Claude Clément

Le célèbre conte de Baba Yaga revisité par Claude Clément et illustré par Paul Echegoyen vous permettra de découvrir ou redécouvrir cette méchante sorcière et son horrible sœur ainsi que la gentille et maligne Vassilissa qui fera tout pour leur échapper. Les illustrations foisonnent de détails cachés à découvrir.
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Un des livres et des contes préférés de ma petite-fille !

Nous avons , dans sa bibliothèque, plusieurs "version" de ce conte slave mais cette revisite semble l'avoir profondément séduite. Il faut reconnaître que l'album est magnifique tant par son histoire où il ne manque rien à la mécanique du conte qu'au niveau des superbes illustrations à inspiration slave et du format original et peu commun.

Du vert bouteille au rouge flamboyant, du bleu azur au brun intense, les couleurs éclatent sur chaque page dont certaines s'enchevêtrent dans de savants motifs rappelant les tissus et autres broderies slaves.

Voici un album immense par sa taille et sa qualité. Le travail de Paul Echegoyen sur l'illustration et l'adaptation de Claude Clément du conte d'origine russe mettant en scène la cruelle et abominable Babayaga, sorcière mangeuse d'enfants, sont vraiment aboutis.

On entrevoit la conteuse à travers l'écriture de l'auteure ; descriptions détaillées, dialogues ciselés et percutants, une atmosphère un brin angoissante, et une certaine connivence avec le lecteur.

Mais venons-en à l'histoire. Vassilissa, une adorable petite fille aux longs cheveux d'or vit avec son père qui l'adore et sa belle-mère qui la déteste. Profitant un jour de l'absence de son mari, la marâtre envoie la fillette chercher du fil et une aiguille chez sa soeur qui n'est autre que Babayaga.

Vassilissa part donc à la rencontre de l'ogresse, accompagnée de sa poupée de chiffon, un précieux souvenir de sa maman. Malgré sa douceur, la petite fille n'est pas dupe. Avant de s'enfoncer dans la forêt, elle se rend chez sa marraine pour recevoir quelques conseils.

Courageuse et généreuse, Vassilissa affrontera la sorcière en usant de ruse. L'isba aux pieds de poules, les chiens féroces, le chat griffu-moustachu, les crânes aux yeux rouges, le haut portail fait en ossements humains et le grand bouleau qui se dresse fièrement ne l'empêcheront pas d'arriver à ses fins.

Vassilissa est un personnage attachant. Le ton donné au texte est juste. Le conte original n'est pas dénaturé. L'onirisme des dessins nous emporte. Un sublime album. Un coup de coeur, forcément.


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Qui ne connait la célèbre figure de la mythologie slave, la cruelle sorcière Baba yaga? Claude Clément, auteur de livres jeunesse, conteuse aveyronnaise, revisite ce conte folklorique russe et l'interprète à sa façon dans cet album très grand format.

De nombreux éléments évoquent les contes de fées. Une fillette orpheline de mère maltraitée Vassilissa qui ressemble un peu à Cendrillon, une vilaine marâtre voulant se débarrasser d'elle, on pense à la méchante reine de Blanche Neige, une ogresse affamée comme celle d'Hans et Gretel, une gentille marraine qui aide et conseille comme celle de la Belle au bois dormant, une poupée qui parle pour donner une touche magique.

Fort bien écrit (Claude Clément anime par ailleurs des ateliers d'écriture scolaires), émaillé de dialogues qui le rendent vivant ce conte symbolique parle du bien et du mal qui, de tous temps se combattent.Indiqué pour des 6-7 ans, il a une certaine résonance dans l'inconscient de l'enfant car il répond aux angoisses éprouvées par les tout petits (peur de l'abandon, peur de ne pas être aimé, ambivalence par rapport à la figure maternelle). L'identification à la jeune héroïne débrouillarde et habile Vassilissa permet au jeune lecteur de grandir.

Les illustrations du graphiste Paul Echegoyen, en parfaite adéquation avec le texte, sont inspirées des motifs des broderies traditionnelles russes et les personnages d'insectes ou de poupées russes aux joues rondes comme la petite Vassilissa. Les peintures en acryliques à tonalité rouge sont mises en valeur dans ce grand format aux doubles pages.

