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3.78/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lure, Haute-Saône , le 25/05/1856
Mort(e) à : Nyons , le 03/01/1945
Biographie :

Marie-Louis-Georges Colomb, dit Christophe est un des précurseurs de la bande dessinée en France.

Bachelier ès lettres à 16 ans, ès sciences à 18, il intègre l'École normale supérieure en 1878, où il obtient une licence de mathématiques, de sciences physiques puis de sciences naturelles.

À sa sortie, il épouse Hélène Jacquet en 1882 et enseigne les sciences naturelles au futur lycée Condorcet. En 1884, il est nommé professeur au lycée Faidherbe à Lille. Il passe son doctorat de sciences en 1887.

Il complète son revenu par des dessins dans différents journaux et commence à faire paraître en 1889 les premières bandes de la famille Fenouillard. Il continue ses publications sous le pseudonyme de Christophe (en référence à Christophe Colomb).

De retour à Paris, il est nommé maître de conférences à la Sorbonne, où il termine sa carrière au poste de sous-directeur du laboratoire de botanique. Il est l'auteur de nombreux manuels scolaires en botanique comme en zoologie.

Il est surtout connu pour être l'auteur d'histoires illustrées parues en feuilleton à la fin du XIXe siècle. Très fin observateur de la société, inspiré par les images d'Épinal, il est le créateur de personnages comme le savant Cosinus, le sapeur Camember, La Famille Fenouillard et les lutins Plick et Plock.

Il est publié dans le Journal de la Jeunesse, puis dans Le Petit Français Illustré, suivant le schéma devenu classique de la bande d'images placées au-dessus du texte correspondant.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
(...) Zéphyrin montra dès sa plus tendre enfance les plus louables dispositions pour les recherches scientifiques. Livré à lui-même, il s'ingéniait avec beaucoup de persévérance à résoudre les problèmes les plus compliqués, comme par exemple d'introduire son polichinelle dans une bouteille.
À deux ans, il était déjà de première force sur l'addition, opération arithmétique dont il avait, de sa propre initiative, découvert des applications culinaires fort ingénieuses, mais pour lesquelles la cuisinière, esprit borné, n'avait malheureusement pas toute l'admiration qu'elles méritaient.
Mais l'opération pour laquelle il se sentait vraiment né, c'était la soustraction qu'il exécutait avec un brio et une sûreté de mains tout à fait dignes d'éloges, dans l'armoire de madame sa mère qui avait parfois le mauvais goût d'en témoigner quelque mécontentement.
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Camember

Histoire naturelle, véridique et compilatoire d'un sapeur qui portait la hache et Ie tablier à la fin du Second Empire.

— Si l’auteur a choisi cette époque, ce n’est pas qu’il y ait été poussé par des considérations politiques ; c’est simplement afin d'avoir l’occasion et Ie prétexte d'orner l’occiput de son héros d'un de ces triomphants bonnets à poil, dernier écho de ceux qui furent les panaches blancs de la Grande Armée.

— On admirera combien il a fallu de génie à l’auteur pour faire du neuf avec du vieux.

— On y verra également comme quoi ce n’est pas sans avoir passé beaucoup de temps à l’ombre que Ie héros de ce remarquable ouvrage parvint a épouser mam'selle Victoire, ce soleil resplendissant de toutes les vertus domestiques.
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Le 29 février 1844, fut déclarée à la mairie de GIeux-lès Lure (Saône-Supérieure), la naissance d'un enfant du sexe masculin, fils d'Anatole Camember, cultivateur, et de Polymnie Cancoyotte, son épouse. L'enfant fut inscrit sous les noms de François-Baptiste-Éphraïm.

Consulté à son sujet, l’aimable et savant docteur Breuvage conseilla de le nourrir exclusivement de charcuterie et de farineux. Grâce à ce substantiel et hygiénique régime, Ephraïm devint rapidement un solide gaillard.
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La première enfance de Camember.

Le 29 février 1844, fut déclarée à la mairie de Gleux- lès-Lure, la naissance d'un enfant du sexe masculin, fils d'Anatole Camember, cultivateur, et de Polymnie Cancoyotte, son épouse. L'enfant fut inscrit sous les noms de François-Baptiste-Ephraïm.

