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Critiques de David Zaoui (206)
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Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Pour les amateurs de livres joyeusement déjantés.



Ce roman est un joli petit bijou que j’ai pris plaisir à lire. L’histoire regorge de fantaisie, d’humour.



J’ai adoré comment David Zaoui a imaginé la relation entre Alfredo Scali et le conseiller Pôle Emploi, Bertrand Bubard (le nom à lui seul est déjà tout un programme). Rien que pour ça, je le relirai volontiers.



Tous les personnages sont délicieux dans ce livre : la grand-mère qui plonge avec légèreté dans l’Alzheimer, le petit singe Schmidt infiniment doux (on aurait envie de l'avoir chez soi), qui prend plaisir à se travestir dans des tenues toutes plus originales les unes que les autres et destiné initialement à aider la grand-mère mais qu’Alfredo Scali a récupéré chez lui par la force des choses , les parents, pas très riches mais absolument sereins dans leur bonheur tout simple, Casimir Limsky, l’ami fidèle complètement barje, entre autres…



Juste un petit bémol. Pour moi (mais ce n'est que mon ressenti), le livre aurait dû s’arrêter à la page 269 ou bifurquer à partir de là vers quelque chose d’autre que cette dernière partie qui m’a laissée sur ma faim. Je m’attendais à un final un peu plus fou, un peu plus explosif, en tout cas dans la lignée des chapitres précédents, mais bon, je ne vais pas pour autant bouder le vrai plaisir pris à la lecture de ce livre par ailleurs très drôle, tendre et attachant.



J'aime dans ce type de récits que la quête de Soi se situe sur fond de douce folie car, au fond, tout n'est-il pas qu'un immense éclat de rire ? Alors, détendons-nous, laissons nous absorber par l'absurde joyeux dont nous nous privons, envahis que nous sommes parfois (souvent ?) de conformisme trop sérieux.


Lien : https://unefeuilleetdesmots...
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Le financier en chef

Jackson Zerbib est un doux rêveur depuis son enfance, au contraire de sa soeur, concentrée sur ses études de droit et d'avocate. Son rêve : devenir cinéaste ! Avec sa caméra, et son imagination débordante, il va inventer et filmer des scénarios cocasses jusqu'au jour, où il se dit qu'il doit se trouver 1 emploi .

Il se crée alors un CV bidon de financier et se fait embaucher dans une Start up... Mais il n'y connait rien et ne comprend rien à ce qu'il doit faire. Ce n'est pas cela qui va l'abattre et avec l'aide de son père, il va trouver des subterfuges pour détourner l'attention du patron : ses talents culinaires.... Mais jusqu'à quand va t-il tenir ??

Jackson est fort attachant, tout comme ses parents, juifs débordants d'amour pour leur fils (et leur fille, peu présente finalement dans l'histoire). CE roman est tendre, philosophe.

J'apprécie énormément le style et la plume de David Zaoui( j'ai adoré tout autant son 1er roman d'où mon impatience) qui me donne le sourire, la pêche renforcée par la gouaille de Jackson, son culot. L'évocation des plats et recettes, salées et sucrées m'ont donné l'eau à la bouche, m'ont fait saliver.

L'idée est originale, traitée avec humour et sensibilité, et les personnages sont en hauts en couleur tout en étant attendrissants. On se retrouve plonger dans la vie quotidienne, qui pourrait être la nôtre.

Un roman qui donne du peps, plein de positive attitude nous rappelant d'attraper toutes les opportunités qui passent devant nos yeux car elles peuvent être source de satisfaction, de découverte et d'enrichissement.

Un livre qui se déguste avec l'un des financiers de Jackson et un mug de thé...
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Le financier en chef

Un petit livre divertissant. Pas mal d'humour et d'optimisme pour raconter une histoire pas gagnée d'avance. Faut quand même être gonflé pour trafiquer à ce point là son cv, et être sacrément chanceux pour tomber dans une équipe pareille, surtout le boss d'ailleurs, je pense que ça relève de l'utopie, bien que des "brasseurs de vent" qui avait la côte auprès des chefs j'en ai connu quelques uns. Donc voilà un petit moment sympa avec ce livre, parait qu'il en a écrit un autre encore mieux d'après certains ici, je vais me pencher dessus.
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Le peintre du dimanche

