Citations de David Moitet (175)
Quand on veut chasser un loup, on n'envoie pas des moutons
Vous avez fait une promesse à mon père !
Franchir les falaises qui entourent l'île est impossible.
Pourquoi je reste dans cette foutue cabane à grelotter alors qu’un lit douillet m’attend à quelques dizaines de mètres, dans une chambre confortable et chauffée ?
Parce que j’ai la trouille. Une trouille terrible, incapacitante. Je suis terrorisé à l’idée que les types auxquels j’ai échappé soient encore là, tapis dans l’ombre, à attendre que je quitte ma cachette.
Un bon thriller plein d'invraisemblance et de rebondissements. Ça distrait.
Au rythme du pas des chevaux, elle observait l’océan dont les vagues venaient mourir sur les plages du duché des Sept Baies. Et dire qu’hier encore, tout ce qu’il lui était donné de voir appartenait à son père… Qu’en était-il aujourd’hui ? Qu’était-il advenu du général ? Était-il toujours en vie, ou avait-on empalé sa tête sur une pique pour que l’Empereur affirme sa toute-puissance ?
Le petit à la cicatrice a sorti une arme et tiré deux fois sur ma mère, à bout portant.
Tu es bien Thomas Handle ?
-Euh...oui, j'ai répondu,un peu intimidé
-Né le 20 Juin 2001 à la maternité de Great Falls hospital à 17H30 ? (p.7)
Je… Je n’ai pas bougé. Je n’ai même pas esquissé le moindre geste pour aider mes parents. J’aurais dû essayer. Tenter un truc… Prendre un torchon pour compresser leurs blessures, lancer une chaise sur un des deux flics pour m’enfuir et alerter les secours… Faire quelque chose. N’importe quoi… Mais je suis resté là, immobile, paralysé, à regarder la tache rouge s’élargir autour de ma mère.
" Les dirigeants des pays les plus influents de la planète se pressèrent aux hublots, tels des enfants, pour découvrir le long cylindre conçu pour atteindre d'exoplanète Epsilon 145B, qu l'on avait rebaptisée Nouvelle Terre. Depuis près de trente ans, ils avaient tous largement contribué à financer le NEP, ou New Earth Project. " p. 10
Depuis quelques années, les robots sont devenus tellement performants qu'ils remplacent peu à peu tous les travailleurs humains. [...] Comment rivaliser avec des bouts de ferraille qui triment 24h sur 24 sans jamais se plaindre? "p. 39
"Nous n'héritons pas la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants." p. 217
Il fallait d'abord qu'il finisse de lire ce carnet pour prendre une décision. Vu la tournure des événements , il allait devoir patienter encore un peu........
Je n'aurais pas cru qu'un jour je serai content de ne plus penser. Mais ça fait mal , parfois , de ressasser des choses qu'il vaudrait mieux oublier.
Le pouvoir de tout arrêter , de mettre fin à cette souffrance dénuée de sens.
Je me revois encore dire à mon fils que partir en haute montagne sans préparation était une connerie. J'ai toujours eu mon franc parler. Et lui a toujours su me gratifié de son plus beau sourire pour me faire comprendre que , quoi que je dise , il n'en ferait qu'à sa tête. Comme d' habitude............
A l'idée qu'une femme de ménage puisse enter et trouver à quatre pattes entouré de ses jeux de d'échecs , Alex ne put s'empêcher de sourire.
Vous vous intéressez à un accident , à priori mortel , mais vous n'en êtes pas sûr , à une date inconnue , dans un lieu inconnu ?.
C’était la première fois qu’il descendait si profondément dans les entrailles d’Utopia. Du sol au plafond, qui s’élevait à environ trente mètres, étaient entassées des habitations de fortune, construites avec des matériaux de récupération hétéroclites. L’ensemble, tant il était disparate, formait un tout presque cohérent, suintant la misère et l’oubli.
Alex secoua vivement la têt, tentant de chasser cet horrible souvenir de son esprit. Mais ce gâchislui donnait parfois la nausée. A ses yeux, le mariage était à la fois une magnifique preuve d'amour et une occasion de lier deux familles. Et il était évident qu'une telle chose ne pourrait jamais se produire.
En un éclair, il jaillet de sa chaise et franchit les quelques métres qui le séparaient del 'homme. Avant que ce dernier n'ait pu esquisser lemondre geste, Alex lui asséna une manchette digne d'un combat de catch. Le complice de la rousse fut projeté à plus d'un mètre, sur une table qu'il fracassa dans un grand bruit.
- Il faut bien que vous compreniez, vous souffrez juste d'une chose, cher ami: comme beaucoup de gens de nos jours, vous vivez dans l'illusion du bonheur constant. [...]
Enfin pour résumer, je crois qu'il faut que les gens revoient leur conception du bonheur. La béatitude constante n'est pas un état humain naturel, à moins de recourir à des drogues. Il faut prendre conscience que le bonheur n'est qu'un assemblage de moments agréables arrachés à une vie faite de contraintes et d'épreuves.
Chaque moment de plaisir n'existe que pour encourager l'homme à continuer de survivre jusqu'au suivant. L'homme heureux est celui qui n'attend pas trop longtemps entre ces deux moments, ou celui qui sait orienter sa pensée de façon à se sentir heureux d'un rien.