Christos Markogiannakis

J'ai adoré ce roman, type "whodunnit" ! J'avais beaucoup de soupçons sur le meurtrier mais je n'ai pas deviné la fin. J'espère que l'auteur réutilisera certains des protagonistes, surtout l'Américaine, elle était hilarante ! J'ai apprécié l'humour (noir) du livre, un changement bienvenu par rapport aux autres livres qui parlent de crime.

Un whodunit à la classique que j'ai apprécié pendant mes vacances. Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont là : des personnages hauts en couleur, une île grecque, des rebondissements et une solution crédible soigneusement élaborée. J'ai lu tout le travail de l'auteur, c'est son meilleur roman policier jusqu'à présent. J'ai hâte de lire le prochain !

C' est un polar classique qui commence fort avec un meurtre qu'on ne voit pas venir et qui laisse envisager une suite haletante.

Malheureusement la 1ere partie du livre est assez lente.

Les différents personnages, et potentiellement les coupables, sont présentés en détails.

Leurs relations sont décortiquées.

J'ai eu l'impression d'enquêter avec le capitaine Markou, il nous pousse à réfléchir sur les différentes incohérences qui entourent les meurtres.

Ca c'était plutôt agréable mais je me suis un peu ennuyée,

j'attendais plus d'action.



Belle surprise avec un 2ème partie beaucoup plus rythmée.

De nombreux rebondissements donnent tout son intérêt à l'enquête.

L'ambiance est assez sombre et pesante.

Ca se passe en février, il fait froid et l'action se déroule dans les couloirs de la fac mal éclairés.

L'auteur souligne à plusieurs reprises le manque de moyen dû à la très grave crise économique qu'a connu la Grèce.

Le livre se termine par un très bel hommage à Agatha Christie.

Tel un Hercule Poirot, le capitaine Markou rassemble tous les protagoniste et désigne le coupable.

J'ai adoré cette partie où le policier s'impose face à des personnes qui représentaient l'autorité quand il était étudiant.

J'ai hâte de lire le tome 2 pour faire plus ample connaissance avec lui.

Lecture agréable qui nous mène dans les coulisses d'une fac de droit grecque, et croyez-moi, il s'en passe des choses !J'ai aimé suivre les avancées de l'enquête et les changements de direction qui ont eu lieu, avant le bouquet final, le dénouement à la Hercule Poirot où tous les protagonistes se rassemblent dans une même pièce pour écouter le capitaine Markou nous dévoiler le cheminement de ses réflexions jusqu'à la divulgation du suspect.Ce roman se lit d'une traite, la lecture en est fluide, mais vous ne découvrirez pas particulièrement la Grèce si c'était ce que vous espériez.

Et petit bémol : j'aurais apprécié connaître davantage le capitaine Markou afin de m'attacher à lui et désirer le retrouver dans d'autre tome.



Ajout après avoir rencontré l'auteur : je comprends qu'il ait souhaité se concentrer essentiellement sur le meurtre, le mobile et la psychologie du criminel dans ce premier tome. Hâte de lire la suite pour en apprendre plus sur notre capitaine ! Et tellement hâte de lire le tome trois qui a l'air incroyable !

J'aimerais beaucoup également découvrir les essais de l'auteur qui ont l'air absolument passionnants ("scènes de crime au Louvre" et "Scènes de crime à Orsay").



J'ai eu énormément de chance de pouvoir rencontrer cet auteur très érudit, fin connaisseur de divers sujets et ayant une très grande culture. C'était incroyable de pouvoir l'entendre parler de la criminologie ou des crimes dans les oeuvres d'art. Auteur à suivre de près !

Qui a tué Lucy Davis ?