David Zaoui croque ici le portrait d’Alfredo Scali, un jeune aspirant peintre ayant pour ambition d’immortaliser sur ses toiles les rêves et l’inconscient des animaux, leurs désirs secrets. Un thème déjanté qui peine à trouver son public jusqu’au jour où le jeune homme recueille Schmidt, une petite femelle capucin, ex-animal thérapeutique de sa grand-mère, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Plus qu’un animal de compagnie, le petit singe se révèle être une formidable compagne de vie pour le jeune Alfredo qui végète dans sa triste banlieue. Schmidt, dotée d’une remarquable intelligence, console et comble ainsi la solitude du jeune homme, avec toute sa douceur, sa sensibilité et sa drôlerie. Lorsqu’elle se met elle même à prendre les pinceaux et à composer des toiles somptueuses, Alfredo entrevoit enfin l’espoir d’un avenir meilleur et, surtout, la fin de sa longue relation chaotique avec son conseiller pôle emploi!



Alerte coup de cœur pour ce roman qui mêle humour, originalité et tendresse! J’ai vraiment adoré dès les premières lignes, totalement séduite par le ton de l’auteur et surtout conquise de trouver enfin un roman à la fois drôle et intelligent! C’est bien simple on éclate de rire presque à chaque page, à la lecture des pitreries de Schmidt, qui affectionne notamment les déguisements et le feuilleton « Starsky et Hutch » (mais sans Hutch!), ou encore avec les énormités que sort la grand-mère d Alfredo.



Coup de cœur également pour cette galerie de personnages qui traverse le roman, à la fois loufoques et tendres, touchants de par leur fêlures. Ces êtres atypiques et cabossés, avec leur fantaisie et leur philosophie de vie, illuminent les pages de ce roman, lui apportant profondeur et luminosité. Tous traînent en effet leurs problèmes et leur mal-être dans un Paris qui n’ouvre que difficilement ses portes aux êtres en marges de la société. Qu’importe, ils se font leur place, à leur manière.



Que le lecteur qui hésiterait se rassure : c’est un peu déjanté mais sans jamais déraper dans la lourdeur. Cela flirte avec le grotesque, l’absurde et le burlesque mais avec une telle bienveillance que ça fonctionne. Les personnages, révélés sous des jours parfois peu flatteurs, ne sont jamais ridicules mais au contraire profondément humain.



En bref, un livre qui fait vraiment du bien, décontracté, malicieux et, surtout, qui ne se prend pas au sérieux : un vrai bol d’air frais!
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Le financier en chef

Jackson a un rêve : devenir le plus grand cinéaste de tous les temps comme Steven Spielberg son idole mais à plus petite échelle. Depuis l'âge de treize ans, il écrit des scénarios dont il prend plaisir à mettre en scène les personnes (acteurs) de son quartier. Il n'a pas de grandes prétentions mais de grands rêves qu'il aimerait bien voir réalité mais voilà, à l'âge adulte, son rêve n'est toujours pas devenu réalité et il a besoin d'argent pour vivre (comme tout le monde !). Il a beau essayé, persévéré mais ça ne veut pas... Poussée par sa famille et devant son échec cuisant, il sait qu'il lui faut un travail. Il faut qu'il trouve un "vrai" travail qui lui permette de payer les factures et qui lui permette aussi de pouvoir continuer à rêver de sa passion...







Jackson a un petit souci, il n'a pas fait de grands études, il n'a pas de diplôme, il n'a aucune qualification. Il décide donc de gonfler un peu beaucoup son CV histoire de pouvoir trouver plus facilement un job et sans trop de contraintes si possible, tant qu'à faire. Il va postuler à un poste de directeur financier où il sera engagé dans une jeune entreprise spécialisée dans le domaine médicale. Son CV a fait mouche au point qu'il a réussi le pari fou d'avoir un job en or ! Maintenant, il va devoir mettre les bouchées doubles pour ne pas se retrouver à la porte. Grâce à son job, Jackson va se trouver une grande qualité en tant que Chef ! Et oui, rien que ça ! En effet, en tant que fin gourmet, notre Jackson est très doué dans une cuisine ; bien plus que dans un bureau avec ordinateur et tableur excel. Entre financier et financiers, il n'y a que qu'un pas pour révéler le jeune homme !







