David Eddings

Le « EddingsTour » continue sa visite de la Mallorée avec découverte de quelques pratiques exotiques (les « chourettes » de compagnie,les éléphants militaires, les partouzes de démons) , quelques personnages originaux (Senji sorcier sur un malentendu …qui a marché) , un accouchement de serpent . La Prophétie se fait moins nébuleuse , contrairement à Zandramas (par contre son origine se précise) et on s’achemine tout doucement vers Le Lieu qui n’est plus …chouette destination. Enfin , Polgara reconnaît son Thor (Durnik en l’occurrence) . Bref , les affaires reprennent après la purge du volume précédent.

Malgré son titre alléchant , ce volume -là est un peu lourd et statique :la quête tourne un peu en rond et le lecteur est convié à une excursion touristique en Mallorée , puis une savante conférence du Professeur Silk sur la spéculation légumière , et à une conférence « la royauté pour les Nuls » de Garion à destination de Zakath. Celui-ci est le seul nouveau personnage intéressant (Et Vella peut être) . Le numéro de Beldin en Feldegast avec accent bouseux à la clef est assez pesant (et tout le monde l’a reconnu sauf les personnages) .

Ce premier tome fut une agréable découverte. En effet, j'ai trouvé son univers très riche et assez bien présenté, même si comme d'habitude je me suis perdue avec les noms... J'ai aussi trouvé les différents protagonistes plutôt intéressants et j'ai hâte de voir le développement de chacun.

Seul bémol pour moi, un gros manque d'action....

Vivement le tome 2 !!!

Donc ,le manège recommence à tourner , le groupe des quêteurs s’étoffe de nouveaux membres (ennuque empoisonneur, espionne à fossettes , costaud mutique …) et parcourt à nouveau le monde ;tout semble se répéter au point que les personnages eux-mêmes s’en aperçoivent : Eddings a génialement intégré la répétition des péripéties à sa narration . A noter un Murgo sympa (Urgit) mais aussi un peu de lenteur , des tics un peu lourdingues ( l’obsession halieutique de Durnik , le côté agence matrimoniale d’Eddings). Mais cela reste très agréable à lire

. Eddings aime les suites … au fond nous sommes bien contents de retrouver la bande à Garion même si celui-ci est devenu le Capo dei Capi d’Alorie Mais pour relancer la machine il faut trouver un nouvel objet de Quête et un nouveau méchant (Torak ayant déclaré forfait ) .Ce volume est consacré à cela , il est parfois un peu popote avec les ennuis conjugaux du couple royal (on se croirait à la cour d’Angleterre ) , une séance de procréation assistée par magie arbresque , une tentative d’avortement à la rude et , « lorsque l’enfant paraît »…. il disparaît kidnappé par Zandramas (rien que le nom fait flipper) . Du coup la Quête peur démarrer

Personnages attachants, aventures, humour, magie... tout y est. Une saga fantasy abordable par tous. Certains ne la trouveront pas assez sombre, peut-être trop consensuelle, mais quel plaisir de la lire et de la relire...

Game over ! Les armées alliées assemblées par C’Nedra se dressent face à celles de l’Axe du mal . De son côté , Belgarion et ses compagnons s’approchent du fatal rendez-vous avec le ténébreux Torak à l’œil unique . Tous les personnages convergent vers la résolution finale. Qui l’emportera , le Bien ou le Mal ? Quel suspense ! Habituées des sagas et d’Eddings vous devez avoir une petite idée sur la question …. Et puis comment l’auteur pourrait-il ne pas se livrer à son obsession matrimoniale et unissant les couples formés au fil des aventures ?

. L’orbe a été récupérée après un épique combat de magie et c’est le retour vers l’île de Riva.Après quelques passages un peu mous du genou sur le couronnement et les fiançailles , l’histoire est relancée par une nouvelle quête (occasionnant un savoureux passage sur la colère d’une sorcière … à éviter absolument si vous en avez dans votre entourage) où la troupe se scinde en deux avec à la clef de nouveaux rôles (surtout pour C’Nedra) , de nouveaux lieux de nouvelles péripéties. Et toujours le charme Eddings ! .

