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Citations de Clifford D. Simak (329)


La vie est si difficile à trouver dans l'univers. L'univers ne se soucie pas de la vie. Je pense souvent que la vie est une étrange maladie qui ne devrait pas être là du tout, une disposition accidentelle de la matière qui n'a pas le droit d'exister. L'univers lui est si hostile qu'elle semble presque anormale. Il y a si peu d'endroits où elle peut prendre racine et se développer.
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Mais l’homme était parti et il n’y avait plus de lumière. Les robots n’avaient pas besoin de lumière, car ils pouvaient voir dans le noir ; Jenkins aussi, mais il n’y tenait pas. Quant aux châteaux des mutants, ils étaient aussi noirs la nuit qu’ils étaient redoutables le jour.
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Les mots n'étaient pas gravés que sur la pierre.
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Il fut un temps où les troupeaux de buffles paissaient en liberté dans ces plaines et où les castors peuplaient les moindres courts d’eau. À présent, les buffles avaient disparu et les castors étaient réduit à quelques individus isolés.
L’homme avait tout exterminé : volatiles, buffles, castors et bien d’autres espèces encore.
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- Vous voulez dire la vie éternelle.
- Et pourquoi pas ?
- Evidemment, dit Vickers, pourquoi pas ? si on a des lames de rasoir inusables, des ampoules inusables, pourquoi n'aurait on pas des vies inusables ? Il n'y a aucune raison de s'arrêter en chemin... Et les androïdes, quel sera le rôle des androïdes tels que moi ? Il est bien évident qu'il ne peut être que modeste.
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« Si vous croyez qu’une Chambre de Commerce, que des discours creux, que des plans à courte vue vous apporteront la solution, c’est de la folie. La réponse à tous les problèmes qui vous occupent existe et elle est simple : la cité, en tant qu’institution humaine, est morte. Elle continuera peut-être à se débattre encore quelques années, mais c’est tout.
– Mr Webster… dit le maire.
Mais Webster ne lui accorda aucune attention.
– Sans ce qui s’est passé aujourd’hui, continua-t-il, je serais resté et j’aurais continué à jouer à la maison de poupées avec vous. J’aurais continué à prétendre que la cité était un organisme vivant. J’aurais continué à me leurrer et à vous leurrer aussi. Mais il existe, messieurs, quelque chose qui s’appelle la dignité humaine.
Le silence glacial qui suivit ne fut rompu que par des bruits de froissement de papier, ou par la toux d’un auditeur embarrassé.
Mais Webster n’en avait pas fini.
– La cité a échoué, dit-il, et c’est aussi bien ainsi. Au lieu de rester assis à pleurer sur son corps brisé, vous devriez vous lever et vous répandre en actions de grâces sur cet échec.
« Car si cette cité n’avait pas perdu toute utilité, comme les autres, si les cités du monde n’avaient pas été abandonnées, elles auraient été détruites. Il y aurait eu une guerre, messieurs, une guerre atomique. Avez-vous oublié les années 1950 et 1960 ? Avez-vous oublié ces nuits où vous vous réveilliez en attendant que tombe la bombe, tout en sachant que vous ne l’entendriez pas venir et que si elle venait vraiment, vous n’auriez pas de nouvelle occasion de l’entendre ?
« Mais les cités ont été abandonnées, l’industrie s’est dispersée, il n’y avait plus d’objectifs, il n’y a donc pas eu de guerre.
« Certains d’entre vous, messieurs, dit-il, beaucoup d’entre vous sont vivants aujourd’hui parce que la cité a été abandonnée par ses habitants.
« Alors, pour l’amour du ciel, laissez la morte. Félicitez-vous qu’elle soit morte. C’est l’événement le plus heureux de toute l’histoire humaine.
Sur quoi John J. Webster tourna les talons et quitta la salle.
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L'être humain avait une étrange capacité pour détruire ; parfois il était poussé par la haine ou la crainte et parfois par le simple appât du gain.
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"Quand il reviendra, Sutton devra être tué. Je suis votre successeur."
Des paroles insensées.
Incroyables.
Impossibles.
Et pourtant, peut-être aurais-je dû écouter.
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Rares étaient les endroits où l'homme pouvait s'offrir le luxe de se soustraire à la tyrannie de l'heure.
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— Il fut un temps, dit Blaine, où la science était considérée comme l’ennemie de la religion. La situation est identique aujourd’hui.
