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Critiques de Clarissa Pinkola Estés (102)
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Femmes qui courent avec les loups

Manger /Se reposer/ Roder, entre temps/ Faire preuve de loyauté / Aimer les enfants/ Faire des cabrioles au clair de lune/Accorder ses oreilles/ S'occuper des os/ Faire l'amour/ Hurler souvent. (Mais dans les bois) … Tout un Monde et des trésors se cachent derrière ses mots. Se laisser prendre par la main et guider par Clarissa dans les bois, ou les méandres de nos âmes est une fascinante aventure. D'histoires en histoire elle nous fait toucher du doigt l'essence complexe, la nature brute, des innombrables versions de nous-même. Comme une archéologue des âmes qu'elle a explorées, elle nous livre dans ce roman de quoi comprendre, découvrir, soigner, apprivoiser et reconstruire nos psychés. Envoûtant, mystique, et captivant. Je le recommande vivement et à tous.
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La danse des grand-mères

Tout petit livre. J'aurais bien voulu qu'il dure un peu plus longtemps. Mais pour le fond, tout est là. Enfin tout. Des fois, on ne serait pas contre un petit approfondissement, mais si on prend ce texte comme un conte, ce qu'il est probablement d'ailleurs, c'est bon.

Après, on subodore que la part de mystère est volontaire.

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Femmes qui courent avec les loups

Abandon en page 61. Je n’ai pas tenu jusqu’à la page 100, comme je m’y astreins toujours quand un livre ne me plaît pas. Je ne suis définitivement pas faite pour la psychanalyse. Quant à lire des ressources fondamentales sur le féminisme, je vais orienter mes lectures dans une autre direction.
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Femmes qui courent avec les loups

Je reconnais le travail derrière ce livre (raison pour laquelle je le note tout de même 3/5), mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Je l'ai trouvé complexe et particulièrement laborieux à lire. La plupart des interprétations m'ont parues trop alambiquées et m'ont rappelé celles proposées par mes profs en fac de psycho, celles-là même qui m'évoquaient, au mieux, un goût exagéré pour faire compliqué lorsqu'on peut faire simple, si non de la pure masturbation intellectuelle.

Pour autant, je suis consciente que cet ouvrage a aidé de nombreuses personnes, et en cela, je pense qu'il est réussit. Il ne me correspond simplement pas
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Femmes qui courent avec les loups

J’ai déniché ce livre par hasard dans un magasin de seconde main. Le titre m’avait intriguée.



Les premières pages m’ont rendue méfiante, j’ai eu peur de tomber sur un livre dépassé, trop “poétique-spirituel” ou qui essentialise les femmes.



C’est à partir du chapitre sur Barbe bleue que j’ai mordu à l’hameçon. D’une manière ou d’une autre, l’autrice a réussi à taper pile dans le mile. Ses analyses m’ont parfois profondément touchée, que ce soit via mes propres expériences ou celles de femmes autour de moi.



Je rejoins les autres avis : ce livre peut être répétitif et dense. Il se lit petit à petit, lentement, avec un regard ouvert. Vous y piocherez les parties qui vous intéressent.



Son style poétique aborde bel et bien des sujets très concrets. Certains chapitres ont déterré des histoires passées, m’ont donné du grain à moudre, m’ont éclairé et guidé. Mon partenaire , masculin, s’est aussi reconnu par moments (chapitre sur l’amour).



Ce livre relate des étapes de vie universelles et certaines pourraient étonnamment vous toucher. À lire et relire.
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Femmes qui courent avec les loups

Les Femmes qui courent avec les loups m’a été offertes pas une femme qui m’a marqué par sa sagesse. J’ai commencé à le lire sans très bien comprendre et petit à petit, j’ai accroché comme par enchantement. Clarrissa pinkola estes utilise des contes dont certains qu’on connaît tous,pour aborder la psyché féminine. Son but est de nous faire revenir dans notre archétype de la femme sauvage. Ce livre est une véritable première séance de thérapie. Il est magique et tellement transformateur. Une lecture qui résonne dans notre âme, dans notre profondeur.

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Femmes qui courent avec les loups

Attention , c'est du lourd !



Et ça ne se lit pas d'une traite, si on veut vraiment entrer dans le sujet.



Pour ma part, je l'avais commencé en février, et terminé en août, mais il m'a fallu encore près de 6 semaines de digestion avant de pouvoir écrire mon compte-rendu !



De quoi s'agit-il ?

De la Femme, dans son essence, dans ses possibilités de développement, du dépassement des blocages qui entravent ce développement.



