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Cycle de la Tour de Garde : Capi... tome 3 sur 3

Editions Aux Forges de Vulcain (Autre)
EAN : 9782373057072
Aux forges de Vulcain (06/10/2023)
4.33/5   43 notes
Résumé :
544 pages
Après l’échec de la conjuration du Solstice, Amalia Van Esqwill et Yonas Russmor ont fui Dehaven et trouvé refuge dans les ruines de la tour de Garde. Aidés d’autres fugitifs, ils tâchent d’en faire un havre de paix pour tous ceux que la répression ou la guerre chassent de chez eux. Pour autant, la jeune femme n’oublie pas que le héraut des tréfonds menace encore. Mais comment parviendra-t-elle à l’arrêter ? Malgré toute son éducation, elle ne conna... >Voir plus
Que lire après Capitale du Nord, tome 3 : L'Armée fantocheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Nous y voilà ! Depuis plusieurs mois, plusieurs années, je suis, avec beaucoup d'autres, cette superbe aventure que représente La Tour de Garde. Deux trilogies intimement mêlées, habilement liées. L'histoire de Capitale du Sud et de son héros, Nox, s'est achevée dans Les contes suspendus de Guillaume Chamanadjian. L'Armée fantoche de Claire Duvivier vient clore, brillamment, le récit dont Amalia est le centre, celle de Capitale du Nord.

Amalia est à la Tour de Garde, dans la petite communauté que Nox met en place progressivement. Cette idée de vivre ensemble sans chef, sans grade, sans hiérarchie. Mais elle reste un peu en dehors du cercle. Car elle encore emplie d'une volonté de vengeance. Tout son monde s'est écroulé. Sa famille a été détruite. Sa ville est une quasi dictature depuis que leur tentative de révolte a échoué, menant à la mort la plus grande partie des conjurés. Et Amalia a trouvé un des responsables du chaos qui fait trembler la capitale du Sud comme la capitale du Nord. Cet être magique qui a pris possession du corps de Delhia, soeur d'Hirion, son ancien ami qui s'est étrangement suicidé après avoir commis un massacre à la fin du premier volume, Citadins de demain. de plus, elle pense connaître un moyen de se venger, grâce à la magie. La voilà donc hésitante, perdue entre deux voies possibles : tenter d'oublier en se plonger dans la nouvelle aventure d'une société plus égalitaire, ou tenter d'achever ce qui a été commencé et mettre fin à la menace que représente le Héraut.

Mais elle ne va pas avoir le choix finalement. Car, une fois de plus, les évènements vont décider pour elle. Et Claire Duvivier nous entraîne là où on ne l'attendait pas. En dehors de la communauté qui s'est tissée autour de la tour de Garde. Vers des ennemis en apparence nombreux et puissants. Vers un passé qui explique bien des choses. Amalia ne reste pas finalement à ressasser ses doutes. Isolée, volontairement (c'est son caractère, elle a du mal à parler en société, à être en confiance, à s'intégrer à un groupe, à une communauté), elle finit par prendre le taureau par les cornes et à prendre le parti de l'action. Et de la magie.

Mais, du début à la fin de ce roman, qu'on soit plongé dans les tergiversations d'Amalia ou qu'on la suive dans ses déplacements, aucun ennui, aucun temps mort. Claire Duvivier a su, encore plus dans ce tome que dans les autres je trouve, nous entraîner à sa suite. J'ai plongé dans ce roman et n'en suis ressorti qu'à la dernière page. Je me suis même forcé à ralentir un peu le rythme pour ne pas gâcher mes derniers moments dans ce monde qui m'a porté si longtemps. Tout le temps on est sollicité par un personnage, un nouvel évènement. Et tout cela de façon naturelle. L'histoire coule du début à la fin sans que l'on se surprenne à en sortir. Immersion totale.