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Ce sont ceux-là qui m’écouteront, pensa Sutton, ceux qui prêteront attention à moi. Ce sont eux qui me protégeront contre toute hostilité que l’homme pourrait mettre en œuvre contre moi dans l’avenir. Car ils sont pires que les déshérités. Ils n’ont pas eu d’existence, ils n’ont jamais eu d’existence. Ils ne sont pas nés d’une femme, mais d’un laboratoire. Leur mère est une cuve de produits chimiques et leur père le savoir technologique des hommes normaux.
Androïde : un humain artificiel. Un humain fabriqué en laboratoire grâce aux vastes connaissances de l’homme sur les produits chimiques, les structures atomiques et moléculaires et l’étrange réaction appelée vie.
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Jenkins tenta de faire ses adieux, sans y parvenir. Il aurait voulu pouvoir pleurer, mais un robot en était incapable.
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Et les cinq milles hommes qui étaient restés ou qu'on avait laissés là se trouvèrent soudain les maîtres d'un monde conçu pour des millions d'individus ; ils eurent brusquement à leur disposition la richesse et les services qui, quelques mois auparavant, avaient été le partage de millions de personnes. Il n'y avait plus de gouvernement mais on n'en avait plus besoin car tous les crimes et tous les excès (...) se trouvaient en fait supprimés par la fortune échue aux cinq milles qui restaient. Personne n'ira voler quand il peut prendre tout ce dont il a besoin à sa guise. Personne ne cherchera querelle à son voisin pour des questions de terrains, quand le monde entier n'est plus qu'un immense lotissement.
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Les Terriens n’étaient ni bons ni raisonnables en bien des domaines. Peut-être parce qu’il manquaient encore de maturité. Ils avaient l’esprit vif, iles étaient intelligents, il leur arrivait même parfois de faire preuve de compréhension ; cependant, en ce qui concernait une foule d’autres points, ils étaient lamentables.
Mais si on leur donnait une chance – si on pouvait leur laisser entendre à demi-mot ce qui se passait dans l’espace… alors, ils prendraient sur eux. Ils surmonteraient leurs préjugés. Et, après un certain laps de temps, ils seraient admis dans la grande fraternité des étoiles
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— Vous n’appartenez pas à une religion reconnue qui interdit de tuer ?
— Je suppose que je pourrais me classer comme chrétien, dit Sutton. Je crois qu’il existe un Commandement à ce sujet. Le robot secoua la tête.
— Cela ne compte pas.
— Il est clair et précis, insista Sutton. Il dit : « Tu ne tueras pas. »
— C’est exact, répondit le robot. Mais il est tombé en discrédit. C’est vous, les hommes, qui l’avez discrédité. Vous n’y avez jamais obéi. Ou l’on obéit à une loi ou elle tombe en désuétude. Vous ne pouvez pas tantôt l’oublier et tantôt l’invoquer
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Cent ans, songea-t-il. Combien pourrais-je apprendre en cent ans de plus? En mille ans de plus?
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Le soir après le travail, les chiens feraient cercle pour parler de l'homme. Ils dévideraient les vieilles histoires, les vieux récits, et l'homme y acquerrait une stature divine.
Ce qui valait mieux.
Car un DIeu ne peut pas se tromper.
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Plante était une plante et les fleurs étaient des plantes. Le bois aussi – originellement, tout du moins. J’étais là, mon bouquet à la main, et Plante me regardait. Je songeai alors à toutes les mauvaises surprises qu’elle aurait à mesure qu‘elle en apprendrait davantage sur les humaines – comment nous massacrons nos forêts, comment nous cultivons les végétaux pour nous nourrir et nous vêtir, comment nous les broyons et les ébouillantons pour en extraire des remèdes.
Exactement comme si un homme en visite sur une autre planète s’apercevait que des créatures étrangères engraissaient les humains pour les manger.

« Jardinage »
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- La foi, dit doucement le Dr Raven, est un puissant moteur.
- Oui, puissant, dit Sutton, mais par sa force même, elle est notre propre aveu de faiblesse. L'aveu que nous ne sommes pas assez forts pour nous tenir debout tout seuls, qu'il nous faut un bâton pour nous appuyer, l'espoir et la conviction exprimés qu'il existe un pouvoir suprême qui nous viendra en aide et nous guidera.
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Selon ces autorités, l'expérience de la cité, si elle était tentée, mènerait à un état de névrose collective qui aurait tôt fait de détruire la culture même qui l'aurait édifiée.
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