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Critiques de Christine Deroin (92)
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Alors que son frère est entre la vie et la mort, Agathe raconte leur descente aux enfers : le décès de leur grand-mère adorée, des parents absents, les soirées avec les copains et l'évasion que procure le cannabis. Puis ce sont les cours séchés, les ami-es qui s'éloignent, le caractère qui change,...

Un docufiction choc qui ne cache rien des ravages du cannabis. Le dossier documentaire qui complète le roman permet de comprendre le processus d'addiction, le danger pour la santé physique et mentale. Un roman qui pourra servir de support pour travailler avec les jeunes.
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Alors que son frère est entre la vie et la mort, Agathe raconte leur descente aux enfers : le décès de leur grand-mère adorée, des parents absents, les soirées avec les copains et l'évasion que procure le cannabis. Puis ce sont les cours séchés, les ami-es qui s'éloignent, le caractère qui change,...

Un docufiction choc qui ne cache rien des ravages du cannabis. Le dossier documentaire qui complète le roman permet de comprendre le processus d'addiction, le danger pour la santé physique et mentale. Un roman qui pourra servir de support pour travailler avec les jeunes.
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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

Ce livre est présenté comme un bref roman et non comme un livre didactique. Il explique les symptômes de la dépression, pour une personne donnée. Alors certes ce sont des symptômes fréquents (isolement, insomnie, irritabilité, auto mutilation...) mais ils peuvent varier suivant les cas.

Hé trouve que cette petite histoire permet aux jeunes d'appréhender la dépression. Et le message principal est qu'il faut oser et arriver à solliciter l'aide des adultes (parents, médecins...)
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Mon frère, mon enfer, mon bel enfer : L'autisme

Garance a un petit frère de 8 ans, Adam, qui est autiste. Les auteurs décrivent le comportement de ce garçon ainsi que le regard porté par les autres sur cet enfant particulier.

A mon sens, on n'en sait pas beaucoup plus à la fin qu'au début.

Donc certes ce roman est destiné à un jeune public, mais il est , à mon goût, un peu trop superficiel.

La partie questions réponses à la fin est beaucoup plus riche en informations.

Je ne sais pas trop s' il peut répondre aux questions d'un ado qui aurait dans son entourage une personne autiste...
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Reçu dans le cadre de Masse critique, ce petit roman "coup de point" m'a permis de découvrir la nouvelle collection des éditions Oskar "Pas de panique c'est la vie". A la fois roman et docufiction, c'est un formidable nouvel outil pédagogique pour aborder des questions délicates avec les collégiens, notamment pour ceux dont le milieu familial n'est pas tout à fait dans la norme.. Dans ce livre-ci, Agathe, élève de 3ème, vit seul avec son frère, déjà majeur et élève en 1ère année d'école de commerce. Les parents ont déserté. La mère est partie depuis longtemps avec un autre homme et se désintéresse totalement de ses enfants. Le père, très souvent absent pour des raisons professionnelles, veut refaire sa vie avec sa nouvelle compagne et se contente essentiellement de remplir le frigo, d’approvisionner le porte-monnaie voire de payer une femme de ménage. De bonne volonté, mais un peu perdu, il se conduit plus comme un copain qu'un père. Agathe et Quentin ont en fait vécu et été élevés par leur grand-mère. Tout allait bien. Ils étaient heureux dans cette famille pas ordinaire. Mais, leur grand-mère meurt subitement d'une crise cardiaque. Tout s'effondre. plus de repère. Le malaise, le mal-être s'installent. Un soir, Quentin invite un copain qui lui propose un "pétard". C'est le début d'une longue descente en enfer. Agathe se met à fumer elle aussi tout en ayant conscience que cela n'est pas la solution et ne fait qu'empirer son chagrin, en colère contre son père qu'elle voudrait voir réagir autrement. Un devoir de français et le terrible accident de la route de son frère vont heureusement mettre à terme à cette affreuse aventure dans les paradis artificiels.
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Je tiens tout d'abord à remercier la masse critique de Babelio et Oskar éditeur pour cet envoie. C'est la première fois que je lis un livre de cette édition et donc de cette collection et ce fut une très bonne surprise. Le livre est composé de deux parties, une avec une histoire qui aborde le canabis avec des faits fictifs (mais qui pourraient arriver à n'importes qui) et une deuxième avec une interview d'une spécialiste. De plus à la fin de l'ouvrage nous avons une liste de sites et d'adresses utiles si nous sommes confrontés au problème qui est abordé dans le livre.

