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3.68/5 (sur 48 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1968
Biographie :

Écrivain autodidacte et cousin du célèbre Jimmy Guieu, Christian Perrot affectionne la Fantasy, le Fantastique et la Science-Fiction.

Nouvelliste, Christian Perrot a été au sommaire de plusieurs anthologies « pro » : Dieu reconnaîtra les siens… et Histoires d’eau (Mairie de Chalabre) ; Destination Jimmy Guieu (Éditions Rivière Blanche) ; HPL 2007 [en hommage à H.P.Lovecraft], Malpertuis II et L’amicale des jeteurs de sorts (Éditions Malpertuis) ; 12 nouvelles pour 2012, fin de monde... (Sciences & Fictions : BienVenus sur Mars) ; Morts Dents Lames (Éditions Madolière) ; Histoires de... Démons et Merveilles (Éditions Lune Écarlate) ; ¿Réversible / Irréversible? (Éditions Rencontres «BienVenus sur Mars» ; Coups de vent en mer (Éditions Marathon).

Plusieurs textes sont également disponibles sur des sites Web tels que Jeunes Talents Littéraires, Neophyction, Le café littéraire du grand pin, et Traversées Oniriques. Plusieurs Fanzines ont également diffusés ses textes : Phénix-Mag, Présence d’Esprits, Aventures Oniriques et Compagnie (AOC), YmaginèreS, sans oublier douze publications au Québec dans le Fanzine Nocturne et dans Brins d’Eternité.

Romancier, Christian Perrot a publié un Policier/Fantastique Zone d’Ombre (épuisé) en 2007, Naufrageurs Galactiques (épuisé) en 2012, et un roman d’anticipation Humanité en Danger en 2014 (Éditions des Tourments). Depuis septembre 2015, les Éditions Lune Écarlate ont publiés sa trilogie de science-fiction des Agents Photoniques, puis Cartel Robotique (en 2016), et Âme à Âme (en 2017). L’année 2019 marque un tournant puisque sont parus deux romans Québécois car édités par les Éditions ADA (Métempsychose et Ombres) dans la collection Corbeau. Retour en France en 2020 avec la réédition de la série de space-opera des Agents Photoniques aux Éditions Évidence (Attractions Galactiques, Dangers Galactiques, et Fugitifs Galactiques) ; puis, un passage au sein d’une série multi-auteurs avec Guardian Spirit chez Nutty Sheep Éditions.
En début d’année 2021, est sorti (aux Éditions Évidence) le quatrième dossier, inédit et attendu par les lecteurs, des Agents Photoniques : Aventures Galactiques. Puis, aux Éditions Octoquill, un roman d’anticipation écrit comme une enquête lunaire : Mycélium.

Christian Perrot est également responsable de la rubrique jeux et chroniqueur du WebZine Khimaira. Sur une fréquence plus épisodique, il a rédigé plusieurs critiques de jeux pour le Webzine Mythologica, et de bandes dessinées pour le
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Source : imaginales
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
-Où sommes-nous tombés ? souffla-t-elle d'une voix blanche.
-Chez des pirates peu scrupuleux et dangereux qu'il convient de tuer jusqu'au dernier.
-Nous ne sommes que deux! lui rappela-t-elle.
-Aussi, nous ne pouvons pas les encercler... je propose donc d'employer l'effet de surprise.
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Merci de m'avoir lu et critiqué. C'est grâce aux avis des lecteurs que le romancier progresse...
Pour répondre à vos remarques, oui, j'assume pleinement mon style d'écriture résolument axé sur le dépaysement. Mes textes n'ont pas d'autre but que de permettre aux lecteurs de passer un bon moment sans prise de tête.
Quant à l'aspect "irréaliste", je rétorquerai que c'est dans le style "Anticipation" qu'il convient de coller parfaitement à une réalité scientifique pour donner à réfléchir sur le devenir de notre époque ; dans le style "Space Opera", utilisé pour ce roman, l'action et le spectacle sont les maîtres mots.
Dans l'attente de lire d'autres critiques de lecteurs.
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[...] Kogard revint au moment présent. Moins d’une seconde semblait s’être écoulée durant son introspection. Malgré cela, il sentait son organisme chargé d’une énergie nouvelle, bien supérieure à celle qu’il pouvait maîtriser. Il bondit en avant à la manière d’une machine à tuer. Son opposant ne vit rien venir. Un coup de pied le désarma, un coup de coude lui brisa la mâchoire et, déjà, un uppercut l’envoyait rouler au sol. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’agent photonique se saisit au vol de l’arme perdue qu’il dirigea aussitôt vers l’homme qui tripotait Lyrhya. Son front orné d’un trou fumant, le scélérat bascula en arrière dans un râle. Comprenant enfin la situation, ses deux compères tirèrent vers leur adversaire encore au sol un instant plus tôt. Les faisceaux meurtriers frôlèrent Kogard de si près que ce dernier paraissait se mouvoir plus vite que leur lumière. Avant qu’ils ne puissent faire feu une nouvelle fois, un Dépassé alla rejoindre ses amis dans un monde meilleur. Ne restait plus que celui retenant Lyrhya. Dans les yeux masculins, une certaine hésitation se lisait. Une couleur de peur en profita pour s’y glisser également. La femme ne lui laissa pas le temps de choisir entre la fuite et l’attaque. Projetant sa tête en arrière, elle lui brisa le nez. Avant que l’homme ne heurte le sol, l’arme de Kogard lui avait ôté la vie. [...]
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John regardait le vide et le vide agissait de même. Cinq étages séparaient l’homme du trottoir d’asphalte noirci par le passage journalier de piétons anonymes. Plus de quinze mètres de dénivelé. Bien assez pour se fracasser le crâne sans risque de se rater.

