Christian Demilly

Je remercie avant tout Babelio et les éditions Grasset jeunesse pour l’envoi de ce livre.



Sans lettres de l’alphabet, pas de mots ; sans mots, pas de phrases ni de livres, donc le thème est toujours porteur pour les jeunes lecteurs.



Cet ouvrage est de belle facture, et l’idée d’une véritable histoire sur fond d’abécédaire est judicieuse, sachant que les mots commençant par une lettre en particulier sont en bleu au lieu du noir du reste du texte. Je les aurais mieux vus en couleur plus contrastée pour les faire ressortir encore plus.



L’histoire est prenante, avec une véritable intrigue. L’écriture cursive de la police permet aux élèves de CP ou plus de lire eux-mêmes le texte ; je déplore juste une trop grande taille du livre pour une question pratique.

Quant aux illustrations, elles sont à mon avis trop simplistes, ayant eu par le passé des abécédaires aux dessins plus riches que je lisais avec mes enfants. Mais les plus petits seront peut-être séduits.



Le petit jeu de la fin, pour retrouver des mots, ne pourra que les amuser.

La collection « L'Art & la manière » est recommandée par l'éditeur à partir de 8 ans. Ce tome est une présentation du mouvement artistique lancé dans les années 1960 par des artistes comme Andy Warhol, Roy Lichtenstein ou Robert Rauschenberg. La conception du livre est admirable. Des œuvres en pleine page, une police de caractère et une interligne confortables pour la lecture, un texte clair et synthétique, ainsi qu'une liste des biographies des artistes abordés (pp. 30-31).

C'est suite à la rencontre avec les livres de mon amie Maria Marcu-PopArt, que ma fille a souhaité en savoir plus sur le mouvement Pop Art. Elle y a retrouvé, bine entendu, Andy Warhool dont elle avait étudié Fleurs II (cf. p. 12) en classe de CM1, à l'école (belle initiative de la maîtresse). J'ai beaucoup apprécié cette découverte et notamment « Les Disques dans la ville » (1920) de Fernand Léger (cf. p. 3)

En recevant L’Art en Mouvements de Christian Demilly, que j’avais sélectionné parmi les livres de masse critique que je souhaitais découvrir, j’ignorais avoir sélectionné un livre destiné à de jeunes lecteurs. C’est donc avec curiosité que j’ai abordé ce livre.

J’ai tout d’abord été surprise par la qualité des textes. En resituant chaque mouvement dans l’époque avec tous les désordres (guerre-crise économique ) et avancées technologies qui ont traversés le siècle, l’auteur montre que ces événements ont été déterminants dans l’exploration de nouvelles voies artistiques. Les textes poussent à la curiosité et incitent le lecteur à s’interroger. L’esprit et la complexité de chaque mouvement sont exposés clairement, et ce n’est pas facile en peu de mots, ce qui dénote une excellente connaissance de l’auteur de l’art du XXème siècle.

Le choix des oeuvres des principaux chefs de file est aussi une agréable surprise, l’auteur ne s’est pas contenté de nous servir des reproductions mille fois vues, mais a mis en avant des oeuvres tout aussi représentatives mais moins connues. Le résultat est que nous nous attardons plus sur l’image sans cette impression de «déjà vu». La présentation est aérée laissant parfois de grands espaces blancs qui permettent à l’oeil de ne pas se disperser. Les petits cartels qui renseignent sur le nom et l’oeuvre de chaque artiste sont précédés de petites flèches noires et permettent immédiatement d’associer un nom à une oeuvre. J’aurais peut-être été un plus loin en indiquant les formats et la technique employée.

Le mouvement du «Land Art» qui n’est pas évoqué aurait me semble t’il trouvé sa place à la suite de «L’arte povera», et «L’art de Vidéo» qui est de plus en plus présent dans nos musées aurait pu être associé aux chapitres consacrés à la photographie et au cinéma. Mais je comprends que pour une première approche il faille faire des choix parmi l’éclosion des nombreux mouvements qui ont surgis dans la seconde moitié du XXème siècle.

