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Citations de Claire Duvivier (89)


Si le grandiose t'intéresse tant, Gémétéous, prends la peine de te pencher également sur le trivial ; rappelle-toi que ce n'est pas à l'ombre des légendes qu'on trouve le bonheur, mais auprès de la chair et du sang. Personne ne le sait mieux que nous deux.
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Dans les anciens temps, il s’agissait d’un lieu sacré, magique, où l’eau et la terre se mêlaient comme dans les mains du potier divin qui façonna les êtres humains, comme le voulait alors la croyance. En quelque sorte, le marécage était ce dont nos ancêtres pouvaient disposer de plus proche d’un berceau originel.
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La nature d’une société sera toujours plus forte que celle des individus qui la composent.
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Je suis le produit d’une expérience éducative. Une expérience telle qu’il n’aurait pu en exister que dans ma ville et pour ma génération. Car c’est à peu près à l’époque de ma naissance que les choses se mirent à changer pour Dehaven.
(incipit)
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Quand j’avais trente ans, je me figurais être un balourd par rapport au vif jeune homme de vingt ans que j’avais été ; et aujourd’hui, je souhaiterais tellement me montrer aussi perspicace que l’était ce balourd… C’est une illusion. Ce n’est pas votre esprit qui s’engourdit, c’est le monde autour de vous qui vous apparaît progressivement dans toute sa complexité ; un processus qui ne cessera qu’à votre mort. S’en inquiéter est plutôt sain, mais cela ne doit pas vous paralyser.
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Nous fûmes généralement bien accueillis, mais le quatrième jour, alors que nous aurions dû poursuivre vers l'est sur la piste côtière avant de reprendre le bateau pour Tanitamo, Vilherbe annonça que nous allions renoncer aux derniers peuplements et embarquer depuis le hameau de pêcheurs où nous avions passé la nuit. Une des régisseuses lui demanda s'il y avait un problème et il répondit que nous avions effectivement pris du retard. En réalité, il voulait éviter mon village natal : l'un des pêcheurs avait dû le prévenir que je risquais une pluie de pierres pour être revenu alors que j'étais frappé de tabou, propriété impériale ou pas.
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Les imbéciles ont parfois de ces sursauts de lucidité qui font froid dans le dos.
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Le monde n'est pas juste, Amalia. Le monde est même sacrément moche. Tu n'imagines pas une minute ce que je pus voir aux colonies. C'est seulement maintenant que je m'en rends compte : toute cette violence était en réalité déjà présente ici, à Dehaven, dans ton impeccable petit paradis. Penses-tu vraiment que les gens se comportent comme le leur dicterait un impératif catégorique issu de la raison pure? Mais non! Les gens, ils font n'importe quoi, t'as jamais remarqué? s'exclama-t-il en contrefaisant le registre commun. Les gens, ils sont complètements irrationnels! Même autour de toi, Amalia.
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— Je n’arrive pas à croire que vous n’ayez rien dit de tout cela avant.
— C’est que nos supérieurs… voulut intervenir Dalione.
— Au diable vos supérieurs ! Si chacun décide que c’est la faute de son supérieur, nous pouvons aussi bien nous en prendre à l’Empereur Ravi en personne. Avec vos dissimulations, vous faites de moi une esclavagiste du simple fait d’avoir ce jeune homme comme secrétaire. Je suis une Zélina, bon sang ! Mes ancêtres se sont enrichis sur ce commerce avant l’abolition, ce que personne n’ignore sur le continent ; vous rendez-vous compte de ce que je risque si toute cette histoire se sait ?
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En vérité, évoluer à Dehaven ne demandait que deux compétences : être dégourdi et connaître les règles.
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Il me dévisagea longuement, je soutins son regard, puis il me prit par la main et je le suivais jusque dans note chambre, dont nous fermâmes la porte à clef avant de nous blottir dans le lit afin de reprendre nos découvertes là où nous les avions laissées l’année précédente, tant il est certain que lorsque le doute subsiste, la méthode scientifique doit s’imposer.
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Je n’ai jamais rien lu d’aussi bête, assenai-je en laissant tomber l’ouvrage. Tu connais ?
– Amalia, je suis navré de te l’apprendre, mais tout le monde connaît et apprécie ce livre. C’est un chef-d’œuvre.
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Nous avions étudier la rhétorique ensemble : je savais bien que corrélation n'était point causalité, et que l'enchaînement de ces trois malheurs répondait à sa propre succession de circonstances, mais que la raison ne m'aidait en rien à faire disparaître la peur que j'avais à l'idée de regarder à nouveau dans ce miroir. (p309)
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C'est une illusion. Ce n'est pas votre esprit qui s'engourdit, c'est le monde autour de vous qui vous apparaît progressivement dans toute sa complexité ; un processus qui ne cessera qu'à votre mort. S'en inquiéter est plutôt sain, mais cela ne doit pas vous paralyser. (p149)
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-Ah, laisse tomber...En fait, c'est peut-être idiot. Je me disais que les galeries de personnages, dans ces spectacles, dessinaient un catalogue de caractères humains...Et les intrigues des pièces, pour exagérées qu'elles soient, m'ont fait réfléchir à ma façon de jouer à des jeux de stratégie, comme la tour de garde, tu sais, celui où vous perdez toujours...Ces histoires contiennent en elles-mêmes tous les éléments pour générer plus d'histoires encore, et c'est ça qui me fascine. Pas la philosophie derrière, ou la véracité historique des faits relatés : juste les histoires en elles-mêmes. Tu comprends ?
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Ce n’est pas votre esprit qui s’engourdit, c’est le monde autour de vous qui vous apparaît progressivement dans toute sa complexité ; un processus qui ne cessera qu’à votre mort. S’en inquiéter est plutôt sain, mais cela ne doit pas vous paralyser.
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Si le grandiose t’intéresse tant, Gémétous, prends la peine de te pencher également sur le trivial.
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Vous êtes hilarants. En attendant, l'histoire de Chamisso Caracola m'a enseigné quelque chose que vous ignorez : l'âme se doit d'être mobile ou elle dépérit. Il faut la projeter : au ciel, vers l'être aimé, à ses proches, au sol dans un instant de rage, car oui, on peut tout à fait se prendre à...
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«Je n’arrive pas à y croire: je t’apporte une demi-douzaine des meilleurs harengs du marché et tu ne m’en proposes pas même un ! dis-je sur un ton faussement scandalisé. Quel genre d’ami cela fait-il de toi ?
– Un profiteur et un égoïste, pourquoi ? Et si toi, tu n’offres les meilleurs harengs du marché que pour te les voir offrir en retour, quel genre d’amie cela fait-il de toi ?
– Quelqu’un qui croit en vain à la libre circula- tion des biens, j’imagine. Ou à l’amitié, et toutes ces billevesées
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Quand on est heureux, on a moins de mal à accepter le monde tel qu’il est.
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