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3.88/5 (sur 62 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1950
Biographie :

écrivain français.

Né en 1950 dans le Gard, il demeure en Vaucluse depuis pres de 50 ans -

Son premier roman " Fontcouverte " a obtenu le prix Charles Exbrayat 2007.

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Bibliographie de Daniel Dupuy   (12)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Mon cher papa, je t'écrit de l'hôpital ou les docteurs s'occupent beaucoup de moi. Bientôt sa va faire deux mois que je suis la, maintenant j'ai plus mal. Je sais que ta pas le temps de venir me voir a cause que ta beaucoup de travail parce que je suis plus la pour t'aider. Sa me fait de la peine quand j'y pense, j'espere que Hubert t'aide un peu pendant les vacances. On va m'amené dans un centre spécialisé le mois prochain pour faire des exercices et que je recommence à marché, je sais que sa risque d'être long mais j'y peux rien.
......
J'espere que tu m'en veus pas trop de mettre renversé et d'avoir cassé le motoculteur et la remorque. J'ai pas fait esprès je te le jure...
Je t'embrasse bien fort. Je te dis bon courage. Ton fils qui t'aime.

I
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La douleur,Manu avait appris à la maîtriser ; elle était même, au fil du temps, devenue comme une amie inséparable. « Souffrir c'est vivre » se répétait-il chaque matin, quand il enfilait ses groles et qu'il massait longuement sa cheville avec une pommade spéciale….
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- Comment t'appelles tu petit ?
Encore un qui me traite de petit.
- Simon Lenfant, mon père.
- Je vois bien que tu es un enfant. Inutile de le préciser !
Quel abruti ce curé.
- Lenfant, c'est mon nom de famille.
- Excuses moi petit, je l'ignorais, je viens d'arriver au couvant. Alors, pourquoi es tu venu jusqu'ici petit ?
Il recommence avec son petit. Ce curé, il m'énerve de plus en plus.
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Ce pays que la France a volé aux Algériens et qu'elle exploite
depuis un siècle.
C'est l'exemple même du barbarisme, de la négation de l'entraide.
On a envahi un pays, on l'a colonisé et on a dépouillé tout un peuple.
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J'écarte les rideaux du confessionnal.
- Qu'as tu a déclaré à notre Seigneur Jésus ?
- Deux, trois mensonges mon père
- Veux tu être plus précis Simon ?
Tant pis, il l'aura voulu !
- J'ai triché aux billes, j'ai désobéi à mes parents et au maître, j'ai oublié mes prières du soir, j'ai cassé les ampoules des poteaux électriques avec un lance- pierre, j'ai tiré la sonnette des gens et je suis parti en courant, j'ai piqué une saucisse dans l'assiette de Guy à la cantine pendant qu'il tournait le dos, j'ai mis du sucre dans l'encrier de Norbert la Baveuse, je me suis battu avec Maxime à la récré, j'ai dégonflé le vélo de Chantal Flamant, j'ai pissé sur le paillasson de la maison de Robert Poveraggi et j'ai barbouillé la poignée de sa porte avec de la merde de chien, j'ai volé des sous dans la tirelire de mon frère, j'ai volé de l'essence, j'ai volé la mobylette de maman, je me suis battu avec maxime à la récré...
- Tu l'as déjà dit, continue.
- J'ai piqué les oeufs des poules de M. Bedel, J'ai traité Philibert Besson de vieux con, j'ai fait chanter mon frère pour qu'il ferme sa gueule, j'ai dénoncé Boris le jardinier à mon père, j'ai regardé un livre de femmes nues, j'ai mâté les nichons de Mme Salivet et ceux de Mme Galli, j'ai fumé, j'ai bu du wisky, j'ai embrassé une fille, j'ai...j'ai...Je crois que c'est tout mon père.
- Ce n'est pas si mal en sept jours Simon, tu t'es bien lâché et relâché. Tu as fais carton plein. Réfléchis un peu. Est ce tout ?
- Je crois que oui.
- Et le vin de messe ? c'est toi qui l'as bu ?
- Non, jamais! c'est sacré. J'ai oublié de vous dire, mon père. J'ai triché au petits chevaux, j'ai fais cinq mais j'ai avancé mon pion de six cases pour gagner.
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Un bon livre que les éditions de Borée ont édité en format poche en septembre dernier.
Il m'a modérément intéressé, car l'enquête menée par la commissaire Florence, venue de Montpellier sur des morts suspecte se déroulant en Lozère, à Bagnols les bains (qui est à 8 kilomètres de chez moi) mettant en scène des personnages de la bourgeoisie locale (maire, curée, entrepreneur, journaliste, notaire, ect...) est en fait une succession d’événements que cette commissaire ne maîtrise pas du tout.
C'est un peu spécial, et il faut vraiment suivre les méandres familiaux pour comprendre les motifs du meurtriers.
Je donne 3 étoiles.
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J'avais entendu ma mère déclarer que l'appétit venait en mangeant et que la soif disparaissait en buvant. Je me demandais si pour mon oncle ce n'était pas l'inverse car plus il buvait, plus il avait soif et moins il mangeait.
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SI JE VOUS AI DEMANDÉ de venir, mes enfants, c’est parce que nous voilà définitivement fixés. Des mois, que dis-je, des années que nous attendions ! Buvons, mes enfants. »
Trois. Ils étaient trois confortablement installés dans les vastes fauteuils de cuir du bureau ovale du vieux mais vigoureux comte Victor de Fontbrune, qui venait de prononcer ces paroles. Fin prêt pour fêter son quatre-vingtième anniversaire dans deux jours. Vieux gaillard cévenol, il avait vaillamment parcouru le siècle qui s’achevait et marqué la région de son empreinte. D’un coup sec de la main, il fit sauter le bouchon d’une bouteille de champagne grand cru. Un Dom Pérignon. Un magnum millésimé. Il reprit la parole.
« Celle-là, il y a longtemps que j’avais envie de l’ouvrir, mes enfants. Je l’avais mise tout spécialement de côté. »
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Au même moment, dans le petit salon du manoir familial, Gabrielle, dite Gaby, l’exubérante épouse de Henri de Fontbrune, fils aîné de Victor, conversait avec Maryse Dupeyrois, la fière compagne de Régis, et Simone Meyrand, femme fidèle du maire, et de surcroît pharmacienne zélée à Bagnols. Depuis plusieurs mois, toutes les trois, elles s’évertuaient à construire l’arbre généalogique des de Fontbrune, illustrissime famille cévenole à laquelle elles étaient fières d’appartenir par alliance. Pour cette tâche, Gaby avait fait l’acquisition d’un imposant ordinateur et toutes trois, sans vergogne, elles avaient pris quelques leçons d’informatique à la chambre de commerce de Mende, la ville voisine.
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Il déplia une carte d’état-major sur le bureau, s’empara d’un feutre rouge, hésita quelques secondes, le bras suspendu en l’air et scrutant la carte, et, soudain, quand il eut repéré l’endroit précis, il sectionna d’un trait épais leur rivière qui s’écoulait en contrebas : le Lot.
« C’est là, cria-t-il avec fierté, et il ajouta, empli de satisfaction : pile poil où on voulait. À trois kilomètres en aval de Bagnols, là où la montagne enserre le Lot… Là où se trouvent nos terres, au lieu-dit le Goulet. Joffrey m’a appelé en fin de matinée, il vous le confirmera dans quelques minutes, il ne saurait tarder. »
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