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Critiques de Daryl Gregory (140)
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L'éducation de Stony Mayhall

L'éducation de Stony Mayhall est un très bon roman zombiesque. Il narre l'Histoire des zombies de 1968 à nos jours, et cela à travers la vie de John Mayhall. Alors John Mayhall alias Stony, c'est qui, et oui sans surprise Stony est un zombie. Alors que Wanda Mayhall, veuve élevant seule ses 3 filles, retrouve une très jeune femme morte au bord de la route, celle-ci recroquevillé sur son nourrisson affichant lui aussi un teint cadavérique (gris, stone quoi ;) ). Wanda se résout à prendre le chérubin afin qu'il est une sépulture décente, mais c'est alors que celui-ci se met à bouger.

Wanda et sa fille ainée, Alice, réalisent alors ce qu'il est, un mort-vivant, victime de l'épidémie qui accablait le pays à ce moment là. Elles décident alors de le garder, et de le cacher. John va alors de façon surprenant grandir, marcher, parler. Et un jour, par la force des choses, il va devoir quitter précipitamment le domicile familial, et découvrir qu'il n'est pas le seul...

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L'éducation de Stony Mayhall

C’est parce que Daryl Gregory cherche à faire évoluer notre image souvent formatée du zombie que cette histoire est intéressante. La situation, un mort-vivant, Stony Mayhall, élevé depuis sa naissance par une famille de vivants et le choix d’un narrateur adoptant le point de vue de ce héros, dresse le portrait de zombies doués de conscience, des zombies difficilement différentiables des vivants mis à part leur aspect cadavérique. La nature indiscernable, donc terrifiante, des zombies, pousse les vivants à les exterminer. Le zombie adopte ainsi, au fil des époques parcourues dans le roman (la première épidémie apparaît en 1968, l’année de La Nuit des morts-vivants de George Romero), le rôle du paria : le communiste, l’homosexuel, le terroriste, le pestiféré. Il vit en bête traquée, terré dans des caves, ne devant son salut qu’à la main secourable d’un souffleur compatissant. Ces êtres morts mais pensants, sont alors amenés à se poser des questions sur leur nature et leur présence au monde. C’est ce questionnement qui fait toute la richesse de ce récit.
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L'éducation de Stony Mayhall

Après les vampires, ce sont les zombies qui veulent nous faire passer un message de tolérance. Non, ils ne sont pas les méchants auxquels on pense ! Et mince à la fin… A bas les préjugés et les stéréotypes !

Reçu dans le cadre de La Voix des Indés, une opération littéraire ayant pour but de mettre en avant certaines maisons d’édition qui passent souvent inaperçues lors de la rentrée littéraire, L’Éducation de Stony Mayhall est une bonne découverte ! Merci donc à Libfly pour m’avoir permis de participer à cette opération et aux éditions Le Bélial pour l’envoi de ce livre !

Dans ce roman, Daryl Gregory nous livre sa propre vision des zombies. Apparus en 1968 suite à une épidémie aux Etats-Unis, les zombies ont constitué une menace vite éliminée. Alors quand Wanda trouve par hasard le cadavre d’une jeune femme et de son nouveau-né au bord de la route, elle ne peut se résoudre à abandonner le petit être. Bien que toute vie se soit éteinte en lui, elle décide malgré tout de le ramener chez elle pour lui offrir une tombe décente. Son instinct de mère prenant le pas, elle tente pourtant de le réanimer. Quelle n’est pas sa surprise lorsque le bébé ouvre les yeux ! Elle comprend tout de suite le danger qu’il représente. Mais ce n’est qu’un enfant innocent et Wanda ne peut se résoudre à le livrer aux autorités. Avec ses filles Alice, Chelsea et Junie, elle décide de le cacher au reste du monde. Et voilà que la famille Mayhall vient de s’agrandir d’un nouveau membre : frère John surnommé Stony (stone signfie pierre en anglais, à vous de faire le lien ^^) !

Bien entendu, tout ne va pas bien se passer pour notre petit mort-vivant dans ce monde où les zombies ne sont pas les bienvenus…



N’étant pas une adepte du genre, je me suis plongée avec beaucoup de difficultés dans l’histoire. On ne peut pourtant pas dire que l’écriture soit en cause, bien au contraire. Daryl Gregory a une jolie plume, toute en fluidité et avec de bonnes touches d’humour noir. En fait, c’était vraiment une question de genre et il m’a fallu mettre de côté tous mes préjugés. Or, cela était d’autant plus difficile qu’au début du livre, j’étais vraiment perdue et j’ai même pensé à abandonner. Heureusement que je ne l’ai pas fait, l’histoire devenant prenante au bout d’une centaine de pages. Au final, sans être un coup de cœur, c’était une bonne lecture.



