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Critiques de Christoph Ransmayr (56)
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Le dernier des mondes

Ce roman de Chtistoph Ransmayr, part du bannissement d'Ovide au bord de la mer Noire en l'année 8 de notre ère. Publius Ovidius Naso était poète, très apprécié pour ses élégies, sa poésie érotique et ses Métamorphoses. Il a été exilé de Rome dans des circonstances mystérieuses, sans procès. A-t-il offensé l'empereur en couchant avec sa soeur ? Était-il impliqué dans une intrigue politique ratée ? Ou ses écrits érotiques ont-ils finalement forcé l'expulsion de la bonne société ? Il existe certainement suffisamment d'ambiguïté historique pour donner à Ransmayr toute la marge de manœuvre requise ici. Ransmayr décrit la recherche que Cotta (l'ami d'Ovide) aurait pu entreprendre lorsque la nouvelle de la mort du poète est arrivée à Rome. Cotta suit Ovide jusqu'à un avant-poste romain de la mer Noire, Tome (l'actuelle Constanza) - où il découvre Pythagore, le serviteur malade d'Ovide, et les vestiges du passé récent d'Ovide.

Ovide qui a laissé de son séjour dans ces contrées barbares un grand et splendide poème: les Tristes.

Des viticulteurs ont, forts de ce titre, donné à un vin - que je vous recommande si vous aimé les Tokajs hongrois - Lacrima lui Ovidiu.



Mermed
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La montagne volante

Très joli livre, plein de symboles : deux frères irlandais escaladent un des sommets de l'Himalaya ; parallélisme entre les vies des deux frères, entre deux peuples opprimés (irlandais et tibétain), entre la mer et la montagne.
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Cox ou la course du temps

Un roman particulier sur la Chine du 18e siècle. Un horloger anglais célèbre et vivant un deuil très douloureux est invité par l’empereur Qianlong à Beijing pour lui construire une, puis une deuxième et enfin une troisième horloge dont le mouvement perpétuel serait un défi au temps. Véritable réflexion sur le temps qui passe, ce livre rend bien compte des désirs totalement extravagants d’un empereur despotique, véritable tyran pour tous les humains qui l’entourent.

J’ai mis du temps à rentrer dans l’histoire car le style est un peu difficile au premier abord : les phrases sont un peu longues et très détaillées, la ponctuation inattendue ; mais lorsque l’on entre dans le cœur de l’histoire, on est pris par la poésie du texte et par la réflexion philosophique qui en émane. Un roman intéressant, qui pose des questions qui sont toujours actuelles sur la « course du temps ».
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Cox ou la course du temps

Mesurer le temps selon l'écoulement propre de chacune des émotions qui le porte. Aussi inutile que splendide… Dommage que cette belle idée ne soit pas le coeur (battant) de ce livre qui du coup hésite et rate en partie son tempo.
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Cox ou la course du temps

L’épopée du plus célèbre horloger d’Europe défié par l’empereur dans la Chine magnifique et cruelle du XVIIIème siècle.



«Cox aborda la terre ferme chinoise sous voiles flottantes le matin de ce jour d’octobre où l’empereur de Chine, Qianlong, l’homme le plus puissant du monde, faisait couper le nez à vingt-sept fonctionnaires des impôts et agents de change.

Des nappes de brouillard s’étiraient par cette agréable journée d’automne sur l’eau lisse du Qiantang dont le lit sablonneux, se ramifiant en bras secondaires, avait été profondément excavé par plus de deux cent mille travailleurs forcés munis de pelles et de corbeilles afin que, conformément aux vœux de l’empereur, une erreur de la nature fût corrigée et que ce fleuve, rendu navigable, reliât la mer et la baie de Hangzhou à la ville.»



«Horloger et constructeur d’automates en provenance de Londres, maître de plus de neuf cents micro-mécaniciens, bijoutiers-joailliers, orfèvres et ciseleurs», Alister Cox a parcouru pendant sept mois les mers depuis Southampton pour se rendre en Chine à l’invitation de l’empereur Qianlong. En compagnie de son bras droit Jacob Merlin et de deux assistants fidèles, il débarque en 1753 dans le port de Hangzhou puis à la cour de l’empereur, monarque absolu qu’on appelle le Très-Haut ou le Seigneur des dix mille ans.