Jackson est un personnage touchant, attachant, haut en couleurs que l'on prend plaisir à suivre à travers ces pages. C'est un grand enfant qui croît en ses rêves mais qui est obligé de voir la réalité en face à un moment donné. Un brin original, un peu timbré, peur de rien, c'est un doux rêveur que l'on a pas spécialement envie d'ancrer dans notre réalité, il est bien dans la sienne. Il a plus la tête dans les nuages qu'avec les siens mais c'est sa particularité. On le retrouve dans des situations comiques qui vous feront rire aux éclats.







Jackson entretient une belle relation avec son paternel. David nous brosse un portrait de ces deux hommes qui touche au cœur. Le père de Jackson le soutient, il croît en son fils dur comme fer mais il le pousse à grandir, à évoluer, à mentir pour garder son emploi mais surtout, il le pousse à toujours croire en lui, en ses rêves.







Etant une grande gourmande, je ne vous cacherai pas que j'avais envie de déguster certains plats que concoctait notre amateur cuisinier qui m'a fait saliver plus d'une fois. David nous offre un récit gourmand, original et très plaisant à suivre.







La plume de David est belle, fluide, humoristique, très agréable à lire. C'est un récit tendre, gourmand qui nous fait prendre des kilos virtuellement parlant que l'on en redemande encore ! Je me suis délectée pendant toute ma lecture au point que je me suis forcée à déguster ce livre à petite dose pour ne pas arrivée à la fin trop vite.







Tout ça pour vous dire que je me suis régalée avec le dernier roman de David Zaoui. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman qui se déguste avec des financiers ou autres gourmandises bien sûr ! 😉🥮
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Le financier en chef

Cher David,

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J’ai fait un rêve incroyable, les yeux grands ouverts, un instant de gourmandise, de pur délice, la tendresse et le moelleux d’un financier à la vanille, la saveur incomparable du biscuit, léger et doux, et les arômes qui font pétiller les papilles, le bien être ressenti, chaque bouchée comme un instant de poésie, et de me dire que rien ne devait venir troubler cette dégustation.

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J’en avais le regard qui débordait de papillons et d’étoiles, les sensations au maximum, ce petit supplément de bonheur, le plaisir inavouable, régressif mais tellement agréable. Un rêve qui réchauffe l’âme, inonde le cœur d’amour et la perspective entre deux bouchées de penser que tout devrait être toujours ainsi, simple certes et en même temps si délicat, si touchant. Parce que là, tout ce que je ressentais c’était un retour au temps de l’innocence, celui de tous les possibles, celui où tu crois que tous tes rêves sont à portée de main.

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Et puis j’ai fermé les yeux, et soudain j’ai réalisé, que non, ce n’était pas le fruit de mon imagination, c’étaient tes mots, ceux que je venais de lire, c’était Jackson que j’entendais, c’étaient ses plats qui mijotaient et sa capacité à concevoir, à transformer chaque instant en une grande aventure. Alors je devenais spectatrice de ces dizaines de films qui prenaient forme, qui s’animaient, une autre vision du monde en mouvement, un artiste en pleine création, utopiste peut-être mais profondément humain.

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Un roman comme un bonbon, pour ne pas oublier l’enfant en chacun de nous, pour ne pas oublier de rêver, toujours.
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Le peintre du dimanche

C'est ma première lecture de cet auteur et je n'ai aucun regret, c'est captivant fluide, plein de sens.

Je lai vu passé beaucoup de fois sur la toile et je me suis dis faut que je le lise et c'est chose faite

Tout souris a Alfredo il viens d'être repéré par un galeriste, malheureusement tout ne vas pas se passer comme prévu, il à hérité d'un petit singe enfin un capucin malicieux accro aux beignets a la pistache, qui es le véritable auteur de ses toiles.

Comment va-t-il se sortir de cette situation.?

Lisez le et vous le saurez.

C'est un roman très beau, c'est comme un bonbon que l'on aimerais jamais que son gout ne s'arrête.

Un coup cœur pour ce premier roman de David Zaoui



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Le peintre du dimanche

Flop flop flop flop

Tout est dit, ce roman a été un flop pour moi. Heureusement, il est court, moins de 300 pages.

Je dois avouer que je n'ai absolument pas saisi la drôlerie, ou l'humour, dans ce texte.

Je n'ai pas réussi à m'attendrir sur le sort d'Alfredo, qui rêve d'être un artiste peintre reconnu, mais qui, en attendant son heure de gloire, envoie des lettres d'insultes à son conseiller Pôle Emploi et se lamente sur son sort.

