AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dimitri Fogolin (80)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Antioche tout comme Jérusalem est une terre sainte aux mains des chrétiens mais ils sont entourés d'ennemis. C'est ainsi que Bohemond, seigneur d'Antioche, est tué alors que sa fille unique est trop petite pour prendre la couronne. Constance va se retrouvée enfermée pour que sa mère suisse régner en régente.



J'avoue je ne connaissais pas le personnage de Constance d'Antioche même si mes événements en terre sainte de cette époque sont plus connus notamment à travers Louis VII et Alienor. Ce fut donc avec plaisir que j'ai pu creuser le sujet grâce s cette bd.

L'histoire débute par l'enfance malheureuse de Constance : une mère qui ne l'aime pas, qui la cloître. La jeune fille fait grandir son désir de régner jusqu'au jour où on lui fait épouser Raymond de Poitiers. Si ce dernier ce montre prévenant et attentionné, il laisse peu de place à Constance pour diriger la principauté d'Antioche. Néanmoins le même désir de protéger cette terre les réunit.

On se prend d'affection pour la jeune fille qui dans cd tome semble sensée et juste. Elle y apparaît comme une mère aimante et une épouse bonne conseillère. La reine de sang n'a visiblement pas encore fait parlé d'elle.

Le récit est un peu linéaire et passe peut être un peu vite sur certains points mais dans l'ensemble c'est un récit de qualité qui nous transporte sur les heures difficiles de la chrétienté en Asie mineure.

Le dessin est plutôt pas mal.
Commenter  J’apprécie          150
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Second tome de cette BD consacrée à Constance d'Antioche, cette princesse à l’époque des croisades, qui s’inscrit dans la série des Reines de sang.



Au début de cet épisode, Constance défend sa cité d’Antioche alors que son époux et les chevaliers francs viennent d’être écrasés à la bataille d’Inab. Nur ad-din pousse son avantage et veut faire plier Antioche, mais Constance ne cède pas. L’arrivée de l’armée du roi Beaudoin sauve Antioche, dans les murs desquels s’était glissé, pourchassé par les guerriers musulmans, le jeune chevalier Renaud de Châtillon.

C’est ce cadet de famille que Constance va choisir comme époux. Le duo va tenter d’agrandir le domaine de Constance aux dépends des royaumes arméniens et byzantins voisins. En jouant, l’un contre l’autre, avec toujours un déferlement de violence de la part de Renaud de Châtillon, comme lors d’un raid sur Chypre, où, allié aux Arméniens, il pille et détruit une île dépendante de Byzance.



L’album montre bien ce monde chrétien à l’époque des croisades, où les Francs bousculent les autres principautés chrétiennes. Les uns et les autres se battent, et ne parviennent pas vraiment à s’unir contre les musulmans. Tout cela fait le jeu de Nur ad-Din. Quant à Renaud de Châtillon, qui est finalement le personnage principal de ce tome, capturé dans une embuscade, il va passer quatorze longues années détenu. Le terrible guerrier ignorera alors la mort de son aimée, celle qui l’avait placé à la tête de la principauté d’Antioche : Constance.



Les dessins, et la colorisation, sont très agréables et contribuent grandement au plaisir de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          140
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Il n'est pas facile d'être une jeune reine surtout au Moyen-Age dans un monde dominé par la fureur des hommes. Par ailleurs, l'action se situe dans une principauté située en terre-sainte durant l'époque des Croisades. Même le lieu géographique est sujet à danger. C'est malheureusement encore le cas après un millénaire.



On va très vite suivre le parcours de Constance qui perd son père d'une horrible manière à l'âge de seulement trois ans. Sa mère est avide de pouvoir et fait tout pour le conserver en tentant de l'éliminer soit en l'enfermant dans un monastère, soit en la mariant à un roturier.



