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Citations de Denise Bombardier (166)


Et il y a cette connivence face aux hommes. Ceux qui passent dans la vie de l’une appartiennent d’une certaine manière à l’autre. Nous prenons un plaisir extrême à les analyser, à les évaluer, à tenter de les déchiffrer.
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La langue française ne s’offre pas spontanément au désir du locuteur. Elle oblige à un apprivoisement qui exige effort, patience et volonté. « C’est une langue belle à qui sait la défendre », comme le chante Yves Duteil. Et les Québécois sont parmi ses plus ardents défenseurs.
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Lorsque les Français débarqueront officiellement en Nouvelle-France au XVIe siècle, ils seront confrontés à une réalité à laquelle ils devront faire face. Aux yeux des Indiens, ce sont des envahisseurs, alors que, pour les découvreurs, ces tribus doivent être soit chassées ou éradiquées, soit converties au catholicisme. L’avenir des relations entre les autochtones et les Blancs sera marqué au fer rouge de cette dynamique empoisonnée.
Les quelques 90.000 autochtones du Québec sont perçus à travers le prisme déformant de la folklorisation, des préjugés ou de la rectitude politique. D’ailleurs, durant longtemps on les a appelés les sauvages, sans autre distinction. Car peu de Québécois savent sous l’appellation « Indien » l’on retrouve dix nations dont la langue, la culture et l’histoire sont différentes et qui se regroupent dans deux grandes familles : les Algonquiens et les Iroquoiens.
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A cette époque, dans les années cinquante, il n’était pas question de réduire la découverte de Cartier aux seules frontières du Québec. Les Français voyaient grand au XVIe siècle, et ils étaient catholiques, nous répétait-on en classe. D’ailleurs, Cartier ne s’était-il pas empressé, sitôt débarqué à Gaspé, à l’embouchure du Saint-Laurent, de planter une immense croix, signe de la prise de possession du territoire au nom du roi de France, François 1er ?
J’ai aimé Jacques Cartier comme on aime un grand-père qu’on n’a pas connu. Son portrait me plaisait. Il dégageait de la force, du courage, de la noblesse et de la gentillesse puisqu’il s’était fait l’ami des Iroquois dont le chef était Donnacona. Evidemment, l’on ne nous précisait pas que Donnacona enragea en découvrant la Croix et que Jacques Cartier du mentir en affirmant que celle-ci n’était qu’un point de repère pour les navires.
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Question qui s'impose : peut-on aimer quelqu'un à qui l'on ne peut tout confier ? Réponse : je l'espère ?
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Car rien ne m'inquiète plus que la vie apparemment heureuse. je fuis les gens radieux, béats, les trop lisses. Que peut-il survenir d'autre que des catastrophes dans la vie ?
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Vieillir avec grâce, c’est pouvoir admettre que la beauté et le charme ne sont plus liés à l’apparence physique.
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De nos jours, on fait non seulement des miracles en médecine esthétique, mais on est entré dans l’ère de la science-fiction. On n’a qu’à penser à la transformation de feu Michael Jackson, blanchi, la figure entièrement remodelée, au point d’être méconnaissable.
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J’estime que l’amour est aveugle. Qu’il transfigure le regard que l’on porte sur l’être aimé. Cela a toujours suffi à me convaincre du bien-fondé des hommages amoureux que les hommes me rendaient.
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La vie amoureuse est menacée par la routine.
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Les ragots sont apparus avec les humains mais les médias, en les sacralisant et les propulsant au premier rang, leur ont donné leurs lettres, non pas de noblesse mais de créance.
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On se méfiait des gens trop instruits.Ils faisaient peur. Seuls échappaient à cette règle les médecins, les avocats et et les prêtres, qui incarnaient les trois besoins fondamentaux du Québec d'alors: se faire soigner si l'on est vraiment malade, pouvoir se défendre si l'on est attaqué, et sauver son âme pour s'assurer une vie meilleure dans l'au-delà. C'est pourquoi Maurice Duplessis avait tant de succès auprès des foules lorsqu'il lançait sa petite phrase: «L'instruction, c'est comme la boisson forte, y en a qui ne supporte pas ça.».
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Lorsque , en préparant nos âmes, avant la confession bimensuelle, Mlle Tremblay nous demande: «Avez-vous aimé votre prochain comme vous-même?» il ne me viendrait jamais à l'esprit de me sentir coupable de mon attitude odieuse à l'endroit des pauvres «queues» . Le prochain, ce sont mes égaux, elles sont mes inférieures.
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Je me sens homme avec toi.
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« Mes chères filles, la connaissance se trouve dans les livres. Ne pas lire est un péché contre l'esprit, donc une offense au Seigneur. »
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L'hostie que je recevais à la communion me procurait une joie d'autant plus intense que le danger d'un sacrilège y était associé. En effet, on nous avait raconté, en classe, l'histoire de cet enfant qui, défiant l'avertissement du prêtre, avait mordu l'hostie en revenant de la sainte table. Instantanément le sang du Christ lui avait rempli la bouche. Je ne communiais jamais sans cette histoire en tête.
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À la mémoire de ma mère, Simone Bombardier, qui aimait et la France et la polémique.
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Les Français peuvent-ils continuer de se croire les meilleurs alors qu'ils s'acharnent à trouver des vertus aux miroirs aux alouettes ?
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Voilà la France que j'aime. Cette manière élégante de décrire les choses triviales. Cette intelligence avec laquelle on s'adresse aux enfants en évitant de leur donner le sentiment que le discours adulte les exclut. Cette démystification aussi de l'argent transformé par les mots en une attitude morale.
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Dans le domaine culturel, vous traitez trop souvent les non-Français, Québécois, Suisses, Belges, Africains, avec l'outrecuidance que vous font subir les Américains. Mais, au contraire de ces derniers, vous vous sentez en même temps complexés, ayant apparemment perdu la fierté légitime d'appartenir à une civilisation marquante.
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