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Citations de Claude Quétel (70)


«De toutes les semences confiées à la terre, le sang versé par les martyrs est celle qui donne la plus prompte moisson.» Honoré de Balzac.
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« Un peuple instruit est un peuple ingouvernable. » Thiers dans une réponse à Victor Hugo.
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« Faisons la révolution d’abord, on verra ensuite. » Louise Michel.
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Il est de tradition de dire que Hitler a échappé à de nombreux attentats. Pas moins d’une quarantaine ! C’est beaucoup et même trop. Une fois écartés les complots et les intentions, souvent vagues, il n’y eu au bout du compte que deux attentats effectifs.
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Les États-Unis livrent à l’URSS, pendant le conflit, plus de dix-huit mille avions et douze mille chars, deux millions de téléphones, quinze millions de paires de bottes et un million de tonnes de produits alimentaires.
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L’espoir est qu’« un diable chasse l’autre », que « la Providence, dans sa bonté et sa miséricorde, tirera de la tragédie actuelle la destruction des deux grands maux qui menacent l’humanité, la civilisation, la religion : le communisme et le nazisme ! » Le Vatican ne croit plus que le nazisme puisse être un rempart contre le communisme.
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La guerre finie, restait à la conter. « L’histoire me sera favorable car j’ai l’intention de l’écrire », plaisantait Churchill. Soldat dans l’âme, chef unique, Churchill mena son pays à la victoire grâce à la sûreté de son jugement. À preuve l’odieux mais nécessaire raid contre la flotte française : faut-il toujours, trois générations après l’édition de ses Mémoires, entretenir la fiction qu’il a racontée au monde?
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La peur constitue un puissant ressort humain et l'histoire ne manque pas de mensonges délibérés assénés aux peuples pour leur "vendre" une guerre justifiée nécessaire.

(A propos de Churchill pour l'attaque de Mers El-Kebir)
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8. « Tout bien considéré, la véritable question n'est pas tant de se demander ce qu'il faut faire de Mein Kampf que s'il faut le lire. Le livre a été longtemps jugé insignifiant par les historiens fonctionnalistes […] dans leur relativisation du rôle de Hitler devenu dictateur (Hans Mommsen, on l'a vu, parlant de "dictateur faible") vis-à-vis des autres décideurs nazis. La balance de l'interprétation historique, qui a longtemps penché de ce côté, revient aujourd'hui dans l'autre sens, vers les intentionnalistes […], en raison notamment de l'importance nouvelle accordée à Mein Kampf – un Mein Kampf non pas en effet annonciateur à la lettre mais pleinement constitutif des crimes à venir. » (pp. 248-249)
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7. « Mein Kampf est évoqué à d'autres reprises au cours du procès de Nuremberg, mais les accusés se retranchent, pour cela comme pour le reste, derrière le principe de l'obéissance au Führer. Göring, qui avait tant vanté la bible du nazisme, n'en fait plus qu'un "livre public", à l'exclusion de tout programme du parti nazi. Schacht, toutefois, désavoue Mein Kampf : "C'est un livre écrit dans un très mauvais allemand, l’œuvre de propagande d'un primaire fanatique." […] Quant à Streicher, l'antisémite forcené qui animait l'hebdomadaire ordurier Der Stürmer, il déclare : "Je ne crois pas que ce soit mon journal qui ait conduit les nazis à exécuter les ordres du Führer. Le livre de Hitler, Mein Kampf, existait, et le contenu de ce livre faisait autorité, une autorité spirituelle." » (pp. 212-213)
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6. « En cette même année 1934, paraît "Mein Kampf, mon combat, par Adolf Hitler, ou le livre interdit aux Français", un fascicule édité par la très anticommuniste CGC (Confédération de groupements de contribuables), sorte de contre-CGT. Selon ses auteurs, Charles Kula et Emile Bocquillon, tout n'est pas à jeter dans Mein Kampf, loin de là : "Sur près des deux tiers des points, nous dirons nettement que nous approuvons le chancelier et que nous admirons même la vigueur avec laquelle il exprime ses convictions." Le tiers condamné, c'est la haine de la France et, au-delà, un "Hitler qui veut réduire l'humanité sous le joug allemand". Les deux tiers approuvés englobent la guerre au marxisme et la guerre au judaïsme. "Ce problème juif, Hitler l'a associé à la diffusion du marxisme, du bolchevisme, à la propagande maçonnique, à l'action néfaste de la presse. Et, sur ces quatre points, nous lui avons donné raison." » (p. 163)
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5. « Otto Strasser raconte qu'au Congrès du parti nazi à Nuremberg, en 1927, alors qu'il était chargé du rapport, il cita quelques phrases de Mein Kampf, ce qui provoqua une certaine sensation. Le soir, ses camarades du parti lui demandèrent s'il avait vraiment lu le livre. "J'avouai en avoir extrait quelques phrases significatives sans m'être du tout occupé du contexte. Ce fut une hilarité générale, et l'on décida que le premier arrivant qui aurait lu Mein Kampf paierait la consommation des autres. Georg Strasser, interrogé sur le seuil, répondit par un non sonore, Goebbels secoua la tête avec accablement, Goering éclata d'un gros rire, le comte Reventlow s'excusa en disant qu'il manquait de temps. Aucun pourtant n'était au courant de la sanction qui l'attendait s'il avouait connaître Mein Kampf. Mais personne n'avait lu le livre du chef, et chacun dut payer pour soi." » (pp. 145-146)
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4. « Ce dernier [Rosenberg], "délégué du Führer pour l'ensemble de l'éducation intellectuelle et philosophique du Parti national socialiste" va rédiger pendant la guerre le programme en trente articles de ce que devra être, après la victoire finale, l'Eglise nationale du Reich. Il y est stipulé que "cessent immédiatement la publication et la diffusion de la Bible en Allemagne" (point n° 13) ; "L'Eglise nationale déclare que poue elle, et par conséquent pour la nation allemande, il a été décidé que le Mein Kampf du Führer était le plus grand de tous les documents. Non seulement il définit mais encore il incarne la morale la plus pure et la plus vraie dont puisse se réclamer notre nation tant dans le présent que dans l'avenir" (point n° 14) ; "Il ne doit y avoir sur les autels rien d'autre que le Mein Kampf (le plus sacré de tous les livres pour les Allemands et donc pour Dieu) et, à gauche de l'autel, une épée" (point n° 19).