John scrutait le vide. Il l’observait intensément comme pour mieux le contrôler, le domestiquer en brisant son intimidante puissance, le réduire à néant.

Le néant, compagnon du chaos, qui avait détruit la vie de John. Seul capable de transformer un homme incroyablement simple et commun en un pauvre hère penché au sommet d’un toit à contempler le vide, tel un condamné à mort découvrant la guillotine l’attendant en silence.

John ferma les yeux. Comme si l’arrière de ces paupières était devenu un écran de cinéma, sa vie entière fut projetée à la manière d’une vulgaire projection vidéo. Son existence vint le narguer, accélérant durant les bons moments, les moins nombreux, pour mieux ralentir durant les mauvais, en quantité bien trop importante pour les épaules d’un seul homme.

John ouvrit à nouveau ses paupières. L’image du vide en profita pour bondir dans ses globes oculaires, s’amusant à ricocher le long de sa rétine. Le trottoir en contrebas lui renvoya son regard comme un miroir grisâtre digne du fleuve Styx entourant les Enfers de la mythologie hellénique. Les souvenirs de l’homme n’attendaient que cela pour revenir, plus corrosifs que jamais. Plus aucune raison de vivre… Lorsque chaque jour n’est qu’un cauchemar éveillé ou un aperçu de l’enfer, que faire, sinon, en finir une fois pour toutes ? Une seconde d’abandon pour une éternité de repos. Avec, peut-être, la compagnie des âmes de sa famille perdue. Sa femme et ses enfants trop tôt arrachés à la vie par la faute d’un inconscient incapable de choisir entre boire et conduire.
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En effet, suivant les pays, l’utilisation de cette graisse n’a pas du tout les mêmes effets. Outre le Diable, qui s’en sert pour ses maléfices, on dit que les sorcières d’Allemagne se frottaient le corps avec cette substance pour se rendre au sabbat en passant par leur cheminée. Ce qui n’était pas du tout le cas des sorcières françaises, qui utilisaient seulement leur balai, alors que les italiennes chevauchaient un bouc… — J’aurais mieux fait de me taire, maugréa Nicolas en s’abîmant dans la contemplation du paysage. Un long silence s’installa entre les deux hommes, puis quelques kilomètres plus loin, Jo quitta enfin la nationale 113 et s’engagea dans Lançon-de-Provence. La voiture passa devant une église désaffectée, à l’architecture typiquement romane, entourée sur trois côtés par un petit parc herbu situé en bordure de route. Sur son toit, une double arche de pierre ne contenait plus qu’une seule cloche. Tout en conduisant, le détective ne put s’empêcher de sourire. — Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? interrogea le commissaire. — On vient de passer devant la chapelle Saint-Cyr 53 . — Et alors ? — Quand j’étais gosse, je m’amusais à grimper sur le toit durant la nuit pour aller sonner la cloche. Les riverains croyaient que l’église était hantée. — Tout petit, tu étais déjà dans des histoires de faux fantômes ! ironisa Nicolas. Le conducteur préféra ne pas répliquer. Quelques minutes après, Jo arrêta sa voiture devant le premier magasin rencontré : une sorte de bazar de proximité.
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- Bien ! Que fait-on à présent ? Questionna la jeune femme.
- Nous devons nous débarrasser de nos nouveaux adversaires ! Cracha Kogard.
- Très ingénieux ! Répliqua sa partenaire. Que proposes-tu ? Les encercler ? Leur ordonner de se rendre immédiatement ? Leur énoncer leurs droits, peut-être ?
- Plus simple. J'ai un plan.
La jeune femme leva les yeux vers le plafond.
- Nous sommes perdus, en ce cas !
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[...]
Drilona activa ses lentilles DEL dès que le signal de départ retentit. Aussitôt, elle eut la sensation de s’incorporer mentalement à son drone. Il devenait une extension d’elle-même au même titre qu’un avion entourant son pilote.
Un simple mouvement de la tête et des doigts permit à la jeune femme de zoomer sa vision en direction de son premier adversaire. Ce dernier était un drone monomoteur dont l’armature cylindrique, garnie de lames, tournait autour de son axe. Les pales directrices se trouvaient à l’intérieur même de l’engin, protégées par un réseau de mailles métalliques.
À la manière d’une grosse toupie projetée par un bras vigoureux, l’appareil bondit vers le haut, en direction de la guêpe. Pourtant, son attaque échoua. Les réflexes de son adversaire féminin avaient suffi à esquiver les lames tournoyantes. Drilona fit basculer son engin vers l’avant, le laissant tomber comme une feuille morte. Par l’intermédiaire des capteurs sensoriels de son drone, elle vit défiler devant ses yeux les parois entourant l’arène en forme de globe.