La quête à la poursuite de l’Orbe se poursuit et de nouveaux personnages se révèlent : 3 dieux (Mara, Aldur et Ul) , des magiciens (Belkira, Beltira et l’inénarrable Beldin) et de nouveaux quêteurs ( Relg le fanatique agoraphobe, et Taïba la survivante ) . Le combat se porte sur les terres de l’ennemi , et dans la noire forteresse où se déroulent des sacrifices en mode Aztèque , ça va barder !

: La quête des compagnons de Garion se précise et la troupe s’étoffe : un chevalier parangon d’esprit chevaleresque , un archer à la tête folle , un cavalier émérite et sanguinaire et surtout une petite princesse princesse rousse aussi insupportable qu’adorable. A remarque qu’Eddings cède à son penchant pour les couples d’amoureux plus ou moins transis ou conflictuels (Polgara/Durnik ; Garion/C’nedra/ Mandorallen et sa baronne/Silk et sa tante/ ….) . Le but aussi se précise , l’ampleur de son objet cat le conflit entre magiciens se double d’un affrontement entre dieux .Garion lui-même change , découvre ses pouvoirs latents de dramatique manière et aussi la sexualité par des biais bien étranges et d’étranges initiatrices. Et bien entendu il y a des péripéties , des combats , de la magie et des dialogues à la Eddings.

» Une de mes sagas préférées ,je la relis tous les 2ou 3 ans .Au départ un classique roman d’apprentissage :Garion grandit auprès d’ une « tante » Pol très protectrice dans le cadre apaisant de la ferme de Faldor L’arrivée du vieux conteur vagabond que Garion nomme Sire Loup , déclenche une série d’évènements qui aboutissent à un départ en quête à la poursuite d’un mystérieux artefact et à la constitution d’un groupe très » jeu de rôle » : le voleur (Silk) , le guerrier (Barak) ,les magiciens (Belgarath et Polgara) sans oublier Durnik le forgeron , l’homme sans qualités ( autres que morales) … Pour Garion , c’est le moment des révélations, personne n’est ce qu’il a l’air d’être …et lui ..qui est-il vraiment ?

» On y est ! cet ultime volume de la trilogie nous achemine vers l’affrontement entre le bien et le mal. Chacun de ces entités se décline en plusieurs individus ou divinités à chaque fois plus forte et inquiétante . On commence par un récit double (Ehlana et ses ravisseurs /Emouchet et les poursuivants) puis la grosse baston (un peu courte à mon goût. ) Il y a des récompenses et des punitions (certaines gratinées) , Eddings cède à son penchant matrimonial en unissant héros et héroïnes à tour de bras . Lecture agréable comme toujours mais je trouve personnellement cette trilogie un peu redondante par rapport à la Belgariade . l’auteur exploite le même filon jusqu’à plus soif. EP-ES : Ghnomb est un sympathique troll

Suite de la saga commencée par les Dômes de feu . On commence par une séquence à Mathérion plutôt politique et qui rappelle certains volumes de la Belgariade .La troupe de héros , apprend à un roi comment gouverner , c’est amusant , bavard un peu longuet. Et puis les affrontements avec les forces occultes continuent exigeant le retour du Bhelliom. On rencontre une nouvelle peuplade particulièrement étrange et redoutable , les Delphae , aussi brillants qu’ils sont mortels . Et l’on finit par un coup de théâtre histoire de relancer l’action

On ne change pas une équipe qui gagne :telle pourrait être la devise d’Eddings . Donc il nous refait le même coup qu’avec la Belgariade . Quand c’est fini , ni ni , ça recommence . Et revoilà Emouchet en campagne avec sa troupe ( modifiée mais peu) à la découverte de nouveaux territoires et d’un nouveau grand méchant qui fait rien qu’à embêter tout le monde en ressuscitant des héros morts (excusez du peu) . Nouveaux paysages , nouveaux enchantements , et toujours des dialogues plaisants( mais à mon avis il en abuse un peu) .J’aime beaucoup le couple Aphraël/Danaé et les tortueuses voies qu’emprunte la génétique des dieux

