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Citations de Didier Daeninckx (757)


Au conseil municipal, c'est la recette du quatre-quarts, mais au lieu de mélanger du sucre, du beurre, de la farine et du lait, là ce serait plutôt un quart de gens honnêtes, de bonne volonté, un quart d'incapables, un quart d'ambitieux dont le but est "d'arriver à arriver", et un quart de corrompus. (p. 165)
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Je ne suis pas née de la dernière pluie, je sais décoder ce type de discours. C’est comme s’il me tendait sa carte de propagandiste du salafisme… Nos parents, nos amis, ont payé le prix fort en Algérie pour sortir des cavernes mentales où ces fous voulaient les enfermer ! Deux cent mille morts… Ensuite, il s’est permis d’affirmer que le défunt, Rayan, ne trouverait jamais le repos dans un lieu consacré aux mécréants. En plus, il a refusé de s’approcher du cercueil alors qu’un imam se place près de la tête du mort quand c’est un homme…
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J’étais incapable de supporter une relation suivie depuis l’internement d’office de Sylvia, et aucune des filles avec qui j’avais noué une relation, depuis sept ans, ne parvenait à le comprendre. À un moment ou à un autre, malgré les mises au point, se posait la question de la vie en commun, de l’avenir à bâtir ensemble, parfois même des enfants. La question seule menait à la rupture. Sans que j’entre dans les détails, Élodie a accepté la règle du jeu, comprenant d’emblée que personne ne peut remplacer l’amour reclus.
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Si les déportés étaient essentiellement juifs, de nombreux Tsiganes, Slaves, homosexuels ou résistants ont aussi connu l'horreur des camps. (p.26)
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Ce sera certainement un roman noir... Normal pour le livre d'un nègre... Surveillez les vitrines des libraires. ça devrait s'appeler "Play-back". (p.174)
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Oh oui, écrivez ce qui arrive à Longrupt. Si je savais écrire, c'est ce que je ferais, mais je n'ai pas la force. Je suis arrivée au bout de mon chemin. Lorsque je me suis installée dans cette ville avec Thomas, il n'y avait rien... On a tout construit avec notre travail. Aujourd'hui ils effacent tout... Quand je partirai il ne restera rien... Ils veulent faire croire qu'il ne s'est jamais rien passé ici et bientôt nous ne serons plus là pour dire le contraire... (p.139)
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Son père est dingue, sa mère s'est butée pratiquement sous ses yeux et elle a débuté sa carrière dans une radio-pirate de la CGT avec une copine alcoolique qui vient de se faire buter ! La voilà l'histoire exemplaire de ta pousseuse de romances... Comment veux-tu que je m'en sorte ? (p.106)
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Et encore je risquais, d'ici peu, de rire jaune... Ce qui est, paraît-il, le propre du nègre. (p.80)
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On vous a demandé d'écrire l'histoire de Bianca B., l'histoire de la réussite-éclair dans le show-biz, et pas la saga d'une famille d'immigrés italiens en Lorraine ! C'est l'eau de rose qui doit couler, pas les larmes. (p.73)
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Amnéville, ville de l'oubli. (p.56)
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Vers la gauche s'étendait une marée de toits gris, les aciéries de Micheville. pas un bruit, pas une fumée, l'usine comme un dragon endormi. (p.53)
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On ne vise pas le Goncourt... Notre objectif est de répondre aux attentes de son public. Tout est dans le dossier, les enquêtes du marketing, une synthèse des lettres envoyées à son fan club...
Je veux du travail propre ; pas la peine de rechercher les effets de style : le présent de l'indicatif leur suffit amplement. Sujet, verbe, complément... De l'adjectif à la pelle et une histoire bien linéaire. L'enfance, l'adolescence, les joies et les malheurs d'une star ! La star dans toute sa splendeur... De la paillette à gogo, de la fumée, du rêve. Prenez soin de ménager quelques pincements de cœur. Très important. L'émotion, ça marche toujours. (p.40)
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Ne te base pas sur moi pour juger de l'efficacité de ta campagne de marketing ; je suis une véritable aberration statistique. Je me rassure en me disant que dans les sondages on découvre régulièrement qu'un petit pourcent de la population ne connaît pas le nom du président de la République. (p.32)
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- Avec de l'entraînement on arrive à dire ce qu'on veut sur n'importe quoi...
