malaval raconte tellement bien les histoires, adaptant sa plume à chaque personnage pour le faire vivre encore une fois, chacun sa propre personnalité, chacun sa façon de s'exprimer, un gros travail sur les expressions, les styles a été fait, rendant ce roman encore plus fort.



Oui ce roman est passionnant, donnant toujours envie d'en savoir plus sur Guillaume mais il y a un petit MAIS ou deux même ; le premier, cette référence systématique au film de Casablanca, que je trouve tellement vu et revu à chaque fois qu'un livre ou un film parle de cette ville ; le second, j'ai trouvé que la fin était sans doute un poil trop rapide à mon goût et j'ai dû relire les quelques deniers chapitres pour comprendre vraiment ce qui était arrivé. J'étais peut être trop dans mes pensées, trop absorbée dans ce voyage au Maroc, circulant dans les rue des années 40 comme celles de nos jours, à observer ces façades oubliées, ces palmiers , ces plages, j'ai voyagé …
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Le marin de Casablanca

En préambule, je préfère préciser que ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement, et vers lequel je me serais tournée spontanément. Il fait partie de la sélection du prix des lecteurs U 2021, pour lequel j'ai la chance de faire partie du jury. Je n'ai malheureusement pas réussi à entrer dans l'histoire. Certes, l'enjeu de la compréhension des origines est intéressant, la détresse de la mère de ce marin est touchante… mais le personnage du marin volage m'a plutôt déplu. Je n'ai pas accroché à la partie contemporaine dans le Maroc du 21e siècle, autour du personnage de Loubna, sa petite-fille. Je n'ai (hélas) pas réussi à adhérer au style d'écriture, que j'ai trouvé parfois un peu alambiqué. Je pense qu'il plaira à ceux qui aiment les romans comportant des secrets de famille, ceux qui se déroulent pendant la Seconde guerre mondiale ou bien encore les romans qui font voyager.
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Le marin de Casablanca

Ce livre est un roman choral où l’on a l’alternance de deux périodes :1940 et 2005, avec les récits de plusieurs personnes qui ont été proches du héros et qui ont toutes un lien entre elles.



D’un côté, on a donc Guillaume, beau, jeune, admirateur de Jean Gabin qui veut absolument devenir marin au grand dam de ses parents. Il apprend un secret sur la vie de son père, ce qui lui permet de faire pression sur lui pour donner son autorisation.



Il va monter les échelons dans la marine au bord de « La Railleuse » mais tout à coup, les choses s’emballent et Guillaume disparaît tragiquement lors de l’explosion du bateau dans des conditions suspectes. Est-il vraiment mort ?



2005 Loubna cinéphile dont la famille a un destin tragique : sa grand-mère est décédée en mettant son enfant au monde, et son grand-père a disparu tragiquement et mystérieusement. Son père, communiste idéaliste est mort très jeune, assassiné.



Loubna veut retrouver ses racines à la suite de la réflexion désobligeante d’Ali à qui elle a fait visiter un lieu magique où elle rêverait de créer un cinéma.



Tous ont leur manière d’évoquer Guillaume, personnage haut en couleur, séducteur, célèbre pour ses conquêtes, mais quasiment solaire.



Les personnages sont tous intéressants, certains plus attachants que d’autres, et l’auteure, en nous présentant leurs témoignages, utilise un langage qui leur est propre, ce qui m’a beaucoup plu.



Charline Malaval donne la parole aux parents de Guillaume : Hélène, la mère, enfermée dans son mutisme et sa couture, Lucien, le père, vétéran de la guerre de 14-18, à Liliane, sa sœur, à François, le cousin d’Hélène, à Félix un compagnon de Guillaume, à qui incombe la charge d’annoncer la triste nouvelle, pour le côté français, et à Loubna, Anis, côté Casablanca etc…



On se promène dans Casablanca, dépaysement total assuré, avec une immersion dans la société, la culture marocaine, et un hommage au cinéma tant au film « Casablanca » qu’à Jean Gabin.



