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Citations de Clarissa Pinkola Estés (768)


... le trente-sixième dessous, c'est là, souvenez-vous, dans ce trente-sixième dessous, que se trouvent les racines vives de la psyché. C'est là que se trouve le sol sauvage, le plus fertile, d'où naîtra le renouveau. En ce sens, toucher le fond est aussi parvenir au sol fertile, même si cela fait très mal.
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[Le conte] Les Souliers rouges nous montre comment la détérioration et ce qui nous attend si nous n'intervenons pas au nom de notre part sauvage.
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Dans notre univers technologique contemporain, ce sont les spots publicitaires à la télévision qui ont remplacé les épisodes brutaux des contes de fées. Par exemple, pour exposer les risques de l'alcool au volant, on montre une photo de famille barrée d'une trace de sang, tandis que l'in des membres a été effacé du cliché, ou bien un oeuf qui frit dans un poêle est censé représenter le cerveau de celui qui s'adonne aux drogues La brutalité est une méthode ancienne pour faire en sorte que l'on prête attention à un message vraiment très important.
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... le Soi n'a pas besoin de soulever des montagnes pour transformer. Il lui suffit de peu. Et ce peu-là fait de l'usage et du chemin.
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Nous avons tendance à considérer notre corps comme cet "autre" qui fait en quelque sorte sa petite affaire sans nous et qui, à condition d'être correctement "traité", nous permettra de nous "sentir bien". Beaucoup de gens traitent leur corps comme s'il s'agissait d'un esclave, ou le traitent bien mais lui demandent néanmoins de suivre leurs caprices comme s'il était un esclave.
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Le tapis magique est in excellent symbole de la valeur sensorielle et psychique du corps naturel et sauvage.
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Il est impensable, dans le monde instinctif, qu'une femme puisse vivre en étant obnubilée par son apparence.
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On vous a qualifiée d'insolente, d'incorrigible, d'insurgée, d'effrontée, de rebelle, de sans foi ni loi ? Vous êtes sur la bonne voie. La Femme Sauvage n'est pas loin.
Ce n'est pas le cas ? Il n'est pas trop tard. Pratiquez votre Femme Sauvage. Et Andele !
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Nous autres, femmes, sommes destinées à être florissante sur cette terre, non pas seulement à survivre. C'est un droit de naissance.
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Il est souhaitable de ne pas considérer la survie comme a pièce maîtresse d'une existence.
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Les Zygotes Intervertis apprennent à survivre. Il est dur de passer des années auprès de ceux qui ne peuvent vous aider à nous épanouir. Dire que l'on est une survivante est déjà énorme. Pour beaucoup, le pouvoir est dans le terme même. Et pourtant vient le moment, au cours du processus d'individuation, où la menace, le traumatisme appartiennent au passé. Alors, il est temps de franchir l'étape qui suit la survie : celle où l'on guérit, où l'on prend vigueur.
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Quelle est la nourriture de base de l'âme ? Cela dépend des êtres, mais voici quelques combinaisons. Appelons cela une macrobiotique psychique. Pour certaines femmes, l'air, la nuit, la lumière du soleil et les arbres sont essentiels. Pour d'autres, ce sont les mots, le papier, les livres, pour d'autres encore, les couleurs, les formes, les ombres, la glaise. Certaines ont besoin de sauter, de courir, de s'arquer, car leur âme a un besoin ardent de danser, tandis que d'autres ont juste besoin d'un arbre pour s'y appuyer et vivre en paix.
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La Femme Sauvage ne peut absolument pas faire preuve de cohérence, car elle tient sa force de ses capacités d'adaptation au changement, de ses dons d'innovation, de sa façon de danser, gronder et hurler comme une louve, de sa vie instinctuelle profonde, de sa flamme créative. Si cohérence il y a, c'est non pas dans l'uniformité, mais dans sa vie créatrice, la permanence de sa perception, de sa souplesse, de son regard vif, de son adresse.
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Tout ce que vous voulez, c'est qu'on vous aime. Tout ce qu[e vos parents] veulent, c'est avoir la paix.
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Pour votre famille, vous venez d'une autre planète. Vous avez des plumes, ils ont des écailles. Vote bonheur, ce sont les forêts, les étendues sauvages, la vie intérieure, la majesté de la nature. Le leur, c'est de plier, ranger, trier. Si tel est votre cas, vous êtes victime du syndrome du Zygote Interverti.
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L'ultime tâche de l'exilée qui a retrouvé les siens va donc être non seulement d'accepter son individualité, mais d'accepter sa beauté... la forme de son âme et le fait que la vie auprès de cette créature sauvage nous transforme, ainsi que tout ce qu'elle touche.
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Pour avoir de manière fiable si une femme a eu, à un moment donné ou durant toute sa vie, le statut de vilain petit canard, il suffit d'observer si elle est incapable d'accepter un compliment. [...] souvent ce compliment est reçu avec embarras par la femme parce qu'il provoque automatiquement un dialogue déplaisant dans son esprit.Si vous lui dites qu'elle est jolie, ou que ce qu'elle crée est beau, ou la complimentez sur une réalisation que son âme a inspirée ou imprégnée, quelque chose dans son esprit va lui dire qu'elle ne le mérite pas et que vous êtes stupide de penser ainsi. Plutôt que de comprendre que la beauté de son âme transparaît quand elle est elle-même, la femme va changer de sujet et priver de nourriture l'âme-soi, qui se développe lorsqu'on la reconnaît, lorsqu'on la voit.
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Nous ne le saurons jamais vraiment, mais je suis convaincue,; en tant que psychanalyste comme en tant que cantadora, que les choses de la nature sont souvent les plus à même de soigner, surtout les plus simples et les plus accessibles. Les remèdes de la nature sont efficaces et sans détours : une coccinelle sur l'écorce verte d'un melon d'eau, un pinson avec un brin de paille, une fleur épanouie, une étoile filante et même le prisme de la lumière dans une vitrine des rues de la ville. Continuer nous coûte une immense énergie et pourtant il suffit parfois de contempler une eau tranquille pendant cinq minutes pour recharger nos batteries pour un mois.
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Les loups ne sont jamais aussi drôles que lorsqu'ils ont perdu la trace et tentent de la retrouver : ils bondissent en l'air, tournent en rond, fouillent la terre de leur museau, grattent le sol, vont, viennent, se figent. On les croirait pris de folie. En réalité, ils sont en train de réunir tous les indices possibles. Ils les happent dans l'air, emplissent leurs poumons de l'odeur au niveau du sol, dressent leurs oreilles comme des antennes. Et une fois tous ces indices en place, ils avent comment procéder ensuite.
Même si une femme a l'air désemparé lorsqu'elle a perdu le contact avec la vie à laquelle elle tient le plus et si elle court un peu partout pour la retrouver, elle est généralement entrain de réunir des éléments d'information. Dès qu'elle aura interprété ces informations à partir des indices réunis, elle repartira et cette fois, à son désir du faire partie du club des chats hirsutes et des poules qui louchent sera bientôt réduit à néant.
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Pourquoi [...] les femmes tentent-elles de se plier pour prendre une forme qui n'est pas la leur ? Je crois pouvoir affirmer, après des années d'observation clinique de la question, que ce n'est pas, la plupart du temps, par un masochisme profondément ancré ou une quelconque tendance à l'autodestruction. Le plus souvent, c'est parce que la femme n'a pas d'autre idée. Elle n'est pas maternée.
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