J’ai trouvé la façon dont sont abordés les zombies plutôt originale. L’auteur ne s’attarde pas sur les causes de leur apparition. On sait seulement qu’un virus transforme les morts en morts-vivants ou non-morts ou autrevivants ou… Le débat fait encore rage au sein des différentes factions. Par souci de neutralité (et de morsure), je ne prendrais donc pas position. Daryl Gregory préfère se concentrer sur un personnage en particulier : Stony Mayhall. Là aussi, il entretient le mystère. Comment un bébé zombie peut-il grandir ? That is the question !! Ce livre comporte d’ailleurs beaucoup trop de questions qui restent sans réponse à mon goût.



Les adeptes de romans apocalyptiques seront-ils ravis ? Je serais presque tentée de répondre par la négative car l’image des zombies prend un sacré coup. Certes, on retrouve les classiques zombies dévoreurs de chair humaine qui vont mener l’humanité à sa perte mais cet état là n’est que temporaire. En effet, une fois mordus, nos chers petits amis meurent (étape obligée et pas toujours agréable) et se réveillent affamés. Mais cette fièvre ne dure pas plus de 48h. Passé ce délai, la créature qui vous courrait après en claudiquant et en émettant toutes sortes de sons gutturaux pour faire passer sa petite faim redevient cette adorable petite vieille dame qui vous proposait il n’y a pas encore si longtemps de prendre un thé avec elle. Il vous suffit juste d’être patient (et de trouver une bonne cachette pour survivre !). Personnellement, le côté civilisé des zombies ne m’a pas dérangée plus que ça. Surtout que l’auteur nous livre un panel de personnages assez intéressant !



Dès les premières pages, je me suis attachée à Stony, ce petit bébé glacé à la peau couleur ciment (comme c’est mignon… ou pas !). Le livre porte bien son nom car nous allons suivre Stony durant une longue partie de sa vie (de la fin des années soixante à 2011) et voir comment il évolue, ou fait son éducation, en tant que mort-vivant. Nous le suivons ainsi de sa plus tendre enfance à l’âge adulte. Si son enfance est remplie de bons souvenirs en compagnie de ses sœurs et de son ami Kwang (une flèche plantée en plein cœur, des points de suture sur l’épaule suite à une poursuite entre copains, un caillou envoyé en pleine cuisse par la tondeuse à gazon…), le passage à l’âge adulte sera beaucoup moins plaisant. Ne pouvant rester indéfiniment cachée, l’existence de John va finir par être découverte suite à un tragique accident, l’obligeant à fuir loin de sa famille. Il va alors se retrouver au cœur de complots qui le dépassent mais dans lesquels il jouera un rôle essentiel.

Pour ce qui est des autres personnages, ils sont nombreux mais Alice, Chelsea, Ruby ou encore M. Blunt (ce Pinocchio à l’humour si particulier) sont ceux que j’ai préférés. Chacun d’eux va militer pour la cause zombie car le gouvernement américain a une position très claire à leur sujet : il faut les éliminer. Or, ne sont-ils pas des êtres humains (un peu spéciaux, certes) à part entière ? A ce titre, n’ont-ils pas le droit de vivre ? En fuyant, Stony va découvrir que, au sein même de l’organisation zombie, il existe différentes factions dont les positions varient des plus pacifistes aux plus extrêmes. Quel rôle peut-il bien jouer ? Car Stony est unique, ne l’oublions pas. Jusqu’ici, personne n’avait vu de mort-vivant grandir. Qu’est-ce que cet état implique ?



Grâce à une bonne dose d’humour noir et à de multiples interpellations du lecteur, Daryl Gregory a réussi à faire de L’Éducation de Stony Mayhall un roman prenant rempli d’action que j’ai apprécié de découvrir. Bien que n’étant toujours pas une adepte de ce genre de romans, j’ai été très surprise de voir à quel point, une fois complètement plongée dedans, j’ai eu du mal à le lâcher avant de l’avoir terminé ! C’est une lecture que je ne peux que vous recommander, surtout qu’Halloween arrive bientôt !
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L'éducation de Stony Mayhall

Stony Mayhall est un garçon pas comme les autres. Il est né zombie. Il a grandi. Il n'a pas envie de manger les êtres humains. Il est intelligent. Il ne peut pas mourir. Il est impossible.