Projetés à l’intérieur de ses verres de contact, à la périphérie de son champ de vision, plusieurs paramètres s’affichaient avec mise à jour instantanée. Vitesse du drone, état de ses composants internes, distance de son adversaire et des limites de la zone de combat, de nombreux capteurs informaient la jeune femme pour mieux assister ses décisions.
Au dernier moment, Drilona coupa le fonctionnement du moteur droit. Comme dans un antique manège de fête foraine, sa vision roula sur le côté avant de se figer sur son adversaire à l’instant où elle réactivait la propulsion normale. Fonçant vers le haut, sa guêpe parut frôler la toupie de la pointe de son aile droite. En vérité, le choc brisa net l’une des lames adverses. Basculant une nouvelle fois en arrière en éteignant l’un de ses moteurs, le drone rhombique frappa de nouveau, avec le même succès.
L’expérience et l’habilité de la jeune femme étaient telles qu’elle parvint à toucher deux fois le même point de son adversaire. Certes, le drone cylindrique ne ralentit pas son mouvement tournoyant pour autant. Aucun organe vital n’était touché. Cependant, une zone de sa surface s’avérait désormais exposée à une attaque latérale.
La jeune femme ne se fit pas prier. Inversant sa tactique, elle fit grimper son drone à la verticale tout en le faisant tournoyer de manière artistique. D’un mouvement presque gracieux, elle esquiva derechef la toupie barbelée bien décidée à la détruire. Parvenue tout en haut de la structure sphérique, Drilona désactiva les deux moteurs de sa guêpe, la transformant en projectile mortellement précis.
[...]
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[…]Ayant fait main basse sur l’objet convoité, Lyrhya l’avait glissé dans un large sac à dos avant de repartir en sens inverse. Cependant, alors qu’elle atteignait l’extrémité de la rue la conduisant directement au pied de son vaisseau, elle dut freiner brusquement.
Entre elle et le bâtiment servant de zone d’atterrissage à son engin spatial se tenait un groupe d’hommes armés. Pire encore, d’autres individus apparurent dans son dos, jaillissant de cachettes bordant la rue. L’éclairage de la ville faisait scintiller les protections couvrant leurs membres sanglés dans des combinaisons dernière génération, de même qu’il se reflétait sur les nombreux canons pointés dans la direction de l’agent photonique.
En soupirant, Lyrhya dut se rendre à l’évidence : elle était tombée dans une embuscade.[…]
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[...]
Dans le regroupement d’enseignes commerciales représentant «Le Centre», les établissements commençaient à ouvrir pour satisfaire les lève-tôt ou les couche-tard en fonction des cas. Comme toujours, plusieurs clients attendaient déjà devant les vitrines de certaines boutiques.
Lorsque, une poignée de minutes après, les promeneurs virent déboucher un homme courant en direction du magasin Drones & Drones, la plupart pensèrent qu’il s’agissait d’un client pressé. D’autres songèrent qu’il allait sans doute essayer de doubler l’intégralité de la file d’attente emplissant le commerce déjà bondé. Peut-être même le coureur se dirigeait-il vers Drones & Drones par un simple effet d’optique, selon un simple hasard de trajectoire qui allait se briser lorsqu’il obliquerait pour emprunter l’un des trottoirs roulants proches. Même les drones patrouilleurs, pourtant nombreux dans « Le Centre », ne réagirent pas à ce mouvement pourtant inhabituel.
Cependant, lorsque l’individu plongea en avant au travers de la vitrine, ce fut l’étonnement général. Ce sentiment ne dura malheureusement pas. Une formidable déflagration souffla Drones & Drones ainsi que ses clients piégés à l’intérieur. La puissance du souffle s’avéra si forte qu’elle brisa toutes les devantures proches. Une épaisse fumée noire fit suffoquer les personnes présentes. De manière automatique, des systèmes anti-incendie dissimulés se mirent en fonction, inondant la zone, jugulant les flammes naissantes et noyant presque les survivants du massacre.
Le ballet des drones et des groupes d’intervention de la police débuta dans la minute suivante.
[...]
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Je suis mort sans l’être réellement. Une variété de fantôme très particulière. Pour un observateur extérieur, j’ai l’apparence exacte d’un être vivant. Ainsi, je marche, je parle, je peux laisser des traces, il m’est possible de serrer des mains, et même de te porter jusqu’à l’hôpital si tu as une balle dans la jambe. Pourtant, ma « condition » s’accompagne de nombreux désagréments : je suis glacé comme un mort, toute nourriture que je touche se corrompt immédiatement et les boissons s’éventent.
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