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Citations de Daphné Du Maurier (1119)


Nous avons tous en nous un démon qui nous harcèle et nous tourmente, et il faut bien finir par lui livrer combat.
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Daphné Du Maurier
Les écrivains devraient être lus mais jamais vus, ni entendus.
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Personne n'est jamais comme les autres.
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"J'aurais pu lutter contre une vivante, non contre une morte. S'il y avait une femme à Londres que Maxime aimât, quelqu'un à qui il écrivit, rendît visite, avec qui il dîna, avec qui il couchât, j'aurais pu lutter. Le terrain serait égal entre elle et moi. Je n'aurais pas peur. La colère, la jalousie sont des choses qu'on peut surmonter. Un jour cette femme vieillirait, ou se lasserait, ou changerait et Maxim ne l'aimerait plus. Mais Rebecca ne vieillirait jamais." (page 226)

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Je suis contente qu'on ne puisse l'avoir deux fois, la fièvre du premier amour. Car c'est une maladie et c'est un fardeau, quoi qu'en puissent dire les poètes.
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Je parlais de lui et de Rebecca. Et tandis que je prononçais ce nom, il me parut soudain étrange et grinçant comme un nom défendu. Il ne constituait plus pour moi un soulagement ni un plaisir. Il s'avérait au contraire aussi pénible et mortifiant que l'aveu d'un péché.
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Le bonheur n'est pas un objet à posséder, c'est une qualité de pensée, un état d'âme.
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Daphné Du Maurier
Si seulement, m'écriai-je, on pouvait inventer une technique qui permette de mettre les souvenirs en flacon, comme les parfums. Qui les empêche de s'évaporer, ou de virer. Alors, quand on voudrait, on pourrait déboucher le flacon, et on aurait l'impression de revivre l'instant.
P.67
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Branwell renta à Haworth bouillonnant de projets d'avenir. Il ne parlait plus que de Leyland, d'art et de Londres ; et dans les secrètes chroniques de leur colonie angriane apparut un nouvel Alexander Percy, décrit cette fois par Charlotte, qui devait également avoir admiré le Satan de Leyland à l'exposition de Leeds.
L'expression serait pensive, voire calme, n'étaient le rictus sarcastique de la bouche et l'éclat inquiétant de l'oeil dont le regard - mélange de suprême dédain et de profond savoir - vous glace le sang dans les veines ... Pour moi ce visage incarne précisément l'image que nous nous faisons de Lucifer, l'ange rebelle : on y retrouve le même orgueil glacé ; la même puissance d'intelligence ; la même beauté froide mais parfaite ... Quant à son regard ... sombre et sardonique, il n'a rien d'humain ... J'eus l'impression qu'il lisait dans mon âme et tremblai de laisser percer un sentiment qui déchaînerait ses sarcasmes, exciterait le souverain mépris qu'exprimait chaque trait de son visage. Northangerland a dans les veines une goutte de fiel qui se répand dans ses membres, stagne autour de son coeur, forteresse de toute vie, et transforme le sang glorieux des Percy en un amer et âcre poison ...
Branwell, au cours de sa description de la fondation du royaume d'Angria (quelque vingt-trois pages d'une écriture microscopique et serrée), prête à Percy les plaintes suivantes :

Contemplant ma vie passée,
Je ne vois qu'orages et luttes stériles,
Vagues de douleur, d'espoir, de souffrance,
Retombant pour s'élever à nouveau !
Déjà mon orbite s'incline vers le soir
Où s'accumulent des ombres épaisses
Passant de la jeunesse à l'aube
Au méridien de la vie, sinistre et glacé.
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Il n'y avait rien d'autre à faire que de m'asseoir à côté de Mrs. Van Hopper, tandis que, semblable à une grosse araignée satisfaite, elle tisserait son filet d'ennui autour de l'étranger.
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“Nous avons beau ne passer que deux nuits seulement sous un toit, nous y laissons derrière nous quelque chose de nous-mêmes. Rien de matériel, pas une épingle à cheveux sur une coiffeuse, pas un mouchoir derrière un oreiller, mais quelque chose d'indéfinissable, un moment de notre vie, une façon d'être...(p. 50)”
https://madamelit.wordpress.com/
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La jalousie d'un homme est comme celle d'un enfant, violente et absurde, sans profondeur. La jalousie d'une femme est adulte, c'est bien différent.
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Le passé est encore trop riche. Les choses que nous avons essayé d'oublier se remettraient à s'agiter et cette sensation d'inquiétude, cette lutte contre une terreur irraisonnée - apaisée à présent, Dieu merci - pourrait renaître sans que nous sachions comment redevenir notre vivante compagne.
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Je me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu'ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mur qui cachait la vérité.
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Je me sentis brusquement trempé de sueur. Je demeurai assis au volant, les mains tremblantes. Il ne fallait pas que cela recommence. Je devais absolument me ressaisir. Il n’était que six heures du matin. Vita et les garçons dormaient encore, tous comme nos satanés invités, et Roger, Isolda, Bodrugan étaient morts depuis plus de six cents ans. Je vivais au XXe siècle.
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- Je ne sais pourquoi il s'attacha à moi, mais ce fut ainsi, dit-elle. Ces choses-là ne s'expliquent pas, elles arrivent. Pourquoi tel homme s'éprendra-t-il de telle femme, quel bizarre mélange dans notre sang nous attire les uns vers les autres, qui le dira ? [...]
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"Quand les femmes ne sont pas assez occupées, elles font des bêtises. Elles tournent à la piété ou bien elles prennent des amants".
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Si seulement on pouvait inventer quelque chose, dis-je vivement, qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum, et qui ne s'évapore, ne s'affadisse jamais.
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C'est comme les raids aériens de la guerre, pensa Nat. Personne, dans cette province, ne savait ce que les gens de Plymouth avaient vu et souffert. Il faut subir soi-même une chose pour qu'elle vous touche.
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- Va voir, Nat, la fenêtre bat.
- J'ai été voir, répondit-il. Il y a un oiseau dehors qui cherche à entrer. Tu entends ce vent ? Il souffle de l'est et les oiseaux cherchent abri.
- Chasse-les, dit-elle. Je ne peux pas dormir avec ce bruit.
Il retourna à la fenêtre mais, cette fois, lorsqu'il l'ouvrit, il trouva sur la barre d'appui, non pas un oiseau, mais une demi-douzaine ; ils volèrent droit à son visage, l'attaquant.
Il cria en agitant les bras et les dispersa ; comme le premier oiseau, ils s'envolèrent et disparurent par-dessus le toit. Il laissa vivement retomber la vitre de la fenêtre à guillotine et la ferma. [...]
Tout à coup, un cri d'effroi sortit de la chambre où dormaient les enfants, de l'autre côté du couloir.
- C'est Jill, dit la femme, émue par le cri et s'asseyant dans son lit. Va voir ce qu'elle a.
Nat alluma la bougie, mais, lorsqu'il ouvrit la porte de la chambre pour traverser le couloir, le courant d'air souffla la flamme.
Il y eut un second cri de terreur, poussé cette fois par les deux enfants, et, comme il entrait en tâtonnant dans leur chambre, il sentit des battements d'ailes autour de lui dans l'obscurité. La fenêtre était grande ouverte. Les oiseaux entraient par là, se cognaient d'abord au plafond, puis aux murs, puis viraient à mi-vol, se dirigeant vers les lits des enfants.
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