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Critiques de Daniel Adam Mendelsohn (222)
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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée



Père matheux -Fils littéraire.

L'auteur,universitaire , organise un séminaire sur l'Odyssée .Son père,ingénieur en retraite,solitaire ,peu expensif,peu démonstratif,réaliste et exigeant, manifeste le désir de suivre ce séminaire ,en souvenir des gouts qu'il avait au lycée pour les classiques ,dont l'Odyssée. Ceci ne s'avère pas toujours évident étant données ses réflexions intempestives lors de ces réunions.

Ce livre est une une passionnante explication de texte de l'odyssée et des similitudes entre Ulysse et Télémaque et l'auteur et son père.

Ceci par petites touches fouillées et vivantes qui éclairent l'épopée ,l'auteur ,son père et sa famille.

C'est un immense plaisir surtout, en plus ,quand on met Homère au sommet des auteurs comme c'est mon cas.
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L'étreinte fugitive

Daniel Mendelsohn , pour moi comme pour beaucoup, ça a d'abord été le choc de Les disparus. Le succès aidant, est parue en français l'étreinte fugitive, premier volet de sa trilogie. La parution récente du troisième opus, Une odyssée : un père, un fils, une épopée, est l'occasion pour moi de m'y replonger. Moins abouti sans doute, plus confus, moins centré, l'étreinte fugitive reste une lecture riche et pleine d'ouvertures.



Daniel Menselsohn aime les "garçons", il vit à Chelsea, quartier gay de New-York et fréquente les lieux de drague, les sites de rencontres, cumule les rencontres d'une nuit ou d'un instant, sans lendemain et sans intimité, pour le plaisir du jeu et de la multiplicité.

Daniel Mendelsohn habite aussi dans le New Jersey, un quartier à la bourgeoisie conformiste, auprès d'une femme célibataire, Rose, qui, une fois enceinte, lui a demandé d'être l'élément masculin auprès de cet enfant, Nicholas. Auprès de lui il apprend l’importance de la permanence, de la sagesse, l'intensité de la filiation.

Daniel Mendelsohn est le descendant de Juifs polonais émigrés aux Etats-Unis entre deux guerres, et dont l'histoire familiale est aussi complexe et pleine de sens que celles de la tragédie grecque.

Daniel Mendelsohn ne renonce à aucune de ces trois images de lui, qui se reflètent et se répondent à l'infini dans un miroir qu'il se tend à lui-même.



Ce qui donne un sens à cet amalgame parfois confus, est une expression du grec ancien, dont Mendelsohn est un érudit passionné : deux particules, men ... et de... qui n'ont de sens l'une sans l'autre, et qu'on pourrait traduire par d'un côté... et de l'autre côté , et qui, nous dit-il, sous-tendent la pensée grecque. Quelque chose qui a à voir avec la dualité, le paradoxe, l’ambiguïté, le compromis. Quelque chose qui apprivoise la complexité : gay et père, sujet et objet, volage et fidèle, Américain et juif, fils et père, confronté à la beauté comme à la perte.



C'est livré dans un livre exigent, sans concession, qui ne s'offre pas le luxe de la simplicité, de la chronologie, parce que ce ne serait pas le reflet de la vie, de ses surprises, de ses traquenards. Mendelsohn suit ses pensées, saute d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre pour tracer un trajet plein de contre-temps, de digressions et de détours. L'ensemble est disparate, parfois sans queue ni tête, et l'unité en vient par une réflexion implicite sur les liens entre vie vécue, littérature, mythes, histoires, mensonges qui sont la source de son identité.



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Les disparus

Loin d'adopter une perspective autobiographique qui serait celle d'une victime de la Shoah ou encore d'écrire un roman historique qui mêlerait fiction et vérité factuelle comme l'a fait Georges Perec, Daniel Mendelsohn explore cette période de l'Histoire à la manière d'une enquête documentaire. Après des années de pérégrinations dans le monde entier à la recherche de six personnes de sa famille qui ont disparu entre 1941 et 1943, il nous livre le récit poignant de cette quête des origines, qui a pour toile de fond la tragédie de la Seconde Guerre mondiale.

