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Citations de Christy Lefteri (256)


C’était mon travail de protéger les insectes et de veiller à leur santé, pour qu’ils puissent se consacrer à la fabrication du miel et à la pollinisation, contribuant ainsi à la reproduction des plantes, et par extension à notre survie.
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Ce matin j’ai vu l’homme qui a allumé le feu.
Il a fait quelque chose d’horrible, mais au bout du compte moi aussi.
Je suis partie.
Je suis partie, et à présent il est peut-être mort. Je me le représente parfaitement, tel qu’il était quand je l’ai trouvé sous le vieil arbre. Ses yeux aussi bleus qu’un ciel d’été.
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Nous sommes capables de créer des illusions tenaces pour ne pas nous perdre dans les ténèbres.
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Je lui avais pourtant dit que le souk était vide, une partie des allées bombardée et incendiée. Ces ruelle qui grouillaient naguère de marchands et de touristes étaient devenues le territoire de l’armée, des chiens et des rats. Tous les étals étaient abandonnés, hormis un, où un vieil homme vendait du café aux soldats. La citadelle convertie en base militaire était entourée de chars.
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Remerciements

(..)Chaque roman que j'écris est pour moi une immense leçon. Je remercie du fond du cœur ceux qui m'ont aidée à découvrir, à comprendre et à voir le monde autrement.
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Cher lecteur

(...)Ce roman nous parle de migrations et de frontières, de la quête de liberté et du piège qui se referme sur ceux qui cherchent une vie meilleure.Il nous parle d'un racisme systémique qui souvent s'ignore et s'appuie sur des préjugés et des idéaux nationalistes.Il nous parle de la façon dont nous pouvons apprendre à voir chaque être humain comme nous nous voyons nous-mêmes.

Chrisy Lefteri
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Petra

J'éprouvai un pincement de jalousie en voyant ma fille fascinée par le récit de notre voisine.Je n'avais jamais réussi à la captiver ainsi, mais que lui avais-je
offert ? C'etait Nisha qui lui racontait des histoires, Nisha qui jouait avec elle, stimulait son imagination, lui apprenait à regarder le monde.
( p.170)
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Cher lecteur

Au cours de l'été 2016, et de nouveau en 2017, je me suis rendue à Athènes pour travailler comme bénévole dans un centre de migrants.Chaque jour, de nouveaux réfugiés arrivaient en Grèce, des familles, perdues et effrayées, venant principalement de Syrie et d' Afghanistan. Être aux côtés de ces gens, alors qu'ils vivaient parfois les pires moments de leur vie, m'a ouvert les yeux.

J'ai compris qu'ils avaient besoin de raconter leur histoire. Malgré la barrière de la langue, ils voulaient parler, ils voulaient que les autres entendent et voient.Les enfants dessinaient. Ils dessinaient des ballons et des arbres, et en dessous une tente et un cadavre.

(...)
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Nisha était la mère de deux enfants, qui vivaient dans deux mondes différents.
L'enfant de Nisha au Sri Lanka avait les cheveux lisses, aussi soyeux que le duvet d'une chouette.
Son autre enfant était ma fille.
Nisha avait perdu son premier amour.
Nisha savait aimer.
Nisha avait rempli d'étoiles le cœur de ma fille.
Je ne pourrai jamais payer la dette que j'ai envers elle.
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Le souvenir s'évanouit et j'éprouvai un cuisant sentiment de culpabilité, songeant que je ne partageais ni paroles, ni rêves, ni rires avec ma fille. Comment l'avais-je perdue?
Ou était-ce elle qui m'avait perdue?
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Oui, je suis fascinée par les débuts. En revanche, je n'aime pas les fins, mais je suppose que ce n'est pas très original. La fin peut être là, sous nos yeux, sans qu'on le soupçonne un instant. Un jour, on prend le café avec un ami, persuadé qu'il y aura beaucoup d'autres occasions, et puis on découvre que c'était la dernière fois.
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Un jour, Nisha a disparu et elle s'est transformée en or. Elle s'est transformée en or dans les yeux de la créature qui se tenait devant moi. Elle s'est transformée en or dans le ciel matinal et dans le chœur des oiseaux. Plus tard, je l'ai reconnue dans la mélodie chatoyante de la domestique vietnamienne qui chantait chez Théo. Et puis dans les visages et les voix de toutes les femmes de ménage qui ontdeferle
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Les enfants découvrent le monde à travers nos yeux. S’ils y lisent du bonheur, de la joie ou de l’amour, ils savent que tout cela existe.
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Pendant des années, j'avais oublié les paroles de mon père. Et elles me revenaient d'un coup. "Souviens-toi que nous avons tous quelque chose en commun, c'est l'eau qui nous traverse"...
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Qui était cette femme qui chantait dans une langue étrangère ? D'où était-elle ? De quoi rêvait-elle avant de venir ici ? Toutes ces questions me ramenaient à Nisha. Je me rendais compte que je n'avais jamais pensé à elle en ces termes, que j'avais refusé de voir qu'elle était un être humain avec ses peines et ses espoirs. Je le savais, mais cela restait très théorique et très lointain. Je ne l'avais jamais ressenti dans mon coeur.
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"Les enfants découvrent le monde à travers nos yeux. S'ils y lisent du bonheur, de la joie ou de l'amour, ils savent que tout cela existe".
Je compris que c'était son cadeau à ma fille. Aliki avait appris à voir le monde à travers le regard de Nisha.
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C'est une vision féérique. L'eau est teintée par le cuivre qui suinte du sous-sol. Un legs des anciennes mines. Lorsque l'exploitation a cessé, il est resté un cratère, qui chaque année, à l'approche de l'hiver, se remplit. Après l'orage, des rivières jaunes et orange ruissellent dans le lac rouge, créant ce somptueux coucher de soleil.
Pourquoi pas un lever de soleil ?
Parce que c'est la promesse d'un jour nouveau.
Le coucher de soleil, lui, annonce le silence et l'obscurité de la nuit. Le lac est suspendu au bord des ténèbres.
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Mutya Santos, une autre Philippine, venait de Manille. Elle s’entendait bien avec sa première employeuse et dînait avec elle chaque soir. À la mort de la vieille dame, on l’avait placée chez un homme qui essayait constamment de la tripoter, entrait dans la salle de bain quand elle était sous la douche et se glissait dans sa chambre pendant son sommeil. Elle s’était plainte à l’agence qui avait refusé d’intervenir. Lorsque son patron l’avez appris, il l’avait congédiée. Elle aussi s’était retrouvée sans rien, avec une énorme dette à rembourser.
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Un jour, Nisha a disparu et elle s'est transformée en or. Elle s'est transformée en or dans les yeux de la créature qui se tenait devant moi. Elle s'est transformée en or dans le ciel matinal et dans le choeur des oiseaux. Plus tard, je l'ai reconnue dans la mélodie chatoyante de la domestique vietnamienne qui chantait chez Theo. Et puis dans les visages et les voix de toutes les femmes de ménage qui ont déferlé dans les rues comme un fleuve en colère, exigeant d'être vues et entendues. C'est là que vit Nisha désormais.
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Je suis incapable de tuer une fourmi : comment est-ce que je peux tuer un être humain ?
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