A sept ans, il commença ses études. Mais, dès le début il manifesta le plus complet dédain pour la lecture. La lettre H fut longtemps, prédestination !

la seule qu'il reconnût sans hésiter. On verra plus loin pourquoi nous disons : « 0 prédestination! »

Mais n'anticipons pas !

Consulté à son sujet, l'aimable et savant docteur Breuvage conseilla de le nourrir exclusivement de charcuterie et de farineux. Grâce à ce substantiel
et hygiénique régime, Ephraïm devint rapidement un solide gaillard.

Si ses progrès dans les belles lettres étaient plutôt lents, il avait, par contre, à force d'application et d'étude, acquis des talents naturels aux chats et aux singes et dont il profitait pour se livrer avec ardeur à l'ornithologie, à laquelle il consacrait les nombreux loisirs qu'il savait se créer.

Aussi dès l'âge de deux ans avait-il assez de vigueur pour tirer, dans le jardin paternel, les plus énormes carottes. Ces dispositions étonnantes n'auraient pas manqué d'inquiéter M. Camember père, si celui-ci avait été le moins du monde superstitieux.

Mais comme il sacrifiait généralement ses fonds de culotte à cette science remarquable, sa vocation se trouva maintes fois contrariée par M. Camember
père, dont l'intelligence obscurcie par le terre-à-terre des occupations agricoles, ne comprenait rien aux hautes spéculations scientifiques.
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Conséquences variées de l'explosion.

Au bruit de l'explosion, les bourgeois s'émeuvent avec simultanéité.
Les femmes crient avec stridence et les enfants piaillent avec entrain.
Les chats mamaoutent avec furie.
Les chiens de tout âge et de tout sexe aboient avec rage.
La patrouille s'élance avec ardeur.
Les chevaux s'emportent avec fracas.
Le laboratoire municipal, sous l’œil protecteur de la police urbaine, étudie avec attention les débris présumés de l’explosion.
Et le bureau météorologique ayant fait appel à toute sa sagacité, n'y comprend rien, selon l'usage.
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La vie,hélas ! n'est qu'un tissu de coups de poignard qu'il faut savoir boire goutte à goutte .
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A son baptême, il reçut les prénoms harmonieux, poétiques et distingués de Pancrace, Eusèbe, Zéphyrin, ce dont il parut se soucier comme un cloporte d'un ophicléide.
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"Le rire est un besoin physique qui dilate le parenchyme splénique et se traduit extérieurement par une contraction des muscles zygomatiques. »
Dr GUY MAUVE.
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« Tout ce dont j’ai besoin en fait de facéties, je le trouve dans le Camember. »
MON ONCLE.
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Camember sur les planches (premier début).
Camember et Cancrelat sont de service au théâtre, où une troupe de passage donne un drame en vers.
Le « traître » déclame :
« … Et ma vengeance, en somme,
Doucement de chemin va son petit bonhomme ! »
« Canaille ! va », murmure Camember, indigné.
Mais ayant entendu du bruit, le traître s’empresse de se soustraire à tous les regards en disparaissant dans un coffre qui se trouve là par hasard.
« Faut-y qu’il ait un aplomb ! dit Camember hors de lui.
Alors la jeune opprimée vient ourler des mouchoirs avec la tranquillité d’une âme pure. Camember n’y tient plus et fait irruption sur la scène.
« Faites excuse, mam’selle, mais que vous semblez ignorer qu’il y a dans vot’ malle un sale pékin qui mijote à vot’ vis-à-vis des fumisteries subversives !
Puis, plein de zèle, Camember ouvre le coffre et saisit par les jambes le traître, qui proteste avec la dernière énergie. Alors Camember appelle à l’aide : « Cancrelat ! arrive ici, vieux lapin !
« Allons ! Du nerf, Cancrelat, de la vigueur ! enlève-moi c’t’iroquois et vivement ! Ayez pas peur, mam’selle ; nous allons l’boucler et solidement et rien ne s’oppose plus maintenant à ce que vous épouseriez Ugène !
Conclusion : quinze jours de salle de police, pour scandale public, au sapeur Camember et au fusilier Cancrelat !
" Vois-tu, Cancrelat, dit Camember, dor-en-avant, entre l’arbre et le doigt ne mets jamais l’écorce !"
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