En abordant ce dernier tome, j'avais un peu peur de redites, de passages trop proches du roman de Guillaume Chamanadjian, Les contes suspendus. Je craignais un peu de m'ennuyer par moments. Mais c'était sans compter sur le talent de ces deux auteurs. Car Claire Duvivier et son compagnon d'écriture ont construit des histoires qui se complètent et s'interpénètrent parfaitement. Les évolutions d'une trame vont nourrir celles de l'autre, sans que le lecteurice n'éprouve aucune lassitude. Au contraire, on recherche les clins d'oeil, les allusions à l'autre trilogie, aux autres personnages. On voit les parallèles, les différences. Cette complémentarité saute aux yeux et participe de la joie de lecture. Merci à Claire Duvivier et Guillaume Chamandjian pour leurs superbes récits (et Aux forges de Vulcain pour les avoir édités) qui sont capables de faire vivre, pour nous, des femmes et des hommes si pleins de sève, si vrais, qu'ils semblent se dresser devant nous avec leurs sentiments, leurs envies. J'ai attendu les parutions des six tomes à chaque fois avec impatience car j'ai aimé me promener dans les rues de ces capitales et de partager les émotions de Nox, d'Amalia et de tous les autres. Et je les porterai longtemps avec moi.
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Je ne vais pas laisser planer le suspense : comme Les contes suspendus pour Capitale du sud, L'armée fantoche est une fin parfaite pour Capitale du nord ! Je suis évidemment très triste de quitter cet univers, mais aussi extrêmement satisfait et reconnaissant de l'aventure merveilleuse qu'aura été cette saga.

Retrouver Amalia, Yonas et leurs amis syctes a été un véritable plaisir. Amalia est toujours un personnage aussi intéressant et surprenant. A des années lumière de Nox en terme de caractère et de personnalité, elle n'en reste pas moins attachante à sa façon et j'ai vraiment aimé voir son évolution dans ce dernier tome, en parfaite cohérence avec ce qu'elle a pu nous montrer dans les tomes précédents.

L'intrigue en elle-même peut sembler un peu longue à démarrer, et ça m'a un peu gêné au début, jusqu'à ce que je mette enfin le doigt sur ce qui me perturbait. J'avais l'impression que les choses traînaient un peu pour la simple et bonne raison que beaucoup d'événements avaient déjà été vus du point de vue de Nox, et que mon impatience de savoir ce qui arrivait à Amalia spécifiquement était sûrement un peu trop présente.

Bien-sûr, le fait qu'il y ait des « redites » (qui n'en sont pas vraiment non plus puisqu'on revit les événements sous un prisme totalement différent) était non seulement attendu mais surtout inévitable dans la mesure où les deux trilogies doivent pouvoir se lire indépendamment. Une fois que j'ai réussi à identifier d'où venait mon ressenti, j'ai pu d'autant plus apprécier ma lecture, et vraiment savourer le moment présent en attendant les révélations suivantes. Malgré tout, je tenais à mentionner ce point pour éviter que certains lecteurs ne soient surpris par cet aspect.

Pour le coup, le parallèle entre Les contes suspendus et L'armée fantoche est vraiment intéressant. Nox et Amalia sont tellement différents, tout comme leurs expériences et leur vécu, que leur façon d'aborder les différents événements communs diffère complètement et donne une saveur vraiment intéressante au récit. A travers l'expérience d'Amalia, on peut aussi découvrir toutes les zones d'ombre qu'il pouvait rester à la fin de Capitale du sud. le pari des auteurs de faire deux trilogies qui fonctionnent indépendamment mais qui, en même temps, offrent une expérience supplémentaire aux lecteurs qui auront lu les deux est donc parfaitement réussi.

Je ne souhaite pas en dire tellement plus sur mon ressenti sur la fin pour ne pas risquer d'en dire trop, mais j'ai en tout cas été pleinement satisfait de la tournure qu'ont pris les événements, et j'ai surtout été très surpris. A aucun moment je n'ai imaginé la direction dans laquelle l'autrice allait partir et c'est vraiment un point très positif.