Cependant, les plans de la machiavélique Alix de Jérusalem seront déjoués. Cette femme n'aime pas qu'on lui résiste et va vouloir se venger. Constance sera obligé d’épouser de très jeune âge un chevalier Raymond de Poitiers afin d'assurer sa survie et sa protection. On aura également le plaisir de retrouver un court instant la fameuse Aliénor d'Aquitaine (parenté à Raymond de Poitiers) que les habitués de la série « Reine de sang » doivent bien connaître.



C'est une période de l'histoire que je connaissais assez peu ainsi que cette reine rebelle qui ne m'était guère familière. Cela peut combler une lacune d'autant que c'est fort plaisant à lire. On ne va pas s'ennuyer car c'est une vie fort riche en complots, rebondissements et alliance diverses dans un jeu politique fort difficile.



Le graphisme restitue la beauté de ces lieux. On se croirait presque en Europe tant il y a beaucoup de verdure.



Pour le reste, c'est un bel hommage qui est rendu à cette reine fine stratège qui a dû se battre envers et contre tout pour se faire une place.
Commenter  J’apprécie          140
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Constance d'Antioche vient de perdre son époux et sa ville est cernée par les sarrasins d'Alep. Heureusement un messager arrive à traverser le camp ennemi pour livrer une bonne nouvelle : l'ost du roi de Jérusalem est en route. Ce messager cest le chevalier Renaud de Chatillon.



Dans ce second tome Constance va se remarier avec Renaud de Chatillon. Ce chevalier avide de batailles contre les musulmans va se montrer plus influent que l'on pourrait le croire. D'une politique défense, Antioche passe à l'attaque. Des alliances se nouent et se dénouent, les ennemis d'hier sont les alliés du jour, c'est très fluctuant dans ce monde instable. Et ici plus que la légende de sang de Constance, cest celle de son second époux.

Un bon diptyque sur cette époque de croisades avec un personnage central fort. Et le tout bien servi par un dessin élégant aux couleurs chaudes.
Commenter  J’apprécie          140
Dwarf, tome 2 : Razoark

Oth, lui qui a grandit dans les forêts reculés de la Belouve, est l'héritier du trone de la Landée. Sa marque qui a fait de lui un paria en est la preuve, il est celui qui a été choisi par le père des nains. Mais pour conquérir ce que Traurig, roi des nains, compte bien garder il lui faudra trouver des alliés. Pourquoi pas les sylves, ces femmes ailés qui vouent une haine féroce aux nains. Oth leur a promis la couronne de leur reine en échange de leur force dans son combat. C'est pour cela qu'il est à la recherche de ce symbole en compagnie de Guéniel, un sylve qui n'est pas celle qu'elle prétend.



Shovel nous livre un monde très riche, et minutieux même je dirais. C'est un plaisir de parcourir ces paysages et ces sociétés créées pour nous lecteurs.

La quête d'Oth est épique, un peu convenue peut être, mais plaisante.

On en apprend plus sur Guéniel dans ce tome. C'est un personnage que j'aime bien. Bien plus complexe et intéressant que notre héros qui au final est... sans surprise, voir un peu fade. Il évolue en plus assez peu comparé à la sylve.
Commenter  J’apprécie          130
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Un premier tome intéressant pour une reine moins connue du grand public que ces consoeurs de la série.

Bien difficile, pour moi, de critiquer le poids de la légende noire de cette reine car je ne connaissais d'elle que son nom et la personnalité de son second époux dont il n'est pas encore question ici.

Toutefois, je suis, pour le moment, un peu dubitative sur l'aspect sanglant du personnage qui semble ne pas combattre dans la même catégorie que Aliénor, Frédégonde ou encore Tseu Hi. Ici, nous avons plutôt le portrait d'une jeune fille de caractère qui subit le système que celui d'une ambitieuse cherchant à tout prix le pouvoir (trait de caractère ici plus développé chez Alix, la mère de Constance).

