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Critiques de David Ellis (161)
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Insoluble

Lu un peu avant sa sortie, grâce à Net Galley et les éditions de l'Archipel, un polar comme on aime.

Décidément je ne suis jamais déçue par l'auteur. Même si je n'ai pas lu le précédent avec les mêmes personnages, cela ne m'a pas empêchée de les comprendre. Et j'adore ces personnages qui ont une grosse faille, surtout quand ils sont du côté du bien, bien sûr ! Enfin, ça, on ne peut le savoir que si on lit le roman. Parce qu'à la base effectivement Emmy est du côté du bien, analyste pour le FBI elle a déjà su faire arrêter un tueur en série. Mais cette fois, sa probité est mise en doute et c'est tout le service qui la soupçonne. Sans compter qu'elle ne peut pas s'en empêcher, il faut qu'elle continue sa traque, et elle pense bien avoir trouvé un autre tueur qui commet ses meurtres sous couvert de causes naturelles. Bref plusieurs histoires en une, mais avec le talent de James Patterson, une fois qu'on a ouvert le roman, on ne le pose plus.
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Invisible

Un thriller portant sur un serial killer que l'on approche sous deux angles: celui des enquêteurs et celui de l'"auto-confession" de l'assassin.

J'ai eu un peu de mal à accrocher du fait de personnages aux traits psychologiques assez grossiers, ayant même hésité à abandonner la lecture de cet ouvrage. Mais en insistant, si cet écueil n'a pas été évité, je dois reconnaître que l'intrigue a su faire renaître un regain d'intérêt en moi jusqu'à un dénouement surprenant.

Ce livre m’apparaît donc réservé aux inconditionnels du genre. Catégorie à laquelle je n'appartiens pas. Pour les autres, cette lecture me semble utilement facultative.
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La villa rouge

Dans ce polar, les parties distinctes de l’histoire s’enchaînent dans une alternance entre le présent et le passé dans lequel divers meurtres sont décrits de façon explicite. Il devient rapidement clair qu’à chaque fois le tueur est identique, mais on reste presque jusqu’au bout dans le flou.

Même l’instinctive et très têtue inspectrice Jenna Murphy, mutée de la NYPD dans la région des Hamptons sur Long Island, a du mal à désigner le vrai coupable dans la pelote des têtes épinglées... d’autant que ses propres souvenirs lui jouent des tours et que la hiérarchie lui met de nombreux bâtons dans les roues.



C’est la 4ème coproduction (hors série) de Patterson et Ellis, le premier s’étant penché sur l’intrigue, le deuxième sur l’écriture (extrêmement fluide dans des courts chapitres).

L’histoire est certes un peu clichée : une enquêtrice qui n’écoute pas son chef, est suspendue de ses fonctions mais reste mordue à l’affaire tout en ne faisant qu’à sa tête. D’un autre côté (et c’est ce qui m’a plu !), les événements et revirements se succèdent à la vitesse TGV et mènent au bout du compte à une finale (quasi) inattendue via une série de rebondissements.

Une bonne lecture de détente.
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La villa rouge

Le livre est composé de plusieurs parties et celles ci de petits chapitres ce qui facilite la lecture.

Comme il y a peu de personnages on a vite mémorisé leur vie, il y a Jenna ( la policière), Noah (l’artisan) , Aiden (le fossoyeur), Isaac (le policier) et Justin (le restaurateur).



Les faits se passe dans les Hamptons où se trouve une vieille maison gothique surnommée la villa rouge . Un double meurtre a eu lieu dans cette demeure , est-ce une demeure maudite ?

Jenna qui revient au pays après avoir eu des déboires professionnelles au NYPD enquête sur ce double meurtre.

Très vite le lecteur est confronté à une arrestation, procès et magouilles policières.



J’ai beaucoup aimé les retournements de situation qui en ont fait une très bonne intrigue .

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La villa rouge

Merci à Masse Critique de Babelio pour l'envoi de ce roman.

Je l'ai dévoré sans voir passer le nombre de pages.

On sent que l'auteur est un habitué de ce genre de suspense bien ficelé, car il mène le lecteur en bateau du début à la fin ! C'est très appréciable, on a hâte de connaître le fin mot de l'histoire, et on dévore le bouquin !