Voilà une question qui vous torturera l’esprit lors de la lecture de ce polar de Christos Markogiannakis, un roman qui vous emmènera sur l’île de Nissos où Lucy Davis, jeune journaliste anglaise, fut lâchement assassinée puis découverte morte par la jeune Sophie lors d’une soirée festive sur cette île à première vue paradisiaque. Une histoire macabre dans un cadre pourtant si tranquille. C’est à travers de nombreux interrogatoires, rebondissements, doutes et réflexions que Markou, inspecteur pourtant en vacances à l’heure des faits mais néanmoins resté dévoué, et vous, lecteurs, éluciderez peut-être le mystère de la mort de cette jeune femme. C’est dans cet état d’esprit que l’écrivain nous fait voyager à travers son pays, sa culture, et nous partage son amour pour celui-ci ainsi que pour ses résidents qui, au final, ne sont peut-être pas si innocents.

Dans un écrit et une enquête à l'allure pourtant classique, une histoire plus qu'intrigante vous attend dans ce roman à clé.

Dans ce polar, nous sommes transportés dans un endroit paradisiaque où tous les habitants se connaissent, et où tout se sait. Comment un meurtre aussi horrible a-t-il pu de produire? Premièrement, chacune des personnes interrogées prétend être en bon terme ou très peu connaître la victime. Les suspectés ont à peu près tous une image positive de cette personne. Mais encore, Lucy Davis a l'air très peu connue de ceux qui disent l'apprécier, nous ne savons rien de cette femme, mise à part qu'elle est journaliste et qu'elle est passionnée d'écriture.



“C’est une grande perte. Je n’arrive pas à y croire. J’ai l’impression d’être dans un cauchemar qui se dissipera au réveil."

Cadenat se montrait attristé suite à cette mort subite. celui-ci se faisait passer pour le parfait protecteur. Le lecteur peut se retrouver choqué face à la révélation, lorsque ce dernier nous apprend que c’est Cadenat, l’assassin de Lucy Davis.

Après réflexion, une hypothèse semblerait correspondre à ces écrits de Lucy Davis, que l’auteur Christos Markogiannakis a introduit dans son œuvre: Qui a tué Lucy Davis. Des écrits remplis de propos négatifs, de ragots, etc. Toutes les personnes interrogées sont un peu suspectes, Ces derniers ont leurs raisons de commettre l'irréparable puisque la journaliste profère des propos compromettants à l'égard des personnages…

Le roman policier Qui a tué Lucy Davis ? se passe en Grèce, la terre natale de son écrivain, Christos Markogiannakis. A travers ce livre, L’île de Nissos est présentée comme un endroit idyllique et paradisiaque. Chaque été, les mêmes vacanciers y retournent et se retrouvent, ce qui provoque l’énervement des autochtones qui pensent que les touristes détruisent et enlèvent tout le charme de cette île du lieu. L’un des principaux personnages est Mariama Miladi. Elle est très connue sur l’île et organise souvent des soirées mondaines chez elle.

Durant une de ses soirées, Lucy Davis, journaliste anglaise qui passait ses étés sur Nissos depuis quatre ans, est retrouvée morte. C’est par Sophie, la petite fille de Mariama qui ne faisait que chercher son chat dans sa maison, qui la découvre inerte. Arrivée dans la buanderie, elle y découvre avec stupeur le corps d’une jeune femme tuée à coup de marteau, baignant encore dans son sang et dans l’eau du robinet. Par chance si l’on peut appeler cela ainsi, Markou, capitaine de police venu passer des vacances sur l’île était présent lors de l’abominable soirée. Lui qui était mécontent d’être en arrêt et qui ne profitait que très peu des soirées de Mariama se retrouve au milieu d’un homicide qu’il devra élucider. Il apprend entre autres que la victime préparait un roman qui se voulait être un livre à clefs explorant les infamies des habitants de l'île. Est-ce pour cela qu'on l'a tuée ? Pour préserver un secret honteux ? Cette mort n’est probablement pas due au hasard et tout ce qui s’est passé sur l’île devra ressurgir tôt ou tard.

Voilà bien un livre original.

Une histoire de l'art qui se lit comme un polar.

L'auteur en effet nous présente une étude sur une trentaine d'oeuvres du Musée du Louvre qui ont pour point commun de représenter des scènes de meurtre.

