Citations de David Walliams (69)
Son pull était plein de trous ; son blazer déchiré à plusieurs endroits ; son pantalon, trop court pour lui. Néanmoins, son père lui avait toujours appris à l'arborer [son uniforme] fièrement. Sa cravate effilochée était toujours nouée à la perfection.
— Si c’est comme ça, mon enfant, je vais devoir te laisser attachée là-dessus, sans rien à manger ni à boire. Et chaque fois que je reviendrai je redonnerai un tour de manivelle. Et encore un tour, et encore un tour, jusqu’à ce que tes bras et tes jambes se détachent.
C’était une image terrifiante. Stella était très attachée à ses bras et à ses jambes. Mais elle ne voulait surtout pas montrer qu’elle avait peur.
— Tu finiras par céder, ma petite, prédit la tante Alberta.
— Jamais !
— Oh que si. Ce soir, demain ou après-demain, ou après-après-demain, ou après-après-après-demain, tu finiras par craquer. Bientôt, tu me supplieras de te laisser signer l’acte de propriété. Alors, Saxby Hall sera enfin à moi ! Rien qu’à moi !
— Tu es un monstre ! cria la fillette.
Ce que la tante Alberta prit comme un compliment.
Auriez-vous, par hasard, une tatie terrible ? Une tatie qui ne vous laisse jamais regarder votre émission de télévision préférée le soir ? Ou qui vous force à avaler jusqu’à la dernière miette son immonde tarte à la rhubarbe, alors qu’elle sait pertinemment que vous détestez la rhubarbe ? Peut-être donne-t-elle un gros baiser baveux à son caniche avant de vous donner un gros baiser baveux, à vous ? […]
Eh bien, si horrible que soit votre tatie, question horreur, elle n’arrivera jamais à la cheville de la tante Alberta.
- Oh, je suis débordée depuis le décès tragique de tes parents ! Je n'ai pas une minute à moi ! Tant de choses à faire ! Vendre les vêtements de ta mère, brûler les lettres et les journaux intimes de ton père...
- Mais j'aurais voulu les garder !
- Il fallait le dire !
- J’ÉTAIS DANS LE COMA !
- Ce n'est pas une excuse.
« Oh, elle est vraiment terrible, cette odeur. En posant le nez contre la page, vous pourriez presque la respirer»
Maintenant, sachez que je suis venue dans cette ville à la suite de l'incident funeste qu'a subi le Dr Dantan. Ce pauvre homme est tombé sur un de ses instruments de dentiste. Quelle ironie du sort ! Je n'entrerai pas dans les détails horrifiques ; disons juste que le Dr Dantan a été retrouvé dans son cabinet gisant dans une grande mare de sang. La roulette était profondément enfoncée dans son cœur...
Se déguiser lui avait procuré le sentiment de ne plus avoir besoin d'être l'ennuyeux Dennis, vivant sa petite vie grise.
"Je peux être qui je veux!" se dit-il.
- Je regardais sous ton matelas parce que... commença papa d'abord mal à l'aise, puis en colère. Ce que je cherchais n'a aucune importance. Je suis ton père. Je peux fouiller sous ton matelas quand je veux!
Il termina son discours sur le ton victorieux que les adultes adoptent souvent lorsqu'ils sont conscients d'être dans leur tort.
Quand l'émission fut enfin terminée, l'éléphant déclara:
-Il faut que je fasse un peu de sport.
-Du sport? répéta Sam.
-Oui, je voudrais perdre quelques kilos. As-tu un vélo?
-Euh... Oui, mais...
-Oui, mais quoi?
-C'est qu'il n'est pas très grand, et... comme vous êtes un éléphant... vous risqueriez de le casser.
-Petit malpoli! se fâcha l'éléphant. Où est-il ce vélo?
- Que mangent les éléphants ? s'enquit Sam.
- De la nourriture ! Qu'il est bête, celui-là !
M. Gris couvrait à lui tout seul tout l'arc-en-ciel, mais un arc-en-ciel en noir et blanc.
La route était longue jusqu'à Londres, surtout sur un scooter électrique dont la vitesse maximale était de 5 kilomètres/heure (avec deux passagers).Au bout d'un moment, Ben se rendit compte que la route s'élargissait : deux voies, trois voies.
- Bon Dieu, on est sur l'autoroute ! cria-t-il tandis que les camions de dix tonnes les frôlaient à toute allure et que le scooter s'envolait presque sur leur passage.
Il embrassa une dernière fois sa chambre du regard, après quoi il sauta dans le noir et, par la même occasion, dans le chapitre suivant.
Joe rouvrit les yeux et sourit. Il n'en revenait pas ! Il avait failli embrasser une fille !
Des millions de pensées et de questions se bousculaient dans sa tête. Qui était-il? Pourquoi vivait-il dans la rue? Avait-il jamais eu une maison? Que mangeait son chien? Avait-il des amis, une famille? Si oui, savaient-ils qu'il était sans abri?
Un curieux mélange de peur et d'excitation pétillait à présent dans le ventre de Chloé. Personne n'avait jamais demandé à entendre ses histoires.
Elle referma la porte, laissant son père à quatre pattes dans le noir. Elle cachait désormais deux hommes adultes dans la maison. C'est quoi, la suite? se demanda-t-elle. Je vais trouver grand-père dans le sèche-linge?
-Peuh, comme si qui que ce soit avait envie d'héberger ce vieux pouilleux! finit-elle par éclater.
Non mais regardez-le! Vous qui êtes chez vous, vous ne sentez pas l'odeur, mais faites-moi confiance, il schlingue! Il pue la crasse, la sueurs, la crotte, l'étang et le chien. Je voudrais que cette grosse boule puante putride et pestilentielle disparaisse de chez moi à tout jamais avec son odeur!
Il aimait le sifflement de son appareil auditif. Il aimait son odeur de chou. Et par dessus tout, il aimait ces prouts qu'elle lâchait sans même s'en rendre compte.
Il aimait tout ce qui faisait qu'elle était elle.
- Au fait, pendant qu'j'y suis, vise un peu mieux quand tu vas aux vécés !
- Pardon.
- Comment qu'tu te débrouilles pour en mettre partout comme ça ? T'as une pomme d'arrosoir au bout, ou quoi ?