Les chapitres sont très courts, et se terminent presque tous sur une révélation ou un moment de suspense, qui nous pousse à lire le chapitre suivant ("allez juste un chapitre..."), et puis on se retrouve à lire tout le livre en moins de deux !

Bref une histoire bien ficelée, un suspense bien mené, un très bon moment de lecture !

Parfait entre deux lectures plus ardues par exemple, ou quand on n'a pas envie de se prendre la tête !

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La villa rouge



Dans les Hamptons, au 7 Ocean Drive se dresse une impressionnante maison à la façade gothique avec une vue imprenable sur l'océan mais elle est à l'abandon depuis plusieurs années et tombe en décrépitude. On la dit maudite ! Il est vrai que la Villa rouge telle qu'on la surnomme a été par le passé le théâtre d'une série de meurtres jamais résolus. Cela m'a fait penser à la maison d'Amytiville (je sais, mon imagination m'amène loin 😁).



Lorsqu'un homme fortuné et sa compagne sont retrouvés morts, tout le monde pense à la malédiction qui a touché cette villa il y a de cela des années...



Jenna Murphy, ancien agent de la police de New York, va mener l'enquête. Elle connaît très bien le lieu car elle jouait sur la plage non loin de la maison étant enfant... Mais cette enquête va réveiller en elle d'anciens démons qu'elle pensait enfuit, en elle, bien profondément...



La Villa rouge n'a pas finit de nous révéler tous ses mystères et il se pourrait même que Jenna ne sorte pas indemne de cette affaire...



Dans cet opus, les auteurs donnent le ton dès les premières lignes, la mise en scène est intrigante et terriblement anxiogène. Comme je voulais le disais plus haut, j'ai pensé à Amytiville, je ne sais pas si vous êtes fan comme moi de films d'horreurs mais j'ai lu ce livre comme si je visionnais un film, il ne me manquait plus que le son et le pop cor'n, à défaut, c'est la tablette de chocolat qui y est passée (je ne vous raconte pas l'état de mes hanches !).



On voyage dans le temps, on s'imprègne et on observe chacun des éléments donnés et on s'abandonne. Les auteurs nous embarquent dans un univers vraiment sombre où la malveillance est roi.



L'histoire est assez complexe, il faut vraiment suivre pour pouvoir démêler ce sac de nœuds. Jenna fouille, creuse et on la suit assidûment, on veut découvrir, on veut savoir ce que peut bien avoir à cacher cette Villa rouge.



On parle de généalogie mais aussi et surtout d'horreur et de malédiction. On se laisse gagner par la peur, rattraper par le danger dans ce récit macabre qui vous donnera la chair de poule assurément !



L'association des deux plumes est extraordinaire ! Leur plume est entraînante, haletante, captivante. Une fois votre lecture commencée, assurez-vous d'avoir du temps devant vous car vous ne voudrez pas lâcher votre livre une fois l'intrigue lancée...



Les auteurs jouent avec nos nerfs, on s'impatiente, on veut savoir ! L'intrigue est bien menée, le suspens est à son comble, les hypothèses tombent une à une jusqu'à ce qu'on arrive au moment de la délivrance : les révélations tant attendues !



Je n'ai qu'un conseil à vous donner humain : histoire à lire d'urgence, laissez-vous embarquer dans cette aventure macabre où cette villa rouge qui ne paye pas de mine à de nombreux secrets à nous révéler...
Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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16 ans après

Un roman que je vais oublier...Je n'ai pas vraiment aimé cette intrigue. La sauvagerie des meurtres au départ m'a perdue. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire.

Je dois tout de même avouer que le final m'a surpris, c'est le point fort du roman, à mon sens.



Le personnage de Riley est insipide, ni lui ni le style n'ont réussi à me captiver même si j'ai tout de même terminé ma lecture...

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16 ans après



Bon thriller digne des meilleurs américains , palpitant jusqu'à la fin
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Week-end en enfer

En compagnie de ces 3 meilleures amies, Abbie part en WE à Monaco... et le Weekend de rêve se transforme en cauchemar...

A LIRE !!!
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16 ans après

Le personnage principal de cette sordide histoire, Paul Riley, substitut du procureur 16 ans plus tôt dans une affaire de meurtres en série rondement menée, doit se remettre au boulot. Et s’il s’était trompé, si l’affaire avait été classée trop vite avec des aveux du meurtrier mettant fin aux investigations ?