Au moyen de contes, qu'elle narre, puis analyse, Clarissa Pinkola Estes passe donc en revue les âges de la vie, les rôles, les besoins de la Femme. De toutes les femmes.



Tous les chapitres sont construits de la même façon : titre, présentation de la problématique, conte "qui guérit" associé, décryptage du conte et apports de cas réels qu'elle a rencontrés. Parmi ces contes et mythes, les souliers rouges, la femme-phoque, Manawe, Vassilissa...



Je suis loin d'en avoir fini. Maintenant que j'ai lu chapitre après chapitre - et il m'a fallu du temps entre deux thèmes ! - je vais maintenant relire de temps en temps un chapitre ou l'autre, en fonction de mes besoins. C'est, je pense, un livre qui va m'accompagner pendant tout le reste de ma vie. Je doute qu'il quitte un jour mon chevet...



Spiritualité et féminisme, voilà comment on pourrait définir cet ouvrage.
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Femmes qui courent avec les loups

Un livre d'une richesse et d'une densité inouïe, qui mériterait d'être lu plusieurs fois et d'être analysé en profondeur pour en faire ressortir toute la saveur.

A travers cet essai, l'auteur utilise les contes et légendes de sa culture pour réaliser une analyse psycho-sociologique de la psyché féminine et de la place des femmes dans la société. Même si le texte mériterait une traduction un peu plus souple pour être facilement lisible, cet ouvrage mérite vraiment le détour et trouve une résonance contemporaine avec le texte de Sorcières de Mona Chollet.
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Femmes qui courent avec les loups

Comment oser une voix d’homme discordante dans ce concert de louanges ?

« Laissez vos cycles internes régir votre vie dans ses flux et ses reflux et non d’autres forces ou d’autres personnes extérieures à vous, ou des complexes négatifs internes… Nous apprenons à apprendre ce cycle de vie/mort/vie au lieu d’en être les victimes. Le rythme existe déjà. C’est comme de sauter à la corde : on attend d’avoir copié le rythme, puis on se lance. Ce n’est pas plus compliqué que cela (sic)… Ce qu’il y a de remarquable, quand on se sert de l’intuition et de la nature instinctive, c’est qu’elle provoque l’émergence d’une spontanéité à la démarche sûre. ». Diable, comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Et tout le reste est de la même eau, sinon pire.

Non vraiment. J’ai (presque) fini ce bouquin (731 pages en livre de poche), et je ne vois toujours pas comment une femme peut, avec les recettes de Madame Clarissa, se libérer des aliénations et des inhibitions induites par la société occidentale, ce qui semble être le louable objectif de l’auteure. Mais tant mieux si de nombreuses lectrices ont trouvé dans ce livre une aide pour se libérer du machisme, et devenir des « femmes sauvages ».

Un placebo peut-être, mais pas un chef d’œuvre.

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Le don de l'histoire

Ce récit qui s'intitule « conte » a pour sujet « la suffisance » et immédiatement j'ai pensé au célèbre Meden agan, la maxime grecque «  « Rien de trop » —— ainsi donc l'essentiel demeure suffisant.

Plusieurs histoires plusieurs personnages plusieurs situations mettent en exergue cette interrogation « qu'est-ce qui est suffisant ? ».

Par exemple, le fait d'être rempli de sagesse et de générosité, voilà qui est suffisant.

L'auteur cite le roman de John Steinbeck, la Perle, qui raconte l'histoire d'un couple de pauvres gens qui « gagnent un trésor », la fameuse perle, mais hélas, ils perdent une autre perle, un plus grand trésor : leur enfant. C'est un exemple d'ironie cruelle, une ironie du sort mais qui est très instructive car elle fait référence à la vie et à la mort, et à la relativité.

Il est indispensable à chacun de nous dans chaque famille, dans chaque nouvelle famille qui se crée et se transforme, de transmettre des histoires afin qu'elles ne meurent point.

Et ainsi, pour l'auteur, cette transmission d'une âme à une autre âme, faite d'amour et de générosité, assurance d'un avenir conservateur de ces moments d'existence disparus mais riches d'émotion, de gentillesse, et d'effort, fera que « ce sera suffisant.

Il y a dans ce conte des points de ressemblance avec le célèbre roman de notre cher romancier hélas disparu récemment, à savoir Kundera, avec son Passionnant traité sur la création littéraire qui déborde sur l'art en général, à savoir le Rideau. S'il y a eu « une histoire de l'Art », au cours des siècles, c'est parce que des artistes ont pris soin de l'embellir, de le rappeler, de l'aimer, de le faire partager, et de le porter à son acmé. .