Si vous n'avez toujours pas découvert ce cycle, il est vraiment temps de vous y mettre. Et si votre seule excuse pour repousser la lecture était que la saga n'était pas encore terminée, ce n'est plus qu'une question de (courtes) semaines !
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Deux ans après la parution du premier tome consacré à l'univers de la Tour de Garde, il est déjà temps de refermer cette série de romans passionnants. Pour rappel, la Tour de Garde est un univers partagé entre deux auteurs qui ont écrit en parallèle deux trilogies dont les tomes sont parus en alternance pendant trois ans : Guillaume Chamanadjian nous y raconte l'histoire de Gemina, la « Capitale du Sud », avec pour narrateur un attachant commis d'épicerie formé au métier de diplomate/assassin évoluant dans un cadre rappelant la cité italienne de Sienne ; Claire Duvivier, elle, se penche sur la ville de Dehaven, une « Capitale du Nord » inspirée d'Amsterdam et que l'on découvre par les yeux d'une jeune aristocrate à l'éducation peu orthodoxe. Après avoir clos avec succès le volet « Capitale du Sud » avec « Les contes suspendus » parus en avril dernier, Guillaume Chamanadjian laisse donc le mot de la fin à Claire Duvivier puisque « L'armée fantoche » clôture et la trilogie « Capitale du Nord », et la série de « La Tour de Garde ». [Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir ces romans je vous suggère de passer directement au paragraphe suivant au risque de vous voir SPOILER une partie des intrigues précédentes.] On retrouve ici Amalia là où on l'avait laissée à la fin du précédent volume, à savoir hors de Dehaven qu'elle a du quitter en compagnie de Yonas, et sur le point de rencontrer Nox. Bien sûr, on sait déjà ce que donnera cette rencontre puisqu'elle nous a déjà été narrée, de même qu'une partie des bouleversements que rencontrera le domaine de la Tour de Garde. Il demeure tout de même pas mal d'interrogations en suspens et de problèmes à résoudre du côté de Dehaven. En effet, après l'insurrection manquée dans l'organisation de laquelle Amalia avait trempé, une chape de plomb s'est abattue sur la capitale du Nord : le moindre opposant au régime y est impitoyablement traqué, arrêté et torturé, quand ce n'est pas tout simplement exécuté. Malgré tout le retour du calme n'est que de façade. Outre le fait que certains des conjurés respirent encore et n'ont pas perdu espoir de changer le régime, la principale menace réside dans cette mystérieuse flotte réputée invincible ayant déjà ravagé un grand nombre de cités et qui pourrait bien refaire son apparition sous peu.

L'exercice consistant à écrire une même histoire narrée par deux personnes différentes dont les récits s'entrecroisent n'est, on s'en doute, pas des plus aisés, mais Guillaume Chamanadjian et Claire Duviver relèvent le défi haut la main. En effet, quand bien même la première moitié du roman ne nous narre ici que des épisodes dont nous avons déjà eu vent, voire auxquels nous avons déjà assisté, on ne peut s'empêcher de se captiver à nouveau pour le récit de cette petite utopie en formation qu'est la Tour de Garde. Nox et Amalia sont deux personnes très différentes, aussi ne vont-ils pas du tout faire attention aux mêmes aspects ni présenter les choses et les individus qu'ils côtoient de la même manière (il est notamment amusant de tenter de reconnaître l'identité des habitants du domaine qui se cachent derrière les surnoms dont Amalia affuble tous ceux qu'elle rencontre et que le lecteur ne connaissait jusqu'ici que du point de vue de Nox). La deuxième partie du roman apporte cela dit une fraîcheur bienvenue puisque, comme son homologue géminien, la jeune femme se retrouve forcée de se confronter à l'entité surnaturelle personnifiant sa cité dans la partie de Tour de Garde en cours. C'est l'occasion pour l'autrice de revenir sur certains aspects de l'intrigue qui avaient jusqu'ici été mis de côté, comme le sort réservé à la mère d'Amalia et l'évolution de la situation dans les colonies. le rythme s'accélère à mesure que l'héroïne prend conscience de la menace qui pèse sur tous les habitants de sa cité, ainsi que sur ceux qu'elle considère comme sa nouvelle famille. Claire Duviver nous offre ici une conclusion satisfaisante, avec quelques scènes assez spectaculaires, mais sans jamais tomber dans la surenchère en ce qui concerne les combats et les « effets spéciaux » liés à la magie. le surnaturel occupe certes une place importante dans la résolution de l'intrigue, mais, Amalia n'étant ni une guerrière, ni une experte en magie, notre héroïne se défend avec les seules armes qu'elle possède, celles que lui ont permis d'acquérir son éducation atypique ainsi que celles qu'elle a découvert en côtoyant de nombreux personnages en dehors de sa caste.