Je pense que c'est un très bon outil pour aborder des sujets qui ne sont pas toujours faciles et donc compliqué à expliquer à des enfants et des adolescents. Mais aussi, pour les adultes qui ne savent pas forcément tout sur le canabis alors que c'est quelque chose qui peut touché n'importe qui même la meilleur des personnes comme le montre ce roman. Les deux adolescents qui sont présentés n'ont rien de particulier, ils travaillent bien à l'école et ont des amis, enfin une vie normale d'ado. Et puis un malheur touche leur famille et c'est le début du cauchemar. J'ai vraiment aimé cette approche qui permet de mieux comprendre les choses. Nous avons l'impression que le cannabis n'est pas forcément très grave, que c'est une expérience que beaucoup ont eu dans leur jeunesse mais nous voyons grâce à ce roman que ce n'est pas quelque d'anodin.

L'interview est je pense un peu moins accessible pour les enfants, s'il fait la lecture tout seul. Je pense qu'elle permet aux parents ou aux adultes plus généralement d'avoir un approfondissement du sujet qui est abordé.

C'est ouvrage est un très bon outil de médiation qui permet d'aborder un sujet qui peut toucher tout le monde et de l'expliquer simplement.

Il est possible que je lise d'autre ouvrage de cette collection qui aborde des sujet qui m'intéresse comme la trisomie ou la schizophrènie.
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Tout d’abord je tiens à remercier babelio et les éditions « Oskar » qui m’ont permis de lire ce livre et de découvrir la collection.



Agathe roule un dernier joint et s’adresse à lui, lui parle régulièrement car elle décidé d’arrêter le cannabis.



« Cela fait huit mois que nous nous connaissons, mais nous étions trop fusionnels, m’a-t-on fait comprendre. En fait, j’étais trop attaché à toi, et ça nuisait à ma vie. J’en suis consciente, mais j’avais l’impression que tu me faisais tellement de bien. » P 6



Elle nous décrit ainsi, l’engrenage, le premier joint récréatif avec son frère est ses copains, le samedi soir alors que leur père les laisse seuls et que leur mère est partie depuis longtemps. Elle est en plein désarroi, car la grand-mère, le pilier de la famille, est décédée brutalement.



Le côté festif du début avec la levée des angoisses et des inhibitions, puis la phase planante où tout lui devient indifférent, la chute des résultats scolaires, les amies qui s’éloignent laissant la place à ceux qui sont dans le même trip qu’elle et son frère. Le père qui les surprend un soir et que cela amuse car il a fumé autrefois ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer.



La lente descente est très bien décrite avec des mots d’une adolescente de quinze ans: le désintérêt, les lendemains passés au lit, les prises qui se rapprochent, le deal qui entre en scène…



Ce texte émane de Christine Deroin qui anime des ateliers d’écriture, et dans la deuxième partie, on laisse la place à Marie-Odile Krebs, psychiatre qui explique comment l’addiction se met en place, les différents types de cannabis (60 composés : les cannabinoïdes) et les conséquences sur la santé.



Ce livre est très bien fait, accessible, c’est un outil de travail intéressant pour expliquer aux jeunes, ce qu’est vraiment le cannabis et quelles en sont les conséquences. A la fin, on a la liste de tous les sites utiles. La page de couverture et le titre m’ont bien plus.