L’art en Mouvements est intelligemment conçu. Destiné à de jeunes lecteurs il intéressera aussi sans nul doute leurs parents mais aussi des adultes désireux de se familiariser avec l’art du XXème siècle.

Je recommande vivement aux bibliothèques et aux professeurs d’art d’y jeter un oeil, ainsi qu’aux professeurs de lettres qui auraient envie de construire des passerelles entre art et littérature.

Un livre à glisser dans la hotte du Père Noël ... entre deux jeux vidéo.

Merci à Babélio et aux éditions Palette pour cette découverte.

l y a cette femme sur la couverture. Il y a ce chien qui a accompagné son enfance. Il y a cet homme rencontré à la fac qui est devenu l’amour, l’amant, le mari, le père. Il y a cet enfant porté neuf mois, qu’elle a vu grandir trop vite. Il y a une vie qui défile avec ses joies et ses peines, ses moments clés et ses petits riens qui forment un grand tout.



Une pépite jeunesse qui sort des sentiers battus, une pépite qui s’adresse en fait à tous les lecteurs, sans distinction d’âge. La plupart des pages sont sans texte, tout est dit en images, à l’aide d’un découpage d’une grande fluidité, proche de la BD. On suit au fil des années la trajectoire de cette femme, de l’enfance au dernier jour. C’est simple, c’est beau, c’est universel.



Un album tout en émotion contenue, où les événements se passent de mots tant la force d’évocation du dessin s’impose avec une rare subtilité. Ça ressemble à une vie, ça ressemble à la vie comme elle est souvent : douce, triste, douloureuse, bouleversante ou injuste. Une vie dans laquelle passe des êtres que l’on voudrait garder avec nous pour toujours. Mais au final le temps passe, impitoyable, et il laisse derrière lui les souvenirs de ceux qui ne sont plus.



Superbe livre, touchant sans jamais être plombant, dont le rythme tranquille dégage une certaine forme de sérénité face à l’immuable destinée. Tout simplement remarquable.


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Un enfant parle. Il parle de son oiseau. Un oiseau qu'il aime d'un amour profond. Profond comme peut l'être une amitié indestructible. Indestructible, ce lien qui les unit.

À travers les mots et les réflexions de cet enfant, tout est dit de l'amitié, cette relation particulière qui soude deux êtres. L'ami est toujours là quand il faut, il est bienveillant, sait s'éloigner aussi. On éprouve des sentiments forts pour lui mais il ne nous appartient pas. Chacun sa trajectoire. Sa ligne de vie. Un attachement qui rend heureux. Entre amis, on se comprend souvent mais parfois les idées diffèrent. L'amitié s'apprivoise, elle demande un certain respect mutuel.

Cet album est empreint de douceur et de sagesse. Les mots de l'auteur (Christian Demilly) sont si sensibles et si vrais qu'ils m'ont donné des petits papillons dans le ventre, vous savez cette sensation singulière qui nous remue à l'intérieur, de la joie et de la tristesse mêlées. Quant aux illustrations (de Marlène Astrié), elles sont aussi délicates que les mots ; aériennes, chaleureuses, joyeuses, chatoyantes et mélancoliques parfois aussi. Et que dire de ce petit oiseau... si doux si attachant avec son regard tour à tour interrogateur, curieux, radieux, grave... on a une seule envie ; le prendre au creux de nos mains, puis le laisser s'envoler, là où bon lui semble.

Un coup de coeur, forcément.


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Initiation aux mondes vaséréliens. Les textes me semblent un peu "académiques pour un jeune public (à partir de 8 ans) . Mais l’éventail des chapitres permet d'obtenir un juste spectre reflétant bien la palette artistique de celui qui donna naissance à l' Op Art. "l'art demain sera un trésor commun ou ne sera pas".

Astrid Shriqui Garain

De Chirico a tout de même marqué l'histoire de l'art. Son oeuvre souvent rapprocher de celle des surréalistes possède une marque bien particulière tout en étant réaliste et pourtant absurde. Ce livre permet de découvrir un peu plus cet artiste atypique.