Baba Yaga est un magnifique conte initiatique, idéal pour un cadeau de Noël car intemporel.

Un grand merci aux éditions Seuil jeunesse qui me l'ont adressé,j'aurai le plaisir de le chroniquer très bientôt sur RCF Méditerranée à l'occasion des fêtes.

Un bien joli album grand format pour enfants avec des illustrations qui n'ont rien à envier à celles de Rebecca Dautremer.

Ce livre propose une illustration du conte traditionnel russe : la fameuse Baba Yaga à laquelle la pauvre Vassilissa devra échapper.

Tous les éléments du conte traditionnel y sont : le remariage avec une méchante marâtre, une gentille petite fille au coeur pur, une méchante sorcière vivant au fin fond d'une forêt et des alliés inattendus pour surmonter les obstacles.



On pourrait trouver à redire sur l'utilisation des clichés/archétypes féminins, mais après tout, ils reflètent une réalité historique (quant à la perception des femmes et de leur rôle) et on ne saurait condamner des schémas narratifs tant les histoires avec des héroïnes plus modernes qui s'offrent à nos enfants.



Les personnages et rebondissements (plus quelques éléments de la culture russe) en font une bonne histoire et un joli moment de découverte pour les enfants (et leurs parents).

Chic Chic Chic !



Le quatrième volume de la collection Le Petit Tourneur de Pages est sorti !

Après avoir découvert le piano, la flûte et le sheng, un nouveau conte musical nous fait entrer dans l'univers du trombone ! Voici un conte entrainant et joyeux lu par Yolande Moreau qui vous fera swinguer des oreilles jusqu'aux doigts de pieds ! Difficile de résister...



Le +++ de la collection: Chaque histoire est suivie d'un petit documentaire sur l'instrument abordé ainsi que de la liste des morceaux écoutés.



Une collection à dévorer des yeux et des oreilles de 7 à 107 ans

Une double page documentaire sur le ballet Casse-Noisette auquel le conte se réfère vient compléter ce bel album un peu froid…
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On connait Casse-noisette, le mythique ballet russe de Tchaïkovski, dans lequel la jeune Clara, la nuit de Noël reçoit de son oncle un casse-noisette magique se transformant en prince. La conteuse aveyronnaise Claude Clément vient d'adapter, avec bonheur, ce célèbre symbole musical publié sous forme d'album jeunesse grand format très surréaliste.

On retrouve dans ce conte de fées la magie de l'enfance puisque les automates prennent vie et vibrent d'émotions.Mais Casse-noisette c'est aussi la lutte du bien contre le mal qui permet à l'enfant de s'identifier à la courageuse Clara ou au vaillant prince Casse-noisette combattant les vilaines souris afin de dépasser ses peurs et ses cauchemars pour grandir harmonieusement. Avec ses mots simples et percutants à la fois Claude Clément, qui anime également des ateliers d'écriture en milieu scolaire, fait passer le message.

L'univers onirique et les décors originaux de l'illustrateur et infographiste argentin Federico Combi pétillent de couleurs vives, ses costumes signent sa créativité et ses gros plans intensifient tour à tour l'angoisse et la joie palpables.

Des explications en fin d'album permettent à l'enfant une première approche du ballet revisité de Tchaïkovski chorégraphié par Petipa.

Casse-noisette de Claude Clément et Federico Combi est un superbe cadeau de Noël à offrir dés 7 ans. Et puis, qui n'aurait envie petit ou grand de se balader avec gourmandise dans la suave ville de Friandisenbourg, son palais en pâte d'amande aux tours de chantilly et au pont levis de caramel?

Un grand merci à Seuil jeunesse qui me l'a adressé.Je le chroniquerai prochainement à l'occasion des fêtes sur RCF Méditerranée.

Si cet album a le mérite de m’avoir rafraîchi la mémoire, j’avoue ne pas être tombée sous son charme. J’ai aimé l’idée des illustrations qui s’inspirent du Steam-Punk, mais j’ai été perturbée par le manque de profondeur des images. Les différents éléments du dessin semblent être collés les uns sur les autres, ce qui donne une ambiance assez spéciale à l’ensemble. Le texte m’a fait un effet similaire. Les phrases se succèdent de façon assez saccadée, ça manque de fluidité.