Les éditions « Oskar » proposent d’autres ouvrages du même type, sur l’autisme, l’hyperactivité, la schizophrénie, les troubles bipolaires…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Agathe raconte dans son journal la descente aux enfers de son frère aîné. La mort de la grand-mère et la solitude des deux adolescents vont les laisser désarmés face à la drogue. C’est Quentin qui commence par ses fréquentations au lycée à ramener du cannabis à la maison. La jeune fille ne va pas tarder à lui emboîter le pas.



Cela commence par les fêtes du samedi soir qui vont engendrer une sorte de torpeur dans leur cerveau et les amener à décrocher avec la réalité.



L’école, les amis, la famille ne font bientôt plus le poids face aux promesses d’engourdissement des joints. Mais les prises se multiplient et leurs effets s’intensifient. Jusqu’au jour où Quentin ne rentre pas à la maison…



Ce récit, très réaliste, est marqué par la solitude de la jeune fille et le passage avec le père est glaçant. Mais la figure de sa copine Laurie montre qu’avoir des parents ne suffit pas parfois à éviter le pire.



L’auteur semble plus décrire des adolescents en manque de repères et d’interdits que de juger. L’histoire reste optimiste puisque la figure providentielle d’Elena la jeune russe montre qu’il est possible de trouver d’autres plaisirs que la drogue.



La seconde partie plus documentaire rappelle les ravages du cannabis. Cette drogue a la spécificité d’être très différente en fonction des mélanges de produits effectués qui sont inconnus au moment de la prise mais aussi des personnes.



Le message principale est d’éviter de commencer et à défaut d’arrêter au plus vite car si une évolution positive est toujours possible les séquelles tant au niveau de la santé que de la vie sociale sont terribles. Des liens vers des sites utiles sont proposés en fin d’ouvrage.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

Un très bon moyen de parler et d'échanger autour de la dépression chez les ados. Un bon outil de médiation à conserver.
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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

La collection « Pas de panique, c’est la vie ! » est très intéressante, car elle permet d’aborder des sujets sensibles ou difficiles en mêlant fiction et documentaire.



Dans la partie fiction, c’est Lilou, petite sœur d’Emma, qui raconte ce qui arrive à sa famille à travers un journal intime qu’elle décide d’écrire après la tentative de suicide de sa sœur. Elle décide de mener l’enquête pour comprendre comment Emma a pu en arriver là. Elle comprend qu’elle a négligé certains signaux d’alerte, et tente d’aider sa soeur à remonter la pente. Et surtout, Lilou exprime ses émotions et son ressenti, son impression que ses parents ne leur prêtent pas souvent attention, qu’ils la délaissent après ce qui est arrivé à sa sœur, qu’elle se sent invisible, seule, et incapable de vraiment aider sa soeur. A travers son enquête, elle va découvrir que sa soeur était harcelée au collège mais qu’elle ressentait aussi un mal-être plus profond.



Les pages documentaires consistent en une interview d’une pédopsychiatre, Laure Chandellier, qui explique ce qu’est la dépression à l’adolescence avec des mots simples.



En fin d’ouvrage, une liste d’associations pour les adolescents dépressifs et leurs familles est fournie.



Le point fort de cette collection est de mettre au centre de l’histoire un enfant de la famille qui assiste à des changements familiaux suite à des troubles psychologiques d’un membre de la famille. Un point de vue extérieur est donné, donnant aussi la place à la souffrance des autres personnes de la famille qui subissent des changements.



L’histoire permet de dédramatiser la situation et de faire déculpabiliser les enfants de la famille qui sont face à une situation différente.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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L'autisme

Belle explication de l'autisme pour des ados

Une histoire romancée et des explications scientifiques
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Mon frère a une tornade dans la tête : L'hypera..

Dans cette collection, le principe est de mêler à la fois fiction et réalité afin de mieux appréhender le sujet, ici l’hyperactivité.