»Ce volume est essentiellement consacré à la quête du Bhelliom , artefact de saphir , d’une puissance incommensurable seul à même de sauver la Reine d’Elénie. Cela passe par de longues chevauchées, la lutte contre des créatures répugnantes , de la magie , de la nécromancie et pour finir un affrontement avec Ghwerig , le créateur du joyau , qui pour être nain n’en est pas moins troll c'est-à-dire costaud et sentant fort ! Mais les chevaliers et leurs acolytes ont du répondant . Comme toujours chez Eddings il y a le plaisir de dialogues pleins d’humour en plus de l’action.

Dans un monde médiéval-fantastique , un sombre complot est monté contre la reine Elhana d'Elenie . Son champion Emouchet , sorte de templier , va avec l'aide d'un magicienne et d'un groupe d'amis tenter de la sauver . Il se lance pour cela dans la quête de connaissance et d'objets magiques . C'est du très classique mais il y a le charme Eddings fait de dialogues savoureux , d'humour et aussi de sentiments généreux. La cosmogonie locale est foutraque avec une église type chrétienté médiévale et des religions polythéistes ( anciens et nouveaux dieux ). Certains ont de réjouissantes incarnations (Flute) . Les différents peuples sont bien différenciés (on le voit à travers leurs chevaliers respectifs) . Normalement j'aime une fantasy plus noire mais je prends toujours un vrai plaisir à lire et relire Eddings (8 fois pour celui-ci )

Dans la série des héros qui grandissent avec leur lecteurs, je demande Garion !

Au fur et à mesure des tomes, l'aventure s'étoffe et se complexifie.

J'en garde un bon souvenir (mais pas exceptionnel : j'étais sûrement trop âgée quand je les ai lu)

J'ai découvert Eddings avec les aventures d'Emouchet.

J'en aime énormément la mythologie, la cohabitation entre les puissance divines.

Premier tome et dernier également... c'est un livre probablement agréable à lire quand on aime le style mais je n ai à aucun moment réussi à entrer dans l histoire ...

On m avait promis de l aventure et de l humour, que je cherche encore hélas ...

Garion est un petit garçon quand débute le tome 1. On comprend tout de suite que ce gamin a un statut particulier, protégé par une tante surprotectrice qui semble avoir des dons . Peu à peu , c'est l aventure et tous sont obligés de fuir et de chercher quelque chose qui a disparu . Les familles royales, les amis ...etc j ai été perdu dans un grand nombre de noms ...

N étant pas fan des dieux, des quêtes mystiques , je n ai pas accroché mais sûrement que d autres y verront LE roman , comme la personne qui me l a conseillée :)

Chant final de la Belgariade et quel final !

Ce dernier volume du cycle est très bien mené et vient conclure à la perfection une très bonne série.

Depuis le tome 3 (où les personnages gagnent en maturité et où l'intrigue se met à bien "tourner") : je me régale.

Je ne dirai rien sur l'histoire pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs mais sachez qu'Il y a dans ce tome :

- des armées gigantesques menés par des héros (oui c'est épique !)

- de la logistique et un soupçon de tactique militaire qui apportent un

certain réalisme (le portage des bateaux cheresque et la bataille de Thull

Mardu sont vraiment de très grands moments)

- quelques digressions sur la gestion des différents royaumes par les reines

qui assurent la régence avec un point de vue parfois très féministe

- des révélations importantes sur les personnages qui leur donnent encore

plus de profondeur

- de l'humour (c'est pas du Terry Pratchett mais ça "humanise" les

personnages)

- des histoires d'amour (ben oui, pourquoi pas)

- de la magie (forcément)

- et l'inévitable baston finale qui résout l'intrigue.

Le bilan pour le cycle: à lire absolument si vous aimez le genre.

Pour moi, la Belgariade est un classique. Son univers qui peut paraître plus simple (sans être simpliste) que d'autres cycles, est finalement très juste, bien structuré et très prenant.