En revanche j’ai beaucoup apprécié les deux dernières pages du livre qui apporte des infos intéressantes sur le ballet.
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Même quand les enfants ont appris à lire, ils aiment toujours qu'on leur raconte des histoires. Alors pour les parents qui n'ont pas le temps, voici les Contes du Japon de Milan jeunesse. On ouvre le livre, on met le CD, et c'est parti pour un voyage dans les contes traditionnels. Une belle idée, n'est-ce pas?

Ces contes prennent place dans un imaginaire peuplé d'animaux qui se transforment, et les illustrations de Princesse Camcam nous plongent dans un univers rural, naturel, arboré, fleuri. Ses personnages n'ont pas les grands yeux des personnages de manga mais c'est bien: ça change!...

Chaque conte a sa morale, et les personnages les plus méchants finissent toujours par payer quelque soit leurs défauts (orgueil, avarice, bêtise...).

J'avais lu par hasard la semaine dernière un magnifique album (Kotori le chant du moineau) et j'ai retrouvé ce conte sous le titre: Le moineau à la langue coupée. C'est bien la même histoire, mais pas la même fin. Selon votre degré d'optimisme, comparez les deux fins et choisissez votre préférée! Dans les deux cas, ces albums sont à découvrir!

Une belle tisseuse transformée en grue majestueuse, un samouraï à la recherche des portes du paradis, la vengeance d'un lièvre rusé sur un blaireau gourmand...Entre poésie et tradition, les contes de Claude Clément nous transportent jusqu'au Pays du Soleil Levant dans un bel album illustré avec délicatesse.

Les illustrations de Sourine sont magnifiques comme toujours. La maquette (quoi qu'un peu datée aujourd'hui) et les textes sont de qualité comme toujours dans cette collection.

Franz, fiancé à Swanilda, tombe amoureux d'une jeune femme entraperçu à la fenêtre d'une roulotte. Il apprendra très vite que cette femme n'est qu'une poupée articulée.

Cette histoire s'inspire d'un célèbre ballet, elle nous montre une faiblesse humaine, la vengeance possible des femmes trompés et le pardon possible après l'affront.

De jolies peintures, une jolie histoire, un conte européen pour grand enfants et amateurs de belles choses.

Frantz tombe sous le charme de Coppélia, magnifique jeune femme, qui l’envoûte d’un simple regard, ce qui n’est pas du goût de sa fiancée, Swanilda, qui s’introduit dans la caravane du maître illusionniste avec lequel Coppélia est arrivée en ville. Mais quelle n’est pas sa stupeur lorsqu’elle découvre que Coppélia n’est qu’une automate sans vie, qu’elle détruira pour mettre fin au charme de la jeune poupée sur les hommes du village.

Ballet mythique du 19eme, Coppélia est ici adaptée en album pour enfants. Le ballet empreinte ses influences dans la musique d’Europe Centrale avec des thèmes slaves ce qui est repris ici dans les dessins. Les couleurs chaudes, les fêtes de villages et les vêtements colorés aux tissus lourds viennent ponctuer l’histoire.

Si l’intrigue est adaptée de la nouvelle L’homme au sable de Hoffman, écrite au 19eme, celle-ci est finalement résolument moderne : car c’est Swanilda qui tient le rôle du héros qui va trouver la solution pour désenvoûter les hommes, sans en être consciente, certes, mais c’est grâce à elle et non à un homme, que le problème est résolu. Ce n’était déjà pas commun pour l’époque d’écriture de la nouvelle, mais également aujourd’hui, où la grande majorité des protagonistes d’histoire pour enfants sont des princesses ou héros aux super-pouvoirs. Ici les personnages sont de simples humains, avec leurs travers et leurs choix. L’initiative est donc à saluer car en ayant su garder l’âme de l’histoire originelle, Claude Clément et Daniela Cytryn ont réussi à en faire un conte jeunesse pour petits et grands.