La première partie est un récit de fiction où Lucas raconte son quotidien souvent difficile à cause de son frère Baptiste qui est hyperactif. Lucas se sent invisible aux yeux de ses parents, souvent obligé d’être exemplaire, afin de ne pas rajouter du stress à la maison. Son frère prend toute la place dans la famille, avec son agitation, son impulsivité, et son incapacité à rester longtemps concentré. Heureusement, on vient de diagnostiquer de quoi souffre son frère, l’hyperactivité, alors que tout le monde croyait que c’était un souci d’éducation… Du coup, Lucas se rend chez un psychologue pour pouvoir parler, se sentir écouter, et retrouve rune place dans la famille.



Dans la seconde partie, un spécialiste, Gabriel Wahl, pédopsychiatre apporte un éclairage médical et donne des informations pour comprendre l’hyperactivité, en proposant des solutions pour aider les enfants hyperactifs.



10 questions réponses terminent l’ouvrage et permettent de faire le point sur ce qui a été lu.



A la fin, des adresses et des sites Internet d’associations sont donnés.



J’ai trouvé cet ouvrage très bien fait, le récit permettant de se mettre dans la peau d’un autre enfant de la famille et d’avoir un regard extérieur sur l’hyperactivité. La partie documentaire est simple et va à l’essentiel en expliquant simplement les choses. Ainsi, on découvre que l’hyperactivité ou TDAH peut comporter plusieurs symptômes comme l’inattention, l’agitation et l’impulsivité, mais que parfois l’enfant peut juste être inattentif. Les informations déculpabilisent les parents et proposent des solutions.



Un ouvrage à mettre entre les mains des jeunes, mais aussi dans celles de leurs familles, pour mieux comprendre l’hyperactivité, quand on y est confronté.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Mon père fait des montagnes russes dans la tête..

Ce petit livre traite de la bipolarité. Il s'adresse aux adolescents et comporte deux parties distinctes: une fiction, sous forme de correspondance entre une adolescente et sa tante, qui relate l'apparition de la maladie chez le père de la jeune fille. Puis l'interview d'un psychiatre spécialiste, qui explique ce trouble en répondant à des questions basiques. Des sites et des adresses utiles complètent l'ouvrage.

Je n'ai pas été emballée par la partie "fiction". Je n'y ai pas cru, en fait; elle paraît trop plaquée, rédigée "dans le but de". Par contre, la partie plus documentaire m'a semblé bien faite: les questions sont bien choisies et les réponses claires. Un avis mitigé, donc. Je le proposerais toutefois aux ados intéressés par le sujet, dès 12 ans, en les dirigeant plus vers l'interview et les sites répertoriés.
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Ma mère sans visage

L'idée des deux monologues, celui de la mère sur le point d'abandonner son fils et celui de ce fils 18 ans après, est intéressante. Les interrogations de la mère provoquent une réflexion sur le thème de l'abandon et les souffrances qui y sont liées.

La deuxième partie (monologue du fils) m'a semblé moins prenante que la première.
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La Mouche

Résumé : Lucile est une élève précoce. Elle a seulement 12 ans ¾ et est déjà en troisième. Côté cœur, elle n’a pas d’histoire à raconter, contrairement à ses copines ; jusqu’au jour de la rentrée où elle croise les yeux bleus d’un nouveau professeur, M. Lorant. Lucile est prête à tout pour le conquérir…



Mon avis : Ce roman met en avant les dérives de l’amour d’une adolescente pour un adulte.



Lucile est prête à tout pour que M. Lorant la remarque, aidée par ses copines, qui lui font pourtant remarquer qu’il est trop vieux pour elle et qu’elle doit regarder les garçons de son âge. Lucile va le croiser régulièrement en passant « par hasard » devant sa salle, elle va réussir à accéder à sa boîte mail et à espionner sa correspondance, elle va lui écrire, le suivre….



M. Lorant ne fait rien pour encourager Lucile, mais ne sait pas non plus comment se dépêtrer de cette histoire, trouvant des expédients peu efficaces.



Le lecteur se fait témoin des avis croisés de Lucile, la narratrice, et de M. Lorant, à travers ses mails lus par Lucile.



