Daniel Adam Mendelsohn

Au départ c'est l'histoire d'un désir d'arbre généalogique terminé, complet. L'auteur veut les noms, les dates mais aussi les anedoctes. Seulement voilà il y a l'oncle et sa famille mort pendant la seconde guerre et quelques lettres. C'est donc la recherche de sa vie.

Il rencontre au 4 coins de monde les quelques survivants de cette période dans ce village.

J'ai mis plus de 1 an à lire ce livre. Quelques scène décrivant les atrocités de la guerre mais ceux ne sont pas tant les scènes de tortures racontées par les survivants qui ont fait que j'ai eût besoin de faire des pauses, c'est les sentiments d'exode, de solitude, de depouillement qui sont présents dans les pages, les mots.

Daniel Mendelsohn

Les Disparus









Quatrième de couverture :





Enfant déjà, Daniel Mendelsohn savait que son grand-oncle Shmiel, sa femme et leurs quatre filles avaient été tués dans l’Est de la Pologne en 1941. Plus tard, il découvre des lettres désespérées de Shmiel à son frère, installé en Amérique. Des lettres pressant sa famille de les aider, des lettres demeurées sans réponse…

Parce qu’il a voulu donner un visage à ces six disparus, Daniel Mendelsohn est parti sur leurs traces. Cette quête, il en a fait un puzzle vertigineux, un roman policier haletant, une plongée dans l’histoire et l’oubli – un chef d’œuvre.

La suite, c'est sur mon blog : http://cultureconfiture2.blogspot.com
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Acheté naïvement (et aveuglément) sur la seule fois du nom de l’auteur et très rapidement regretté.



Avec pour prétexte que son éditeur lui a demandé de retravailler son manuscrit de « Une odyssée... » jugée trop linéaire, Daniel Mendelsohn s’offre des vagabondages digressifs sur la digression justement, l’écriture nécessaire ou dilatée, les correspondances. Il voyage avec quelques écrivains en exil d’époques diverses, que je ne connais pas, et Proust au passage que je ne connais pas assez.



Dissertation d’intellectuel flamboyant, leçon littéraire hyper-érudite aussi sinueuse que magistrale, labyrinthe philologique, cet ouvrage s’adresse à une frange très restreinte de la population des lect·eurs·rices, celles et ceux qui considèrent la littérature comme un sujet d’étude et non comme un loisir, et dont je ne fais malheureusement pas partie. Totalement dépassée je suis.

La demi-étoile n'est pas un jugement objectif sur le livre, mais mon ressenti en tant que la lectrice que je suis.

J'ai terminé la trilogie de Daniel Mendelsohn, dans le désordre. J'ai apprécié retrouver les membres de sa famille, leur histoire, et sa façon personnelle de se servir des mythes qui le passionnent pour expliquer sa vie et celle de ses ancêtres. Mais j'ai préféré Une odyssée, qui est difficile à surpasser.

Très belle écriture d’un thème que j’affectionne particulièrement. De surcroît il me donne envie de lire l’Odyssée que je n’ai jamais lu.



Je le recommande !

931 pages, c est le nombre de pages de ce livre. 70 pages c est le nombre de pages que j ai tenu!!! C est long, ça tourne en rond, mêmes les phrases en elles mêmes, sont interminables. Mais quand est ce que l auteur rentre vraiment dans " l action " ? C est le genre de livre qui aurait pu avoir les deux tiers de pages en moins et qui aurait été aussi intéressant, voir même mieux, car plus rythmé. Bref, c est très rare que cela m arrive, mais moi, j abandonne!

Les disparus est un roman dans lequel Monsieur Daniel Mendelsohn nous conte son histoire mais aussi et surtout celle de sa famille, sa grande tante, son oncle, ses cousines ; des personnes que l'on pense extremement eloignés de par les années, les kilomètres, leur passé respectif.. mais qui finalement sont souvent plus proches que l'on ne peut le penser.

Un récit touchant, quelques fois dur, mais qui relate les faits (quelques fois horribles) qui ont pu se passer.

J'ai particulierement apréciée que l'auteur appuit énorment sur le fait que ces personnes avaient une vie avant.. qu'ils ne sont pas juste des ''victimes de l'Holocauste'' mais aussi et surtout des êtres humains qui avaient leurs joies, leurs peurs, leurs sentiments... et tout est tellement bien retranscrit.

De plus j'ai apréciée la forme de respect qu'il y a dans l'ecriture et dans la retranscription des temoignages.. l'auteur n'a jamais jugé aucunes des personnes à qui il a parlé, il a respecté les secrets de certaines et je trouve ca honnorable.

Le seul bemol qui a un peut ralentit ma lecture a été ces longs passages en italique qui parle de la bible hebraique.. j'avoue que je ne les aient pas tous lus en totalité.. même si je pense qu'ils devaient enrichir la lecture .. peut être du fait de mon age je n'ai pas su apprécier ce trop pleins d'informations en plus de cette histoires familliale tragique.

Pour conclure je dirais que c'est un temoignage extrement touchant d'une personne qui a passé pratiquement toute sa vie à reconstruire l'histoire de sa famille. Un texte rempli d'amour, de tristesse de drame et de rebondissements.

Merci de nous avoir fait partagé votre histoire!

Très émouvant pour une fille comme moi de la même génération que l'auteur dont la meilleure amie de ma grand-mère était une survivante du camp de Ravensbruck.

Donner une vie à ceux qui sont morts dans l'horreur et sans un mot. Cette recherche éperdue et contre la montre des gens ayant 'connus' cette famille disparue. La shoah est souvent présentée en nombre de morts assez peu sur les histoires de ces morts là.