Giorgio De Chirico est né le 10 juillet 1888 à Volos en Thessalie en Grèce. Très tôt, il développe des envies de peinture, de sculpture et d'écriture. Lorsqu'il commence à peindre, le monde est en révolution. Les images que l'on peut trouver chez les futuristes et les cubistes modifient la perception des objets et du temps. Cela va se retrouver dans la peinture de De Chirico qui veut peindre ce qu'il ressent et non ce qu'il peut se percevoir. D'ailleurs, il créera la peinture métaphysique où les corps humains ont peu de place. Même si son univers est assez particulier avec ces sculptures sans visage, ces fruits, sa technique reste classique. Et cela va contribuer au fait qu'il ne sera jamais intégré au surréaliste.



Un livre jeunesse qui permet d'aller à la découverte de cet artiste que l'on peut toujours découvrir dans les musées d'art contemporain. Des univers bien particuliers où émergent une certaine étrangeté et bizarrerie. C'est cela son signe distinctif et qu'on arrive à le reconnaître à coup d'oeil. Le livre parle de l'histoire du rapport de l'homme à sa peinture et à son image. Car, il aime aussi se représenter que cela soit seul ou intégré dans son monde très carré. Malgré beaucoup de répétition, ce livre donne envie d'en ouvrir un autre et d'en savoir plus.



Un petit livre qui met en appétit sur l'art moderne et cet artiste assez particulier qui créer des oeuvres uniques dans un univers bien personnel. Envie d'aller tout doucement dans la métaphysique des images, alors ouvrez ce livre pour aller ensuite plus loin.

Merci aux éditions Grasset et à Babelio pour l'envoi de ce livre !

Monsieur Nours se pose des questions sur la vie, les autres, le temps... J'avais compris en lisant la description que cette BD se voulait un peu philosophique, invitant les enfants à s'interroger sur différents sujets. Je m'attendais à quelque chose dans la veine des "P'tits philosophes", que je pourrais éventuellement utiliser lors de débats philo avec mes élèves.



J'ai trouvé que cet ours était plus proche d'un Chat bien connu, certaines de ses réflexions confinant à l'absurde. Il faut dire que des strips de 3 cases, c'est court pour mener une réflexion. Et plus encore pour proposer un "mode d'emploi".

Les dessins sont eux aussi très simples : monsieur Nours d'un côté, l'abeille de l'autre, seule change la couleur du pull de l'ours et l''expression de sa bouche.

La lecture est plutôt agréable mais j'attendais quelque chose d'un peu plus élaboré.

Drôle et ludique voici un drôle de petit livre pour découvrir la peinture en s'amusant. Une immersion dans l'art pas banale !

Si je comprends les qualités de cette BD parfaite pour découvrir le genre et les bulles, j’avoue avoir beaucoup de mal à apprécier ma lecture. J’attendais quelque chose de plus élaboré et de graphiquement plus beau. Finalement, seuls quelques détails changent et il n’y a pas de décor, de sorte à ce que le lecteur focalise sur le texte.



Le fonctionnement est toujours le même : une page pleine ou plusieurs strips de trois cases, avec une chute se voulant drôle, absurde ou capable de pousser à la réflexion. On cherche surtout à faire réfléchir le lecteur sur des notions philosophiques très simples (la vie, l’amitié, le temps, les autres, la différence, etc.).

Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Si l'abécédaire relève d'un genre presque classique de la littérature enfantine, idéale pour familiariser l'enfant avec la lecture et l'écriture de l'alphabet, celui-ci mérite un peu plus d'attention que d'habitude. L'édition, pour commencer, est fort belle. Chaque double page est organisée sur le même modèle : les textes sur la page de gauche, où apparaît en haut la lettre de l'alphabet, et les dessins sur celle de droite. Ces dessins, agréablement rétro, aiguisent notamment la curiosité des petits lecteurs qui pourront y retrouver des objets décrits dans le texte à gauche.



