Debbie Macomber

Moi,. j'étais un homme. Un homme d'Alaska. Les discours romantiques sophistiqués, ça me parlait autant qu'un café latte cannelle- potiron.

soudain, elle comprit à quoi servaient les bébés? jusqu'ici, elle n'avait pas compris quel rôle un bébé pourrait bien jouer dans sa vie. maintenant elle savait la continuité. l'assurance apaisante que tout continuerait minute après minute, jour après jour, année après année. l'assurance que la vie ne se limitait pas à sa seule expérience.

comment pourrais-tu nous décevoir?
tu es notre vie. tu es tout ce que nous avons. peu importe ce que tu fais, l'essentiel est que tu sois heureuse.

pour quelle raison pouvait-on bien s'inscrire sur un site de rencontre avec une photo de chien?

- Que tu me dises quoi ?
- Je suis folle de toi et que je suis malheureuse sans toi. On a eu trop peu de temps pour discuter le soir de ton arrivée. Tu n’as presque pas ouvert la bouche, et je me suis aperçue que tu étais comme ça depuis Thanksgiving. C’est comme si tout avait changé.

Elle ouvrit la porte du réfrigérateur et en sortit une salade moulée. La recette, à base de gélatine au citron vert, de fromage à tartiner et de marshmallows fondus, était dans la famille depuis des générations. Grace l'avait toujours associée à Thanksgiving

Le vieux proverbe « On récolte ce que l’on sème ». En tout cas, c’est comme ça que je vois les choses. Mon père a mal traité les gens et il a fini tout seul.

Ce qui s’est passé entre nous remonte à longtemps. Il a tourné la page et moi aussi. Participer à ce week-end ne ferait remonter que de douloureux souvenirs à la surface pour nous deux.

Est-ce que je tenais à lui de la manière dont il prétendait tenir à moi ? Pour être honnête, je ne savais pas si j’étais capable d’aimer un autre homme après Paul. Peut-être que Mark l’avait senti, qu’il avait deviné mes doutes et qu’il avait l’impression de ne pas pouvoir gagner contre un mort. Je secouai la tête, désormais certaine de me raccrocher au dernier fil d’une toile d’araignée pourtant fine.

Certes, Mark prétendait m’aimer, mais moi je ne savais pas ce que je ressentais pour lui. J’avais à peine eu le temps d’assimiler sa déclaration, encore moins d’y réagir. J’avais envie qu’on en parle, mais il ne voulait rien savoir.Le problème était qu’on se trouvait en désaccord sur presque tous les sujets. Je mis du temps à comprendre qu’il faisait exprès de me pousser à bout. Au début, il me rendait folle. Ce fut plus tard que je compris que me disputer avec lui réveillait mes sens.

La nouvelle de la mort de mon mari dans un accident d’hélicoptère en Afghanistan me fit l’effet d’une bombe atomique explosant dans mon cerveau. Ma vie entière, mon corps, mon âme, en pleine chute libre. La peine et le deuil m’ensevelirent pendant des semaines, et je ne survivais qu’au jour le jour. Je ne comprenais pas comment la Terre pouvait continuer de tourner alors que le monde s’était arrêté net pour moi.

J'ai vu des hommes mourir. J'ai réconforté un ami alors qu'il rendait son dernier souffle, et bien que j'aie côtoyé la mort au combat, je ne sais rien de ce qui m'attend de l'autre côté. Mais je peux te dire une chose... Si c'est possible, je serai à tes côtés.
Je te soutiendrai et t'aimerai jusqu'à la fin de tes jours. Et si Dieu me le permet, je chercherai à t'atteindre. Je ne serai plus avec toi mais mon amour restera. Cherche-moi Jo-Marie. Je viendrai à toi, je te protègerai. Je trouverai mon chemin jusqu'à toi depuis l'au-delà.

Elever ses enfants dans la crainte de Dieu était ce que Janice aurait souhaité, lui avait assuré Clara Morgan lors de sa toute première visite, qui devint par la suite hebdomadaire. Que le Seigneur le préserve des conseils des vieilles femmes...

Sa façon de parler n'était d'ailleurs que la partie visible d'un gigantesque iceberg, il s'en était très vite rendu compte. Au bout d'une semaine, il avait découvert qu'en lavant les vêtements de la petite fille et ceux des garçons en même temps, il avait failli abîmer la garde-robe de cette demoiselle. Pourtant, il ne voyait guère de différence

Son regard extraordinairement expressif disait des milliers de choses sans proférer un seul son. Janice aussi avait possédé ce don de couper court à toute dispute et de le réduire au silence comme aucune autre personne ne l'avait jamais fait.

Merry et Lauren échangèrent un regard. Le patron semblait bien pressé, aujourd'hui.
En effet, dès que les portes s'ouvrirent, il fila comme une flèche.
- peut-être qu'il a un rencard, lui aussi, gloussa Lauren alors qu'elles quittaient le bâtiment pour rejoindre l'arrêt de bus.
- Ça m'étonnerait, répliqua Merry à mi voix. Aucune femme saine d'esprit ne pourrait être attirée par un homme comme lui.

— Pour toi et Aren. Je demande à Dieu de vous donner une seconde chance de vous rencontrer. Il le fera, crois-moi. Dieu vous donnera une seconde chance parce qu'il sait que je ne lui pardonnerais jamais si tu passais à côté de l'amour de ta vie à cause de moi.

« Merry lui avait raconté les Noëls de son enfance. Malgré leurs moyens limités, ses parents s’étaient toujours donné du mal pour en faire un jour spécial pour leurs enfants. Autrement dit, tout l’inverse des Noëls de l’enfance de Jayson. Certes, il avait toujours reçu des cadeaux à foison, mais quelle joie pouvait-on prendre à ouvrir ses cadeaux pendant que ses parents, les personnes les plus importantes de son petit monde, se disputaient et se criaient des horreurs ? C’était même la seule tradition de Noël de sa famille. Rien de tel pour qu’un enfant se sente aimé et voulu…
Avec un soupir amer, Jayson changea de nouveau de position pour essayer de trouver le sommeil et se mit à imaginer à quoi ressemblerait un Noël en compagnie de Merry.
Il y aurait un grand sapin, bien sûr. Un sapin gigantesque, orné de guirlandes et de sujets fabriqués par Patrick et leurs enfants. Et puis aussi…
Ouh là. Minute papillon.
Leurs enfants ?
Etait-il en train de s’imaginer père de famille ? Lui ?
Cette idée perturba tant Jayson qu’il se redressa d’un bon dans son lit.
Tu perds la boule, mon vieux.
Il tchattait avec une fille depuis à peine quelques semaines, et voilà qu’il s’imaginait déjà gambader dans des champs de fleurs à dos de licorne sous un arc-en-ciel. Ça ne lui ressemblait pas. Du tout. »

Toutes les familles n’étaient pas aussi dysfonctionnelles que la leur. Tous les mariages ne se terminaient pas en divorce.

Et ce baiser inoubliable…
Rien que de repenser aux lèvres de Jayson, elle sentait une douce chaleur l’envelopper. Elle ne s’était jamais douté qu’un simple baiser puisse lui faire éprouver tant de choses. Elle aurait voulu pouvoir presser ce souvenir sur son cœur.