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Autoportraits !... Différentes représentations de nous-mêmes
Liste créée par fanfanouche24 le 17/11/2021
24 livres.

Deux citations de la peintre Frida Kahlo, ainsi que de la cinéaste, Agnès Varda, en présentation... même si je vais privilégier les "Autoportraits littéraires" dans cette sélection, en faisant un bref détour par la mode des "Selfies"... !

« je peins des autoportraits parce que je me sens si souvent

seule, parce que je suis la seule personne que je

connais le mieux »...

"L'outil de tout autoportrait est le miroir. Vous vous y voyez. Tournez-le dans l'autre sens, et vous voyez le monde." [ Agnès Varda ]

Le 17 novembre 2021***19 mars 2022@Soazic BOUCARD@

***Voir autre liste proche par la_fleur_des_mots , "Auteurs français par eux-mêmes"



1. Autoportrait à l'hippopotame
Arno Geiger
4.03★ (43)

"Nous sommes en 2004, Athènes accueille les jeux Olympiques ; et dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, un commando prend en otage plusieurs centaines d’enfants et d’adultes. À Vienne, ce sont les vacances universitaires, et Julian, vingt-deux ans, étudiant en médecine vétérinaire, songe à rompre avec Judith, sa petite amie, quand celle-ci prend les devants et le quitte. Le jeune homme doit se résoudre à vivre en colocation avec Nicki, qui sait encore moins que lui quoi faire de sa vie. Le père de Judith exige que Julian lui rembourse le loyer pour l’appartement qu’il a partagé avec sa fille. Tibor, l’ami désinvolte qui semble toujours mieux s’en tirer, lui cède alors son job d’été. Il devra s’occuper d’un hippopotame nain que le professeur Beham, ancien recteur de la faculté moribond, accueille provisoirement dans sa propriété de la périphérie de Vienne. La fréquentation quotidienne du placide herbivore apaise quelque peu Julian. Mais lorsqu’il débute une liaison avec Aiko, la capricieuse fille du retraité, la vie semble lui réserver de nouveau des leçons. Dans un style plaisant et fluide, l’auteur nous livre ici sa version du roman de formation. Arno Geiger observe avec acuité toute une époque, qui, face à la complexité contemporaine et une réalité envahissante, semble condamnée au grand flou."
2. Autoportrait à la guillotine
Christophe Bigot
3.88★ (31)

"« Longtemps, j’ai cru que j’avais été guillotiné dans une vie antérieure. Cet aveu a toutes les allures d’une énormité, je sais. Tout ce que je puis dire à ma décharge est que ma croyance est révolue – quoiqu’elle fasse encore partie de moi. Il y a quinze ans, souffrant de problèmes de dos, j’ai consulté sur le conseil d’une amie un masseur versé en sophrologie. Tout en me pétrissant les lombaires, il m’a questionné sur mon passé. Avec une certaine réticence, j’ai évoqué cette croyance déjà ancienne. Lui a pris la chose très au sérieux. Aussi sec, il m’a parlé d’une patiente qui ressentait des douleurs aiguës entre les omoplates. Elles s’expliquaient, à l’en croire, par des coups de poignard reçus au xve siècle, alors que la dame était assaillie par des Ottomans en plein marché. J’ai trouvé ça exotique. Poétique, presque. En même temps, je me suis retenu de rire. Quand il est question de moi, hélas, je suis incapable de la même légèreté. » Comment guérir l’obsession d’une vie ? A la créativité instinctive de l’enfance répondent les armes de l’âge adulte : l’humour et la volonté de comprendre. Entre les deux, l’amour maternel, indéfectible."
3. Visages d'un autoportrait
Zoé Oldenbourg
4.17★ (15)

"Les différents visages de Zoé Oldenbourg se découpent sur cette « histoire vraie » : l'enfant qui lit, regarde ; l'adolescente qui se cherche ; la jeune femme vulnérable ; enfin, à toutes les périodes, l'écrivain qui naît, vit ses premières expériences de dédoublement, publie. Il ne s'agit pas de souvenirs d'enfance, car de ce qu'il a vu l'auteur ne rapporte ici que le centième, et s'efforce surtout de traduire ce qu'a pu être la formation, dès l'enfance, d'un futur romancier. Parmi les faces de ce complexe « autoportrait » apparaissent les visages des deux parents, figures initiales. À cela près, les autres protagonistes sont volontairement laissés dans l'ombre. Le thème du livre est l'éveil progressif d'un long élan créateur."
5. Le Premier Homme
Albert Camus
4.16★ (5182)

"Une œuvre ambitieuse, aux accents autobiographiques évidents, dans laquelle Camus a cherché à dire ses "raisons de vivre, de vieillir et de mourir sans révolte". 4e de Couv. "En somme, je vais parler de ceux que j'aimais", écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains "gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée". Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son "premier homme". Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui. Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée. Source : Folio"
7. Franz et François
François Weyergans
3.35★ (186)