Devenu depuis avocat dans un grand cabinet, dont le principal client est le père d’une des victimes, il fera malgré tout son possible pour s’assurer qu’il ne s’était pas trompé ou pas complètement. Pour se faire, il devra quelque peu contrer l’enquête actuelle des policiers sur de nouveaux crimes en série qui rappellent étrangement cette histoire. Mais il est convaincu qu’il faut retravailler l’enquête initiale, n’a-t-il pas raté quelque chose ? Impossible d’en dire plus sans trop en raconter.

Une histoire bien construite, bien écrite qu’on lit sans s’arrêter. On doit savoir si Paul a commis une erreur de débutant avec cette première affaire trop facile.

Alors pas d’hésitation, plongez-vous dans cette histoire !

Merci à Babelio et au Cherche Midi pour cette agréable découverte.

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La comédie des menteurs

Machiavélique et totalement bluffant !



Avec ce roman, David Ellis a réussi à la fois un exercice de style difficile et original auquel peu d' autres auteurs se sont confrontés : raconter une histoire à l' envers, en partant du dénouement pour remonter peu à peu vers le commencement, tout en essayant de ménager les mêmes surprises et le même suspense qu' à la lecture d'un thriller à la construction "normale"; et à la fois un véritable exploit car le résultat est brillant, époustouflant, et terriblement efficace.

Il suffit donc de se prêter au "petit jeu" de l'auteur, qui espère un minimum d'attention de la part de son lecteur, lequel en sera amplement récompensé.

on peut en tout cas être sûr d'une chose : son roman fera date. Pour preuve, après l'avoir lu lors de sa parution en Série Noire il y a bientôt cinq ans et l'avoir soigneusement rangé dans ma bibliothèque après la claque et le bonheur de lecture qu'il m'avait procuré, je me rends compte aujourd'hui que je le relirais volontiers et avec un plaisir renouvelé.

Car avec une remarquable fluidité, David Ellis embarque son lecteur dans une intrigue diabolique et captivante, à la construction millimétrée semblable aux rouages d' un mouvement d' horlogerie qui tournerait dans le sens inverse mais dont chaque pièce s' emboîterait parfaitement.

Evidemment, au premier abord, on pourrait craindre que la lecture en devienne trop ardue et pourtant le lecteur, après une bonne centaine de pages de mise en condition, se prend finalement vite au jeu, s' attache aux personnages, et dès lors se fait bringuebaler entre fausses pistes, rebondissements multiples, révélations inattendues et retournements de situation imprévisibles sans pouvoir lâcher le livre tellement le rythme est haletant et passionnant.

La Comédie des Menteurs est vraiment unique en son genre et jubilatoire : un indispensable, un "must-have" comme disent les Anglo-saxons, pour tout amateur de polars.

Un thriller brillant qui ravira autant les amateurs de suspense que les fans d' énigmes et de mystères qui se régaleront en se faisant mener par le bout du nez jusqu' à la dernière page.

Déjà culte et destiné à devenir un classique du genre, cet incroyable polar, follement intelligent et original, est donc vivement recommandé, et particulièrement aux "blasés" du genre ou aux snobs qui persistent à considérer la littérature policière comme une sous-littérature !

Ce qui en fait donc aussi une excellente idée de cadeau...
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Insoluble

"Pas de fioritures : de l'action ! " selon People, sur la 4ème de couverture. L'énigme ou plutôt les énigmes sont bien ficelées mais l'action tarde à venir. Ce polar de bonne facture n'a rien d'extraordinaire mais se lit sans déplaisir. Le dénouement est digne d'un bon polar à l'instar du "masque de l'araignée", du même auteur.
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Insoluble

