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Critiques de Didier Blonde (67)
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L'inconnue de la Seine

Didier Blonde a tiré un livre de la légende de son prétendu masque mortuaire, mythe érotico-macabre du début du XXe siècle qui fascina tant d’artistes.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Leïlah Mahi 1932

L'auteur livre ici son cheminement très romancé pour essayer de retracer la vie de Leïlah Mahi. Ceux qui espèrent en apprendre davantage sur cette femme de lettres seront déçus. Sa vie restera un mystère. Notons que l'auteur ne semble pas avoir trouvé au moment de son récit que Leïlah Mahi est décédée avant d'avoir pu achever son troisième roman qui aurait dû s'appeler "La Femme errante". La lecture reste toutefois agréable, même si on est plus dans l'imaginaire, l'hypothétique faute de trouver de vrais documents parlant de cette femme au regard troublant. Gallica aurait pu permettre d'étoffer un peu plus le contenu. Mais au début de l'enquête certains documents n'étaient peut-être pas encore disponibles sur ce site.
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Cafés, etc.

Comme l'auteur, j'adore l'atmosphère du café parisien, avec sa faune, ses habitués, son personnel, sa carte des boissons, son décor, etc.

Tout comme lui, j'en ai fréquenté pas mal (nous en avons un certain nombre en commun...), et chacun possède une atmosphère qui lui est propre. Pas pour rien que certaines personnes préfèrent aller lire ou travailler dans un café plutôt que chez elles...

Cet ouvrage est rempli d'anecdotes, le plus souvent plus issues de l'imaginaire de l'auteur que de la réalité pure et dure... Agréable de flâner ainsi dans les rades parisiens, sans forcément de but précis.

Un livre lu en avril 2021, alors que les cafés sont... fermés. Hâte d'y remettre les pieds, d'y lire, d'y prendre des photos... et d'observer mes congénères...





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Leïlah Mahi 1932

La peau de l’ombre

Historien du sensible, Didier Blonde raconte par le menu sa plongée dans le Paris des années 1930 afin d’imaginer la vie de cette époque. Alors qu’il piétine dans son entreprise de résurrection de Leïlah Mahi après son envoûtement persistant depuis qu’il a croisé son regard sur un portrait photographique au columbarium du Père-Lachaise, le traqueur de fantôme semble avoir épuisé toutes les pistes. Qui était cette femme ? L’administration n’est pas d’une grande aide, du cimetière à la mairie. Didier Blonde dépouille des archives, s’abîme sur la Toile, hante bouquinistes et bibliothèques, retrouve un ami autrefois amoureux du portrait de Leïlah Mahi, rencontre une femme peintre elle-aussi accrochée par le portrait du Père-Lachaise, s’entretient avec un spécialiste des films muets. Chacun lui expose ses fantasmes, proposant une orientation biaisée, loin de l’objectivité recherchée par l’auteur.

Comment une telle enquête consacrée à une femme anéantie depuis des lustres peut-elle captiver ? Didier Blonde porte en lui un univers fascinant, une érudition vertigineuse sur des périodes fastes et révolues. L’écriture simple et directe expose par petites touches les zones d’ombre de l’auteur, son dialogue obsessionnel avec les morts, grands-parents, acteurs du muet gisant dans la poussière et l’oubli.
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Cafés, etc.

Une centaine de pages où Didier Blonde mêle ses souvenirs personnels à des anecdotes littéraires, illustrant ainsi que l’histoire des lettres et les bistrots ont un vécu commun, un lien fort. Cafés, etc. est un court texte éblouissant. En multipliant les chapitres, comme des petits récits, l’auteur offre aux lecteurs un savoureux guide, une promenade.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Leïlah Mahi 1932

Je reste perplexe sur l'intérêt de ce livre ... l'écriture n'a rien d'originale mais reste fluide et agréable, l'histoire est certes surprenante mais pourquoi mener une enquête sur une totale inconnue morte de surcroit.



Heureusement ça se lit vite et ce sera sans doute aussi vite oublié, j'ai d'ailleurs un peu de mal à trouver les mots pour faire ce post, c'est dire !
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Baudelaire en passant

La beauté ravaudée.