Je n'ai pas non plus aimé que la maladie d'Alzheimer de la grand-mère ne soit qu'un prétexte pour introduire le fameux singe capucin, ou pour des gags douteux. Pourquoi l'affliger d'une maladie aussi grave pour ensuite la laisser seule dans son coin, libre d'être un danger pour elle-même ou pour les autres ?

Vous me direz, ce livre est censé être un roman réjouissant, loufoque, qui fait sourire. Et bien, soit, mais dans ce cas-là, l'égoïsme et l'insouciance de la famille vis à vis de la grand-mère devrait être un ressort comique et ce n'est pas vraiment le cas.

Oh par contre, le point positif du roman, c'est Schmidt, le singe capucin. Elle (oui c'est une femelle) m'a beaucoup plu avec sa propension à se déguiser, et ses petites attentions pour ceux qu'elle apprécie.

Mais elle ne suffira pas à changer mon Non en Oui et cette lecture fut heureusement courte mais pas vraiment agréable.

D'ailleurs, le titre a été changé entre la parution en grand format et la parution en poche. Il est passé de "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" à "Le peintre du dimanche". Cette modification m'a intriguée, quelqu'un connait les raisons d'un changement de titre entre deux parutions ?
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Le financier en chef

Un peu redondant, de mon point de vue. Entre ses balades dans les rues de Paris et ses rêves, éveillé, sur la manière idéale, et non moins utopique, dont il aimerait voir sa vie évoluer, on tourne un peu en rond.

Sans doute parce que, dans ce Financier en chef, le petit singe Schmidt n'est pas là pour apporter son irrésistible touche de fantaisie et d'originalité.

En résumé : lecture agréable mais histoire un peu plate et scènes par trop répétitives.
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Le financier en chef

Ce livre est génial !

Complètement déjanté !

Une histoire loufoque et drôle !

Une idée fabuleuse que je vais tester un jour je pense 🤫

À emporter et à déguster sans hésiter, ce livre est un vrai régal 👨‍🍳
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Le financier en chef

Ceux qui ont appris à apprécier les personnages que David Zaoui nous a proposés dans ses précédents romans ne seront pas déçus. Jackson Zerbib est dans la lignée des Babinsky ou Alfredo Scali : De gentils humanistes qui ne sont pas exempts de défauts, ce qui les rend encore plus attachants. Jackson est un jeune homme qui se croit bourré de talent et, potentiellement, l'égal de Steven Spielberg, Son père y croit et le soutient dans ses rêves mais sa mère fait ce qu'il faut pour lui remettre les pieds sur terre ... Sans grand succès. Dépité pas ses échecs à répétition dans le monde du cinéma, Jackson va sauter le pas et tenter le tout pour le tout en se créant de toutes pièces un CV de winner dans le domaine de la finance ... Et ça va marcher ! Au moins un temps... Le reste, découvrez-le en lisant ce roman plein de tendresse, d'humour et de comparaisons animalières dont David Zaoui à le secret. Ce roman vous rendra heureux comme une taupe qui vient de retrouver ses lunettes ! Un roman taillé sur mesure pour le monde d'apès !
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Le financier en chef

Je ne connaissais pas cet auteur avant de découvrir son dernier roman ! J’ai été séduite par son écriture ainsi que l’histoire qu’il présente ici. Je me suis régalée pendant toute la lecture (c’est le cas de le dire), j’ai eu envie de déguster les petits plats concoctés par Jackson, qui m’ont donné l’eau à la bouche !

J’ai lu ce roman en très peu de temps, le récit est fluide et intéressant, j’ai apprécié l’originalité de l’histoire qui monte en puissance au fil des pages. ⁣

Jackson est un personnage rêveur et haut en couleurs. Il m’a émerveillée par ses idées, ses projets, son pep’s, sa personnalité et ce qu’il dégage en général. Il est très attachant et dès les premières pages, on se doute qu’il va faire vivre au lecteur quelque chose d’exceptionnellement drôle.⁣

Je suis ravie d’avoir fait sa connaissance et de l’avoir suivi dans ses aventures (parfois) rocambolesques. J’ai souri, j’ai beaucoup ri, et qu’est-ce que ça fait du bien !⁣

Jackson et son père entretiennent une relation vraiment très belle, je pense que c’est ce qui m’a le plus marqué dans ce roman. Son père lui est d’un soutien indéfectible. Il croit en Jackson, en ses rêves mais le pousse à aller de l’avant, à grandir, mûrir quitte à mentir, à user de stratagèmes loufoques qui s’avèrent efficaces afin de garder son travail. Il va se voir autrement et va même se découvrir des talents cachés...⁣

