AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Colson Whitehead (764)


S'interdir de penser à la fuite, ne serait-ce que pour un instant volatile, c'était assassiner sa propre humanité.
Commenter  J’apprécie          50
Regardez dehors quand vous filerez à toute allure, vous verrez le vrai visage de l'Amérique.
Commenter  J’apprécie          50
Comme je t'ai dit, c'était un chouette boulot. Le jeudi soir, c'était ouvert aux Noirs et les gens venaient de partout, de toutes les ligues noires, et y avait une super ambiance, mais le reste du temps, les clients, c'était juste des ploucs de la ville. Des gros cons, d'autres moins cons - des Blancs, quoi.
P. 117
Commenter  J’apprécie          50
La violence est le seul levier qui soit assez puissant pour faire avancer le monde.
Commenter  J’apprécie          50
Il y a dans le monde de grandes forces, les lois Jim Crow notamment, qui visent à rabaisser les Noirs, et de plus petites forces, les autres personnes par exemple, qui cherchent à vous rabaisser, et face à toutes ces choses, les grandes comme les petites, il faut garder la tête haute et ne jamais perdre de vue qui l'on est.
Commenter  J’apprécie          50
Quand il parlait on croyait entendre un étudiant blanc, il lisait des livres même quand personne ne l'y obligeait et en extrayait de l'uranium pour sa bombe A personnelle.
Commenter  J’apprécie          50
Le maître répétait souvent que la seule chose qui soit plus dangereuse qu'un nègre avec un fusil, leur dit-il, c'était un nègre avec un livre.
Commenter  J’apprécie          50
Le monde du dessus doit être tellement ordinaire comparé au miracle en dessous, le miracle qu’on a créé avec sa sueur, avec son sang. Le triomphe secret qu’on garde dans son cœur.
Commenter  J’apprécie          50
Avant de revenir en Caroline du Nord, je n’avais jamais vu une foule de déchiqueter un homme et lui arracher les membres, repondit Martin. Quand on a vu ça, on renonce à dire ce que les gens sont capables de faire ou pas.
Commenter  J’apprécie          50
Le chemin de fer grondait encore dans le tunnel quand elle s'éveilla. Les mots de Lumbly lui revinrent : Si vous voulez voir vraiment ce qu'est ce pays, y a rien de tel qu'un voyage en train. Regardez au-dehors quand vous filerez à toute allure, vous verrez le vrai visage de l'Amérique. C'était une blague, donc, depuis le début. Il n'y avait que des ténèbres aux fenêtres durant ses voyages, et il n'y aurait jamais que des ténèbres.
Commenter  J’apprécie          50
La nuit venait de tomber, et le parc était peuplé de gens qui avaient peur de rentrer chez eux. (...)
Ces gens s'étiolaient au fil de leur parcours échevelé, regardaient de part et d'autre, jamais devant eux. Comme pour éviter les regards de tous les fantômes, ceux des morts qui avaient bâti leur ville. C'était la main-d'oeuvre noire qui avait construit chaque maison du parc, posé les pierres de la fontaine et le pavement des allées. (p. 231)
Commenter  J’apprécie          50
ll n'y avait que les ténèbres du tunnel, et quelque part, à l'extrémité, une sortie. Ou une impasse, si le sort en avait décidé ainsi, rien qu'un mur opaque et sans pitié. Ultime et amère ironie. (...) Boitillant, trébuchant sur les traverses, elle passait la main sur la paroi du tunnel, ses crêtes et ses poches. Ses doigts dansaient sur des vallées, des fleuves, des pics montagneux, les contours d'une nation nouvelle tapie sous l'ancienne. Regardez au-dehors quand vous filerez à toute allure, vous verrez le vrai visage de l'Amérique.
Commenter  J’apprécie          50
La vérité était une vitrine régulièrement redécorée, manipulée par des mains invisibles dès qu'on tournait le dos, aguichante et hors de portée.
Commenter  J’apprécie          50
La violence est le seul levier qui soit assez puissant pour faire avancer le monde.
Commenter  J’apprécie          40
Fuir était une folie, ne pas fuir aussi. En regardant ce qui s'étendait à l'extérieur de l'école, en voyant ce monde libre et vivant, comment ne pas songer à courir vers la liberté? À écrire soi-même son histoire, pour changer. S'interdire de penser à la fuite, ne serait-ce que pour un instant volatil, c'était assassiner sa propre humanité.
Commenter  J’apprécie          40
Ce n'était pas la première fois que les garçons évoquaient le cimetière clandestin, loin de là, mais, comme toujours quand il s'agissait de Nickel, personne ne les croyait tant qu'ils étaient les seuls à s'exprimer.

Page 12.
Commenter  J’apprécie          40
Tu veux bien surveiller le petit ? Je dois aller péter les jambes d'un gars.
Commenter  J’apprécie          40
Pepper lâcha : "il disait souvent que tu pourrais devenir médecin tellement t'étais intelligent, et aussi que t'étais assez intelligent pour savoir que les voyous se font plus de blé."
Commenter  J’apprécie          40
Ils étaient cousins, et même si on les prenait généralement pour des frères, ils différaient sur de nombreux traits de personnalité. Le bon sens, notanmment. Carney en avait, alors que celui de Freddie avait plutôt tendance à fuir par les trous de ses poches - il ne le gardait jamais bien longtemps. Le bon sens était, par exemple, ce qui vous incitait à refuser la gestion d'une loterie clandestine pour le compte de Peewee Gibson. Et si vous acceptiez malgré tout, le bon sens vous avertissait que vous n'aviez pas intérêt à merder. Mais Freddie avait accepté, et il avait merdé.
Commenter  J’apprécie          40
King y décrivait l'agapé comme une forme divine d'amour qui agissait dans le cœur de l'homme. Un amour désintéressée, incandescent, l'amour le plus élevé qui soit.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Colson Whitehead Voir plus

Quiz Voir plus

Marcel Proust ou Honoré de Balzac

Albertine disparue ?

Marcel Proust
Honoré de Balzac

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}