"Le père et le fils sont tous les deux écrivains, c'est tout ce qui les rapproche. Dans les années quarante, Franz connut le succès avec des romans d'inspiration catholique où il est beaucoup question d'amour et de fidélité. François, lui, n'a pas vraiment hérité de l'inspiration paternelle. Ses livres en sont même l'image inversée. Vingt ans après la mort de son père, François s'efforce d'établir avec lui le dialogue qu'ils n'ont jamais eu. L'entreprise peut sembler hasardeuse voire déloyale en l'absence de l'un des protagonistes, pourtant il ne s'agit pas d'un règlement de comptes posthume mais bien d'une joute où chacun prend des risques, assume ses responsabilités, s'efforce enfin de comprendre l'autre et d'une certaine manière reconnaît ses torts. Le résultat est à la fois drôle et poignant car François Weyergans marie plus que jamais une lucidité féroce avec un humour désespéré qui n'épargne personne et surtout pas lui-même. Son livre a obtenu le Grand Prix de la langue française." --Gérard Meudal
8. Autoportraits de photographes
Marie Cordié Levy
4.00★ (5)

"De Bayard à Mickael Ackerman, de Nadar à Nan Goldin, une grande majorité de photographes se sont représentés. D’où vient l’autoportrait et comment s’est-il développé depuis 1839 en photographie ? Reprenant à l’origine les codes de l’autoreprésentation picturale, l’autoportrait photographique s’en affranchit au XIXe siècle par une liberté de ton et parfois un point de vue ludique. Cultivant par la suite les nouvelles formes établies par le médium – la superposition, la série, l’ombre –, l’autoportrait se répand pour devenir, dans les années 1960, une expression en soi et constituer un véritable genre. Ce recueil montre à la fois la diversité des approches, les jeux et enjeux de l’intime et les liens avec les problématiques de chaque époque traversée"
9. Autoportrait en miettes
Philippe Claudel
4.50★ (14)

Une sélection personnelle de tableaux du musée des Beaux-arts de Nancy, choisie et commentée par l'auteur.
10. Le meneur de lune
Joë Bousquet
3.82★ (44)

"" A vingt ans, j'ai été gravement atteint par un coup de feu. Mon corps s'est retranché de la vie ; par amour pour elle, je rêvais d'abord de le détruire. Cependant, les années, qui me rendaient mon infirmité plus présente, enterraient mon intention de me supprimer. Blessé, je devenais ma blessure. J'ai survécu dans une chair qui était la honte de mes désirs. "
11. Bonjour, je suis ton nouvel ami
Marc Villard
3.38★ (25)

"LIRE Un personnage que l'on devine n'être ni tout à fait l'auteur ni tout à fait un autre se livre au périlleux exercice de l'autoportrait. Normalement déprimé, parfois cynique, quelquefois pitoyable – par exemple dans ses pathétiques vraies-fausses tentatives de suicides – l'homme, Marc Villard, nous entraîne dans son quotidien de père de famille mangeur de Prozac, dans les couloirs de son entreprise (près du distributeur de sucreries), sur ses lieux de vacances… Vingt-neuf nouvelles comme autant de joyaux qui, finalement, nous racontent aussi nos vies, nos émois, nos doutes, nos lâchetés et nos compromissions. Des textes sensibles, drôles, cruels, acérés, subtils. Et quel style… Formidable ! Ce recueil de nouvelles est tout simplement splendide, comme l'étaient déjà chez le même éditeur J'aurais voulu être un type bien et Un jour je serai latin lover. Ce troisième tome dans la même veine d'autodérision est aussi fort que les deux précédents (...)"
12. Autoportraits
Christian Demilly
3.50★ (9)

"Vélasquez, Rembrandt, Goya, Delacroix, Van Gogh, Cézanne, Picasso, Warhol, nombre de grands maîtres ont réalisé leur autoportrait. Qu'est-ce qui pousse ainsi les artistes à se représenter eux-mêmes ? Mégalomanie ? Narcissisme ? Ou bien plutôt la volonté de s'interroger : qui suis-je ? Qu'est-ce qu'être artiste ? Qu'est-ce que peindre ? Plus qu'une genre en soi, l'autoportrait semble indissociable de l'acte même de créer. En se regardant dans le miroir, les artistes s'observent, tentent de percer leur propre mystère et nous livrent ensuite leur étrange reflet. Vaste panorama des chefs-d'œuvre du genre, du XVe siècle à nos jours, cet ouvrage invite à la contemplation autant qu'à la réflexion. De manière simple et sensible, toujours en partant des œuvres, il tente de donner des clés pour mieux appréhender et découvrir ces artistes qui ont décidé" de se représenter et de se montrer. Autant de témoignages qui se dessinent, au fil des pages, une véritable petite histoire de l'art racontée par les artistes eux-mêmes."
13. J'aurais voulu être un type bien
Marc Villard
3.42★ (47)