Après Invisible, nous retrouvons Emmy Dockery, dans Insoluble. Traumatisée par le meurtre de sa soeur et son agression, elle est devenue agoraphobe et fait du télétravail. Elle en profite pour travailler sur un tueur en série qui s'en prendrait à des sans-abris. Pendant ce temps, un nouveau justicier fait rage : Citizen David fait sauter le siège d’entreprises afin de dénoncer leur éthique. Ne laissant aucun mort derrière lui, il s’attire les faveurs du public. Mais un jour, il fait exploser, à Chicago, un centre d’accueil pour SDF. Bilan : près de deux cents morts. Est-ce lui ou un imitateur ? Emmy va devoir travailler sur cette enquête surtout que son chef, persuadé qu'elle est une taupe, veut l'avoir à l'oeil. Il engage même son ex petit ami, Harrison Bookman pour la surveiller. J'ai apprécié cette plongée dans la société américaine entre les vétérans, les trumpistes, les génies de l'informatique... tout cela sur fond de décisions politiques qui créent des mécontents. L'action est très présente ainsi que les rebondissements et les fausses pistes. Bref, un bon moment de lecture haletant et prenant. #Insoluble #NetGalleyFrance
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Insoluble

Je n'ai qu'un mot : passionnant.

Tout y est :- un suspens qui nous fait osciller entre manipulation, trahison, espionnage, fausses pistes... --Une analyste du FBI, Emy, : passionnée par son travail (quoique un peu trop) mais qui ne lâche rien, malgré son douloureux passé et qui n'est pas soutenue par sa hiérarchie

- un ancien agent du FBI, devenu libraire, et ancien fiancé d'Emy, qui réussi à intégrer l'équipe qui enquête sur des meurtres très particuliers.

A lire
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Caché

"Monsieur Smith" engage Jason Kolarich, avocat pénaliste, pour défendre Sammy, meurtrier de celui qui a enlevé sa petite sœur vingt cinq ans plus tôt. Et le verdict doit absolument être l'acquittement et rien d'autre ! Le procès débute dans moins d'un mois mais Kolarich n'a jamais lu une ligne du dossier et Sammy ne connaît pas ce "Smith". Pourquoi est ce Jason et personne d'autre qui doit prendre en charge ce dossier sensible ? Qui est le mystérieux "Monsieur Smith"? Que vient faire le policier DePrizio qui semble connaître beaucoup de monde ? D'où sort ce fameux témoin qui a subitement recouvré la mémoire un an après le meurtre du kidnappeur de la petite fille ?

Un bon polar judiciaire qui démarre vite et fort mais je trouve que le rythme ralentit ensuite. C'est dommage ! J'ai traîné à le finir pour cette raison. J'ai perdu le fil des nombreux protagonistes et ai eu du mal à me concentrer. Pourtant j'adore ce genre d'enquête, comme celles de John grisham, le roi du polar judiciaire. Heureusement, la fin rattrape tout, donc j'ai eu plaisir à aller jusqu'au bout et accéléré ma lecture.
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La villa rouge

Roman très efficace ! Une fois entamé, il est difficile de le lâcher. Sur la fin, on perçoit la solution, on se trompe, on croit avoir trouvé et puis finalement non... j'aime bien cet effet.

Par contre, je suis lasse de cette course aux scènes de crimes les plus horribles.. je pense qu'au final, l'horreur de ces scènes n'apporte pas grand chose au livre.

Mais à part ça, j'ai beaucoup aimé
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La villa rouge

Un bilan un peu mitigé pour cette 1ère expérience avec l'auteur...

Le synopsis était très prometteur : Les Hamptons, paradis estival des américains fortunés, un double meurtre dans une maison au passé sulfureux, propriété d'une famille maudite où les crimes se sont multipliés. Et c'est l'escalade, le sociopathe ensommeillé libérant la bête.

Mais j'ai eu du mal à adhérer totalement. La première partie du roman est longue et chaotique et les personnages peu attachants. Gentils ou méchants, on alterne entre les 2 sans avoir toutes les informations. Si certains livres font fi du temps et résument en 2 jours ce qui aurait mis des semaines à se produire, celui-ci s'étale sur plus d' 1an, procédure judiciaire, ambiance carcérale (n'apportant gère au roman qu'un fond glauque et sordide gratuit)... l'auteur ne nous épargne rien... Et deuxième partie rebelote, mais avec un nouveau suspect. Les personnages ne sont pas épargnés mais parfois trop c'est trop..

C'est dommage car la trame était bien trouvée mais j'ai trouvé le récit alambiqué et long, et j'ai passé les 150 dernières pages à attendre la validation de mon suspect principal... et oh surprise... gagné!...
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Invisible

Quel plaisir de retrouver la plume de James Patterson avec cette nouvelle lecture. Dès l’ouverture de ce livre, j’ai été projetée dans un monde infernal, affreux, le monde d’une personne on ne peut plus dérangée, un assassin hors norme.