La suite sur le blog Charybde 27 ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Cox ou la course du temps

Peu d’écrivains contemporains possèdent la capacité à situer leurs thèmes de romans au-dessus des nuages. Christoph Ransmayr, auteur autrichien qui s’est imposé comme un écrivain majeur dès la sortie de son premier ouvrages Les Effrois de la glace et des ténèbres, réitère l’exercice avec Cox ou la course du temps édité récemment chez Albin Michel.



Grand voyageur, il transporte cette fois le lecteur dans la Chine du XVIIIè siècle à la cour de l’empereur Quianlong dont le passe temps favori jusqu’à l’obsession est la marche du temps .



Il fait appel pour cela à un horloger Anglais : Cox et le charge d’imaginer et de créer des systèmes horlogers capables de manipuler ce temps voire de le suspendre et de l’arrêter ! Un voeu qui entraîne Cox et ses acolytes dans une aventure dont aucun des personnages ne sortira indemne comme le lecteur !



Christoph Ransmayr le fait voyager dans un espace temporel déconnecté de la réalité crue et ce pour mieux nous entraîner dans une vision et interprétation poétique du monde où ......la suite sur mon blog www.leboudoirdemadame.com





http://www.leboudoirdemadame.com/2017/10/lire-ou-ne-pas-lire-cox-ou-la-course-du-temps-de-christoph-ransmayr.html
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La montagne volante

Le livre s'ouvre sur une "Note en marge" de l'auteur:

"Depuis que la plupart des poètes ont pris congé de la langue versifiée et recourent, à la place des vers, à des rythmes libres et à une phrase flottante articulée en strophes, le malentendu s'est fait jour ici et là, qui veut que tout texte constitué de phrases flottantes, donc de lignes d'inégale longueur, relève de la poésie. C'est faux.

La phrase flottante -- ou mieux: la phrase volante -- est libre et n'appartient pas aux poètes."



Cette forme, selon mon ressenti, permet à l'auteur d'imposer un certain rythme introspectif couplé à une grande légèreté de lecture. Certains découpages de strophe introduise également une forme d'étrangeté, en s'éloignant (volontairement ?) de la propension naturelle à les lire comme un chant, aidée par une ponctuation "libre". Voici pour la forme, exercice plutôt réussi.



J'adore les récits d'alpinisme; ici, ce n'en est pas vraiment un, même si les puristes pourront se régaler d'une grande force d'évocation, sans tomber dans le fantastique, même si l'auteur convoque habilement certaines légendes tibétaines, débarrassées du vernis de folklore pour le lecteur (mais pas de leur "pittoresque", un tour de force permis par des A/R entre les personnages -- même si l'ont restent du point de vue du narrateur en permanence -- et leurs visions différentes de l'environnement), couplées à l'enfance en Irlande des deux frères/héros, la figure du père, etc.



Lorsque je regarde le film d'une grande course himalayenne , j'ai tendance à passer directement au récit de l'ascension, la démarche sportive s'alliant souvent mal avec la traversée des cultures locales, leurs passages et images obligées de temples et de rencontres pas toujours spontanées. C'est dire la "performance" de l'auteur de retourner ce postulat, où l'on comprend très vite que l'important du livre se situe dans l'humain, tout en ne décevant pas celui venu pour les crampons/piolets.



Sa structure non-linéaire, dans l'histoire proche et plus lointaine, achève habilement cette lecture face au Rêve.



Un grand livre, qui se lit en quelques relais, sans chutes de pierres.
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Cox ou la course du temps

L'empereur de Chine fait venir d'Angleterre Cox l'empereur des artisans horlogers pour réaliser une oeuvre hors norme. Il faudra d'abord choisir laquelle, ce sera prétexte à une méditation sur le temps : son écoulement inexorable, sa variabilité, sa démesure. Au final Cox fera un choix dangereux qui pourrait heurter l'orgueil du fils du ciel qui est maître du temps dans son royaume, voilà pour le suspens qui reste bien modéré. Quant au style il se veut riche et raffiné pour décrire ce pays mystérieux, cette société où opulence et dénuement se côtoient où la violence peut jaillir à tout moment. Malheureusement l'ensemble est mince et le temps semble long pour le lecteur.
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Atlas d'un homme inquiet

un superbe receuil de 74 nouvelles qui nous font voyager à travers le monde avec des descriptions mêlant naturalisme et sociologie.
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Les effrois de la glace et des ténèbres

Une expédition polaire autrichienne du XIXème, un peu oubliée, et le Spitzberg contemporain.