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Les disparus

Je suis très contente d'avoir lu ce livre, mais je ne sais pas si je l'ai vraiment apprécié pendant que je l'ai lu.



J'ai eu beaucoup de mal avec le début du livre.



Tout d'abord, j'ai été très surprise de voir l'histoire entrecoupée de commentaires bibliques assez pointus. Moi qui connaît très mal j'ai des fois été un peu perdue dans les références (je pense que les personnes ayant reçu une éducation religieuse - chrétienne ou juives n'aurait pas ce problème). D'un autre côté j'ai appris plein de choses, dont certaines plutôt intéressantes sur la bible en elle-même (ou je ne sais pas trop exactement quel texte, je n'ai pas tout à fait compris qu'est-ce qui correspond à quoi) que sur ces interprétations historiques, morales, religieuse et psychologique. La genèse (ou des parties de) sont reprises et commenté sous un angle "sentimental" qui colle avec le chapitre en cours. Au bout de quelques chapitres j'ai fini par apprécié ce schéma mais j'aurais aimé être prévenue.



Le début du livre se focalise sur des souvenirs de familles flous, énormément de noms et de surnoms sont introduits d'un coup, j'ai trouvé tout ça très difficile à suivre.



Plus loin, tout devient un peu plus simple et moins fouillis. Même s'il reste beaucoup d'aller retours et finalement des répétition qui font un peu penser à du radotage. On sent l'ambiance nostalgique. Le roman est fondé sur le désir d'en savoir plus sur sa famille, l'importance de la généalogie est incontestée et j'ai trouvé que c'était un sujet intéressant, même s'il ne me touche personnellement pas beaucoup.



L'auteur nous raconte surtout son enquête sur un de ces parents disparus pendant la guerre. Il va regarder à la loupe l'histoire de la communauté juive de cette petite ville pendant la seconde guerre mondiale, et avant. Des témoignages de survivants ainsi que le descriptifs des différents voyages impliqués sont inclus. Avec beaucoup de détails, de cultures, de mise en contexte. Parfois trop. Il y a beaucoup de digressions ce qui donne un très gros volume un peu indigeste par moment. Mais on y apprend des éléments sur l'histoire des juifs un peu partout et tout le temps.



Le thème du passé et des choses qu'on ne saura jamais, de l'intimité impossible avec ceux qui ont disparus est bien sur extrêmement important également. Le ressenti de l'auteur là dessus ressort bien de livre, et c'est très chouette de pouvoir ainsi empathir avec quelqu'un que l'on comprend.



Des horreurs sont décrites, souvent assez cruement. Et parfois on a aussi l'impression - et on se retrouve embarqué dans - un certains voyeurisme, on veut vraiment savoir, l'attention est attirée sur les détails et le pire du pire. Pas tout le temps, à certains autres moments c'est vraiment l'inverse.



En bref, le contenu est riche et intéressant mais le style trop indigeste pour que je puisse le recommander vraiment chaudement. J'ai mis deux mois à lire le premier tiers du livre en traînant des pieds et un peu moins de deux semaines pour le reste.







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L'étreinte fugitive

S’il n’a pas la densité du second volume (Les disparus, réédition J’ai Lu, Paris 2009, Shmiel et ses filles) d’un triptyque à paraître, ce livre offre cependant de multiples richesses.



L’auteur est en recherche, en quête d’identité. L’intime se mêle déjà aux interrogations sur cette famille, sur le temps et ses découpages. L’enfance et l’adolescence s’éclairent du déracinement et de l’inscription dans les lieux. L’être gay s’affirme. La relation avec Rose et son enfant déplace et recompose les frontières des identités.



Pourquoi la construction de l’histoire familiale passe-t-elle aussi par l’invention, l’écriture d’une fausse mémoire, d’une sorte de parenthèse chronologique ?