Emmy est persuadée que l’incendie qui a causé la mort de sa sœur n’est pas un accident. Elle est certaine que c’est un meurtre. Un parmi tant d’autre. Une série d’incendie apparemment « accidentel » qui serait, en réalité, meurtrier. Mais comment persuader sa hiérarchie d’enquêter sur ce mystère ? D’autant qu’elle a beau travailler au FBI, Emmy n’y est pas bien vue depuis un moment. Mais elle pourra compter sur l’aide de son ex fiancé pour l’aider.

Et me voilà donc plongée dans une enquête infernale. Tout porte à croire qu’Emmy divague. Et pourtant…

Ce livre est juste addictif. Une fois ouvert, c’est très compliqué de le refermer. La fin d’un chapitre amène à en vouloir toujours plus. Les évènements s’enchaînent à un rythme fou.

J’ai bien aimé le fait qu’entre deux chapitres, l’auteur nous donne aussi la vision de l’assassin. J’avais en parallèle le côté flic avec Emmy qui n’a qu’une chose en tête, venger sa sœur, et le côté assassin, avec sa folie pure et dure.

J’adore les livres de James Patterson. De plus, il arrive à trouver toujours l’auteur qui pourra collaborer avec lui pour créer un chef d’œuvre. Ici c’est David Ellis qui s’y colle. Et les deux plumes se mélangent à merveille.

Je ne peux que vous recommander ce thriller. Si vous êtes adepte de ce genre, vous ne serez pas déçu.

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La Conspiration Kolarich

Contrairement à ce que j’ai pu lire à droite ou à gauche, David Ellis n’est le digne successeur de personne. Il est lui-même. Reconnaissable tout en étant imprévisible, et définitivement doué pour me narrer ses histoires – qu’elles me plaisent ou non. La conspiration Kolarich a mis fin à l’accumulation de livres commencés et mis de côté que j’enchaîne depuis le début du mois d’août, mais surtout depuis la lecture de La faim et la soif. Le livre a fait le boulot, bien plus que je ne l’espérais et je l’ai refermé avec un pincement au cœur.



Il s’agit-là d’un réel thriller juridique comme je les aime (en film ou série du moins), à la différence de Caché dont mon avis avait été un peu plus mitigé, notamment à cause de cette distance avec le juridique totalement absente dans La conspiration Kolarich. Cette fois-ci, on a droit à une immersion totale dans la préparation et l’élaboration de la défense de l’avocat, on enquête, on trouve des arguments, on cherche, on construit sa plaidoirie, on discute avec la partie adverse et le juge tout en grattant sous l’affaire Stoller et en s’ouvrant à autre chose de bien plus dramatique.

Mais surtout, le personnage de Kolarich est bien plus gratté et l’on découvre, à travers ce roman, un homme fragile et doux, nostalgique parfois, empreint d’une sensibilité certaine, et j’avoue avoir eu beaucoup d’affection pour Kolarich que je pensais beaucoup plus rapace, jusque dans ses relation avec les autres. À l’inverse, on assiste parfois à des scènes un peu violentes dans lesquelles le personnage semble expulser toute sa colère, colère indéniablement présente depuis le début avec ce personnage et colère totalement justifiée. Et tout ça ne le rend que plus attachant au point que je n’aurais jamais voulu quitter ce personnage qui, je pense, me parle beaucoup plus que je ne veux bien l’admettre.
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16 ans après

Connaissez-vous ce phénomène étrange que certains livres procurent à la lecture ; ce phénomène qui se résume en très peu de mots et qui, pourtant, est très rare en littérature : le plaisir de lire. Juste ça. Pas la satisfaction de vivre une histoire incroyable. Ni même de rencontrer des personnages hors normes, profonds et parfaitement dessinés. Pas non plus le plaisir d’un dénouement extraordinaire, rare, grisant. Non. Juste le plaisir de lire les mots, les enchaîner, y devenir accro et ressentir leur absence lorsqu’ils ne sont plus devant nos yeux. Ce sentiment qu’un texte coule plus qui ne défile, qui se veut simple mais terriblement prenant. Cette impression que l’auteur vous chuchote et vous raconte son histoire à l’oreille ; ça chante, ça danse, ça s’accélère, on ne s’arrête plus et… oh, déjà 150 pages lues ? Incroyable ! Il ne faut pas grand-chose, simplement une harmonie et beaucoup d’authenticité. Et bien on est dedans.