Recueilli à sa naissance auprès de sa mère morte à la fin de l'épidémie zombiesque, il grandit au milieu d'une famille et de voisins aimant qui le cacheront pendant des années. Ce roman est l'histoire de sa vie. Mais il va au-delà, bien au-delà : la politique, les théories du complot, la religion, la vision habituelle que l'on a des zombies dans la pop culture (et si La nuit des mort vivants était un documentaire ?), la notion même d'"être humain" sont mises à l'épreuve.



C'est fascinant, futé et en plus ça se lit comme un page turner.



L'éducation de Stony Mayhall pourra à mon avis tout à fait convenir au lecteur qui n'aime pas les histoires de zombies. Ce roman échappe au combo gore + méchants décérébrés souvent présent et parfois rebutant de la culture zombies. C'est surtout et avant tout une belle histoire qui parle d'humanité. Paradoxal ou pas ?
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L'éducation de Stony Mayhall

Ce roman raconte une histoire apocalyptique. En effet, un virus transforme les morts en être morts. Après une première épidémie rapidement maîtrisé en 1968, les services secrets des Etats-Unis étouffent l'affaire mais continuent, discrètement, à traquer les morts-vivants pour les éliminer ou les étudier.

Ce virus a la particularité de tuer le patient puis de le ressusciter. Pendant quelques jours, il est atteint d'une faim inextinguible avant de se calmer. Le zombie retrouve ses esprits et devient un être doué de conscience, d'intelligence, parfois même de sa mémoire d'avant son décès.

Pendant cette première épidémie, la famille Mayhall recueille un nouveau-né, apparemment mort de froid, dans les bras de sa mère. La mère le fait revenir à la vie et contre toute attente, il est presque normal et grandit comme tous les enfants.

Ce roman trouve son originalité, parce que le thème du zombie est bien usé maintenant, et son atout réside dans l'approche du virus et la vie des zombies. Il apparaît encore plus que dans les autres récits ou même les bandes dessinées un héros mort doué de conscience, mais il n'est pas seul dans ce cas. Ses congénères sont conscients et peuvent réfléchir, aimer, haïr et avoir des projets. Bien sûr, les vivants combattent ces zombies afin de les exterminer. Et au fur et à mesure, plusieurs décennies plus tard, les fuyards ne sont plus que quelques centaines disséminés sur le territoire américain.

Plusieurs fois dans le roman, l'auteur essaye de nous convaincre qu'il y a une explication scientifique à l'existence des zombies, mais pas une seule il ne l'explique s'égarant un peu trop parfois. Finalement, aucune explication n'est donné et seule la conscience d'être serait la solution.

Le personnage est attachant et malgré les années qui passent, il reste adolescent, avec une nature profonde qui ne change pas. Le récit est bien construit mais possède des passages trop long et sans intérêt. L'écriture, quant à elle, est fluide et facile à lire.

Le héros du roman décrit finalement comment un enfant devient une sorte de porte-parole religieux, au point que ses semblables le considèrent même comme une divinité. Utiliser le thème du zombie permet à l'auteur de décrire une différence importante par rapport au standard, comme les indiens d'amérique lorsque les européens sont arrivés sur le continent américain et les ont découverts.

En somme, un roman intéressant qui parfois se perd dans détails inutiles mais dont le thème est d'actualités avec un dénouement divin.
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L'éducation de Stony Mayhall

Le roman de science-fiction a toujours été un outils formidable permettant de faire une critique politique ou sociale de notre monde actuel, quelque soit le thème abordé ; ici l'auteur utilise une figure très à la mode en ce moment : le zombie.

Et si ce dernier reste une menace, l'auteur transgresse complètement les canons habituels du genre, en amenant une interrogation philosophique plutôt classique : qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Ou plutôt comment se définir quand on est un être et un néant en même temps ? Une chose morte qui persiste à exister et à penser ? Et si l'auteur aborde le thème de la discrimination, c'est avant tout des métamorphoses du corps dont il est question ici, avec les progrès actuel de la médecine, l'artificiel vient de plus en plus supporter le prolongement de la vie humaine, jusqu'à quel point l'humanité se prolonge t'elle dans ce cas ? Dark Vador est-il encore un être humain ou plus proche de l'androïde ?