Toutefois, il s'agit d'un premier tome et peut-être que la suite de l'histoire me donnera tord (mais wiki reste très succincts quant à sa biographie alors que les notices consacrées à Raymond de Poitiers, Alix de Jérusalem et René de Châtillon sont plus longues)

Bref, à suivre!

Côté dessin, c'est loin d'être parfait mais ce n'est pas désagréable. La mise en couleur, chaude, est agréable.
Commenter  J’apprécie          120
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Fin du diptyque consacré à la reine d'Antioche à l'époque de la présence chrétienne en Palestine.

Si cette histoire a le mérite de parler de cette reine méconnue, je reste un peu dubitative sur la pertinence de l'appellation de cette série.

Je ne veux pas faire du féminisme gratuit mais, franchement, c'est l'époque qui est dure, la politique, la guerre...peut-on franchement parler de reine de sang?

Bon, je le dis ici mais c'est un peu la même chose pour la plupart des personnalités qui sont traitées dans cette série.

De plus, ici, il est finalement peu question de Constance mais plus de son second époux, le terrible Renaud de Châtillon qui, lui, pour le coup, est un homme de sang.

Le dessin est plutôt agréable quoique assez inégal et à ne pas regarder de trop près. La mise en couleurs, quant à elle, est plutôt bonne.
Commenter  J’apprécie          110
Jeanne, la Mâle Reine, tome 1

Une fois de plus je suis assez déçue par ce tome des reines de sang.

L'histoire est intéressante, dans une époque riche en événements et tragédies, mais la narration m'a semblé assez pauvre et plutôt mal rythmée.

Le personnage de Jeanne est intéressant et assez méconnu, j'attends de voir par quel biais elle va devenir une reine "de sang", pour l'heure elle a surtout l'image d'une femme de tête.

Je n'ai pas du tout apprécié le dessin que j'ai trouvé inégal, brouillon et même assez grossier.

J'attends la suite pour me faire une opinion définitive.
Commenter  J’apprécie          110
Jeanne, la Mâle Reine, tome 2

Suite de l'histoire de Jeanne la Boiteuse.

L'histoire avance et Jeanne y prend une part active.

Si la dimension 'sanglante' de la reine commence à poindre, j'attends de voir venir les actes qui lui ont permis de passer à la postérité historique et pas des supputations où, sans exagérer, ils devaient bien être trois ou quatre à avoir un bon mobile pour perpétrer "une mort tragique et naturelle". On dirait que les scénaristes ont pris toutes les morts suspectes de l'époque et font porter le chapeau à leur héroïne pour légitimer sa présence dans cette série.

Bien qu'elle passe pour, au mieux, une mégère plutôt que pour une éminence noire.

La dimension historique au sens large, avec l'introduction de la loi salique, est très intéressante même si l'incessante contextualisation des faits est un peu pesante quoique nécessaire.

Côté dessin, je ne suis vraiment pas fan mais ça illustre bien l'histoire.

Commenter  J’apprécie          100
Chez Adolf, tome 1 : 1933

Le tome 1 de "Chez Adolf" nous propulse en 1933, le jour où Hitler devient chancelier. On y suit un homme et ses voisins qui vont devoir apprendre à vivre dans un contexte où le nazisme devient la nouvelle règle. Chacun réagira à sa façon et choisira ou subira son camp : les convaincus, les prudents, les opportunistes, les victimes, etc.



C'est un premier tome très convaincant et bien documenté. Les auteurs ont bien cerné ce qui se joue dans les esprits allemands qui sentent le vent tourné. La complexité de prendre position dans ce genre de situation est bien mise en valeur. Certains personnages nous sont directement antipathiques ; d'autres qui nous paraissaient sympathiques peuvent prendre la mauvaise direction, mais il est facile de juger le comportement des gens de l'époque avec le recul que nous avons maintenant.



Cette bande-dessinée réaliste est bien construite historiquement, sociologiquement et psychologiquement. C'est un début de série très prometteur !