""Dur sur l'homme, sobre au sol, royal dans les airs", tel était Robert Jonquet, demi-centre de la grande équipe de Reims. Telle est aussi l'écriture de Marc Villard, poète, nouvelliste et romancier qui aborde ici un genre rare et périlleux: la nouvelle à caractère autobiographique, à travers une succession de clichés pris sur le vif - le vif du sujet bien entendu. Il en naît un personnage, l'auteur, un peu à la manière dont Woody Allen se met en scène. Car ces nouvelles sont souvent drôles, voire burlesques l'homme n'est pas de ceux qui ménagent leur personnage -, parfois discrètement pathétiques. Avec cette vivacité, cette acidité qui caractérisent celui dont on a dit qu'il manie la plus belle plume du roman noir français."
14. Autoportrait de l'auteur en coureur de fond
Haruki Murakami
3.61★ (2117)

"De la course à l'écriture, il n'y a qu'une foulée que Murakami nomme la vitalité. Pour s'astreindre à une discipline d'écrivain, l'auteur a vendu son club de jazz, arrêté de fumer, commencé à courir, inlassablement, tous les jours. Journal, essai, éloge de la course à pied, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie. "Un traité de sagesse à la japonaise, et c'est aussi la source cachée de l'oeuvre de Murakami, l'homme aux semelles de vent qui dévore les mots et le bitume avec la même fringale." André Clavel - l'Express
15. Autoportrait à la valise
Christine Avel
4.00★ (10)

"S'éloigner, la narratrice en a rêvé toute son enfance. Adulte, elle s'est spécialisée en départs, et son métier l'entraîne sur tous les continents. Piégée dans un aéroport birman par un malentendu administratif, elle attend la décision d'ubuesques autorités. Cernée de faux balayeurs qui sont de vrais espions et de fausses grand-mères aux allures de sorcières, elle s'interroge : d'où lui vient son obsession du départ ? C'est ainsi qu'elle nous mène aux quatre coins de nos contradictions entre désir de fuite, d'aventures, de mouvement perpétuel et d'immobilité nostalgique."
16. Je selfie donc je suis
Elsa Godart
3.50★ (43)

"Je selfie donc je suis. Au bout de ma perche, au bord d’une falaise, devant la Joconde ou les chutes du Niagara, auprès de mon acteur préféré… Et sur les clichés que je poste aussitôt sur le net, c’est : moi, et moi, et moi… Crise de narcissisme aigu ? Symptôme d’un égoïsme surdimensionné ? Jeu quelque peu névrotique avec son image ? L’auteur, en philosophe et en psychanalyste, y voit l’indice d’une modification radicale de notre perception du temps et de l’espace. Et surtout de notre rapport à la pensée et au langage au profit de la toute-puissance du virtuel et de l’image. Dans une société totalement bouleversée par le numérique, le selfie est le signe d’une crise d’identité."
17. Selfie. Les différents visages de l'autoportrait
Susie Brooks
4.07★ (10)

"Le selfie s’est aujourd’hui imposé dans nos vies quotidiennes, mais derrière ce phénomène de mode se cache un véritable exercice virtuose qui a inspiré les plus grands artistes au fil des siècles. Après tout, quoi de plus amusant que de se peindre ou de se prendre en photo ? L’autoportrait – comme le selfie – est une manière de s’approprier son image, de laisser une trace. Des hommes de la préhistoire aux stars d’aujourd’hui, personne n’y résiste ! Avec cet ouvrage, tout le monde pourra devenir expert en art du selfie !"
18. Autobiographie d'un lecteur
Pierre Dumayet
3.25★ (43)

Un autoportrait à travers les lectures d'un Homme du Livre et de la télévision... " Pierre Dumayet, né en 1923, est un homme de télévision, on le sait, c'est aussi un homme de lettres, de livres, séduit par les mots, par le verbe. De la lecture, il a fait son métier, médiatique, aux côtés de Pierre Sabbagh, Pierre Lazareff, Pierre Desgraupes... "Lectures pour tous", "Lire c'est vivre", "Cinq colonnes à la Une", autant d'émissions qui ont marqué la télévision et que le téléspectateur lui doit. SonAutobiographie d'un lecteurest un parcours intime et personnel, une affaire de littérature, de mémoire encore, bien vivante, quelque soixante-dix ans plus tard. Un parcours émaillé de lectures, qui vont de George Sand à Flaubert, des catalogues de jouets à Rimbaud, desTrois MousquetairesàL'Ivrogne dans la broussed'Amos Tutuola, de Kafka aux témoignages sur les camps... On y trouve les auteurs qu'il a retenus, qu'il a aimés. Mais ce texte est aussi, à travers les lectures, un exercice sur le temps, celui d'un écrivain, livrant, mine de rien, un demi-siècle de littérature. Texte du souvenir, des interférences entre le livre et la mémoire, c'est aussi une invitation à lire, un texte simple qui fait du livre une autre façon d'exister.--Céline Darner
19. Photomaton
Raynal Pellicer
4.20★ (9)