En conclusion, plongez dans cet univers moderne et féministe, contemporain et traditionnelle à la fois, vous en ressortirez sous le charme !
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Arrive en ville une roulotte avec à sa fenêtre une ravissante jeune fille. Franz en oublie tous ses serments d'amour et sa promesse de mariage envers Swanilda (de Swan, référence au Lac des Cygnes ?) Il n'est pas le seul : tous les garçons n'ont d'yeux que pour la nouvelle arrivée. Jalouses, les filles vont lui rendre une petite visite. Mais les discordes ne s'apaisent pas pour autant.

Adaptation d'un opéra du 19è, lui-même inspiré de divers contes polonais et du conte d'Hoffmann, L'homme au sable (moins la fin tragique). Histoire d'amour, de jalousie, de fascination pour l'apparence physique.

Joliment illustré et mis en couleur.

Franz est fiancé à Swanilda. Ils sont très amoureux mais un jour une roulotte arrive en ville et le jeune homme aperçoit une jeune femme à la fenêtre. Il en tombe amoureux mais Swanilda ne va pas laisser son fiancé partir avec elle!

Une jolie histoire servie par de magnifiques illustrations. A partir de 5 ans.

Revisiter un classique, qu’il s’agisse d’un conte, d’une légende ou d’un ballet est toujours un défi. Or, Claude Clément l’a relevé avec succès en redonnant un nouveau souffle au conte d’Hoffmann, devenu par la suite un ballet, grâce à la complicité de l’illustratrice Daniela Cytryn.



L’album (grand format) est de toute beauté. Rien de moins. Et c’est cela qu’on demande aux albums pour enfants. Qu’ils soient beaux, qu’ils fassent rêver, qu’ils suscitent les commentaires et développent l’imagination. Qu’ils soient tout ça et non pas fades et uniquement didactiques.



On peut apprendre sans pour cela s’ennuyer. On peut entrer dans un univers qu’on ne connait pas sans que l’expérience s’avère complexe. C’est à cela que s’est appliquée Claude Clément en nous racontant l’histoire d’amour qui unit Franz et Swanilda, et qui se verra compromise par l’arrivée d’une belle jeune fille dont Franz tombera amoureux dès qu’il la verra. Celle-ci, née des doigts de Coppélius, inventeur et fabricant de toutes sortes d’objets, s’avérera être un pantin et tout cela finira par les noces annoncées après le pardon de Swanilda.



Une histoire qui donne lieu à une avalanche de couleurs, à des scènes aux détails nombreux qu’on ne se lasse pas d’examiner et à une fin digne du conte dont elle est issue. Un livre pour toute ballerine en herbe et pour toutes ces petites filles maintenant grandes qui ont rêvé un jour de mettre le feu aux planches.
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Un album inspiré par le ballet Coppélia et mise en image et couleurs par Daniela Cytryn. C'est un album aux touches féministes avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux : Swanilda et qui révèle l'illusion. Une critique du paraître qui enlève tout véritable amour. J'adore ce grand format qui rend justice aux illustrations et j'apprécie tout particulièrement le choix audacieux de certains cadrage. une dominante rouge et des couleurs vives dramatisent et dynamisent le récit. A rapprocher de la mécanique du coeur.

Charmantes petites comptines, pleines de poésie et de douceur, d'humour et de rythme. Une réussite, pour les petits.

Elga vit heureuse avec sa mère et son père. Malheureusement, sa mère meurt et son père se remarie avec une femme qui ne l’aime pas. Son père meurt à son tour et Pouninga, sa belle-mère, la martyrise. Heureusement, les jouets sculptés par son père, peu avant la mort de sa mère, prennent vie et lui viennent en aide. Pouninga tente alors de tuer Elga qui s’enfuit et se cache dans la lune. Ne pouvant revenir sur Terre, elle y est encore et certain soir, on peut l’y apercevoir.

J’ai bien aimé ce conte, même si j’ai eu l’impression de l’avoir déjà lu. En effet, les thèmes abordés par cet album sont assez classique. Cet album est surtout intéressant dans la mesure où il nous permet de découvrir une culture différente.

Les illustrations sont très belles et toutes douces.
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