Publié en 1984, le deuxième roman de l'Autrichien Christoph Ransmayr est une réjouissante curiosité pour l'amateur de littérature polaire et d'aventure mise en perspective avec soin, et pas uniquement pour lui.



Dans un léger enchâssement, le narrateur parcourt les traces de l'amateur italien de littérature Joseph Mazzini, parti lui-même en 1981 pour suivre, à partir du Spitzberg, en s'embarquant sur un gros chalutier scientifique, le cheminement de l'expédition austro-hongroise Payer-Weyprecht, qui, bloquée et dérivant dans les glaces en 1872-1873, atteignit alors un record de latitude nord et découvrit une terre ignorée, désormais appelée "terre de François-Joseph", avant de réussir, exploit rarissime à l'époque, à sauver ses équipages en rejoignant, dans une course folle au milieu des glaces puis en baleinière, l'archipel russe de la Nouvelle-Zemble.



Nourri (peut-être parfois avec quelque excès) des abondants journaux des acteurs du XIXème siècle, et de témoignages réels ou inventés - on ne sait - concernant le curieux périple avorté et la disparition inexpliquée au Spitzberg du rêveur Joseph Mazzini, le roman est passionnant, et propose au lecteur une rare expérience de partage d'une expédition aussi surprenante que désormais presque oubliée (quoique peut-être un peu moins pour un Autrichien...) en même temps qu'une incursion acérée dans les bizarres caractéristiques du Spitzberg contemporain, quelques années avant qu'il ne connaisse un certain développement du tourisme extrême...



Le roman souffre toutefois de la comparaison avec une oeuvre ultérieure, l'extraordinaire "Les fusils" de William T. Vollmann (1994), mêlant les traces de l'expédition Franklin, à la recherche du passage du Nord-Ouest en 1845 (sans les afféteries et les grosses ficelles de Dan Simmons dans son "Terreur" de 2007), et les propres expériences hallucinées du romancier américain au sein de la culture inuit des années 1990, dans une fusion romanesque autrement ambitieuse et autrement achevée que celle de son prédécesseur autrichien.



"J'ai fait la connaissance de Josef Mazzini dans l'appartement de la libraire Anna Koreth, femme qui, après un travail d'ethnologie sur une tribu samoyède de la côte sibérienne de l'océan Arctique, avait fréquenté le milieu universitaire, avant de se spécialiser dans les vente de littérature ethno-historique et de voyage. Dans son appartement viennois sombre et spacieux, Rauhensteingasse, la libraire invitait de temps en temps à dîner ses meilleurs clients."



" "Nous sommes à peu près là." Einar Hellskog, troisième invité à bord avec Mazzini et la glaciologue du Massachusetts - peintre en timbres-poste, il est envoyé par la Poste norvégienne pour dessiner des paysages arctiques -, s'est approché de la carte murale et montre dans le bleu un point au nord-est de l'île Moffen ; le contour de l'île touche la ligne noire du 80e parallèle comme un zéro proprement posé sur la ligne."



"Au nord de l'île Rodolph, le bleu de la mer s'assombrit. Ce sont les fonds du bassin eurasien. J'aime ce bleu, y séjourne souvent, lisse les plis de l'océan Arctique, puis retourne pour m'enfoncer au sud-est, jusqu'aux côtes de Novaïa Zemlia qui s'étirent et me sont familières, la falaise, la belle côte, où poussent le pas-d'âne, la mousse pourpre et l'oseille ; et puis là il y a aussi le cap Suchoi Nos et là-derrière une vaste baie, dans laquelle autrefois les chasseurs de phoques allaient à la recherche des navires naufragés, des bateaux de pêche perdus, de tout ce qui avait disparu à un moment ou à un autre.