- Et inversement ! (p.24)
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“La guerre d’extermination a commencé, et l’émigration des familles arméniennes partant de leurs maisons détruites par l’incendie ; et les vieillards portés sur les épaules, puis abandonnés en chemin et massacrés ; et les femmes et les mères affolées mettant la main sur la bouche de leurs enfants qui crient, pour n’être pas trahies par ces cris dans la fuite sous bois, et les enfants cachés, tapis sous les pierres, dans les racines des arbres, et égorgés par centaines ; et les femmes enceintes éventrées, et leurs fœtus embrochés et promenés au bout des baïonnettes ; et les filles distribuées entre les soldats turcs et les nomades kurdes, et violées jusqu’à ce que les soldats, les ayant épuisées d’outrages, les fusillent enfin en un exercice monstrueux de sadisme, avec des balles partant du bas-ventre et passant au crâne, le meurtre s’essayant à la forme du viol ; et le soir, auprès des grandes tentes où les soldats et les nomades se livraient à la même orgie, les grandes fosses creusées pour tous ces cadavres, et les Arméniens fous de douleur qui s’y précipitaient vivants…”
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Ceux qui disaient de telles sottises n’ont rien compris. Ils n’ont surtout rien voulu comprendre. La guerre était son ennemie. Contrairement à eux, il pensait qu’un pays ne s’affirme pas par la force des armes mais qu’elles doivent avant tout servir à le défendre. Il aimait sa terre ; il suffisait pour cela de le voir revenir à la maison après des semaines de batailles sur les tribunes des Assemblées. Il tombait la veste, il ouvrait la chemise, il retroussait les manches, il se baissait pour cueillir les fleurs du moment, les portait à son visage. Il faisait corps avec ce paysage… Dans son système de pensée, la propriété d’un paysan constituait un morceau de sa vie. Il disait qu’elle avait porté son berceau, qu’elle était voisine du cimetière où dormaient ses ancêtres et là où, à son tour, il reposerait… Sa ferme, son domaine, c’est un fragment de la patrie immédiate, il disait même : “C’est sa patrie locale…”
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” S’il n’avait pas songé à l’amour physique, comme Aristophane, il comptait sur la fraternité des opprimés, des exploités pour imposer la paix mondiale. La tâche essentielle que devait accomplir le prolétariat international consistait en la réconciliation de tous les peuples par le moyen de l’universelle justice sociale. Cela faisait longtemps qu’il voulait disposer d’un journal pour marteler cette idée et lui faire prendre corps. Il lui fallait rassembler des énergies, de l’argent, obtenir le concours de grandes signatures… Jules Renard, Anatole France, Octave Mirbeau, Tristan Bernard Léon Blum… On le sait assez peu, mais c’est un discours sur la paix à la Chambre des députés, un an plus tôt, le 23 janvier 1903, qui lui a donné la force de se lancer dans cette aventure du journalisme.
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Mon père avait une solide culture classique, grecque et latine, mais je doute qu’il ait fréquenté cette partie de l’œuvre d’Aristophane… Son arme maîtresse contre le déclenchement de la guerre, ce fut toujours l’insurrection de la conscience ouvrière, la proclamation de la grève générale dans laquelle, bien sûr, les femmes avaient toute leur place.
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J'ai longtemps vécu en acquérant des tableaux dont personne ne soupçonnait la beauté et en les revendant lorsque les regards s'étaient faits non à la nouveauté mais à la novation... (p.87)
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- Le respect, chez nous en pays kanak, il ne vient pas à la naissance comme la couleur des yeux. Il se mérite tout au long de la vie.
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