En spécialiste, il nous présente pour chaque cas la nature du crime, historique ou mythologique, les protagonistes et les enjeux historiques.

Nous somme bien ici dans une enquête criminartistique comme le précise le sous titre.

La Criminalité dans l'art, chez collectif polar on accorde à Christos Markogiannakis la médaille d’or de l’originalité.

Les scènes de crime des grands tableaux du Louvre décortiquées c'est vraiment une réussite !






Lien : https://collectifpolar.com/

Attention, cette fois-ci il ne s'agit pas d'un roman mais d'un essai, qui présente un point de vue original pour tout amateur d'art et de musées : Christos Markogiannakis propose de parcourir les salles du Louvre en s'attachant aux œuvres représentant des scènes de crime. Et il y en a un paquet, qu'il s'agisse de meurtre mythologique ou historique ! Il analyse les peintures, sculptures ou tout autre objet d'art non pas en détaillant les talents du maître artiste mais en racontant l'histoire représentée et en redonnant tout le contexte. On comprend alors mieux le sujet même de l’œuvre et le pourquoi elle a pu être réalisée, en fonction de ce que l'auteur a pu chercher à y représenter de son propre temps.

Grâce au ton employé, jamais pédant et toujours didactique, et grâce au tête de chapitre qui rappelle systématiquement le titre, l'auteur, la date et la localisation et fournit une photographie, j'ai pu me croire en train de déambuler dans le musée du Louvre derrière un guide agréable. La quatrième de couverture est par contre un poil mensongère en promettant de nous immerger dans une équipe judiciaire ou médico-légale. Mais peu importe, j'ai passé un bon moment et je ressors de cette lecture avec une furieuse envie de retourner au Louvre !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..

Qui a tué Lucy Davis ? de Christos Markogiannakis situe l'intrigue en Grèce, à Nissos. C’est un endroit paisible où les riches se retrouvent pendant l’été, un lieu où l'on voudrait tous passer nos vacances, une île qui paraît paradisiaque au premier abord mais qui cache bien des secrets.

Alors que le roman débute par une soirée mondaine des plus banales chez Mariama Miladi, on apprend très vite par la petite Sophie que Lucy Davis, une journaliste anglaise venue passer son été à Nissos, a été assassinée. On suit alors l’enquête du Capitaine Markou qui va tenter de trouver l’auteur des faits.

Ce roman se lit rapidement, les chapitres sont courts, les phrases claires et dynamiques, les dialogues sont fluides. L’enquête nous tient en haleine durant toute l’histoire avec une longue liste de suspects qui ont tous une potentielle raison d’avoir tué la victime. L’enquête se complique quand Markou se rend compte que ce n’est pas la seule à laquelle il a à faire et que cette île, que l’on pensait tous idéale, a finalement une part sombre.

Le policier procédural: Sous-genre policier dans lequel le héros appartient aux forces de police et qui a pour but de montrer leurs activités au cours des enquêtes d’investigation. En effet, l’intrigue telle que présentée dans Qui a tué Lucy Davis? reflète ce style. En notre qualité de lecteur, on a certes le désir de découvrir l’auteur du meurtre de la journaliste anglaise, mais les investigations nous sont présentées comme un rapport de police. L’on est loin du roman policier dans lequel l’auteur tient le lecteur par la main, le confrontant à plusieurs indices et fausses pistes, si bien qu’il se retrouve lui-même à faire l’enquêteur. Toutefois, on a bien envie d’aller jusqu’au bout du livre. Le nombre pléthorique de personnages et de tueurs potentiels nous incitent à élire plusieurs protagonistes comme coupables éventuels. Tout compte fait, Lucy Davis reçoit des critiques positives de la majorité des habitants de Nissos et la question de savoir qui l’a tuée taraude plus d’un. Nous sommes sur une île regroupant une population cosmopolite. La configuration géographique des lieux aidant, chacun sait plus ou moins des choses sur l’autre. Les ragots et rumeurs vont bon train: Lucy Davis aurait commis un adultère ou encore, elle aurait été sur le point de divulguer les secrets de l’élite qu'elle fréquentait. Nous voilà tout au moins avec l’esquisse d’un mobile. Malgré une trame quelque peu mal ficelée, eu égard au style simplet mais facile à lire , Qui a tué Lucy Davis ? mérite que l’on s’y aventure. Ce roman policier est, entre autres, un hommage à la littérature: Christos Markogiannakis fait des allusions à des auteurs comme Agatha Christie et Truman Capote. En outre, Markou et Maroulas sont eux même des aficionados de romans policiers et Lucy Davis au moment où elle est tuée travaille sur un projet d’écriture.