Un récit très touchant, émaillé de petite illustrations.

A lire pour se sentir en paix !

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Femmes qui courent avec les loups

Comme il s'agit d'une forme d'essai, je pense que c'est mieux de lire ce livre par petits bouts.



A travers différents contes et légendes populaires, l'auteure nous fait réfléchir, nous rappelle de ne pas oublier ce que nous sommes vraiment à l'intérieur, de nous laisser guider par notre propre intuition et pas par ce que la société nous dicte. J'ai souligné plusieurs passages, beaucoup m'ont interpellée. Cependant, je ne suis pas habituée à de si longs essais et, même si le sujet m'a beaucoup intéressée, je n'ai pas été aussi impactée que ce que j'aurais pensé.
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Femmes qui courent avec les loups

Ceci est un livre magique qu'on m'avait conseillé,et que j'ai par la suite offert à des amies proches.

Je n'ai pas tout lu,chaque conte parlera ou pas,selon son vécu,à chacune d'entre nous.

Selon les périodes,un conte nous aidera plus qu'un autre,ou on aura envie d'en relire un parce que s il y a bien un livre qui tire vers le haut,c'est celui-ci.

Je pense qu'il n'y a rien d'autre à ajouter comme je l'ai dis en introduction...il est magique.

Chacune y trouvera son compte et se relèvera encore plus forte. Il parle à notre âme...et nous montre un chemin moins effrayant (enfin c'est mon ressenti personnel)

Et je précise que les hommes aussi peuvent le lire puisqu'il m'avait été conseillé par l'un d'eux ;)

La résilience,la peur de l'abandon...ce n'est pas que féminin et je pense qu'on a trop tendance à l'oublier.

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Le Jardinier de l'Eden

De ce qui a été détruit, réduit à néant, brûlé, que peut-il advenir ? Des esprits choqués, anéantis, portés aux tréfonds du désespoir, que peut-il naître ?





Zovár est hongrois, rescapé des atrocités de la seconde guerre mondiale. A la fin de la guerre - mais très justement, ce texte vous apprendra que la guerre ne se termine pas le jour de la signature d'un armistice : "La première guerre a lieu en temps de guerre. La seconde, qui dure beaucoup plus longtemps commence avec la fin des combats ; il lui faudra des années, voire des générations futures avant de se terminer."- il traverse l'Europe comme il le peut, l'Atlantique pendant trois semaines dans une obscurité sordide, et le continent américain pour rejoindre une partie de sa famille émigrée.



Du périple harassant, de la traversée des mers en cale, du trajet en chemin de fer à travers les paysages changeants de ce pays qu'il découvre, émerge un homme ravagé, porteur d'une tragédie, de tourments incessants, réceptacle de souvenirs atroces, de déchirements, de l'horreur de ces années. C'est cette ombre que la famille accueille au bord du quai...



Et c'est Clarissa, petite fille, qui lui fait prononcer, à nouveau, quelques mots, qui le fait avancer encore un pas, pour pénétrer cette vie qu'il a quittée depuis de longues années.

Clarissa qui l'admire, qui le suit pour l'écouter ... car l'oncle est "un conteur", comme le veut la tradition dans sa Culture, un homme qui partage et qui dévoile les secrets avec les mots. Il "fait histoire" pour "dire" à son tour ce qu'il a appris, pour "éduquer", pour donner un peu de sagesse…

Un peu comme le jardinier qui plante et fait pousser, les âmes et les jardins sont de même, un terreau, les mots prendront racines, grandiront, se multiplieront et donneront d'autres récits….

Ces histoires qu'il a gardées en lui, tout au long de ces périodes de cruauté, comme un bien précieux, une flamme à protéger, qui ne doit pas s'éteindre et être confiée à d'autres pour la maintenir en vie.





Celui qui a tant vu de quoi est capable l'espèce humaine n'a pourtant rien perdu, paradoxalement, de sa confiance, de sa bonté, de son amour pour les hommes et pour les animaux, pour les arbres. Il observe la nature et les hommes comme un grand tout imbriqué qui demande respect et bienveillance pour donner au centuple. Lui qui a tant souffert ne parle que de douceur, que de respect, que d'accueil pour les hommes, que de respect pour cette terre, que de l'écoute qu'elle sollicite pour donner à son tour.