Un roman qui fait réfléchir aux amours spontanés et irréfléchis des jeunes filles pour des adultes.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Clandestines

Mon résumé :

La vie de Colette n’a pas été toute rose. A peine adulte elle a quitté sa Creuse natale pour habiter et travailler à Paris. Rapidement elle s’est retrouvée mère célibataire. Ses parents lui ont tourné le dos.

Alors la solitude, l’isolement, la difficulté de joindre les deux bouts, elle connaît. C’est peut être pour ça, que faisant fi de ce que disent les médias et de ses appréhensions premières, elle ouvre sa porte à Idiatou….

Mais s’ouvrir aux autres, apprivoiser quelqu’un n’est pas sans danger… qui plus est quand l’autre est clandestine, et craint d’être renvoyée au Mali.



Mon avis :



Si, vous cherchez le récit un peu mièvre d’une amitié entre une petite mamie blanche et une grande jeune femme noire… passez votre chemin.

Au fil des pages, avec brio, Mme Deroin nous dresse le portrait d’une femme blessée par la vie.

En apparence, Colette est une petite mamie bien sous tous rapports, enfermée dans un quotidien ritualisé : les courses, la télé, les repas. Elle ressemble à une personne âgée, esseulée qui tente de survivre .Une femme qui souhaiterait ne plus être seule, et qui recherche l’amitié. Une femme qui voudrait vivre enfin une amitié sincère. Lasse d’être trahie par sa famille, par ses collègues, par les hommes, elle a encore le secret espoir de vivre nouer un lien amical, d’être utile à quelqu’un. Idiatou, par son isolement, semble être la personne adéquat…

Au fil des pages, Colette se raconte, et se découvre.

Au fil des pages, et à travers les personnages de Idiatou et de Diaminatou, dont Colette emprunte les lettres dans la boite aux lettres de l’immeuble, on découvre le quotidien des clandestins. La première est venue se faire opérer du cœur en France, elle n’est pas repartie. Le vieil homme dont elle s’occupait est mort, la laissant sans ressources, isolée. Une proie idéale. La seconde, adolescente écrit à son amie Awa, restée au Mali. Elle lui raconte comment elle a été envoyée rejoindre sa mère en France…

C’est un livre qui interroge sur notre rapport à autrui, sur la relation amicale, sur la dépendance que l’amitié et la clandestinité peuvent créer. Qu’attend-on d’une amitié ? Que cherche-t-on dans la relation à autrui, qui plus est quand il est très différent de soi-même. Qui plus est quand l’autre est en situation de dépendance.

C’est un vrai livre coup de poing, qui vous prend aux tripes. Les phrases sont efficaces. Les réflexions de Colette sur sa vie, d’Idiatou et Diaminatou sur l’accueil qu’on leur a réservé en France, frappent le lecteur au cœur. Les mots tombent justes. Pas de délayage ou d’apitoiement. C’est une lecture dont on ne ressort pas indemne.

Je ne sais pas quoi dire d’autre que « lisez-le ».



Merci à Babelioet à son opération masse Critique qui m’a permis de découvrir cette histoire.
Lien : http://lireetrelire.blogspot..
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Clandestines

Colette est une vieille dame de 80 ans habitant seule au 4ème étage d'un immeuble Parisien. La solitude elle la connait depuis des années, surtout depuis que sa fille a déménagé aux USA. Colette a des idées bien tranchées sur les étrangers et les Noires. Elle est méfiante par nature et ne s'intéresse pas aux autres par natures. C'est alors que surgit Idiatou dans sa vie, une Africaine sans papier, sans domicile et sans travail. Si au début Colette est méfiante envers la jeune femme, elle va vite trouver en Idiatou un moyen d'échapper à la solitude et va la prendre sous son aile.



Merci à Babelio et aux éditions Chèvre-feuille étoilée pour la découverte de ce roman. Clandestines est un roman court (à peine plus d'une centaine de pages) mais marquant.