Le personnage principal est un zombie, il est le narrateur du roman, recueilli par des humains, une mère et ses trois filles, alors qu'il est encore bébé, Stony est complétement à part parmi les siens puisqu'on va le voir grandir, devenir ado puis adulte.

L'originalité du roman étant de proposer le point de vue des zombies et leurs propres réflexions sur leur nature, faisant d'eux des êtres conscients et non plus simplement des monstres, des morts revenants à la vie et dont l'errance dévoratrice vise la destruction totale de leurs opposants humains. Le côté survie, inhérent au genre, est ici complétement décalé, les zombies ont été éradiqué après une première épidémie en 1968, et ceux qui ont échapper au massacre ont recréer une société clandestine, menacée en permanence. Et cette contre-société a une dynamique propre dont le moteur tourne essentiellement autour d'une politique de la morsure.

Un roman très original qui apporte un peu de fraîcheur en transcendant un genre un peu trop rebattue à force de recycler éternellement l'œuvre de Romero. Habilement écrit, le livre rend hommage la littérature horrifique tout en restant un roman d'apprentissage.
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L'éducation de Stony Mayhall

En Résumé : J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous présente le zombie de façon vraiment intéressante, offrant une intrigue efficace, soignée et qui nous fait clairement réfléchir sur de nombreux sujets, principalement sur l’acceptation des autres, la façon dont on les perçoit et dont les média nous les font voir. Une chronique sociale et acerbe aussi sur notre gouvernement, la façon dont il peut traiter les personnes différentes des normes. Si vous cherchez un livre de zombie sanglant et sauvage, passez votre chemin. Le personnage de Stony se révèle vraiment attachant, bien construit, fascinant et complexe, se révélant l’un des gros points forts du récit. La plume de l’auteur est entrainante, efficace et on sent bien qu’il s’amuse avec le lecteur faisant varier sa façon d’écrire. Il teinte aussi au fil des pages son histoire d’ironie et d’humour noir plutôt efficace même si parfois certains passages tombent un peu à plat. Je regrette juste que certaines ellipses temporelles hachent le récit, perdant le lecteur pendant quelques pages et aussi une conclusion, certes pas mauvaise, mais avec un happy-end qui me parait exagéré ici. Au final ce livre reste un très bon récit et je lirai sans soucis d’autres écrits de Daryl Gregory.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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L'éducation de Stony Mayhall

Malgré une baisse de tension à la toute fin, L'Éducation de Stony Mayhall reste un roman qui se dévore d'une traite et nous tient en haleine du début à la fin, alternant avec habileté humour et émotion, passant du rire aux larmes. Grâce à une écriture très fluide et rythmée, quasi cinématographique, ce roman nous happe dès les premières pages. Mais plus qu'un excellent page-turner c'est aussi une réflexion sur la condition humaine, la différence et le rapport à l'autre. J'en reprendrai d'ailleurs bien un morceau, pas vous ?



La critique complète sur mon blog !
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Dracula : La Compagnie des Monstres, tome 1

Merci à Babelio et aux éditions French Eyes pour ce comics.



Mon premier comics de vampires !

C’est une assez belle découverte, je dois bien l’avouer.



Les auteurs de ce comics ont fait de très bonnes recherches pour camper un Dracula complexe, qui n’est ni une bête féroce, ni un neuneu guerrier. Ils nous proposent un prince « droit dans ses bottes », faisant fi de la sensiblerie, et ambitieux. Dracula reste un guerrier avec des valeurs (même si l’on peut discuter l’idée de valeur).

Il n’y a pas que pour Dracula que les recherches ont été bonnes. J’avoue avoir été ravi de voir apparaitre Sholomance.

Pour les rester sur les personnages, je trouve juste que les protagonistes, Evan et Conrad manquent un peu de profondeur, bien qu’Evan prenne un peu de corps au fur et à mesure de l’histoire.

Les personnages féminins sont assez discrets, mais ils s’annoncent plus importants dans la suite. D’ailleurs, on pourra être heureux de voir une jeune femme prendre la tête des chasseurs de vampires sans soucis.



Pour ce qui est de l’histoire, j’ai envie de dire qu’on reste dans des choses assez classiques, mais qui tiennent la route (j’ai trouvé qu’il y avait des points communs avec « Gargoyles », un dessin animé de mon enfance). Ce premier tome fait très introductif. Ce n’est qu’à la fin que l’on sent que les choses sérieuses commencent.