Rétrospectivement, ce secret de famille fournit des éclairages contrastés à ce qui fera le centre de l’autre livre, la connaissance à travers le temps de Shmiel et de ses filles
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Les disparus

Une enquête sur l'histoire familiale menée par Daniel Mendelsohn, à la recherche de son grand'oncle et de sa famille disparus dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, parce que juifs.

Une rédaction en miroir avec des analyses de la Genèse sorte d'interludes très courts, entrecoupant le fil de l'histoire, introduisant les développements des chapitres suivants.

Cet épais livre de plus de 800 pages, je l'ai dévoré en 2 jours.

La fin est connue évidemment dès le départ, tout réside dans l'urgence de retrouver les survivants qui peu à peu meurent, le besoin de sortir du non-dit et des légendes familiales pour connaître autant que faire ce peut le passé. Ce sont ces recherches sur le passé et sur les morts qui permettent de se rappprocher des vivants et de de la famille.
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Les disparus

L'auteur raconte comment il est parti à la recherche du frère de son grand-père, disparu à Bolechow pendant la seconde guerre mondiale.

Shmiel Jäger est un juif polonais qui vit dans une petite ville à la frontière de l'Ukraine. Il est marié et a 4 filles très belles, dit la légende familiale. Sa famille et lui n'ont pas survécus à l'invasion allemande et à sa politique d'extermination des juifs. Mais Daniel veut savoir dans quelles conditions ils sont morts.

Avec son frère aîné Matt, ils se rendent en Australie, à Stockholm, à Bolechow bien sûr, mais aussi en Israël, à la recherche des derniers témoins.

Les souvenirs des uns et des autres sont parfois contradictoires ou floux, parfois le hasard est de la partie jusqu'à la révélation finale.



On suit la véritable "quête" de Daniel près de 60 ans après les faits. Il subit le passage du temps sur les souvenirs des témoins, les relations compliquées que nous pouvons tous avoir avec nos voisins, nos amis.

C'est aussi une réflexion sur les premiers livres de la Torah (qui sont aussi les premiers livres de la Bible) et sur le destin du peuple juif, ainsi que sur le destin.



Ce livre, élu "Meilleur livre de l'année" par le magazine Lire, m'a donné envie de continuer mes recherches généalogiques, en fouillant un peu plus cette fois (c'est ma Bonne Résolution pour cette année)
Lien : http://lescouassous.over-blo..
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Les disparus

L'auteur - enfant - avait souvent entendu parler de cet oncle, de sa famille. Rien de plus. Il savait vaguement comment il avait été assassiné, mais sans pouvoir imaginer ce que cela signifiait réellement. L'entourage racontait - par bribes - des souvenirs épars, son bref séjour à New York en 1913, son retour en Pologne, sa réussite là-bas, au fin fond de l'Europe Centrale. Certaines personnes comparaient alors l'auteur et cet oncle imaginaire. Parfois, elles pleuraient en le voyant. Et puis, il y a ce grand-père, si loquace, si peu avare des histoires de famille, de tantes et d'oncles venus de la lointaine Europe, d'aïeux perdus dans le Nouveau Monde, et qui restait étrangement silencieux, muet, au sujet de Shmiel et des siens.



Enfant curieux, il guettera les moindres murmures, les moindres lambeaux de conversations lâchés sur ce grand-oncle, totalement inconnu. Tantôt caché avec les siens ; tantôt premier sur une mystérieuse liste. C'est à l'adolescence que l'auteur commencera la recherche généalogique des siens. Un trou, une béance, dans cette organisation : oncle Shmiel. Rien le concernant, sur sa femme - Ester -, sur ses quatre filles - Lorka, Ruchele, Frydka et Bronia -. Pas d'anecdotes, pas d'informations valables. Le vide. Le silence insupportable parce qu'assourdissant et pesant.



http://dunlivrelautre.over-blog.org/article-21801386.html
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Trois anneaux