En conclusion, j’aimerais inviter le prochain lecteur de ce polar à le saisir aussi comme une critique du tourisme de masse qui tout en cristallisant une certaine culture de l’entre-soi, met en relief le mépris de ceux qui prennent d’assaut les îles de rêves sans se soucier des autochtones ou pire, les considèrent comme des individus de seconde classe.

Qui a tué Lucy Davis ? telle est la vraie question dans une forêt de personnages atypiques, chacun ou presque avec un mobile particulier pour commettre un meutre. Le récit se déroule dans une île paradisiaque et fictive grecque, Nissos, où une journaliste anglaise, Lucy Davis réussit à s'immiscer dans la caste sociale supérieure de l’île grâce à l'invitation d'un ami. La journaliste, ayant des ambitions à la Truman Capote, est retrouvée morte lors d’une soirée où toute la caste était bien présente. Le capitaine Markou, qui accompagnait un cousin, était aussi présent dans la soirée et doit sortir de ses vacances pour enquêter sur le meurtre. l'Île est complètement bloquée et isolée du monde à cause de la tempête, alors c'est une course contre la montre pour le capitaine Markou pour résoudre l’affaire avant que le monde prenne le large à la fin du déluge.



La narration varie d’un chapitre à un autre, à la troisième personne « Il » (quand il s’agit du capitaine Markou) pour avoir un point de vue un peu global, et à la première personne « je » (quand il s’agit de Lucy Davis) pour emmener au lecteur à s’identifier au personnage qui anime l’intrigue. Le récit regorge de rebondissements à chaque passage, plus on avance plus le suspect potentiel s’éloigne des suspicions et plus on soupçonne un autre, ce qui emmène le lecteur et dans un jeu qui demande à résoudre l’énigme de ce meurtre dont le coupable peut être n’importe qui.

Un polar que je conseille aux lecteurs de romans policiers.

Qui à Tué Lucy Davis? est un roman qui nous mène à travers une enquête classique et typique d’un roman policier, mais dans un cadre tout à fait passionnant et rafraîchissant. Celui de l’ile de Nissos, l’ile type grecque, une mosaique de tous les éléments qu’adorent les touristes et leurs natifs, dont fait partie l’auteur. C. Markogiannakis partage son amour pour sa contrée ainsi que ses habitants permanents et temporaires sous l’angle implicite des luttes des classes et de vies d’été littéralement romancées. Le personnage principal, l’inspecteur Markou, est intelligent et possède une capacité d’introspection et de remise en question qui sert à découvrir les secrets de chacun des habitants de Nissos, aux personalités hautes en couleur. Ces personnages possèdent tous une profondeur que l’on peut deviner sans que l’on nous en dise trop, car ce roman est économe en texte, et par cette efficacité, sa lecture s’en trouve grandement facilitée et accélérée.

Plongé en Grèce, sur l’île de Nissos, le commandant Markou se voit dans l’obligation d’annuler ses vacances quand la jeune Lucy Davis est retrouvée morte chez Mariama Miladi. Malgré son manque d’enthousiasme, le policier mène l’enquête jusqu’à la trace du meurtrier, et la tâche ne sera pas facile. Entre les ragots et les affaires disparues de la victime, Markou et son assistant parcourent de long en large l’île isolée par la tempête. L’image parfaite de cet endroit aux allures paradisiaques s’effrite quand Markou découvre que le meurtre n’est pas le premier, et que le coupable n’est peut-être pas celui qu’il avait imaginé. Les suspects sont nombreux et tous semblaient aimer la journaliste. Le temps est imparti, mais la victime n’a pas dit son dernier mot, et si Lucy Davis avait laissé derrière elle de quoi résoudre le plus grand mystère de l’île, le nom d’un tueur qui aurait sévi quarante ans plus tôt. Aurait-il pu sévir à nouveau ?