Commenter  J’apprécie          100
Chez Adolf, tome 1 : 1933

Karl Stieg est un professeur juif en Allemagne. En janvier 1933, Adof Hitler accède au pouvoir et sa vie va être à jamais chamboulée. Rodolphe et Ramon Marcos racontent la montée du nazisme à travers le prisme de plusieurs citoyens allemands ordinaires. L'intrigue est prenante et la tension monte au fil des pages.
Commenter  J’apprécie          90
Chez Adolf, tome 1 : 1933

Chez Adolf c’est le nom du bar au coin de la rue qu’un immeuble surplombe, l’un des habitants Karl, va se mettre un écrire un journal qu’il va garder durant les prochaines années qui s’annonce très sombre comme l’Histoire nous le montrera.

Cette bande dessinée c’est un peu d’humanité au cœur du nazisme, ça ne vaut pas Maus d’Art Spiegelman, mais elle est tout de même excellente. On passe de chez les « joyeux amis » à « chez Adolf » en lettre gothique noires sur un encadrement rouge, dès le départ on sait tout de suite ce que va devenir ce coin de pays et la philosophie qu’il va adopter en 1933. On a une belle complexité de ce qu’est la vie sous le régime d’Hitler, comment certain épouse le régime sans réfléchir pendant que d’autres tentent de survivre avec la marque « juif » inscrite un peu partout sur les commerces. Quand on ne veut ou ne peut choisir son camp, ça me rappel cette belle chanson de Jean-Jacques Goldman dont j’ai perdu le titre mais qui collerait bien à l’intrigue.

On fini sur un moment très important, j’avoue que ça donne envie de lire la suite rapidement. Je n’ai rien à redire sur les illustrations où le texte, l’auteur comme l’illustrateur montre la vérité crue.

Commenter  J’apprécie          80
Chez Adolf, tome 1 : 1933

Nous sommes le 30 janvier 1933 et Hitler vient d’être nommé chancelier. Le professeur Karl Stieg dont l’anniversaire a eu lieu la veille commence ce jour-là à tenir son journal intime dans le carnet qu’il a reçu comme cadeau. La taverne au rez-de-chaussée de son immeuble « Aux Joyeux amis » est rebaptisée par opportunisme « chez Adolf » et les locataires sont conviés à un pot de l’amitié…



Des albums sur cette période, il y en a eu des tonnes. Mais vu du point de vue allemand beaucoup moins …et sur le quotidien des petites gens sous le régime nazi très peu. C’est ce qui fait l’originalité de cette série. Ici, comme dans « Pot-bouille » de Zola, le microcosme de l’immeuble dans cette petite ville typique mais non nommée permet de représenter le macrocosme de la société : on y trouve des affiliés au parti et aux jeunesses hitlériennes, un couple de cordonniers juifs etc… et le scénariste Rodolphe montre comment chacun réagit à la nomination d’Hitler, à l’incendie du Reichstag, à l’agression des Juifs, à la purge dans les lycées et aux autodafés …



Le personnage principal n’a rien d’un héros, bien au contraire. Il porte un regard critique sur le parti nazi mais se laisse convaincre par sa hiérarchie d’adhérer au parti contrairement à son collègue Gunther qui ne cache pas ses opinions communistes et son hostilité au nouveau régime et le paiera très cher. Steig hésite également dans sa vie privée entre la délicieuse Rosa la femme de son voisin et Gertrud une collègue du collège. Il est plutôt passif en politique comme en amour…et devient en quelque sorte une allégorie du peuple allemand.



Le scénario est linéaire mais efficace. Le dessin très ligne claire de Ramon Marcos d’un classicisme qui sied au propos ; il est documenté et recrée bien l’atmosphère de ces années revanchardes et les couleurs de Dimitri Fogolin dans les tons bruns et rouges rappellent bien l’embrasement qi va guetter la société et la « tragédie brune » qui va s’abattre sur le pays.. A la lecture on ne peut s’empêcher de se poser la question lancinante : Qui suis-je pour juger ? Qu’aurais-je fait à sa place ? Les trois prochains tomes prendront place en 1939, 1943, 1945 : des tournants de l’histoire qui amèneront peut-être le professeur Karl Stieg à s’engager … ou pas .