J’aime énormément ce style de roman choral et celui-ci a été un coup de cœur, tant par les thèmes abordés que par la plume de Charline Malaval : c’est son premier roman, très réussi et il est très réussi.



Je remercie vivement NetGalley ainsi que les éditions Préludes qui ont permis cette lecture.



#LeMarinDeCasablanca #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Le marin de Casablanca

Dès les premières pages, l’univers m’a conquis. On se retrouve plongé dans Casablanca, une ville où il fait toujours beau, avec un air oriental où les colons s’enrichissent en espérant que la guerre n’arrive pas. Les films dont parle Loubna nous plongent aussi dans ce monde. Je donnerais cher de ma peau pour y faire un détour !



Au fil des pages, le livre se transforme en enquête : mais qu’est-il arrivé à Guillaume ? Pourquoi est-il mort dans cette mystérieuse explosion ? Pour répondre à nos questions, une galerie de personnages défilent pour expliquer les faits : la famille de Guillaume avec sa sœur Liliane qui ne veut pas croire à sa mort, son père Lucien, ancien combattant marqué par la grande guerre, et sa mère Hèlène refusant le deuil. Mais il y a aussi Félix, son ami de la marine et ses amantes. Et en 2005, sa petite-fille Loubna mène l’enquête, ne pouvant refermer les portes de son passé. Les personnages sont authentiques, sans caricature, juste ce qu’il fait pour comprendre quelles étaient les mentalités en 1940.

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Le marin de Casablanca

Que dire de ce roman si ce n'est... Je n'ai jamais autant annoté un roman 🤣



Alors commençons par le commencement : j'ai eu un coup de coeur intersidéral pour la plume de Charline Malaval. Elle écrit tellement bien, avec des phrases imagées si poétiques... Un vrai bonheur de tourner les pages de ce roman.



Et au-delà de cette plume superbe, j'ai ADORÉ cette histoire !



On navigue entre 1940 et 2005 à travers les yeux de plusieurs personnages, afin de reconstituer l'histoire familiale de Loubna qui essaie de découvrir d'où elle vient et, surtout, qui est Guillaume, son mystérieux grand-père disparu dans des conditions suspectes pendant la guerre.

L'histoire de Guillaume se construit petit à petit grâce aux récits combinés de ses parents, sa soeur, son ami Félix en 1940. Et grâce aux découvertes de Loubna en 2005.

Je me suis vraiment attachée aux personnages, et j'ai trouvé juste passionnant d'avoir un récit pendant la période 39-45 qui se déroule au Maroc.



Une histoire de famille, une histoire de guerre, une histoire d'amour. Un roman qui se dévore !
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Le marin de Casablanca

Guillaume est un beau marin qui fait chavirer les cœurs et disparaît lors de l'explosion de son bateau dans le port de Casablanca dans les années 40. C'est le point de départ de cette intrigue où se mêlent les destins croisés de différents personnages et qui passe du présent au passé. Ce roman choral voit plusieurs proches intervenir, chercher la vérité dans cette période trouble de la guerre. L'écriture est fluide et l'auteur sait entretenir le suspense, tisser une toile autour des voix qui accompagnent Guillaume et son mystère.

La multitude des personnages dessert parfois le récit donnant l'impression de survoler ceux qui sont intéressants. On quitte certains facilement sans les retrouver plus tard. On ne sait ce qu'ils deviendront dans la tourmente de la guerre. A nous peut-être d'imaginer des destins que l'auteur nous a laissé. Et ne pas oublier aussi que pour se construire, il faut savoir apprivoiser les fantômes du passé.
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Le marin de Casablanca

Voilà un roman française, écrit par une auteure sur j’ai eu la chance de rencontrer lors du salon du livre à Mancieulles. Un roman où l’on voyage à travers deux époques ; 1940 et 2005, à travers des personnages qui ne se connaissent mais qui ont un lien, quelque part.



