Citations de David Moitet (175)
Bonne chance, dit Raussart, avant que les portes de la voiture ne se referment.
Des cris. Par dizaines. Une foule affolée se dilue dans les rues, tente d'échapper à la charge des soldats
- Il s'autoalimente.
Quoi ? Un murmure vient de harponner ma dernière pensée. Aussi funeste soit-il, je me demande qui ose interrompre ainsi mon raisonnement… J'ouvre les yeux. Alex est en train de se lever. Il s'autoalimente, répète-t-il, en me faisant un clin d’œil.
Après l'inquiétude, puis l'exaspération, c'est le doute qui s'installe en moi. Comment Arnaud peut-il me faire ça? Cela ne lui ressemble pas. Il y a forcément une explication. Et je suis bien résolue à la découvrir...
Une voleuse de flux. Tu es la mort, Ambre, la sorcière de la prophétie, celle qui nous détruira tous... (p.29)
Son plus gros défaut est de ne pas être née homme...
"Mon estomac gargouille,mais je pense à mon petit frère et à mes parents.Eux n'ont pas eu droit à un repas complet comme celui que j ai avalé à l'école.Alors je préfère qu'ils se partagent le peu qu il nous reste.Je me rattraperai à la cantine...."
(lignes 17 pages 41)
Jade B
Tu es bien Thomas Handle ?Heu oui […] tu viens avec nous...Page 7
Des sacrifices sont toujours nécessaires pour faire avancer la science 'page 202
"Tous les barons du crime ont répondu à son invitation. Il se félicite d'avoir réussi à un tel exploit. Reste maintenant à les convaincre de l'importance de sa découverte et de son intérêt immense pour leur empire..." (p. 21)
"C'est pas une vie, tu sais...[...] Tu as réfléchi à ma demande?
Nouveau silence.
- Ce n'est pas une demande, Saul. C'est une connerie. Jamais je ne t'aiderai à mettre fin à tes jours. Jamais. Tu m'entends?
- Je suis déjà mort, Duncan. Je suis mort le jour où cette balle a sectionné ma moelle épinière." (p. 66)
"Un seul point commun à toutes ces horreurs : moi. Moi et mon foutu don. Il est évident que mon aptitude à me déplacer à une vitesse ahurissante est la clé du puzzle. C'est pour ça que mes parents sont morts." (p. 123)
Après avoir jeté un coup d’œil furtif derrière lui et constaté que ses poursuivants avaient un peu tergiversé sur le quai, Alex se força à ralentir légèrement la cadence. Le sol devenait plus irrégulier, et ce n’était pas le moment de se tordre une cheville.
Il se cala donc sur son rythme de croisière, celui qu’il prenait lorsqu’il courait, et pria pour qu’une solution se présente. C’est alors qu’il sentit une forte bourrasque d’air vicié arriver en face de lui. Puis vint le bruit caractéristique des roues frottant contre l’acier…
- Et merde ! jura-t-il.
La suite se déroula si vite que certains ouvrier jureraient pendant des mois que le petit Humain avait utilisé une forme de magie pour terrasser Amos le géant. Il n’en fut rien. Si magie il y avait eu, c’était celle de l’entraînement et de la précision. Nato avait saisi d’une main le col du Tauren, et de l’autre l’arme en train de tomber, tout en poursuivant sa rotation autour de son adversaire en prenant appui avec son pied sur l’énorme mollet du colosse. Une demi-seconde plus tard, Nato était fermement campé sur le dos d’Amos, la lame de verre posée en travers de sa gorge.
Mauvais signe.
Aucun ténmoin.
Aucune piste.
Et le temps passait.
Or dans cette affaire, le temps était compté. Il en était certain. Il n'aurait su dire pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment.
La douleur refluait enfin.
Le petit homme la contemplait avec un sourire malsain. Ce fut la dernière chose qu'elle vit avant de sombrer dans l'inconscience.
La vie est dure. C'est un fait. Mais se voiler la face en se plaçant en victime pour éviter d'endosser la responsabilité de ses actes, c'est certainement très confortable, mais cela révèle surtout une grande lâcheté. Alors c'est à toi de choisir : être un lâche, ou devenir quelqu'un.