"En septembre 1925, à New York, un immigrant d’origine russe, Anatol Josepho, installe le premier studio photo entièrement automatisé. Une petite cabine où il est possible de réaliser et d’obtenir des portraits d’identités sans l’intervention d’un photographe : « 8 photos en 8 minutes pour 25 cents ». Le Photomaton est né. Le procédé est simple. Le succès est immédiat. Très vite le procédé va être détourné de son usage premier, et ouvrir un nouveau champ à l'improvisation, à la détente, au laisser-aller et à l'expression artistique. Séquencé en trois grands thèmes, Origines et Photographie identitaire, Arts, Détournements, ce livre dresse un inventaire du photomaton et de ses variations artistiques en y mêlant autoportraits de célébrités et d’anonymes. Le photomaton, marque commerciale devenue désignation générique au même titre que « frigidaire », a irréversiblement modifié la perception que nous avons de notre propre image, comme en témoigne l’intérêt qu’il a suscité et suscite toujours auprès de nombreux artistes mais aussi du grand public !"
20. Autoportrait au roitelet
Emily Dickinson
4.07★ (39)

"Lettres à T.W. Higginson et aux sœurs Norcross 1859-1886, suivi de La Gloire est une abeille, (Choix de poèmes) 1858-1881. La première édition de cette correspondance a paru en 1990, dans la traduction de Patrick Reumaux dans la collection Terre étrangère qu’il dirigeait chez Hatier. Le choix de poèmes que le lecteur trouvera en seconde partie de volume est de Patrick Reumaux. Les planches qui illustrent ce volume sont tirées de l’herbier qu’Emily Dickinson composa à l’âge de 14 ans."
21. Autoportrait au radiateur
Christian Bobin
4.04★ (605)

""A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un sujet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir. Les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, et ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte."
22. Autoportrait au piano russe
Wolf Wondratschek
4.50★ (13)

"Vienne est une ville étrange et magique. Le passé y bruisse dans les cafés où l'on vient tuer les heures et ressasser les souvenirs d'une gloire perdue, que ce soit celle de l'Empire de jadis ou les splendeurs et misères d'une histoire d'amour. C'est là, dans l'un de ces cafés, que l'anonyme narrateur rencontre un drôle de personnage : Souvorine. Ancien pianiste de renommée internationale, ce vieux monsieur russe, tantôt volubile, tantôt taiseux, d'une franchise déconcertante que contredit un goût prononcé pour le secret, approche du terme de sa vie, et entreprend de raconter celle-ci au candide narrateur fasciné. S'ensuit une série de rencontres, ponctuées d'aveux, d'emportements et d'anecdotes, à travers lesquels s'esquisse en mosaïque un vaste panorama du destin et du déclin d'une Europe aujourd'hui vide de sens et de sensibilité. Rhapsodique, mélancolique, Autoportrait au piano russe est une sonate littéraire, pleine de rage et d'élégance, en forme de variations virtuoses autour de la beauté, de la musique, de la passion et de l'éternité."
23. Qui est là ?
Christian Lacroix
4.00★ (5)

"Se promener dans les couleurs et les formes créées par Christian Lacroix, c'est aussi se cogner à ses rêves, ses paradoxes, ses inquiétudes et ses élans. Car s'il possède l'art de la doublure et du secret, du miroitement et du labyrinthe, il possède également l'art de la pudeur et du silence. Du noir au milieu des couleurs. De l'élégance pure au milieu du bouillonnement et de la vitesse. Dehors, la violence, l'or, la beauté, l'insolence, le kaléidoscope du monde. A l'intérieur, le noir et le blanc, la rigueur, la passion. Le rouge. Il faut regarder ses mots comme s'ils jouaient sans cesse avec la mémoire et le temps. Il faut les laisser frôler les tissus, les pierres, les villes, les miroirs, les visages, les recoins de sa pensée. Mots découpés, épinglés, doublés. Mots fétiches pour gestes magiques. Et le temps d'un été, sous nos yeux, avec la complicité d'autres étés passés, s'est bâti peu à peu cet autoportrait en forme de défilé."
24. Autoportrait
Frédéric Pajak
4.50★ (5)

Ajout le 19 mars 2022- Lecture du moment d'un écrivain-dessinateur , que j'apprécie tout particulièrement...
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