Clandestines est une très belle histoire sur l'amitié, la solitude, les conditions de vie des sans papiers et clandestins, mais également sur la frontière entre l'aide et l'esclavagisme.

Si au début Colette a un discours plutôt fermé sur les noirs et les étrangers (on peut même dire qu'elle est presque raciste), l'arrivée de Idiatou va la changer et va changer sa façon de vivre et de penser.

C'est Colette la narratrice, à base de phrase courte et franche, on découvre ses pensées et ses habitudes de vie. C'est une personne âgée plutôt attachante au début, elle nous parait fragile et esseulée, cependant, elle apparait à la fin comme une personne manipulatrice et dominatrice qui veut garder Idiatou que pour elle.

L'histoire a pris une tournure que je n'ai pas trop aimé, plutôt malsaine je dirais. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé le déroulement du livre, la naissance d'une amitié entre une vieille personne et une clandestine.



Clandestine est un livre traitant des problèmes de société actuels.
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Clandestines

Je remercie Babelio et Les Éditions Chèvre-Feuille Étoilée de m'avoir permis de lire le 11ème roman de Christine Deroin, sorti le 08 février 2016.



Clandestines, c'est la rencontre de deux femmes, une vieille dame française de 80 ans, Colette, et de Idiatou, une jeune femme d’origine Malienne en situation irrégulière, sans papier.

La narration du livre se fait à travers Colette, on assiste tout d'abord à son questionnement sur sa solitude, ses déboires et ses échecs tout au long de la vie. On se rend compte qu'elle est aigrie de part sa peur de tout et des autres.

Un beau jour, sa solitude lui pesant trop, elle fait un premier pas vers une jeune femme noire, qui s'occupait de son vieux voisin décédé, et qui se retrouve à la rue sans papiers.

On a l'impression tout au long du livre, d'un jeu du chat et de la souris. On se rend compte, que finalement Colette ne fonctionne que par la domination et l'obligation de l'autre. Je l'ai trouvé très manipulatrice, faisant preuve d'égoïsme vis à vis d'Idiatou, en la rendant dépendante de son bon vouloir. Le pire c'est que Colette, se voit en sauveuse et croit en sa générosité vis à vis d'Idiatou.

Le tragique de l'histoire, c'est que ce genre de situation nous ramène à l'actualité des sans-papiers, leur fragilité et leur dépendance.

Un livre très court mais marquant, qui soulève plusieurs problèmes de notre société, la solitude des personnes âgées, le manque de générosité vis à vis de ceux qui nous entourent, la condition de ces femmes sans « papières » comme elles se nomment elles-mêmes, souvent venant de pays où elles n'ont aucun droit et vers lequel elles ne veulent pas retourner quitte à commettre l'irréparable.

Beau livre, très touchant qui m'a beaucoup remué.

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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

Lilou raconte le mal-être de sa grande soeur, ses changements, d'une période de rébellion à celle de la dépression jusqu'à sa tentative de suicide. On suit aussi l'enfant dans sa tentative de donner sens à ce geste et à en donner les causes.



Après la fiction, l'ouvrage propose une interview de Laure Chandelier pour aider le lecteur à mieux percevoir ce qu'est la dépression et comment essayer de la prévenir et de la guérir. Elle évoque notamment les symptômes et signes qui doivent alerter l'entourage.



Ce livre permet de discuter en famille et à l'école et de parler notamment de l'obligation parfois des parents de faire hospitaliser leur enfant. Il décrit bien la dépression comme une maladie et de la responsabilité de chacun.



J'ai trouvé l'ouvrage intéressant, surtout dans sa partie documentaire car le récit m'a semblé évoquer trop d'éléments à la fois et le regard d'une enfant plus jeune m'a parfois mis mal à l'aise.



Un outil pour parler de l'indicible.
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Mon frère n'est plus connecté dans la tête? La sc..

Un livre qui informe, qui alerte, qui montre tous les côtés de la maladie.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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