Baudelaire, ovni sidérant, passant insaisissable, est pourtant tracé cent-cinquante ans plus tard par Didier Blonde dans son remarquable essai, Baudelaire en passant. S’appuyant sur des témoignages, des échanges épistolaires, une iconographie d’époque, l’écrivain contemporain, familier de la ville lumière et des fantômes du passé, arpente la capitale au gré des domiciles parisiens du poète, nombreux (une cinquantaine recensés), disparus (pour la plupart), difficiles à localiser. Pour ce faire, il part du dernier domicile connu, dans la sixième division et l’avenue de l’Ouest du cimetière Montparnasse où gît le « Prince des nuées », entre son beau-père, le général Jacques Aupick et sa mère haïe et chérie, Caroline Archanbaut-Defayes : « Trois noms désassemblés, qui ne riment pas, qui ne pouvaient pas s’entendre. Chacun le sien, sans généalogie. La tombe de Baudelaire n’est pas à son nom. Il n’est là que par hasard, séquestré de l’état-civil. Toujours de passage, jamais chez lui, même pour l’éternité ». Puis Didier Blonde remonte le temps mais les adresses se défilent, se délitent, se dissolvent. Hôtels, gargotes, malles en partance, le poète désargenté fuit ses créanciers et habite des entre-deux temporaires que le crédit et l’ardoise rendent attrayants quelque temps. L’essai piste l’errance et restitue des effluves, des ambiances, un état d’esprit si prompts à se volatiliser. Baudelaire sort des cadres scolaires où sa notoriété posthume l’a cantonné. Il redevient le dandy du Casino de la rue Cadet, « bazar de la volupté » où Sara « la Louchette » lui transmet la syphilis pour ses dix-huit ans. Homme masqué, secret, au patronyme flottant, difficile à saisir, à photographier, à portraiturer, Baudelaire s’échappe constamment, se déplace incognito, se noie dans l’anonymat des foules. Les Fleurs du mal sont l’œuvre d’une vie, conçue dans les rues et les cafés : « Le poème reste suspendu dans l’air, il peut continuer à circuler pendant des années, sur des feuilles volantes ». Il s’insère ensuite dans une architecture, entre en résonance avec d’autres poèmes, tisse un réseau de correspondances.

Les travaux haussmanniens gomment des pans d’une géographie mémorielle, exilant Baudelaire du cœur de sa ville (disparitions de la place du Carrousel, des lieux de plaisir comme Frascati et Tivoli). L’hémiplégie, l’aphasie et la mort du poète poseront une chape de silence sur une édition définitive des Fleurs du mal : « Son ultime geste poétique est celui de l’architecte qui choisit de laisser l’œuvre en chantier, une ruine moderne, pour en faire un labyrinthe où chacun peut tracer son itinéraire. L’œuvre n’est jamais close. »

La beauté idéale et inhumaine des débuts a fini par s’incarner dans une petite vieille ratatinée. Didier Blonde, par sa belle écriture concise et précise, donne corps à la poésie baudelairienne, apte à distiller la douleur éternelle pour en extraire une panacée universelle.
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L'inconnue de la Seine

Didier Blonde nous entraîne au XIXe pour tenter de percer ce mystère : qui était l'Inconnue de la Seine ? Une jeune fille, pauvre, sûrement, morte dans les eaux du fleuve. Qui était-elle ? Pourquoi a-t-elle trépassé si violemment ? Le lecteur ne le saura pas... Et c'est peut-être mieux comme cela.
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Leïlah Mahi 1932

Leïlah Mahi est une énigme qui reste une énigme. Mais au fond, souhaitons nous savoir quelle fut réellement sa vie ? Comme l'Inconnue de la Seine, elle gagne à rester ce regard, sortant de l'ombre, pour y retourner bien vite, telle une chatte apeurée. Un roman court mais lourd comme un parfum d’encens.
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Leïlah Mahi 1932

L'attraction du regard inscrit sur la photo d'une femme au cimetière du Père-Lachaise, et peut-être aussi un nom aux consonances exotiques et une date : Leïlah Mahi, 12 août 1932, provoquent le début d'une enquête sur l'identité de la défunte, de la part d'un auteur qui est rompu à l'exercice de redonner la vie à des jeunes mortes oubliées. Au début, on ne suit que le fil de l'investigation. Puis au rythme de son piétinement, Didier Blonde s'aperçoit progressivement que ce qu'il collectionne, ce sont des récits surgis de l'imagination et des suggestions diverses que cette image a créées chez les différents interviewés, ainsi que sur lui-même. Loin d'une quelconque réalité personnelle du personnage, sourd une narration composée d'évocations subjectives, sans qu'une vérification objective ne soit possible, et cela n'a dans le fond aucune importance. Leïlah, dont on ne voit même plus bien si elle est nue ou habillée, pourrait être un simple canular. L'étape suivante de la mise en abîme de sa quête, alors qu'il prend conscience par ailleurs que « [son] enquête pourrait bien ressembler cette fois à une profanation » (p. 107), porte sur la fascination de l'image, et surtout, sur celle du nom. Le nom est-il déjà créateur d'un récit ? Le nom, jusques et y compris celui de l'auteur sur une couverture de livre n'est-il pas la parole de ou rendue à un mort ?