Les textes, eux, sont plein d'allitérations et d'assonances, puisqu'ils mettent en valeur la lettre qui apparaît en en-tête. La lecture est donc rythmée par ces figures de style, qui dénotent une certaine exigence dans l'écriture de la part de l'auteur, Christian Demilly. Cette exigence se perçoit aussi dans le choix d'un vocabulaire riche et varié qui met en valeur les synonymes et les mots parfois complexes. Quant à l'histoire, elle est intéressante : deux enfants partent pêcher sur un bateau ; ils s'endorment et les voilà qui dérivent et s'échouent sur une île. Ils tâchent alors de rentrer chez eux en utilisant de nombreux moyens de transport.



Lue à une enfant de trois ans, qui a bien accroché, cette histoire conviendra très certainement aussi à des enfants plus âgés qui commencent l'apprentissage de la lecture. La grande qualité des dessins (d'Alain Pilon) et des textes sont, en tout cas, de beaux prétextes pour développer le goût du livre et de la lecture chez les jeunes enfants.

Voici un album tout en douceur qui, comme ses illustrations, dessine en pointillé la situation d’un enfant. Les auteurs dessinent et racontent les contours de sa vie présente. Bulle s’est construit une bulle, non pas pour se protéger du monde, mais pour faire ses premiers pas. Il grandit et découvre qu’il peut faire et penser de plus en plus de choses. Certains l’irritent, d’autres le réjouissent. L’album est un recueil de moments intimes d’une grande douceur, même quand Bulle a peur ou est triste. Les auteurs font le choix de se concentrer sur l’enfant sans jamais provoquer l’intervention d’un adulte. C’est un album d’apprentissage où chaque couleur (vert, rouge, jaune) perce sur les fonds blancs. Bulle n’est pas tout seul et livre ses sentiments aux objets qui l’entourent. Il est en toute confiance avec ses jouets, ses rêves et ses peluches.

Ce défilé de situations est nourri par de nombreuses émotions. On observe alors un enfant grandir dans sa bulle et se rapprocher du monde qui l’entoure. C’est déroutant parfois, merveilleux souvent. Bulle tente de comprendre ce qu’il est par ses actes et d’accepter le monde autour de lui. La grande interrogation repose sur le manque de prise qu’il a sur l’extérieur. Alors Bulle doit apprendre à accepter et ne pas rester dans la tristesse du non contrôle. Cette leçon que nous faisons toutes et tous prend, dans cet album, une forme aussi poétique que réaliste. Les auteurs trouvent un équilibre pour faire avancer un personnage qui avance maladroitement mais sûrement vers la vie.
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Énorme coup de coeur pour cet album qui est à mettre entre toutes les mains, et il intéressera davantage les petits comme les grands qui se sentent introvertis, celles et ceux qui aiment le calme, la vie intérieure – je pense que le titre lui va comme un gant, c'est un album qui parle de rester dans sa bulle, du bien-être qui s'en dégage, sans aucun jugement ni injonctions, ça fait tellement du bien et ça fait tellement plaisir. C'est un album paisible, bienveillant et poétique.



Je remercie donc les éditions Grasset ainsi que le site Babelio pour cette découverte, j'aurais aimé lire ce type d'histoire plus petite pour ne plus me sentir bizarre ou en décalage. Je me serais dit que je suis comme Bulle et que c'est OK, que tout va bien, je ne suis pas obligée d'être comme les autres. Les messages envoyés par l'album sont positifs, émis avec beaucoup de respect et une petite pointe d'humour délicieuse qui rend le texte charmant.



Par ailleurs, j'aime beaucoup ce texte qui est très lisible et agréable à lire, il est chantant et poétique dans le choix des mots, du rythme des phrases et des rimes – ce qui fait qu'il est génial à lire à haute voix. J'aime aussi cette typologie en petits points que l'on trouve dans le titre et qui se voit sur les premiers mots de chaque page.



Et les illustrations accompagnent à merveille le texte, le style graphique est une affaire de goût personnel, cependant, vu la thématique de l'album, je trouve les illustrations apaisantes. Des traits sans aplats de couleurs (ou peu), avec des couleurs loin d'être agressives, des dessins qui permettent d'identifier rapidement les éléments, les objets, les situations… J'ai adoré cet univers simple, épuré et très tendre qui renforce l'atmosphère souhaitée pour cet ouvrage.