Amalia est un protagoniste toujours aussi attachant mais que l'on peine pourtant tout à fait à cerner en dépit de trois tomes passés à ses côtés. La jeune noble havenoise et le commis géminien n'ont en effet pas grand-chose en commun en terme de personnalité, l'une distante et cérébrale, l'autre chaleureux et spontané, mais les deux se révèlent finalement complémentaires. Il est de plus intéressant de voir le chemin parcouru par la jeune femme depuis le premier tome, cette dernière ayant peu à peu vu toutes ses certitudes voler en éclat, que ce soit en ce qui concerne sa famille, ou encore l'exercice du pouvoir dans sa cité et l'étendue des privilèges réservés à ceux qui, bien que n'en ayant plus le titre, restent des aristocrates. Bien que très cultivée et dotée d'un pragmatisme et d'un sens de l'organisation bien utiles, la jeune fille peine en revanche à cerner les personnes avec lesquelles elle interagit, ce qui donne régulièrement lieu à des scènes amusantes au cours desquelles ses proches sont obligés de venir lui secouer les puces et lui expliciter les raisons du comportement de tel ou tel personnage. Cette maladresse sociale est sans doute l'aspect le plus attachant de la personnalité de l'héroïne qui pourrait, sans cela, rebuter quelque peu par son apparente froideur et son côté calculateur et méfiant. La plume de Claire Duvivier est quant à elle toujours aussi agréable, d'autant que l'autrice s'amuse toujours à varier les registres de langues tout en agrémentant son récit de petits exercices de style comme ces amusantes scénettes syctes qui donnent une dimension romanesque supplémentaire au récit.

Dernier tome de « Capitale du Nord », « L'armée fantoche » met un terme à la série de la Tour de Garde qui relate la lutte que se livrent deux cités d'essence radicalement différentes tout en racontant la création d'un nouveau mode de société créé par des protagonistes issus de ces deux mondes. Les récits des deux capitales s'entremêlent à la perfection, ce dernier tome nous permettant de revivre des scènes sous un jour différent tout en clôturant de façon satisfaisante l'arc narratif propre à la ville de Dehaven. Bien écrit, rempli de personnages attachants et porté par des intrigues bien ficelées mêlant magie, luttes politiques et réflexions sur les mythes et leur mise en récit, le cycle de « La Tour de Garde » est une vraie réussite qui a d'ores et déjà marqué le paysage de la fantasy française.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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La fin d'un cycle ou son apothéose.

La tour de garde est en danger. Son principe d'existence également, car la menace n'est pas qu'exterieure. Peut-on regrouper dans un même lieu de vie des gens de tous horizons dont les modes de vie et de pensée différent ? La valeur monétaire est-elle incontournable ? Bref peut-on vivre ensemble autrement ?

Plus que jamais, il est nécessaire d'avoir les pieds sur terre et la tête dans les nuages. Entre raison et utopie, ce tome a la capacité de relier à merveille les deux univers du nord et du sud, autrement dit les deux univers de Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier.

Les deux héros se sont retrouvés depuis un tome déjà ; les faits narrés sont parfois connus et pourtant la lassitude ne pointe pas le bout de son nez ! Pourquoi ? Tout simplement car le point de vue n'est pas le même, et l'univers des deux héros est suffisamment riche pour nous donner l'impression d'assister à une autre histoire.

La plume de Claire Duvivier s'est imposée à moi comme le bon vin. Surprise au début par des choix d'écriture novateurs en fantasy, je suis maintenant conquise et ne saurai m'en passer à l'avenir.

De tels projets laisseront une trace, c'est certain et des héritiers je l'espère.
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Il est difficile de parler, d'un tome voir même d'une saga qu'on a adoré. Lorsqu'on suit celle-ci depuis le début, attendant chaque tome semestre alors semestre, on ne souhaite qu'une chose : lui rendre hommage afin de convaincre d'autres lecteurs de la lire.

Il faut avouer qu'en commençant ma lecture, je fus moins emballée que par ses prédécesseurs. La conjonction des intrigues de Capitale du Sud et Capitale du Nord a eu cet effet négatif sur moi d'impression de déjà vu. Ça a été un peu comme si je m'étais spoilé un début de série, même si c'est volontaire par ses auteurs.