C’est une très belle histoire qui m’a mise de bonne humeur, qui m’a aussi touchée et qui m’a fait rire. Je suis conquise !⁣
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Le financier en chef

Quelle joie d'ouvrir sa boîte aux lettres et d'y trouver le nouveau roman de David Zaoui. Rien qu'à la couverture, j'étais déjà sûre de passer un excellent moment avec son roman, et croyez-moi, le moment a été plus qu'excellent! Ce fut un pur régal du début à la fin! Je suis vraiment totalement fan de sa plume et de son style qui donnent le sourire et qui nous transportent au coeur d'histoires fortes, touchantes et qui font du bien. Et c'est bien ce côté "feel-good" que j'ai tant aimé ici.



Jackson a des rêves, comme nous tous. Il pourrait être n'importe lequel d'entre nous, de ceux qui essaient encore de se battre pour ces derniers et pour essayer de les réaliser. Le sien? Faire carrière en tant que cinéaste. Vous imaginez déjà ce que la plupart des gens pensent de cette idée... Après avoir essayé de se battre comme il pouvait, la réalité finira quand même par le rattraper: il est temps de trouver un travail qui ne soit pas un rêve. Oui mais voilà, quel travail?



Coaché par son père, il va tenter un pari fou: rejoindre une start-up en tant que directeur financier, alors qu'il n'y connait strictement rien. Impossible me direz-vous? Et pourtant... A force d'y croire, certaines portes étonnantes et inattendues peuvent parfois s'ouvrir et vous offrir la possibilité de choisir une autre voie, une voie à laquelle vous n'aviez peut-être pas pensé jusque-là.



Jackson va donc se lancer dans ce pari totalement fou et plonger au coeur d'une entreprise dont il ne connait rien et faire un job... dont il ne connait rien non plus. L'histoire ne va alors qu'en devenir plus délectable, car les personnages sont très attachants, touchants et tellement drôles. Au côté de Jackson, nous allons nous surprendre à commencer de rêver et surtout à y croire! Et si... C'est totalement fou et pourtant, pourquoi pas?



Ah je vous le dis, ce roman fait un bien é-nor-me! Avec ses personnages hauts en couleur qui nous touchent et à travers lesquels nous retrouvons une part de notre quotidien, nous prenons une bonne dose de positive attitude, de quoi nous requinquer pour affronter nos journées. Dans le même temps, l'auteur en profite pour nous rappeler de ne pas perdre de vue l'essentiel et surtout de rester ouvert à tout ce que la vie peut nous offrir, car c'est la meilleure façon de reconnaître les opportunités qui peuvent croiser notre route, et il serait bien dommage de passer à côté!



En bref, j'ai passé un moment hors du temps avec Jackson et je suis ressortie de cette lecture boostée et pleine d'entrain! Merci à l'auteur de nous offrir des histoires qui font du bien!
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Le financier en chef

Un petit roman sans prétention mais plein d'humour.

On se laisse prendre par cette histoire un peu loufoque d'un directeur financier qui ne sait bien faire que les financiers. Une écriture fluide et alerte qui pourrait se transformer en un bon scénario de film ; c'est très "visuel".
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali est peintre, artiste, pas en bâtiment. Enfin, ça c’est lui qui l’affirme haut et fort tant à sa famille qu’à son inénarrable conseiller pôle emploi. Pourtant rien n’y fait, personne ne veut de ces rêves d’animaux qu’il a posé sur ses toiles.



Sa chère grand-mère est atteinte d’Alzheimer. Une association lui propose l’aide d’un singe capucin pour l’assister dans ses tâches quotidiennes. Mais c’est sans compter sur l’évolution de la maladie. Aussi, le jour où elle menace d’en faire du bouillon, Alfredo se voit contraint de récupérer Schmitt, le gentil singe amateur de beignets à la pistache. La cohabitation sera facile et plutôt joyeuse, et aura des conséquences inattendues pour Alfredo et la réalisation de ses ambitions d’artiste.



De péripéties en courriers rageurs auprès de son conseiller, Alfredo va finir par trouver le succès auprès d’un galeriste… Mais qui est le véritable auteur des œuvres exposées ? Et comment va-t-il se dépêtrer de ces accommodements pas vraiment raisonnables qu’il mène avec sa conscience.