Un petite enquête, celle de connaître sa vie, son passé, qui l’on est et qui sont les personnes qui nous entourent. Chaque personnage a sa vision propre de gens qui les entourent, et c’est très intéressant de découvrir toutes ces facettes d’un seul être !



Une lecture ponctuée de films iconiques des années 30, surtout Jean Gabin, ce que j’ai trouvé très attrayant !



J’ai vraiment aimé lire cet ouvrage, découvrir ces marins et Casablanca, que je ne connais que de nom mais qui m’attire maintenant ! Il m’a beaucoup ému, j’en ai versé quelques larmes… c’est une lecture réussie !



Encore merci à Charline, pour cette rencontre, et ce livre pour lequel je ne regrette pas d’avoir craqué !
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Le marin de Casablanca

Guillaume, le marin de Casablanca, était passionné de cinéma et de Jean Gabin. Il avait plein de rêves en tête mais il voulait surtout parcourir le monde. Il était le Don Juan de ces dames et avait "une femme dans chaque port". Ce livre est un roman choral où chaque personnage nous parle de Guillaume comme une confession faite au lecteur: son ami Félix, Helène sa mère, Lucien son père (qui avait fait la Première Guerre Mondiale), Liliane sa soeur, Ginette un ancien amour... Charline Malaval fait parler ses personnages, chacun a leur façon avec leurs expressions, nous donne leurs sentiments face à la situation... Le cinéma a une grande importance au sein de l'histoire. Charlie Chaplin, Hitchcock, Jean Gabin... De 1940 à 2005, on parcourt Casablanca. J'ai apprécié le contexte historique et politique difficile des années 1940. Loubna, petite fille de Guillaume, part dans une quête d'identité passionnante dont les secrets vont peu à peu être dévoilés. Je referme ce roman qui oscille entre secrets de famille, douleur, espoir et vérité. (...)



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Le marin de Casablanca

Très belle surprise ce premier roman de Charline Malaval! Je dois dire que de prime abord j'étais un peu sceptique en voyant la couverture du bouquin.. Ce sentiment s'est vite dissipé à la lecture des premières pages.



On remonte le fil de l'histoire familiale de Loubna en partant de sa condition matérielle héritée de son grand-père, le fameux Guillaume, personnage central du roman. Qui était-il au-delà du marin mobilisé pendant la guerre? On replonge en 1940 au gré des différentes rencontres/expériences de Loubna.



La construction du récit est très réussie avec cette transition récurrente entre les années 40 et 2000. Les passages épistolaires sont très plaisants.



J'aurais juste un bémol quant à la qualité de certains dialogues. Le marin qui s'exprime en avalant un syllabe sur deux devient vite rasant. Mais cela n'entache pas la qualité générale du récit.
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Le marin de Casablanca

Joli roman triste mais tout doux avec une quête, celle de Louna en 2005, pour connaître son grand-père disparus avant la deuxième guerre mondiale.

Cette quête nous emmène en 1940. L’histoire commence par une douleur, une perte celle qui Felix vient annoncer à la famille de son compagnon marin, Guillaume. La douleur d'une mère, d’une soeur et d'un père qui a lui même signé l’autorisation de son fils trop jeune pour s’engager. Cependant, le corps de Félix, mort dans une explosion à Casablanca n’a pas été retrouvé. C’est alors un espoir de survie qui s’immisce dans les esprits. Félix a-t-il déserté ?

J’ai beaucoup aimé cette histoire qui avance à travers le regard de plusieurs personnages pour découvrir Guillaume, ses secrets: pourquoi son père a signé la feuille qui lui a permis de s’engager. Félix a marqué plusieurs vies et chaque personnage fait avancer l’histoire, nous fait découvrir une vérité, une facette de Félix, nous livre sa douleur, ses espérances.

C’est cette multiplicité de prises de parole qui donne un bon rythme au livre et qui rend sa lecture encore plus soutenue très bien tissée par une très belle écriture. Une lecture que je pensais légère au vu de la couverture et un peu romancée mais pas du tout. Elle s’est avérée très touchante, triste et très accrocheuse.

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