Près de Suchoi Nos, beaucoup de choses qui avaient dérivé réapparaissaient, des coques de bateaux crevées, des planches, des mâts éclatés ; nettoyés, blanchis. Je m'entends dire qu'il y a peut-être là-bas des restes qui m'attendent, que peut-être un ruisselet d'eau de fonte a fait ressortir un signe d'un glacier du Spitzberg et que le courant l'a laissé pour moi près de Suchoi Nos.

De la paume de la main, je protège le cap, je recouvre la baie, je sens la sécheresse et la fraîcheur du bleu, je suis au milieu de mes océans en papier, seul, avec toutes les possibilités d'une histoire : je suis un chroniqueur à qui il manque la consolation de la fin."

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La montagne volante

La montagne volante nous conte l’histoire de deux frères Pad et Liam intimement liés et opposés.

Quittant leur Irlande natale, sous la forte impulsion de Liam, ils décident d’escalader le mont Phur-Ri dans le Tibet oriental, également appelé montagne volante par les nomades Khampas. Cet espace inexploré, mythique permettra à ces deux frères de se retrouver.

Dans une langue versifiée et poétique, l’auteur nous entraîne dans les mondes intérieurs de Pad et Liam, au plus près de leurs émotions, désirs, batailles et surtout amour.

Par cette langue, il sait aussi nous parler de la montagne, de l’alpinisme, du toujours plus haut et de la quête ultime.

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Cox ou la course du temps

Alister Cox, horloger orfèvre de génie, plébiscité en Angleterre où il gère plusieurs ateliers d’horlogerie se morfond après la mort de sa fille qu’il adorait, Abigail et le mutisme dans lequel est tombé sa femme, Faye, à la suite de cette perte.

Avec trois de ses contremaîtres, il part en Chine, au milieu du 18ème siècle, pour inventer une horloge universelle sur la commande de l’empereur du milieu. CR nous décrit cette aventure : l’installation des orfèvres anglais à Beijing, la toute-puissance de l’empereur, la soumission de la cour et du peuple, la capacité d’atteindre l’impossible comme la création d’une cité impériale d’été en Mongolie, à Jehol. Le raffinement de la cour impériale, la cruauté, la faculté de tout accorder au projet d’horloge universelle. Mais l’Auguste ne se prendrait pas ombrage de ce quelques humains aient conçu une horloge intemporelle ? Ne va-t-il pas les exécuter ? Cox prend le risque avec ruse mais in fine, l’empereur ne mettra pas l’horloge en route.

Un style magnifique, virtuose. Une réflexion sur le temps, une plongée dans la Chine impériale. Magnifique.

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Cox ou la course du temps

Défi ABC 2020-2021

Quel ennui, mais quel ennui. Il m'aurait fallu une horloge à page, une qui va vite quand le livre m'embarque et une clepsydre ralentie pour ce roman. Car rien , mais rien, ne m'a accrochée. Un horloger anglais en Chine, désespéré de la mort de sa fille (c'est dit, redit, expliqué, appuyé, décrit, répété) chargé par l'empereur de Chine, despote sanguinaire, de construire les horloges les plus fabuleuses jamais imaginées, et clou de l'histoire, un mouvement perpétuel. ET s'ensuivent d'interminables descriptions de mouvements d'horloge, de composants rares et précieux, entremêlées de séances de tortures complaisamment détaillées. Alors non, non, un livre qui ne restera pas dans ma mémoire .
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Cox ou la course du temps

Dans un premier temps j ai été très attirée par la couverture et le quatrième de couverture

Le thème du temps m'a intrigué.

par rapport aux critiques je pense être passé à coté e ce livre

je l ai terminé je voulais quand même savoir la fin

Je retiens essentiellement le pouvoir de cet empereur au multiples surnoms qui reflètent sa grandeur et son pouvoir.

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Cox ou la course du temps

Voilà un roman très particulier de par son intrigue et fort bien réussi ! Cet auteur autrichien nous conte l'histoire d"horlogers anglais attirés à la cour d'un Empereur de Chine au XVIIIème siècle, pour concevoir des horloges qui défient l'imagination humaine.