Le roman est parsemé de nombreuses invraisemblances et de tout aussi nombreuses expressions empruntées, mais le personnage central est plutôt attachant et la morale de l’histoire est sauve.



Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/22/le-peintre-du-dimanche-david-zaoui/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Le financier en chef

Quel joli jeu de mots ce titre, que vous comprendrez en lisant ce livre !

Jackson a un rêve : devenir cinéaste. Depuis ses 13 ans, il écrit des scénarios dont les acteurs sont principalement les jeunes de son quartier.

Jackson persévère mais ne perce pas...

Après l'avoir encouragé, sa famille le pousse à trouver un vrai travail mais Jackson n'a pas de qualification. A coup de bidouillage de CV, il trouve un emploi de directeur financier. Mais il se pourrait bien qu'il soit plus doué en cuisine que dans les finances et qu'il aller investir plus la cuisine de la cantine que son bureau.



Quel doux rêveur ce Jackson. C'est un personnage assez loufoque et original. Il n'a pas vraiment les pieds sur terre et a plutôt la tête dans les nuages. C'en fait un personnage attachant.



Les situations sont assez cocasses et certaines choses semblent assez surréalistes. C'est parfois tellement gros ! C'en est drôle.



L'écriture est assez fluide et ce petit livre se lit assez rapidement. Le language est assez familier.



C'est plein d'humour et de tendresse. J'ai passé un moment assez plaisant. Et je crois avoir pris quelques kilos littéraires après ma lecture gourmande.
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Le peintre du dimanche

La quatrième de couverture m'a donné vraiment envie de plonger dans ce court roman et il faut dire que je n'ai pas été déçu, surtout au début.



Le personnage principal, ce peintre un peu "raté" ou du moins qui a du mal à percer dans le milieu de l'art et qui enchaîne les petits boulots peu gratifiants proposés par son conseiller pôle emploi, arrive enfin à se faire un nom après avoir vendu une toile qu'il a réussi à faire exposer dans une galerie d'art. Petit problème : cette toile n'est pas de lui mais de son singe de compagnie, un singe dressé pour aider les personnes dépendantes qu'il a récupéré chez sa grand-mère.



Ce livre léger en apparence vient quand même aborder des thèmes tout à fait sérieux tel que la solitude, les maladies dégénératives et les situations de dépendance des personnes âgées, le chômage, l'amour et la religion. L'auteur livre une critique de certains aspects de notre société et aussi du milieu de l'art. Ce livre, en réalité, est faussement "simple" et cache vraiment sous les situations déjantées et les traits d'humour à répétition un peu plus de profondeur. C'est assez surprenant.



Pour autant, après des débuts tonitruants, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait dans sa deuxième moité. Ça patine un peu, l'humour se fait moins corrosif qu'au début. Alors certes, le personnage évolue mais c'est nettement moins efficace qu'au début du roman et heureusement que l'auteur a réussi à arrêter son récit au bon moment.



Il n'empêche que ce livre m'a fait rire à plusieurs reprises. Bon, toutes les blagues ne font pas mouche, certaines sont moins fines que d'autres, moins bien placées mais dans l'ensemble c'est plutôt efficace. Le ton est moderne, c'est rafraîchissant, drôle et certaines situations sont vraiment complètement ubuesques.



Malgré ce petit essoufflement en deuxième partie de roman, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce petit roman déjanté, frais et drôle. Ça se lit très vite et ce ton original et décalé mérite que l'on ouvre ce roman.
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Le peintre du dimanche

Je ne connaissais pas du tout David Zaoui, j'avais déjà entendu parler de lui, mais je n'avais encore jamais lu aucun de ses romans. Je crois que cela va changer maintenant que j'ai lu celui-ci. Le peintre du dimanche est la version poche du grand format paru aux éditions Lattès, Sois toi-même, les autres sont déjà pris. J'avais entendu parler de ce roman au moment de sa sortie, le titre est évocateur et est tiré d'une célèbre citation d'Oscar Wilde. Et maintenant que je connais l'histoire, je dirais que les deux titres, la version grand format ou la version poche, collent parfaitement avec l'histoire.