De prendre soin de cette terre, d'être bon avec elle et ceux qui la foulent, l'aide en annihilant la part angoissée de son âme, en la rendant plus silencieuse en tout cas, le fait redevenir "un" et éloigne ne serait-ce qu'infinitésimalement ce que son esprit affolé combat comme images enfouies en lui. Il revit...





De ce qui meurt, nait le don de vie, de celui qui souffre, peut naître la bienveillance, du regard qui se pose, devrait naître la bonté. Hommes, animaux et arbres sont faits pour communier et se confier la vie les uns aux autres. Et cet Eden, nous le possédons tous au fond de nous, comme une incarnation à faire croître de la sagesse : comme on prend soin de la plantule qui grandit, à nous de faire fructifier cette graine du don, pour insuffler la vie à ce qui nous entoure.





Un livre de sagesse, qui est une invitation à se faire attentif, un livre qui replace des valeurs dans un monde qui s'effiloche et se désagrège.

Un plaidoyer pour la main tendue, ouverte et pour la transmission . Ainsi grandirons-nous. En avons-nous encore le temps et la patience ?









"Voyez-vous, au commencement, les ténèbres régnaient dans l'abîme et si les ténèbres régnaient, c'est parce que les histoires s'y pressaient en si grand nombre qu'on n'aurait pu en distinguer une parmi d'autres."
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Femmes qui courent avec les loups

C'est un livre vibrant qui ne laisse pas indifférent. C'est aussi un livre difficile, à cause du vocabulaire emprunt de psychanalyse et de références parfois ardues, mais c'est un livre qui mérite cet effort. Je l'ai lu plusieurs fois, ce qui est une pratique assez rare pour moi, mais un peu comme le "petit prince" chaque âge avec son vécu et son expérience... y trouve son compte. c'est un livre qui d'un coup m'a rendu fière d'être une femme, comme s'il m'avait rendu sensible à ma féminité jusqu'alors ignorée, minimisée. C'est un livre qu'on a envie d'offrir à nos copines, c'est un livre sacrée qui se transmet de femme en femme.
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Femmes qui courent avec les loups

Je ne sais pas ce qu'en penserait l'auteure, mais c'est à peu que cet ouvrage devienne une bible pour moi.

En tout cas, un livre de chevet.

Un livre que je relierai, tout ou partie, dans des moments de moins bien pour y trouver du réconfort, des conseils, et une bonne dose de sororité, ou juste comme ça, pour le plaisir, pour la joie de retrouver ses mots. De les revoir noir sur blanc.

Un décorticage de contes et légendes qui fait du bien à l'âme.

Des mots simples pour des idées puissantes.

Des évidences. Mais des évidences dont il faut se saisir, et ça, ce n'est pas si simple.

Un trésor, mais il faut y mettre un peu du sien.

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Femmes qui courent avec les loups

Je n’ai pas réussi à finir le livre. Je l’ai trouvé long et les différentes étapes se ressemblaient trop entre elles, les idées étaient prolongées, expliquées sous d’autres termes et d’autres images mais voulant toutes dire la même chose.

L’idée centrale est intéressante : la femme doit retrouver son pouvoir interne, sa force d’intuition, d’émotion, que la société tente d’étouffer (puisque non productive sur le plan économique). Son intuition est son guide le plus précieux et ce qui constitue son identité. La femme doit se séparer de la mère et se réaliser, se réaliser réellement et s’extirper du piège dans lequel tombe souvent la jeune femme et la femme : attente, niaiserie, romantisme stérile dans lequel elle s’oublie et perd du temps. La femme doit dépasser l’obstacle de la faiblesse et de la peur du monde qui la prive de transcendance et de liberté.

Qu’elle rompt le lien avec la fragilité excessive typiquement féminine qui frôle l’état d’esprit constamment peureux, timide, qu’elle se construise et se fasse confiance, s’ecoute et prenne conscience de son rôle en tant que femme, de ce que lui confère son sexe.

C’est une ode à la femme forte, et qui ne trouve non sa force dans la fuite de la féminité (rejet de la maternité, du cadre familial/marital, de l’hétérosexualité et de l’émotion) mais dans sa féminité elle-même.

C’était juste un peu trop long et répétitif à la fin, et un peu trop abstrait pour moi.
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Femmes qui courent avec les loups

Une lecture magnique, un peu touffue mais qui vaut l'effort. Cela donne envie de sortir son tarot, d'allumer une bougie, et de se reconnecter à son intuition et sa part sauvage. Il compile une séries de légendes venues des quatre coins du monde, toutes plus fascinantes les unes que les autres. A lire !
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La danse des grand-mères

Je n'ai pas aimé. du tout. C'est pédant. Il y a pourtant un fond de vérité bien sûr, mais quel galimatias !