Ce n’est pas un livre, c’est une conférence. Ce n’est pas un livre, c’est une divagation intelligence et brillante autour de trois auteurs, de la communication circulaire (spirales narratives) et toute sa difficulté lors la rédaction de ses grands livres : l’Odyssée d’Homère et les disparus, le grand travail de recherche l’auteur sur sa famille. Bien sûr, il nous parle avec brio d’Auerbach, de Fénelon et de Sebald, et aussi de Proust et d’autres auteurs, mais si vous n’avez pas lu les deux autres grands livres de l’auteur (et plus particulièrement l’Odyssée), vous pouvez être un peu perdu. Moi, je les avais lu et j’étais assez désarçonné. Maintenant, si vous aimez le brio, les idées bondissantes à la manière des philosophes, cela devrait vous plaire. Moi, ce n’est pas ma tasse de thé.
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Les disparus

Ce livre très dure sur la recherche de la vérité et sur ce qui a pu arrivé à sa famille. L'auteur nous emmène avec lui et nous explique les rouages de la seconde guerre mondiale. Histoire vraie très puissante. Beaucoup de page mais qui se lise très facilement.
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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée

SYNOPSIS : Grâce à la présence inattendue de son père durant un séminaire universitaire sur l’Odyssée d’Homère, un homme de 50 ans apprend à connaitre enfin son père.



ATTENTION CE LIVRE S’ADRESSE AUX LITTERAIRES ! Avec adresse et parfois humour, Daniel Mendelsohn nous fait découvrir tous les dessous de ce texte mythique. En parallèle, avec finesse, il permet au fils de découvrir les blessures et faiblesses de son père. Ceci dit, sur 400 pages, c’est un peu long.

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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée

Daniel Mendelsohn, chercheur et enseignant à l'université voit son propre père, alors âgé de 81 ans, s'inscrire à son séminaire sur l'Odyssée d'Homère. Le vieil homme, son fils et une poignée d'étudiants vont alors se retrouver dans une même salle de classe pour débattre autour des périples d'Ulysse. Cet ouvrage propose un récit troublant tendant des passerelles entre les relations familiales de l'antiquité grecque avec celles de nos sociétés.
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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée

Un voyage mythologique exceptionnel raconté par un homme de savoir et vécu par un père passionné.

C'est une histoire touchante entre un père et son fils qui se raconte au travers l'héroïque Odyssée d'Ulysse, père de Télémaque.

Il est cependant plus facile de suivre ce roman quand on connaît déjà l'Odyssée d'Homère
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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée

Daniel Mendelsohn est prof de littérature classique. A la mort de son père, il se souvient de la présence de celui-ci au séminaire qu'il animait sur l'Odyssée un an auparavant. Daniel Mendelsohn mêle dans son récit sa lecture de l'épopée d'Homère, les remarques pertinentes de ses étudiants, ses relations à son père, le couple de ses parents... Une lecture d'Homère sous le prisme des relations parentales et du couple. Magistral !
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Une Odyssée : Un père, un fils, une épopée

Qu'est ce que l'on connait de l'autre? qu'est ce que l'on montre soi même?

J'ai trouvé ce récit d'une relation père/fils passionnant.

Mon seul bémol, j'ai parfois trouvé les passages consacrés à l'Odyssée un peu longuets...
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Les disparus

Il y a des histoires qui vous transportent du premier mot, de la première lettre, la première majuscule jusqu’au dernier point. Des histoires qui nous plongent, que l’on soit consentants ou non, dans leur tourbillon, dans la peau des personnages, des quotidiens banals aux aventures et drames intenses.

Et puis il y a Les Disparus. L’histoire est dramatique, l’aventure de cette quête nous transporte… mais tout cela n’est que sporadique, entrecoupé de passages longs, de phrases longues (qui font parfois un seul et même paragraphe) où l’on se perd parfois. J’ai dû relire plusieurs phrases (paragraphes) pour simplement comprendre le fil des pensées de Daniel Mendelsohn.