Tout est doux et malicieux, sans être mielleux ou mélancolique, c'est pétillant et charmant, j'ai adoré le lire et le relire, et nul doute que je le relirais très souvent. J'aime la maquette de l'album qui a su mêler texte et image, le texte ne mange pas les illustrations et celles-ci ne supplantent pas le texte. le format rend l'ouvrage hyper agréable à prendre en main, une couverture cartonnée et mat, un personnage en relief sur la couverture, une reliure soignée qui permet d'ouvrir le livre en grand, du beau papier. L'objet est délicat et aussi satisfaisant que ce qu'il renferme, un album inoubliable.
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Quelle joie de retrouver l’écriture poétique de Christian Demilly et le dessin tendre d’Alain Pilon ! À eux deux, ils embarquent le lecteur dans un périple à travers les lettres les mots le réel et l’imaginaire, avec pour point de départ, l’abécédaire. Mais ce grand album – par la taille le charme et l’intelligence -, fait bien plus qu’égrener l’alphabet. Car une histoire est contée ; nous suivons les aventures hivernales d’un petit garçon et d’une petite fille, le temps d’une journée. Le rythme est alerte, les personnages sont attachants, les illustrations empreintes de rondeur et de douceur sont rétro à souhait, quant au texte il est foisonnant captivant et ludique. Chaque page a sa lettre de l’alphabet et ses mots bleus s’y rapportant ; des mots simples, complexes, gourmands, doux, abstraits, concrets, colorés, sonores, touchants, marrants, étonnants, espiègles… Le lecteur peut partir à la quête de la signification de certains mots à l’aide d’un dictionnaire, s’amuser à en recopier d’autres grâce à l’écriture cursive du texte, ou encore jouer au détective en cherchant les mots illustrés glissés en miroir de l’histoire. Cet album enchanteur regorge de choses à faire, le lecteur tantôt spectateur tantôt acteur ne s’ennuie pas une seule seconde.
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Voici un magnifique abécédaire, d'un format fort généreux, que les collectionneurs vont s'empresser d'aller quérir, tellement il est original et vintage à souhait. A travers les illustrations d'Alain Pillon, le petit lecteur va s'aventurer dans un grand voyage au cœur de l'alphabet. Et ce n'est pas de tout repos!



Partons pour un grand voyage au cœur de l'alphabet. Habillons-nous chaudement, car dehors l'hiver est là, et sortons pour l'aventure. La barque est là, et le lac qui n'est pas encore gelé va nous permettre de naviguer. D'abord le panier, et ensuite en faisant attention, sautons dans l’embarcation. C'est parti pour un périple fantastique.



Avec chaque page tournée, une nouvelle lettre apparaît en en-tête, apposée sur un objet dont elle est l'initiale. Sur la page de gauche, en écriture cursive. Christian Demilly entraîne de enfants, un garçon et une fille, dans un incroyable périple. Au fil du texte, les mots commençant par la lettre sus-nommée sont écrit en bleu. La page de droite met en valeur le texte. Le petit curieux pourra l'observer attentivement pour y retrouver les mots commençant par cette initiale. Les réponses se trouvent à la fin de l'ouvrage, et les petits esprits, très attentifs, en trouveront même qui ne sont pas répertorier. ^^



L'ouvrage est de grande qualité, et c'est un vrai plaisir des yeux et des mains que de le feuilleter. CuiCui & PiouPiou, qui commencent à entrer dans la lecture, ont été très fiers de pouvoir repérer des mots et en déchiffrer certains, mais c'est un travail un peu fastidieux pour de petits yeux et c'est tellement plus plaisant quand l'histoire est lue par un grand. (...)
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: "Mon oiseau, c'est mon petit oiseau", nous dit celui qui raconte.



Bien qu'il soit SON petit oiseau, celui-ci n'est pourtant pas en cage.



Et non. Le texte de l'auteur Christian Demilly va tourner autour de ses qualités intimes de volatile très choyé, libre et nourri de plaisirs simples.







"Mon oiseau est doux", il est noir et "ses plumes noires sont plus colorisées que la couleur elle-même".