Au début on se dit "ce n'est que le début" mais hélas le milieu et la fin sont du même acabit. Heureusement le livre est court j'ai donc été jusqu'au bout. Je n'en ai sorti que trois phrases mises en citation qui m'ont plues...

Je n'ai pas lu son autre livre "Femmes qui courent avec les loups", mais cela ne m'incite pas !
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La danse des grand-mères

Je vais peut-être me faire huer, mais tant pis...je n'ai pas aimé :/



Cela faisait longtemps que je voulais lire ce titre et peut-être je m'attendais à une pépite. Il n'empêche que le contenu de cet essai est assez pauvre. Beaucoup de répétitions, et peu de fonds.

Le principe du livre repose essentiellement sur une ancienne coutume décrite en seconde partie du livre et sur laquelle repose toute la perception de la femme selon l'autrice.



Pourquoi je n'ai pas aimé:

Tout d'abord je trouve dommage de mélanger convictions personnelle et religieuse à ses connaissances pratiques de thérapeuthe sans faire l'apport de ces connaissances.

Les notions de psyché et autres sont vite fait évoquées et pas du tout creusées. C'est dommage puisque c'est le métier de l'autrice.

Ensuite, mais c'est très américain, intégrer le divin à tout livre de développement personnel fait selon moi perdre de sa valeur au contenu car je n'attendais pas de l'auteure, une psy, qu'elle me bénisse lors de ma lecture. Ni à y trouver 10 prières...soit.

Ensuite la seule et unique coutume sur laquelle repose tout le livre est sacralisée et aucunement prise avec recul. Pourtant lors de celle-ci des jugements sont émis sur la vie privée des gens. Je pense par exemple à la remarque sur : "celui-la devrait deja avoir un enfant" et ca me choque quand on connaît la souffrance des couples qui vivent une fausse couche ou l'infertilité.

L'auteur s'en amuse. De la part d'une psy, je ne trouve pas ça très "intelligent" ni délicat.



Le principe développé dans cet essai est simplement celui de résilience, mis sous une autre étiquette, avec un peu de magie et de religion, d'évocation d'expériences personnelles qui ne sont que des sophismes.



Bref, une lecture non concluante me concernant.
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Le Jardinier de l'Eden

Lorsqu'en 2010 j'ai participé à un troc de plantes dans ma commune, échangeant un pied de tomate contre une arroche rouge, un légume inconnu pour moi à l'époque proche de l'épinard mais qui monte à deux mètres de haut et résiste à la sècheresse, je ne savais pas que 12 ans plus tard, je continuerais à consommer des fruits de ce simple échange. Tout simplement, l'arroche se ressème toute seule. Il n'y a donc rien à faire, sinon déplacer celle qui pousse dans les allées. C'est un peu le principe de la permaculture.

Ce conte philosophique de Clarissa Pinkola Estès raconte l'histoire de son vieil oncle hongrois venu se réfugier aux Etats-Unis pour fuir la guerre et retrouver sa famille. C'est lorsque les Ponts et Chaussées sont passés par là pour annexer les terres nécessaires à la construction d'une autoroute que l'oncle va se mettre en colère et résister à sa manière à une nouvelle forme d'occupation du territoire. Il va se mettre à jardiner la bande de terre laissée libre le long de l'autoroute, brûler les paillis de façon à ce qu'une nouvelle population végétale s'y installe. Il ne va rien planter, juste laisser la nature faire son travail.

Ainsi, après la pulsion de mort de la guerre, il y a, à travers son geste une pulsion de vie, ainsi, dans chaque terrain en friche, une nouvelle vie est en train de renaître. ”La vie se répète, se renouvelle, quel que soit le nombre de fois où elle a été poignardée, blessée, méprisée ou rendue impuissante”. “Ce qui a paru mort ne l'est plus, ce qui a semblé perdu ne l'est plus, ce que certains ont jugé impossible devient parfaitement réalisable”.

Ce conte écrit par une psychanalyste nous invite à considérer que dans les tourments de nos existences, il en est de même. le jardin d'Éden est partout et en chacun de nous. Prenons soin de la terre et de nous-mêmes.

Cela m'a fait penser curieusement à un livre que je n'ai pas lu : l'homme qui plantait des arbres de Jean Giono. Je viens de réparer cette lacune dans la foulée. Ce sera ma prochaine chronique.



Challenge Riquiqui 2022.

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