16 ans après est un thriller juridique et, étonnement, je n’avais pas senti cette préférence de l’auteur pour le juridique dans le premier livre que j’ai lu de lui : La comédie des menteurs. En revanche, je l’ai ressentie en parcourant rapidement les résumés sur Amazon lorsque j’ai voulu m’acheter un autre livre de David Ellis. Des souvenirs de série télévisées américaines sont remontées à la surface ; j’ai adoré l’idée d’être replongée dans cette ambiance juridique et c’est pourquoi j’ai lu ce livre très rapidement après réception.

16 ans après reprend un personnage de La comédie des menteurs : Paul Riley. Au début du roman, en 1989, Riley est un assistant du procureur mis sous les feux des projecteurs grâce à l’affaire Burgos, un homme condamné à mort pour le meurtre de six jeunes filles. Seize années plus tard, Riley est devenu un brillant avocat et on n’est plus très sûr, lorsque la tuerie reprend, que Burgos était réellement le coupable. A-t-on mis la bonne personne derrière les barreaux ou s’agit-il d’un copycat ? C’est en réalité plus d’une question que va soulever cette nouvelle affaire.



16 ans après n’est pas un de ces thrillers au suspense insoutenable, au rythme haletant et aux révélations qui tombent à chaque fin de chapitre. Il ne joue pas sur les émotions et ne détient pas l’intrigue de l’année qui chamboule ou en met plein les yeux. Il est en réalité quasiment à l’opposé de cela. Le rythme est lent : 430 pages représentent 5 jours d’intrigue, sans compter les sauts dans le passé, c’est très lent pour un thriller je trouve, surtout lorsque l’enquête n’est pas à rebondissement ni à révélation ; l’intrigue traîne et l’auteur prend son temps. Certains lecteurs ont d’ailleurs dit de ce livre qu’il tourne en rond : c’est vrai. On avance pas à pas, l’auteur se répète parfois, alors j’admets volontiers que l’on peut s’ennuyer avec ce livre et arriver à la conclusion qu’il est ennuyant et surtout, très long. Vous voilà prévenus.

Cependant, ça n’a absolument pas été mon cas et je ne saurais pas vraiment dire ce que j’ai autant aimé dans ce livre pour le dévorer de la sorte car, à vrai dire, je n’ai pas encore cerné avec précision ce qui me plaît tant chez David Ellis qui, concernant l’immersion, peut rivaliser avec John Hart. Ellis a la même façon de m’embarquer dans ses histoires, cette même faculté de créer une bulle autour de moi qui empêche l’extérieur et la réalité de pénétrer.

Entre le texte qui se lit tout seul ; les personnages auxquels on s’attache ; les dialogues que j’ai adorés parce que je les trouve très bien tournés et écrits ; le pan juridique dont je me suis délectée ; l’enquête pas à pas et lente qui m’a passionnée (oui, alors que je n’aime pas ça d’habitude !) ; l’angle juridique choisi par l’auteur pour nous entraîner au cœur des investigations et des déductions qui change beaucoup de l’habituelle enquête policière, et le dénouement que je n’attendais pas, je ne saurais dire ce que j’ai préféré. Tout, probablement et, forcément, le tout a diablement bien fonctionné.



Je ne vais évidemment pas parler de l’histoire puisqu’en dire un peu, c’est déjà en dire trop compte tenu de la construction du roman, de son rythme et de son dénouement final. C’est à découvrir pas à pas, à déguster si on adhère au procédé et à l’écriture.

Une histoire est en train de s’écrire entre cet auteur et moi, et j’espère un jour pouvoir l’exprimer de façon plus claire – à condition que l’on ne divorce pas avant, on n’est jamais à l’abris. Pour les amateurs de thrillers juridiques et à ceux qui veulent découvrir le genre et/ou l’auteur, je conseille bien évidemment 16 ans après, que j’ai préféré à La comédie des menteurs.
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