L'auteur nous fait faire connaissance avec Alfredo Scali. Il est peintre, artiste, pas peintre en bâtiment. Il peint l'inconscient des animaux à travers leurs rêves. C'est déjà pas banal comme idée. Il aimerait bien exposer dans une galerie et se faire un nom. Mais pour l'instant ses recherches sont vaines. Il est au chômage, et reçoit beaucoup de propositions d'emploi de la part de son conseiller Pôle Emploi, qu'il envoie paitre bien souvent. Pas question pour lui d'être déménageur, ou encore faire une formation pour être conducteur de tramway.

Un jour, la maladie d'Alzheimer est découverte chez sa grand-mère. Une association va lui amener un singe capucin, capable d'aider la vieille dame dans des tâches basiques du quotidien. C'est une petite femelle, qu'elle appellera Schmidt, nom que la grand-mère prend de sa série fétiche Derrick. Le souci est que la maladie de sa grand-mère s'accentuera, elle ne saura plus s'occuper de Schmidt, et c'est donc Alfredo qui va l'accueillir chez lui. Alfredo va vite se rendre compte que ce petit singe est malicieux, et que grâce à lui, il va pouvoir enfin exposer ses toiles dans une galerie parisienne. Et comment me direz-vous ? Il s'avère que Schmidt peint, à certains moments de la vie d'Alfredo, et les toiles ont apparemment du succès. Mais Alfredo s'en veut du subterfuge et aimerait bien être reconnu pour sa propre valeur à lui... comment va-t-il faire ? Quand Schmidt peint-il pour lui ? Va-t-il arriver à exposer ses propres créations ? Ça je vais vous laisser le découvrir. Je ne voudrais pas plus gâcher la surprise. Déjà que j'ai la sensation de vous en avoir dit de trop...



Ce que je ne peux pas vous retranscrire dans ce résumé de l'histoire, c'est le ton qu'a pris David Zaoui pour décrire les faits et les personnages. L'humour est en première ligne, la dérision aussi. C'est drôle, on ne peut que sourire et même rire devant certaines remarques, certains faits. Évidemment, avec un singe comme compagnon de route, on se doute bien que les situations comiques et cocasses vont s'enchainer. J'ai beaucoup ri quand Alfredo doit masquer Hutch de la série télévisée Starsky et Hutch parce que Schmidt ne l'aime pas. Vous voyez, c'est plein de petites allusions qui sont faites et qui mettent beaucoup de drôlerie dans l'histoire. Et pourtant, les messages qui transpirent du personnage d'Alfredo sont très sérieux et très nobles. Car cet homme n'a qu'une envie, c'est de vivre de ce qu'il aime faire, d'être épanoui et de se consacrer à sa passion. Et comme on le comprend. Tout le monde rêve de vivre de sa passion, et on sait très bien que c'est souvent irréalisable. Mais après tout, pourquoi pas, pourquoi ne pas essayer ? Il aimerait vivre d'autre chose que des boulots alimentaires, et pour ce faire, il va devant de grandes désillusions. J'ai trouvé beaucoup de profondeur dans les propos de l'auteur sur ce sujet du travail, de la passion, et de la différence entre vivre de sa passion et vivre pour manger. Un sujet très vaste et que chacun d'entre nous connait.



Les personnages sont très attachants, que ce soit la grand-mère, Alfredo ou ses amis Casimir et les autres. Ils sont tous très bien travaillés avec leurs qualités et leurs défauts et surtout avec cet amour de la vie, quelle qu'elle soit. Ce sentiment d'attachement à Alfredo est renforcé par le choix narratif de l'auteur que j'aime beaucoup. En effet, il utilise la première personne du singulier pour faire parler son personnage principal. C'est un procédé que j'aime beaucoup et que je préfère, car il me permet de me sentir au plus près du héros, de ressentir la moindre de ses émotions, de rentrer dans sa tête et de connaître la moindre de ses pensées. Et vous pouvez me croire que c'est une folle expérience que de rentrer dans la tête d'un homme comme Alfredo. Il ne m'a pas déçue, j'ai aimé son extravagance, mais aussi sa grande sensibilité et son amour de la vie. Il m'a fait rire bien souvent, il m'a énormément touchée et émue aussi. Ce qui m'a fait le plus souvent sourire, ce sont ces interludes faits avec les courriers que lui et son conseiller Pôle Emploi s'envoient. Les réponses automatiques du conseiller mettent à mal la patience d'Alfredo, il a beau répéter ce qu'il a déjà dit, rien y fait. J'attendais ces lettres avec impatience dans ma lecture car je savais qu'elles étaient synonymes de rigolade et d'humour, elles étaient totalement jubilatoires. En fait, tout est raconté avec tellement de naturel et d'authenticité qu'il était difficile pour moi de ne pas croire que tous ces personnages n'existaient pas réellement.