En revanche, une fois passé outre, j'ai vraiment retrouvé ce côté prenant. J'ai été à fond dans l'aventure d'Amalia qui a su suivre son propre chemin, découvrir son lot d'horreur, de tristesse mais aussi d'espoir. Ce personnage qui ne faisait pas l'unanimité au début de Capitale du Nord a su évoluer et mûrir au cours de ses péripéties. Il est agréable de voir le traitement qui lui fut réservé, et comprendre certaines de ses actions ou pensées en souvenir du premier tome. Et ce n'est pas la seule, d'autres personnages secondaires ont grandis et m'ont totalement convaincue. Ainsi, ce n'est pas Amalia qui est mise en avant ni Dehaven, c'est un ensemble de personnages, du point de vue de notre protagoniste, qui tentera de lutter contre un antagoniste commun. C'est ce qui fera raisonner le vrai corps de la Tour de Garde, sa raison d'être.

Finalement, ce fut une conclusion en apothéose. Tout fut rondement mené, tout montait crescendo afin de nous proposer un final punchy. Ce fut une fin pleine d'émotion qui respectait parfaitement ses deux autres prédécesseurs. Comme à son habitude, Claire Duvivier n'y est pas allée de main morte et c'est ce que j'aime. J'aime savoir que tout n'est pas si facile que prévu et au final être sous le choc de nombreux rebondissements. Et surtout ça conclut à la perfection La tour de garde. Tout a été pensé pour ne rien laisser de côté et penser à chaque détail que ce soit du côté du nord mais aussi du sud.

En effet, j'ai trouvé qu'il y avait une telle harmonie, entre les deux sagas et en tout point que ce soit dans leur opposition que dans leur union. Les personnages se font parfaitement face : entre le pragmatisme d'Amalia et la chaleur de Nox. Les intrigues sont presque symétriques et pourtant restent des univers, des capitales, des personnalités qui les oppose. Les thématiques de la famille, de l'éducation, de la politique tout est lié d'une manière ou d'une autre et c'est vraiment super à lire et surtout à penser une fois la lecture close !

Désormais, il ne nous reste plus qu'à partager cette expérience de lecture unique. Une expérience qui oppose deux capitales dont les protagonistes sont différents mais les regroupe sur de nombreux points. Cette première partie de l'armée fantoche ne convaincra sûrement pas tout le monde mais y repenser après lecture apporte vraiment beaucoup à l'histoire. Elle pose des bases solides, nous replace le contexte pour parfaire un final plein d'émotions, de rebondissements. Si vous n'avez pas encore découvert cette saga, foncez. C'est intelligent, frais dans sa réalisation, prenant et plein de mystère. Un grand merci aux forges de Vulcain pour l'envoi de ce dernier tome et pour nous avoir porté cette excellente saga !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
11 octobre 2023
Claire Duvivier apporte [..] sa touche finale à une histoire ayant su progressivement monter en puissance. [..] On se surprend alors, après un dénouement non sans amertume, à vouloir s’attarder quelque temps dans les parages de la Tour de Garde.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon nouveau domaine faisait trois pas sur quatre. C'était une cabane de pierre probablement centenaire dont le toit prenait l'eau dès qu'une des ces impressionnantes pluies d'été s'abattait sur le lac.
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Cesser de nous aimer serait la meilleure chose qui pourrait nous arriver. Mais c'est impossible.
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Videos de Claire Duvivier (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claire Duvivier
A l'invitation de Babelio (merci !), Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian répondent à quelques questions sur leur grande oeuvre commune : LE CYCLE DE LA TOUR DE GARDE, une double trilogie qui voit l'effondrement de deux grandes cités imaginaires, Dehaven et Gemina, provoquer la naissance d'une utopie nouvelle. Complots, aventures, trahisons, amour, amitié, magie, politique et poésie !
Le cycle de la Tour de garde comprend deux trilogies, publiées par les éditions Aux forges de Vulcain.
Trilogie Capitale du Sud par Guillaume Chamanadjian : LE SANG DE LA CITÉ (avril 2021) TROIS LUCIOLES (avril 2022) LES CONTES SUSPENDUS (avril 2023)
Trilogie Capitale du Nord par Claire Duvivier : CITADINS DE DEMAIN (octobre 2021) MORT AUX GEAIS ! (octobre 2022) L'ARMÉE FANTÔCHE (octobre 2023)
Ce cycle aux nombreux prix littéraires existe aussi en poche aux éditions Livre de poche et en audiolivre aux éditions Audiolib.
Merci encore à Babelio d'avoir accueilli cet événement spécial !
+ Lire la suite
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