Commenter  J’apprécie          80
Le chant des Stryges (Saison 3), tome 18 : ..

Série fantastique, de 18 albums répartis en trois saisons, qui reste intéressante et cohérente sur la longueur. Une plongée dans un univers « où les Stryges en colère au sourire arrogant manipulent les rostres de notre inconscient (Hubert Félix Thiéfaine) ».
Commenter  J’apprécie          80
Le chant des Stryges (Saison 3), tome 18 : ..

Flashback d’entrée de tome sur les origines du monde et sur la place des Stryges. « Ils avaient le privilège de faire partie d’un vaste chant. Celui de l’univers. »



« Dans l’esprit des premiers hommes, le chant des Stryges se mit à résonner… L’Histoire pouvait commencer… »



Le monde d’après rempli de mutants, simiesques. Sauf les quelques personnes immunisées, comme Nivek ou Debrah, Tom… C’est le royaume de la survie, de la débrouille façon Mad Max. Et ils trouvent une plume de Stryge en pendentif sur un clampin qui leur cherchait des noises. Où se trouve ce Stryge, y en a-t-il plusieurs? Comment a-t-il pu survivre? Voilà quelques questions existentielles que tous se posent.



Un tome façon Mad Max… mais avec l’idée d’une fuite en avant. Ne pas savoir où aller, que faire… Et dépendre d’un Stryge pour que l’humanité se relève et redémarre. Tout est un éternel recommencement, un cycle.



L’histoire peut donc se terminer… car la fin n'est qu'un commencement.



Ce tome est de trop ou il aurait pu signer le démarrage d'une saison de plus. C'est selon.. Les auteurs préfèrent jeter le gant. Etrangement, ce tome aurait réellement pu relancer la série vers d'autres possibilités. Mais il faut savoir s'arrêter. Je n'ajouterai pas "s'arrêter à temps", vu que pour beaucoup de lecteurs, la série a connu quelques tomes de trop. CQFD.
Commenter  J’apprécie          70
Constance d'Antioche, la Princesse rebelle,..

Une vie courte mais foisonnante! Dans le second tome nous rencontrons Renaud de Chatillon, second mari de Constance. Sa vie fut encore plus riche que celle de son épouse : cadet sans fortune et chevalier, mais capable par sa violence d'actions pires que les plus cruels de ses ennemis, il mena des razzias contre Chypre entre autres, connus la prison des années. Plus que la vie de Constance, c'est celle de Renaud que nous revivons ici. Sa vie fut trés riche mais on l'abandonne après la mort de Constance, cela aurait mérité une suite ou un album propre...

A lire.

Commenter  J’apprécie          70
Jeanne, la Mâle Reine, tome 1

Qui a dit que l'histoire de France était ennuyeuse? Pas moi c'est sûr car avec ce nouveau titre des Reines de Sang, j'ai de nouveau embarqué pour le Moyen-Age et l'origine des Rois Maudits. Après 2 tomes consacrés à Isabelle, la Louve de France, c'est à une autre femme de pouvoir de l'époque que ce titre est consacré, Jeanne, un personnage assez peu connu. Entre meurtres, complots et trahisons, le XIVeme siècle ne manquait pas d'animations. L'intrigue est bien ficelée et le dessin très beau, notamment les détails des couronnes. J'ai eu un peu de mal avec un point, les liens entre les différentes familles et ce malgré un arbre généalogique en début d'album.

Encore un titre des Reines de Sang très réussi. Vivement le prochain.
Commenter  J’apprécie          70
Chez Adolf, tome 1 : 1933

"Chez Adolph" de Rodolphe (Auteur), Ramon Marcos (Auteur) (60p)

Ed.Delcourt.