Le livre au format poche n'est pas très long, à peine trois cents pages. Je passais un tel bon moment avec lui que je n'arrivais pas à le lâcher pour mes obligations quotidiennes, je n'avais qu'une envie, c'est de me replonger dedans pour savoir ce qui allait se passer. Car, bien que ce ne soit du tout un polar ou autre livre à suspense, l'auteur a justement bien su le créer ce suspense. Je me suis demandée tout le long, comment allait s'en sortir Alfredo, s'il allait révéler que c'était Schmidt qui avait peint à sa place, et allait-il réussir à vivre de son art. Comme si on se posait des questions au sujet d'un ami. C'est sa la grande force de ce livre, c'est que l'on considère très vite Alfredo comme un pote, comme quelqu'un de notre entourage et on s'inquiète pour lui et on voudrait qu'il ne lui arrive que des bonnes choses. Je le quitte avec regret, la fin est belle, jolie, inattendue, attendrissante. J'ai été très émue par celle-ci, et le mot final est donné encore avec une pointe d'humour, comme s'il ne fallait pas oublier de sourire au travers de l'émotion qui envahit. Et comme il est dit si bien, "Il existe des êtres si rares que, lorsqu’on les croise, ils vous touchent à jamais. Alors il ne faut pas les quitter d’une semelle. Il faut les suivre au bout du monde." Je crois que si une personne comme Alfredo existait et était mon ami, je ne le lâcherais pas...



Je ne suis pas déçue du tout de ma lecture. C'est une belle découverte, j'ai passé un moment extra en compagnie de tous les personnages et de David Zaoui. Je ne partais avec aucun a-priori, la couverture m'avait fait sourire, l'histoire m'a émue et fait rire. David Zaoui fait aimer la vie avec une telle histoire, et nous suggère à nous lecteurs, de toujours croire en nos rêves, de se battre pour eux et de tout faire pour les réaliser. Une très belle leçon de vie, sans pour autant avoir pris un ton moralisateur...le message passe dans l'humour et l'allégresse. Comme il dit d'ailleurs, "Sois libre et écoute ton cœur, c'est le seul moteur de l'inspiration. " Je suis entièrement d'accord avec ça.



Donc, si comme moi, vous ne connaissiez pas encore David Zaoui, je ne peux que vous encourager à le faire avec ce livre ci, ou avec le dernier qui vient de sortir aux éditions Jean-Claude Lattès, Le financier en chef. J'avoue que ce livre me fait bien envie aussi, et cette fois, c'est une poule qui se retrouve en couverture... et le résumé est fort tentant. Moi, en tout cas, je vais continuer de lire cet auteur, il est une très belle surprise de ce Prix des Lecteurs, il m'a fait passer un excellent moment, distrayant et tellement profond. Un style fluide et décalé, un auteur à lire absolument..
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Le financier en chef

C’est avec impatience et enthousiasme que j’attendais le dernier roman de David Zaoui moi qui ai tellement mais tellement aimé « Sois toi-même, les autres sont déjà pris ».



Dans ce dernier opus, on retrouve un personnage tout aussi attachant, Jackson qui depuis son plus jeune âge n’a qu’un rêve, devenir cinéaste. Adulte, il n’essuie que des refus et forcé de démarrer sa vie, il s’invente tout un cursus digne des meilleurs et décroche un poste comme financier.



Alors qu’il ne connaît rien à la finance, Jackson va devoir faire preuve d’imagination pour garder son poste.



On retrouve l’humour cher à l’auteur dans ce dernier livre. Mais aussi la tendresse et la philosophie qui lui sont propres.



Malheureusement et j’en suis désolée, est-ce une question d’humeur ou de mauvais moment, je n’ai pas réussi à retrouver toute la magie qui m’avait tant séduite dans son dernier livre. Un langage un peu trop urbain pour moi, qui manquait un peu de finesse et de délicatesse par moment. J’ai tout de même souri quelques fois et si ce n’est pas un coup de cœur, ce fut tout de même un plaisir de me plonger dans un livre qui marie les rêves et l’humour sans prise de tête.
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Le financier en chef

Il est attendrissant, drôle et gourmand !
Lien : https://bouquiner.ch/10140/l..
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