Comme le fut l'histoire d'Anne Franck a son époque, on pense avec émotions aux 4 belles filles de l'oncle Shmiel, paix à leur âme et merci Monsieur Mendelsohn.

Je suis très triste d'avoir été déçue par ce livre que j'avais tant envie d'aimer après avoir adoré Les disparus. Mais j'ai vraiment eu l'impression d'un livre de prof. Certes, L'Odyssée est un texte magnifique, mais je préfère la relire qu'en lire une explication, surtout accompagnée des commentaires des étudiants de l'auteur... Ce qui m'intéressait, c'était la relation de Daniel Mendelssohn et de son père, et au bout du compte j'ai l'impression d'avoir peu appris. Bref, un livre que j'ai eu du mal à finir...

Lourd.

Longues phrases entortillées qui rendent la lecture difficile.

Intrigue décevante, vue et revue.

Analyse de la relation de l'auteur avec son père.

C’est toute la force du livre de Mendelsohn que de lier le passé au présent, le mythe antique à la mythologie familiale de ce père qu’il ne pourra jamais connaître tout à fait et qui meurt quelques mois après la croisière. Comme Télémaque l’avait fait avant lui, il part à la recherche de témoignages sur son père, son enfance pendant la Grande Dépression et les études supérieures auxquelles il avait été contraint de renoncer. Comme Télémaque avant lui, il s’interroge : “Qui sait vraiment quel père l’a engendré ?”
Lien : http://www.nathalie-palayret..

Devant ses étudiants et son vieux père Jay, qui assiste à son cours, le professeur Mendelsohn explique, d’une façon magistrale,l’Odyssée d’Homère.

cette épopée qui le fascine et le passionne depuis sa jeunesse, lui permet de revivre des scènes familiales oubliées et de redécouvrir son père.

Ce livre, magnifique, intelligent, est la rencontre , à travers les siècles. d’un père et de son fils.

Ulysse, Télémaque, Daniel, Jay, cercle infini d’un amour tourmenté et éternel.

Une œuvre superbe, inoubliable, pour moi la plus talentueuse de l’année 2017.

Bouleversant ! L'auteur est en quête de vérité absolue. Et pour cela, il va voyager de pays en pays, à la recherche de témoins. Il veut à tout prix connaître le destin, apparemment tragique, de certains membres de sa famille qui ont cessé de donner signe de vie au cours de la seconde guerre mondiale, qui ont arrêté d'envoyer des courriers par-delà l'Atlantique à destination de parents ayant fui à temps la montée du nazisme. Des lettres qui étaient souvent des appels à l'aide. Le début peut paraître un peu long, mais il faut persévérer, ne rien lâcher afin de vivre un grand moment d'émotion. Il est bon d'indiquer que certains passages peuvent heurter la sensibilité de certains lecteurs, tant la cruauté est bien décrite. Bouleversant !

Ce livre est une découverte ! Un choc littéraire ! Une splendeur ! Un chef d'oeuvre !

Découvert grâce au "désherbage" de ma bibliothèque, j'étais passée à côté en 2007 ! Je viens seulement de le lire, j'en suis encore sonnée.

Quelle force, quelle érudition, quelle famille !

Bien écrit, bien documenté (et comment...), je retrouve la passion que j'ai mise dans ma propre quête pour connaître mon histoire famille à chaque page de ce livre, tournée avec impatience, avec urgence.

A mon tour j'ai été Schmiel, Ester, Lorka, Frydka, Ruchele, Bronia. J'ai vécu avec eux, j'ai souffert avec eux, je suis morte avec eux.

Puis je les ai cherchés, avec Daniel, à chaque page lue, à chaque site de généalogie contacté, à chaque voyage fait, à chaque rencontre vécue... Pour quoi ? Tout simplement pour savoir, moi aussi, pour connaître leur histoire.

Quel grand livre ! Daniel Mendelsohn, MERCI !

Comment l'histoire personnelle peut influence l'architecture de la personnalité. très intéressant.

Daniel Mendelsohn raconte parfaitement ces 12 voyages qu'il a fais pour découvrir ce qu'il était arrivé au siens, pour découvrir l'histoire des ces morts qu'il connais si peu et pourtant tellement.



C'est un livre très enrichissant, qui parle de la guerre sous des coutures qu'on ne connais pas tellement, notamment ce qu'il s'est passé en Pologne Orientale. Un très beau livre sur le devoir de mémoire.

Une incroyable et pourtant combien naturelle et légitime quête, d'une lecture fluide et terrible. Autant sur la filiation que sur la disparition.

je suis en milieu de livre et j'adore cette recherche du passé, véritable enquête pour retrouver une trace d'une branche entiere de sa famille, au coeur de l'europe tourmentée. tres bien écrit, très bien documenté, à recommander

Quand je lis en 4eme de couv' qu'il s'agit d'un roman haletant, ma curiosité est piquée au vif, je l'achète tout de suite!



... sauf qu'avant d'arriver à la cinquantième page je me suis déjà endormie 5 fois j'ai persisté et l'ai lu en journée plutôt que le soir mais impossible de se concentrer dessus...

Trop de longueurs, trop lent,...



La mise en place est bien trop complexe on s'y perd pour un début de roman, on ne se situe plus bien dans l'espace temps on perd le fil (Amérique, Pologne, avant/pendant la guerre)

Bref un des rares romans que je laisse de côté.



J'espère changer d'avis en le relisant dans quelques temps...


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