Singulière coïncidence que d'avoir mis la main sur ce livre juste après en avoir fini un autre qui m'a fait repenser à l'image photographique de son auteur oublié. Sperco et quelques autres, je les ai tirés de l'ombre à une certaine époque, par une enquête biographique qui, si elle n'a pas eu leur image comme point de départ, a eu pour moment remarquable la découverte de ces photos : un moment ressenti tel une gigantesque conquête. C'est sans doute pour cela que, sans avoir conceptualisé les motifs profonds de ma recherche d'auteurs défunts inconnus, contrairement à Blonde, j'ai reconnu au fil de ses pages les mêmes sensations et des sentiments très comparables à ceux qu'il décrit si bien. Cela m'est arrivé aussi avec Modiano (mais moins intensément, sans doute à cause de la conscience qu'il s'agissait de fiction), alors que les enquêtes des polars, si bien menées soient-elles, ne m'ont jamais provoqué la même chose.

En revanche, j'ai été déçu par la chute brutale du livre, là où l'auteur a le sentiment d'en savoir assez désormais, après la réception d'une dernière pièce, de ne pas vouloir en apprendre davantage alors que plusieurs pistes intéressantes ont été ouvertes par elle. Frustration par excès d'identification, sans doute...

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Leïlah Mahi 1932

La Feuille Volante n°1052– Juin 2016

LEÏLAH MAHI 1932 – Didier Blonde – Gallimard.



Ce que c'est quand même que la hasard ! Lors d'une visite au cimetière du Père-Lachaise, le narrateur croise au columbarium une plaque funéraire avec une photo, celle d'une femme coiffée d'un turban, un nom, Leïlah Mahi et une simple date,12 août1932, celle de son décès sans doute. Cette pratique de l'incinération autant que celle de la personnalisation de sa sépulture n'étaient pas courantes à l'époque. Le portrait de cette inconnue le fascine tellement, ses yeux en particulier, que cette rencontre va être le point de départ d'une quête un peu surréaliste. Elle devait être bien fascinante cette femme et lui sans doute bien seul, puisque cette unique photo, volée dans un cimetière, l'obsède au point que même le temps qui passe ne parvient pas à lui faire oublier ce sourire qu'il n'a pourtant jamais connu dans la vrai vie. Est-il possible qu'une femme morte puisse bouleverser à ce point un vivant ? Une enquête s'imposait d'autant plus qu'un halo de mystère et de secrets semblait l'entourer, qu'elle avait, lors de son passage sur terre, fasciné bien des hommes, une véritable icône, l'objet de bien des légendes, de bien des fantasmes et continuait même, post-mortem, d'agiter quelque pervers maniaque. L’auteur laisse aller son imagination un peu délirante et même parfois teintée d'érotisme  ... Avait-elle été une danseuse de cabaret, coiffée à la garçonne comme la mode de l'époque l 'y invitait, une « grande horizontale » scandaleuse des Années Folles au destin nécessairement tragique, morte jeune comme il se doit ? Le hasard, toujours lui, lui révèle qu'elle était une « femme de lettre », auteure de deux bluettes qui n'ont pas passé l'épreuve du temps, publiées par un éditeur vite oublié… Son image obsédante a quand même réussi à traverser la subtile paroi des rêves de notre auteur mais ses investigations suscitent plus de questions qu'elles n'apportent de réponses.