Bonjour les fous de lectures...



Voici une BD au sujet déjà souvent ressassé ( mais le lecteur le sait lors de son achat !!!).



1933, Hitler devient chancelier.

Le comportement des allemand se modifie peu à peu.

Le professeur Karl Stieg commence un journal relatant les différents événements auxquels il assiste.

Au début s'est l'allégresse....

Mais très vite, la menace s'impose, il faut choisir son camp.



En quelques pages, voici un beau résumé de ces années d'avant guerre vues du côté du simple citoyen allemand.

Très beau scénario et graphisme agréable qui donnent envie de se plonger dans la suite



t surtout ne perdons pas de vue .. qu'aurions nous fait en 1933 si nous avions été allemands ?
Commenter  J’apprécie          60
Fraternités, tome 3 : 1871, l'ordre ensanglanté

Avril 1871, les loges maçonniques défilent dans les rues de Paris pour soutenir la Commune. Pendant ce temps là, au journal Fraternités, le patron Jean-Gaston Baudecourt se fait assassiner.



Une nouvelle période se profile pour le journal Fraternités tenu de père en fils par la famille Baudecourt. Celle de la commune de Paris, que le journal soutien, et de ses sanglants combats.

Un secret de famille, encore, va resurgir. J'ai trouvé celui-ci peu intéressant, la vengeance semble secondaire par rapport à ce qu'il se passe dans les rues. D'ailleurs il n'est pas le centre d'un grand mystère.

Il y a de belles scènes de combat, de courage. Les personnages vont s'en cesse se croiser. Ils sont plutôt intéressants mais pas assez développé à mon goût, tout comme les relations entre eux sont un peu survolées.

Cela semble être la fin pour cette série familiale en trois tomes.



le dessin est tout à fait sympathique, classique et clair.
Commenter  J’apprécie          60
Chez Adolf, tome 1 : 1933

Karl Stieg est professeur dans un collège allemand entre les deux guerres. Il est un témoin tout d’abord neutre de la montée du nazisme avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933. Mais au fur et à mesure de la mainmise des Nazis sur la société, Karl Stieg va devoir faire des choix ; car rester neutre dans une société de plus en plus fasciste et raciste équivaut à devenir un ennemi. Alors devenir un véritable ennemi du parti Nazi ou devenir un collaborateur ? voilà le choix qui reste à cet humble professeur…

C’est un récit intéressant et original de montrer la montée du nazisme en Allemagne à travers les yeux et le témoignage d’un personnage plutôt dépassé par les événements : quel regard adopté face aux exactions ? Comment se mouler dans cette société en plein bouleversement ? Comment se comporter avec les connaissances d’hier et les nouvelles ? … On suit un homme finalement comme tout à chacun serait… déstabilisé par la situation et cherchant la réponse la plus adéquate entre ses convictions et l’envie (le besoin ?) de ne pas s’engager dans une voie risquée ou trop facile…

J’ai en tout cas bien aimé le ton de cette BD et le fait de ne pas trouver ni de héros ni de collabos dans ce récit qui cherche tout d’abord à montrer comment une société peut évoluer petit à petit vers un monde plus totalitaire, et comment les différents citoyens lambdas s’y adaptent. L’intrigue nous invite presque à choisir avec le personnage principal, quel serait les décisions à prendre quand une telle société totalitaire nous incite à faire des choix. C’est une idée assez novatrice et pertinente pour cette BD qui interroge ainsi directement notre conscience et nous invite à nous mettre à la place de ce professeur.

Il sera intéressant de voir l’évolution du personnage, notamment avec le début de la guerre dans le second tome, et voir si les auteurs gardent cette ligne directrice novatrice.

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Dimitri Fogolin (205)Voir plus

Quiz Voir plus

Germinal d'Emile Zola

Germinal est publié en ...

1873
1878
1885
1890

15 questions
145 lecteurs ont répondu
Thème : Émile ZolaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}