Pour le trait de dessin, je ne sais pas trop quoi dire. C’est du dessin américain de comics…



Le plus gros défaut de cet ouvrage, c’est la couverture. Je trouve qu’elle représente mal le récit ainsi que les personnages. Et puis c’est quoi cette nana ? Je n’arrive pas du tout à voir qui c’est… Sa pose n’est pas lascive, mais on comprend bien que sa présence n’est là que pour attirer l’œil… bref.



En conclusion, une découverte sympathique, avec pas mal de travaux de recherches, mais un début d’intrigue classique. Il me plairait de lire la suite.


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Dracula : La Compagnie des Monstres, tome 1

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci French Eyes !

Je suis toujours partant pour une bonne vieille histoire de vampires, autant quand elle respecte ses classiques que quand elle fait dans l'originalité. Et ici on associe les 2 démarches : le Dracula de Bram Stocker est confronté au monde sans pitié du Big Business et du management darwinien. J'avoue sans honte que la violence physiques des créatures de la nuit est limite moins flippante que la violence économique des PDG, DRH et autres cadres sup sans foi ni loi, de véritables requins mangeurs d'hommes en costards cravates ou en talons aiguilles... Car oui d'un côté on licencie sans état d'âme 200 personnes pour améliorer le bilan trimestriel de l'entreprise, et d'un autre côté on achète un énième jet privé pour se faire plaisir aux frais de l'entreprise. Un exemple parmi d'autres. le pire c'est que IRL des économistes et des politiques expliquent que cela est normal, nécessaire voire indispensable. Au secours, le féodalisme est censé est mort et enterré depuis 1789 bordel de merde !

Tout est vu à travers les yeux d'Evan, un cadre supérieur sans ambition aucune et un peu rêveur qui doit sa place pour ne pas dire sa sinécure à son statut de fils à maman actionnaire majoritaire. Il serait un bobo tête à claques, né avec une cuillère en argent dans la bouche, sans son côté naïf face à l'amoralité du monde des grandes entreprises, limite Richard Virenque face au monde du dopage tant il ne veut pas voir que sa petite amie Corinna est une working girl arriviste, et le lourd fardeau qu'il traîne comme un boulet : étant enfant, son père s'est suicidé sous ses yeux après avoir tiré sur sa mère devenu paraplégique depuis lors...

Evan est fasciné par Dracula, avec qui il a un étrange accord tacite : en échange de connaissance sur le monde moderne et son fonctionnement, le Prince de la Nuit lui dévoile les arcanes de la magie noire. Mais il est piégé entre 2 monstres : Vlad III Tepes l'immortel, un monstre parmi les monstres certes, mais qui lui dit la vérité et lui accorde un minimum de respect, et son oncle qui désire s'emparer de ladite immortalité (non sans utiliser ses savoirs et ses pouvoirs pour faire du business de manière non éthique comme on dit dans ce milieu là), un autre monstre parmi d'autres monstres, qui lui ment comme il respire et qui ne lui accorde aucun respect. Pire il est écrasé entre 2 ego surdimensionnés qui ne peuvent supporter de ne pas être le premier...

Sauf que tous les dialogues opposent le très féodal Vlad qui ne cesse de discourir sur le fait que le pouvoir implique la responsabilité vis-à-vis de sujets, et le très néolibéral Conrad qui ne cesse de discourir sur le fait que le pouvoir implique des privilèges vis-à-vis de ses employés... Les mentalités se sont-elles vraiment améliorées depuis le Moyen-Âge ? A force, on va finir par sérieusement en douter...

D'importants interludes viennent couper le récit principal :

- des flashbacks sur la dualité légende/réalité du monarque médiéval en lutte contre le puissant Empire Ottoman : il y a un travail de documentation assez appréciable, et cela fait vraiment plaisir à lire/voir pour une fois.

- la investigations d'un clan familial de chasseurs de vampires roumains qui remonte la piste de Dracula... La dernière page de ce tome 1 laisse ainsi envisager pas mal d'action dans les numéros à venir !



Comme vous le voyez le fond élaboré par Kurt Busiek ("Astro City", "Avengers", "Conan"... c'est son nom qui a attiré mon attention) et Daryl Gregory est plutôt de bonne facture, alors pourquoi seulement 3 sur 5 ?