[…]
Les résultats des ventes sont en proportion d'une telle mobilisation : 2.500.000 exemplaires ont été vendus au total jusqu'en 1936, 5.450.000 jusqu'en 1939, 7.450.000 exemplaires à la date de 1941 […], 9.840.000 jusqu'en 1943, et au final, en 1945, 12.450.000. On remarquera que les ventes n'ont pas chuté, loin de là, pendant la guerre, comme si l'approche de la catastrophe avait rendu plus nécessaire encore l'acquisition du livre sacré. » (pp. 141-143)
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3. « Le bellicisme de Mein Kampf est loin d'être isolé en Allemagne. L'année même de la publication du second volume, en 1926, paraît à Berlin le roman de l'écrivain pronazi Hans Grimm, Volk ohne Raum ("Un peuple sans espace"), qui connaît un immense succès en dépit de sa faible valeur littéraire. On y trouve en revanche tous les thèmes exaltés du "Lebensraum" et du "Drang nach Osten". L'acceptation de la guerre dans son principe de ce que George L. Mosse appelle une "brutalisation" sont au cœur de la société allemande.
[…]
La nécessité de la guerre ne saurait être évoquée sans que l'antisémitisme y soit associé.
[…]
À aucun moment, cependant, Mein Kampf ne parle, comme on le dit parfois, "d'anéantir" ou "d'exterminer" les Juifs. Le trop célèbre terme de "Vernichtung" est employé mais à propos de la France et dans un sens politique ou militaire : "annihiler les tendances de la France à l'hégémonie […]. Mais à condition que l'Allemagne ne voit dans l'anéantissement de la France qu'un moyen de donner enfin à notre peuple, sur un autre théâtre, toute l'expansion dont il est capable." Ailleurs, ce sont les exploiteurs juifs qui sont accusés de vouloir "anéantir" par le travail et la réduction en esclavage les peuples non juifs (!), mais toujours hors du sens strict d'une liquidation physique. » (pp. 110-112)
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2. « Ce qui nous paraît aujourd'hui hautement fantasmagorique ne l'est pas en Allemagne lorsque paraît Mein Kampf. L'opinion allemande, à commencer par celle de la droite nationaliste völkisch mais pas seulement, est dans l'attente d'un chef héroïque, d'un nouveau Bismarck, d'un Frédéric le Grand. Dans une Allemagne dont l'unité a été tardivement réalisée "par le fer et par le sang" (Bismarck), on rêve d'un grand homme, d'un rédempteur transcendant les clivages politiques et sociaux qui permettrait le retour à la stabilité et à une Allemagne forte. » (p. 89)
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1. « On lit souvent que Hess l'a aidé à ordonner sa pensée, à discipliner ses monologues décousus, sans cesse digressifs. Rien n'est moins sûr. Le fidèle Hess a trop d'admiration et de respect pour son Fürer et c'est déjà assez de travail que de coucher par écrit le torrent de paroles. Cela supposerait d'ailleurs des interruptions, des questions, des remarques et, pire dans la psychologie de Hitler, un dialogue. Non, c'est décidément impossible. » (p. 55)
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À examiner Hitler sous ces différents angles, on ne peut que se demander comment un personnage d'une telle médiocrité, inculte et paresseux, d'une intelligence plus que moyenne, "borderline" (voire un peu plus) en matière de santé mentale, a pu devenir le maître absolu du IIIè Reich et faire basculer le monde dans la plus atroce des guerres.
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Ô vérole ! Ô peste cruelle !
Que ses ravages sont affreux !
Que de cons désolés par elle
Et que de fouteurs malheureux !
C'est là le mal de l'opulence,
Le mal français par excellence,
Le mal commun dans tout pays,
Le mal des prudes, des coquettes,
Des duchesses et des soubrettes,
Des portefaix et des marquis.
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A examiner Hitler sous ces différents angles, on ne peut que se demander comment un personnage, d’une telle médiocrité, inculte et paresseux d’une intelligence plus que moyenne, « borderline » (voire un peu plus) en matière de santé mentale, a pu devenir le maître absolu du IIIe Reich et faire basculer le monde dans la plus atroce des guerres.
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Après la guerre, le célèbre correspondant de guerre américain Bob Miller créera une polémique en demandant si, au regard de l’acharnement du Japon à continuer la guerre, ce fut une bonne idée que d’éliminer Yamamoto : « Cette bévue macho-militaire, fruit du ressentiment, a éliminé le seul Japonais qui aurait pu abréger la guerre du Pacifique. »
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