Se promener dans les cimetières peut être un signe de curiosités culturelles, de volonté d'honorer les morts ou de leur rendre hommage, mais aussi la marque d'obsessions morbides plus contestables. Sa curiosité l'invite à ce qui ressemble à une enquête quasi-policière à la recherche d'un fantôme dans un Paris oublié et il avoue lui-même « J’enquêtais sur une rêve », «Je suis le détective de la mémoire », ce qui laisse largement la place à des longueurs dans le texte, à l'imaginaire, à la lassitude… Pourtant, cet auteur que je ne connais pas semble s'intéresser aux femmes énigmatiques, inconnues ou oubliées depuis longtemps et que la mort a fauché trop tôt. Était-ce pour mieux se faire connaître lui-même ? Après tout pourquoi pas puisque le Jury Renaudot lui a décerné en 2015 le « prix de l'essai », précisément pour ce livre ! Est-ce une volonté à peine avouée de se confronter à la mort qui nous attend tous, d'y faire peut-être échec ? Allez savoir !



J'ai lu cet ouvrage assez mince avec une grande curiosité, non pas tant à cause de la personnalité de cette femme qui méritait sans doute de retenir l'attention de l'auteur, mais surtout pour savoir pourquoi un homme vivant de nos jours peut ainsi « tomber amoureux » de l'image d'une morte. J'ai déjà dit dans cette chronique combien je comprends que les femmes, même de simples passantes, puissent ensorceler les hommes par leur beauté, mais j'avoue être assez imperméable au charme d'outre-tombe, surtout en ce qui concerne une inconnue. Cela dit, je suis toujours intrigué par le souvenir des morts confié aux vivants, de ceux qui survivent dans une mémoire, un portrait, quelques notes de musique d'une chanson qu'il ont composée ou les mots d'un roman ou de lettres dont ils sont l’auteur, autant de choses qui ne pèsent pourtant pas lourd dans nos cerveaux d'amnésiques. Aurais-je voulu moi aussi inconsciemment en savoir plus sur cette femme ? Je n'en sais rien et mon intérêt tout juste suscité est retombé à la dernière page à cause des archives défectueuses, de la mémoire collective défaillante ou de cet oubli si caractéristique de l'espèce humaine.



© Hervé GAUTIER – Juin 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
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L'inconnue de la Seine

Simon, achète dans la brocante toute proche de sa librairie de livres et disques anciens un moulage de « L’inconnue de la Seine », l’original aurait disparu.

Le narrateur est pris au piège par le visage souriant, énigmatique il est comme envoûté.

Il veut savoir qui était cette femme, pourquoi elle s’est noyée : il mène l’enquête.

Il emmène le lecteur dans cette enquête et nous déambulons avec lui dans les rues de Paris.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Oslo, de mémoire

Un roman mélancolique, sous le signe de la Norvège et de l'écrivaine Cora Sandel.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Oslo, de mémoire

De Paris à Oslo, un écrivain obsédé par le passé enquête sur les mystères entourant plusieurs femmes venues du Grand Nord.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Autoportrait aux fantômes

Un récit où se mêlent des lieux et des visages oubliés que l'auteur ressuscite avec amour.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Autoportrait aux fantômes

L’écrivain revisite son œuvre dans un livre hanté à chaque page
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Leïlah Mahi 1932

Parfois, une image ouvre l'esprit et marque un état de réflexion. Parfois, une photo ouvre l'esprit et marque un état de latence. Perdu dans les images, perdu dans la réflexion, comme ailleurs, comme dans un autre environnement. En recherche, en questionnement, sur le qui est qui...A quel endroit est-il? Où l'ai-je rencontré? C'est un peu cela Leïla Mahi, vue au cimetière en noir et blanc. Mystère...
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Autoportrait aux fantômes

L’écrivain convoque tous les spectres, des actrices du muet décédées brutalement aux lieux de Paris disparus, pour traquer le mort à l’origine de tout. Un récit envoûtant.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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L'inconnue de la Seine

L'inconnue de la Seine est certes un titre qui fait mouche, navigant confortablement sur la Seine et dévalant les rues parisiennes. Le masque, la recherche, l'énigme. La rencontre de la doctorante et son appétit de découvertes. Le style Blonde est connu mais n'apporte aucun élément neuf si ce n'est la rencontre des personnes d'une vie, d'un moment, de passage, un jour, à Paris.

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Cafés, etc.

C'est une ballade dans Paris de café en café que nous propose Didier Blonde dans ce court recueil. Des moments de vie solitaires ou partagés, doux ou animés, émouvants ou passionnés, des anecdotes sur des histoires, des rencontres, des déboires.



Un livre que l'on déguste comme un album photo, que l'on feuillette d'un trait ou on contraire que l'on prend et repose au fil des envies ou des émotions.



Une délicieuse parenthèse tel un bon verre de vin lentement savouré sur la terrasse d'un café agréablement ensoleillé.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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