« Qui a tué Lucy Davis » est un roman policier construit sur une intrigue qui évoque fortement "Dix petits Nègres" d'Agatha Christie, une filiation qui est revendiquée et assumée par l'auteur Christos Markogiannakis. le décor est celui d'une île fictive en Grèce dans laquelle de riches vacanciers de l'univers du show-biz, se retrouvent chaque année. Assez rapidement, il apparait que le meurtre de Lucy Davis pourrait être lié à un manuscrit qu'elle avait commencé à écrire en secret.



Cette transposition au début du 21è siècle de la construction d'Agatha Christie conserve la forme du roman d'origine. En théorie ce type de dispositif devrait amener à une identification du lecteur avec les personnages et projeter celui-ci au coeur de l'intrigue, pour découvrir le meurtrier au côté du Capitaine Markou chargé de l'enquête. La limite de l'exercice peut se trouver dans la difficulté à éprouver de l'empathie pour la victime, d'autant que le mode d'écriture peut parfois donner l'impression de laisser le lecteur extérieur à ce qui se déroule et à l'univers décrit au sein du roman.

Troquez la grisaille et l’atmosphère brumeuse caractéristiques des petites îles britanniques où le soleil ne perce que rarement l’épaisse couche de nuage qui les surplombe contre le paysage de carte postale qu’offre l’archipel des Cyclades dépeint sous la plume de Christos Markogiannakis. Ce polar, sorte d’œuvre hybride à la croisée de l’haletant Ils étaient dix et de l’excellent Meurtre au soleil, nous invite à plonger sans retenue au plus profond de son intrigue tout à fait sordide – le propre du genre, vous en conviendrez.

Retrouvez-vous sur l’île fictive de Nissos, petite île de pêcheurs, sans histoire, le genre de petite île tout à fait typique de ce bout de la côte méditerranéenne ; cercle bourgeois, sublime villa donnant sur une grande étendue turquoise, murs blancs, toits bleutés et soirées mondaines. Marchant parmi cette peuplade de plaisanciers et autres touristes fort aisés, on en oublierait presque la misère qui frappe les natifs. Le cadre semble idyllique jusqu’à ce que le corps sans vie d’une journaliste anglaise – Lucy Davis – soit retrouvé baignant dans une mare de son propre sang au fond d’un obscur débarras par la très jeune fille de la richissime Mariama – l’hôtesse des lieux. Le capitaine Markou, flic flegmatique, un brin blasé se retrouve à devoir résoudre une affaire d’homicide qui vient tomber comme un cheveux sur la soupe de ses vacances bien méritées. Dix suspects, dix mobiles crédibles, dix alibis dont pas un ne concorde : la recette réussie pour plonger le lecteur dans un sac de nœuds enclin à faire surchauffer sa précieuse matière grise. Comme si cela n’était pas suffisant, une course contre la montre s’engage du fait de complications météorologiques qui empêchent quiconque d’entrer et de sortir de l’île.

L’étau se resserre, le huis clos se crée, dernier clou finissant de faire monter la pression de ce récit qui étreint son récepteur jusqu’à l’étouffement. Ce n’est pas sans nous rappeler avec un brin de nostalgie les grandes heures d’Agatha Christie ; de part son écriture habile et ses descriptions qui le sont tout autant, Christos Markogiannakis réussit l’exploit de nous livrer un texte policier qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne, il s’inspire sans jamais tomber dans le la grossièreté d’un pastiche bête et méchant et c’est un réel plaisir de prendre de connaissance de ce livre.

Je vous le conseille.