Parce que les graphismes, honnêtes sinon satisfaisants, sont plutôt passe-partout. Je ne connais Scott Godlewski ni d'Eve ni d'Adam pourtant j'ai l'impression d'avoir déjà vu maintes et maintes fois ses dessins. Cahier des charges, standardisation, formatage ou mentorat, je n'en sais rien mais c'est loin d'être la première fois que cela m'arrive avec les dessinateurs américains...



L'équipe de French Eyes a toute ma sympathie pour se lancer dans cette aventure, mais je suis obligé de mentionné que le comic cartonné est un peu fragile et que la qualité du papier laisse un peu à désirer... Mais bon, petite chenille deviendras peut-être plus tard beau papillon ?
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Dracula : La Compagnie des Monstres, tome 1

Encore une BD sur Dracula ? Eh bien oui, mais quand c’est bien fait, ce qui est le cas ici, et bien on aurait tort de se priver.



Si la couverture laisse à penser à une vision « victorienne » toute droite issue de l’œuvre de Stoker, il n’en est rien. Le conte aux canines hypertrophiées, bien que fraichement réanimé par une équipe de chercheurs à la solde d’une puissante société, est au fait des méandres du microcosme de la finance et n’est en aucun cas décontenancé par le monde actuel.



L’angle abordé est original et les personnages sont bien construits.



L’intrigue se met en place et on imagine déjà un futur duel entre une famille de chasseurs de vampires et une autre d’entrepreneurs avec le charismatique et inquiétant Dracula au milieu.



Le dessin, sans être extraordinaire fonctionne bien et colle au style.



Il ne me reste plus qu’à lire le second tome !
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La planète des singes, tome 3

Un triptyque habile et superbe.
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La planète des singes, tome 3

Gregory ne laisse aucun temps morts dans son scénario. Il y ajoute même diverses intrigues toutes liées qui mènent à la fin d'une période, mais aussi à un nouveau départ, comme on peut le constater dans cet album. C'est dans un concert de violence que le drame se déroule.
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La planète des singes, tome 2

Il y a une telle tension dans ce récit, très palpable. Le tout servi par un suspense et une ambiance fort réussis. C'est magnifiquement mis en images par le talentueux Carlos Magno, un artiste à suivre. Ici, il arrive à rendre certaines scènes assez spectaculaires et impressionnantes.
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La planète des singes, tome 2

Cette aventure, habilement structurée, est admirablement mise en images. Le trait est précis et offre des personnages expressifs et des planches détaillées. Le découpage et le cadrage fournissent un dynamisme et une fluidité de qualité.
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La planète des singes, tome 2

Avec ses personnages ne versant jamais dans le manichéisme, l’autre atout de ce comics est le graphisme de Carlos Magno. Son trait précis est plus détaillé que la moyenne des titres américains, si bien qu’il ne peut que ravir les lecteurs européens, avides de décors fouillés et de planches riches.
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La planète des singes, tome 1

Fan depuis toujours de la Saga, je trouve que l'univers en général y est parfaitement retranscrit dans ce Comics. Les faits se déroulent bien avant les romans/ films que l'on connait.



Une histoire alléchante et prenante, mélangeant enquête et rebondissements tout au long du tome, on s'attache trés vite aux deux communautés qui ont, chacune, leurs raisons et leurs croyances aisément défendables, on a vite envie de découvrir les tenants et les aboutissants de ce conflit déclanché par un mystérieux assassin ...



De trés belles planches, bien réalisées, riche en détails, des héros (aussi bien humains que singes) charismatiques ! Cette histoire captivante en 3 tomes, devrait ravire les fans de comics et de la licence.
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La planète des singes, tome 1

Un aspect inédit et inattendu de la saga !
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La planète des singes, tome 1

Excellentissime !



J'ai adoré ce premier tome de la Planète des Singes. Le dessin, l'histoire y sont parfaits.

On y retrouve certains éléments esthétiques du film de Tim Burton et surtout un début d'explication des éléments du film original de 1968 et de sa première suite.

J'ai vraiment hâte de lire les épisodes suivants.
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Pandemonium



Très bonnes critiques aux US pour ce premier roman d'un auteur de nouvelles. Et comme souvent, malheureusement, il aurait mieux fait de continuer à écrire des nouvelles. "Pandemonium" est incroyablement mou. Daryl Gregory tire à la ligne comme un nouveau Stephen King, décrit , comme lui, quantité de détails quotidiens sans intérêt, mais comme son intrigue principale est moins prenante que celles du maitre de l'horreur, l'ennui est plus intense et survient plus vite.
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