Il y aura de la poésie dans l'air... avec ce petit oiseau.



Ce sont les mots de l'enfant qui souffle un brin de philosophie car cet oiseau-là semble l'inspirer.



"Lorsque mon oiseau chante, et il chante souvent, ce n'est pas avec les mots connus, c'est avec des mots à lui.



Mais je n'ai pas besoin de comprendre pour savoir exactement ce qu'il dit., ou ce qu'il ne dit pas. Parce que son chant, c'est lui, et lui, c'est mon oiseau".







Chaque énoncé de ce qu'aime le narrateur chez son oiseau nous parle.



Qui n'a pas un jour été alerté de sa fenêtre par un chant d'oiseau, l'adoptant au quotidien, l'attendant presque en s'exclamant "tiens, voila mon oiseau!"?



N'avons-nous pas tendu le cou pour l'apercevoir après une vaisselle, nous, grands lecteurs?



N'êtes-vous pas restés sur le seuil de votre porte, chers jeunes lecteurs, ou près du rebord de votre fenêtre, à l'épier, ravi qu'il ait choisi cette aire de repos, comme un privilège? (cela marche aussi avec les écureuils)



Tout cela est mignon et délicat, nous retrouvons ces sentiments qui nous touchent dans la douceur du texte donc mais aussi dans le traitement graphique, avec les jeux de pochoirs colorés figurant la nature autour du pioupiou.



Le petit garçon fait preuve d'une certaine maturité adorable, acceptant la nature de l'oiseau qu'il aime et qui ira où bon lui semblera.



Une bonne façon d'éduquer les jeunes lecteurs à respecter les animaux et encore plus leurs animaux.



Utile et adorable, vraiment.

Ce bel ouvrage explique de manière ludique et pertinente les différents courants ou thèmes abordés par l'Art contemporain. A lire en famille, en prévision de l'ouverture du centre Pompidou a Metz.

Pour toujours.

V.MAHE/C.DEMILLY



Pour toujours c’est l’histoire d’un amour pour un animal, un amant, un enfant.

De la rencontre à l’impossibilité de vivre sans puis la construction d’une vie à deux, à trois.

C’est d’une tendresse et d’une douceur incomparable.

Mais aussi d’une grande tristesse, celle qui m’a cueillie à la dernière page sans que ja voit arriver…

Le graphisme est très agréable tout comme les couleurs.

C’est doux.

Le texte est répété pour chaque partie martelant encore plus le propos.

C’est vraiment beau.

L'ouvrage décrypte vingt-cinq impostures de l'histoire de l'humanité. De la malédiction Toutankhamon aux jeux paralympiques en passant par le Prix Goncourt, il Ya de nombreuses raisons de mentir. Découvrez les gros mensonges de l'histoire.



Le livre était prometteur mais je suis restée sur ma faim. J'aurais apprécié de passer plus de temps sur certains mensonges qu'une double page. Cependant il a le mérite d'exposer les supercheries qui ont fait couler autant d'encre à travers les siècles.

Il y a un « temps pour tout dans la vie ! un temps pour s’aimer et un temps pour se disputer ; à chaque double page, correspond un temps pour et son inverse, rire et pleurer, jeter et garder…

Comme une ode à la vie dans ce qu’elle a d’attachant mais aussi de savoureux, comme un appel à profiter de tous les moments de la vie, qu’ils soient agréables ou plus difficiles. On suit un couple de la rencontre à la venue de l’enfant, comme un parallèle entre la vie qui vient et celle qui se vit, celle qu’on donne et celle qu’on reçoit.

« Quelques mots simples pour décrire les moments qui font une vie »

Une jolie idée de livre, à lire à ses jeunes enfants pour leur transmettre le plaisir de vivre, entre "le temps qu’il faudra et celui qu’il faudrait » pour toute une vie. Ce livre se prête bien à cette lecture du parent à l’enfant, au dialogue qui se noue et s’enlace.

De jolies images aux couleurs simples et franches qui viennent en contrepoint du texte, nous racontent l’histoire des parents en devenir, avec poésie et douceur. Un peu de Matisse ?