Une tâche rouge sur une carte postale, voilà l’impression que donne l’intrigue dépeinte par ce livre. Qui a tué Lucy Davis? de Markogiannakis nous mène dans la partie sombre d’une Grèce que l’on ne peut qu’imaginer à travers les descriptions de Nissos, une île paradisiaque inventée par l’auteur. Même dans ce jardin d’Éden, personne n’est sauf : un tueur rôde et sa victime n’est autre que la jeune Lucy Davis que tout le monde adore. Épaulé par Maroulas, jeune stagiaire de police, l’inspecteur Markou dresse une liste de suspects et compte bien élucider l’affaire qui interrompt ses vacances forcées. Le temps manque! Une tempête est proche et les vents déchaînés empêchent toute interaction avec le monde extérieur. Alors que le coupable se voit privé de tout échappatoire, une question prédomine : sur une petite île où tout le monde connaît tout le monde, qui est capable de dissimuler suffisamment bien son jeu pour paraître innocent ?

Doutes, rumeurs, secrets, tensions et trahisons se dévoilent tout au long de cette enquête qui ne manque pas de mettre à rude épreuve la patience, les nerfs et l’esprit critique de notre inspecteur.

« Je ne vois pas qui a pu faire une chose pareille à Lucy, ni surtout pourquoi. C'était la meilleure des filles ! » : « gentille » ; « douce » sont les mots que les habitants de Nisos utilisaient pour décrire Lucy Davis, une journaliste anglaise venue sur l’île paradisiaque pour se détendre. Et pourtant, ces mots n’ont pas empêché la mort de la jeune femme, et plus précisément son meurtre.

L’auteur nous emmène, au début de son roman, dans un univers agréable (presque irréel) où la joie de vivre règne et où la fête bat son plein. Tout semble tranquille, sans l’ombre d’un nuage à l’horizon. Mais c’est pourtant bien Lucy Davis qu’on retrouvera morte, assénée d’un coup à la tête.

Alors, qui a bien pu tuer la douce Lucy Davis, mais surtout pour quelle raison ?

L’enquêteur Markou sera embarqué dans une enquête où les secrets de chaque habitant ne manqueront pas d’être dévoilés et où la vérité, enfouie depuis bien longtemps, sera enfin révélée.

L’île paradisiaque de Grèce se transforme en lieu de drame. Qui a tué la jeune journaliste Lucy Davis venue passer ses vacances ? Dès le début de la lecture, le polar absorbe son lecteur par la succession de suspense. Un livre qui se lit rapidement et fluidement par la disposition courte de ses chapitres. Livre cinématographique, le lecteur parvient à visualiser les scènes décrites par le narrateur. Je m’attendais à un peu plus d’éléments décrivant la société grecque.

“Tu as l’air d’apprécier ton séjour!”

Il s’agissait de mon premier polar. Belle expérience !

En plein été, plongé au milieu de la mer, une île paradisiaque coupée du monde. Mais cette île, Nissos est en réalité pleine de secrets et recèle un passé sombre. Un corps gît dans une salle de bain, se décomposant et s’infiltrant dans la terre.

Lucy Davis, journaliste venue prendre ses vacances dans ce paradis perdu se retrouve désormais morte. Un meurtre. Un tueur. Une victime. Une enquête à mener.

Le roman de Christos Markogiannakis nous plonge dans une enquête profonde et haletante pleine de rebondissements et de secrets révélés. Parmi les courts chapitres, nous découvrirons donc l’île sur laquelle le meurtre a eu lieu mais également l’âme de l’île. Ces habitants, ces témoins aux origines variées vont créer de multiples indices sur le coupable, sur ses motivations, sur son moyen de tuer. Mais également pourquoi tuer cette jeune journaliste venue en vacances.

Ce roman est un art du thriller, il crée une certaine pression sur nos lecteurs. Ainsi grâce aux différents témoins, nous découvrirons qui était Lucy Davis. Elle nous accompagnera tout au long du roman pour élucider son meurtre et la raison de sa mort. Nous suivrons les investigations du policier Markou qui tout au long de ce roman se posera cette question: Qui a tué Lucy Davis ?