Et puis au final, on comprend tout ça, on comprend toutes ses dispersions, ces références à ces souvenirs triviaux face au récit principal. Et puis on le pardonne pour ses longueurs. Alors on se retrouve mitigé parce qu’on se souvient quand même de la difficulté à suivre certains passages, à simplement se forcer à les lire et surtout à les retenir, en se disant au fur et à mesure qu’ils signifieront quelque chose, quelque part, à un moment donné. En fin de compte, on comprend que tout est lié, tout ce qui a été dit (par les personnes qu’il a rencontrées, par lui-même lors de ces moments de dispersions comme j’appelle), tout ce qui a été découvert, toutes les rencontres au fil de son récit. Tout est lié.



Alors oui j’ai souvent râlé parce que c’était vraiment long parfois, et j’avoue avoir parfois lu sans chercher à comprendre, puis je me suis retrouvée à la fin de ce livre soulagée comme lui. Alors ce n’est pas vraiment un 4/5, mais pas non plus un 3/5. Parce que malgré tout ça, Daniel Mendelsohn m’a emmené dans chacun de ses voyages, dans chacune de ses pensées, chacun de ses moments d’oppression, de précipitation : la peur d’arriver à la fin et de n’avoir rien appris. Cette sensation que l’on ressent lorsque nos parents nous menaçaient de partir sans nous si nous ne nous préparions pas plus vite. Mais finalement, nous partons bien avec nos parents, et finalement Daniel Mendelsohn apprend enfin ce qui est arrivé à son grand-oncle et sa famille. Et je l’admire pour sa persévérance (des décennies de recherche tout de même !), pour sa ténacité. Alors oui je me suis sentie soulagée parce que j’avais (enfin) fini ce long livre, mais encore plus soulagée, parce que Daniel Mendelsohn est arrivé au bout de son périple et a pu apposer la vérité sur les visages de ces photos vieillies.
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Les disparus

Un très beau livre, une quête tenace sur une branche de la famille de l'auteur ayant vécu dans un bourg qui a changé cinq fois de "pays" pendant la barbarie nazie. Un bouleversant hommage à la diaspora de la mémoire. Nous aurons comme guide spirituel la Torah commentée par Rachi (11èmè siècle) , Friedmann (contemporain) et l'auteur lui-même. Le résultat de cette recherche semble ténu sauf pour l'écrivain qui est comblé.C'est son chemin qui semble le plus précieux.
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Les disparus

Quand je lis en 4eme de couv' qu'il s'agit d'un roman haletant, ma curiosité est piquée au vif, je l'achète tout de suite!



... sauf qu'avant d'arriver à la cinquantième page je me suis déjà endormie 5 fois j'ai persisté et l'ai lu en journée plutôt que le soir mais impossible de se concentrer dessus...

Trop de longueurs, trop lent,...



La mise en place est bien trop complexe on s'y perd pour un début de roman, on ne se situe plus bien dans l'espace temps on perd le fil (Amérique, Pologne, avant/pendant la guerre)

Bref un des rares romans que je laisse de côté.



J'espère changer d'avis en le relisant dans quelques temps...


Lien : http://cekejeu.canalblog.com..
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Les disparus

Certains diront que c'est "l'anti-bienveillantes"; je ne les ai pas lues et ne comparerais donc pas. Pour moi, le Grand roman des descendants de survivants à la Shoah.
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Les disparus

Quand il était petit Daniel Mendelsohn aimait beaucoup écouter son grand-père maternel lui raconter les histoires de sa famille venue presque au complet d'Ukraine aux Etats-Unis dans les années 1920. Ses deux soeurs fiancées ("vendues") successivement au même cousin bossu et hideux. L'aînée d'abord puis, après sa mort ("une semaine avant son mariage"), la cadette. Son frère émigré en Israël juste à temps, au début des années 30, sous la pression de sa femme, "une sioniste". Un seul frère était resté en Ukraine dans le village natal de Bolechow, Shmiel, l'aîné, celui dont le grand-père parlait le moins. Tout ce que Daniel Mendelsohn savait c'est qu'il avait été "tué par les nazis" avec sa femme et ses "quatre filles superbes".


Lien : http://monbiblioblog.over-bl..
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