C'est extrêmement bien écrit et bien traduit, c'est donc un véritable plaisir de lecture. L'étiquette de la cour de cet empereur omnipotent qui peut décider de la vie ou de la mort de chacun de ses sujets est fort bien décrite.

Finalement, c'est aussi une réflexion assez profonde sur le temps qui passe, sur les instants fugitifs trop vite envolés, sur la course contre la mort et la recherche du mouvement perpétuel ou de la vie éternelle...

De beaux sujets de réflexion qui nous interpellent tous : de l'Empereur de Chine à l'horloger anglais en passant par le lecteur contemporain.
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Cox ou la course du temps

Dans une langue exigeante, où le souffle tient une grande place Christoph Ransmayr nous plonge dans un univers qui se tient à mi-distance du conte et de l'histoire vécue. Son écriture sensible nous fait toucher du doigt aussi bien le froid et la légèreté des flocons de neige, que celle des mille et un rouages qui vont mesurer le temps. A travers l'histoire personnelle d'Alister Cox, l'histoire se teinte des sentiments humains, amour et perte, et il faudra attendre pour découvrir de plus près cet empereur aussi impitoyable qu'énigmatique.

Une belle découverte - je ne connaissais pas cet auteur - je vais me plonger dans "atlas d'un homme inquiet".
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Cox ou la course du temps

Tout est une question de temps… C’est la réflexion qui me trotte dans la tête tout en commençant cette chronique littéraire sur un livre magnifique, un roman qui parle du temps en prenant son temps, en prenant même le temps nécessaire, « Cox ou la course du temps ».

Vous l’aurez compris, il est question de temps dans ce somptueux roman de Christoph Ransmayr (à mon sens, le plus grand auteur autrichien), du temps qui passe, du temps qui s’égrène, du temps que l’on essaie de mesurer et même de maîtriser, du temps qui s’accélère ou s’étire en fonction de nos émotions… Du temps que l’homme a toujours cherché à maîtriser sans jamais véritablement y arriver.

Jamais ? Ce n’est pas l’avis d’un Britannique So British, Alister Cox, qui, dans ce XVIIIe siècle européen qui se réveille enfin, s’avère être le spécialiste des automates et l’horloger le plus doué de sa génération. Anéanti par la mort de son enfant, sa fille Abigaïl, cet inventeur extraordinaire retrouve le goût de la vie et du temps très loin des brumes anglaises, à la cour du despotique empereur de Chine, Qianlong, dans son palais de Beijing.

Et avec sa plume envoûtante, Christoph Ransmayr nous emmène dans une histoire de temps, dans l’espace temps, très loin, dans cet empire de Chine si beau, si magique, si étonnant et si effrayant aussi, où les traditions souvent mystiques font oublier le temps.

Emporté dans une course contre le temps, dans un jeu avec le temps, Alister va tenter l’incroyable : construire pour l’empereur une horloge autonome qui calquerait son rythme sur les variations de la vie, ralentissant le temps en période de bonheur et l’accélérant lorsque la tristesse rôde. Et cette idée folle est incroyablement attirante, emportant le lecteur hors du temps pour un voyage exotique et profondément intérieur.« Cox ou la course du temps », à lire en prenant son temps, son propre temps.

EVE MAG, LE MAG DES FILLES
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Cox ou la course du temps

Après un début de lecture difficile j'ai quand même poursuivi ce roman qui nous emmène au cœur de la chine à la suite de maîtres horlogers qui répondent aux demandes d'un empereur tout puissant. Malgré la quête du temps et la réalisation d'ouvrages permettant de calculer sa course, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire que j'ai trouver souvent plate... Je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai été déçue par ce roman, mais j'en attendait plus, sans savoir vraiment quoi. je n'ai pas été portée...
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Atlas d'un homme inquiet

Du grand art.
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La montagne volante

Dans ce livre, l'histoire importe moins que la manière dont elle est racontée, amenée. C'est un envoûtement dès le départ, cette prose nous porte le d'Irlande à l'Himalaya, auprès de cet homme qui ne sait pas toujours pourquoi il a suivi son frère jusque là. C'est une histoire d'amour fraternel, c'est magique et prenant.
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