Citations de Djalâl ad-Dîn Rûmî (420)
Là où se trouve une ruine, il y a l'espoir d'un trésor.
l'amour répond à la raison :" c'est en toi même que se trouvent les épines."
Mon coeur a dit : Là, j'offre ma vie,
j'abandonne mon existence et mon orgueil.
Pour celui qui use du blâme et de la calomnie, point d'autre remède que de lui faire gouter à son tour.
"Quand vient la fatalité, l'atmosphère devient oppressante."
Proverbe arabe
Si tu craches vers la lune, cela retombe sur ton visage.
En dansant, je m'en vais vers le firmament, et de là vers Celui qui est au-delà de toute qualification.
L'amour est l'ordre universel, Nous sommes un atome ; il est l'océan, nous sommes une goutte.
Quiconque a été arraché de sa source
languit de la retrouver.
Quiconque a été séparé de l’être aimé
comprend ce que je dis.
Le corps est un outil pour calculer
l’astronomie de l’esprit.
Regarde dans ce laboratoire astronomique
et deviens océanique.
C’est le schéma Maître Esclave
dansant ensembles. Ce n’est pas Etre.
Ni mot ni fait ne peuvent exprimer cela.
La douleur est le guide de l’homme dans toute œuvre. (…) Tant que Marie n’a
pas ressenti les douleurs de l’accouchement, elle ne s’est pas dirigée vers
l’arbre du bonheur. (…) Cette douleur l’a menée jusqu’à l’arbre, et l’arbre
stérile a fructifié. Le corps est comme Marie, et chacun de nous porte un Jésus
en lui. Si la douleur apparaît, notre Jésus naîtra. Mais s’il n’y a pas de douleur,
Jésus s’en retournera vers son Origine par le chemin secret par lequel il est
venu.
.
Je suis mort au règne minéral et je suis devenu une plante ; je suis mort à la
nature végétale et j’ai atteint l’animalité.
Je suis mort à l’animalité et je suis devenu un homme. Pourquoi donc aurais-je
peur ? Ai-je jamais été diminué en mourant ?
La prochaine fois, je mourrai à la nature humaine, et je pourrai alors étendre
mes ailes et m’élever parmi les anges. (…)
Puis de nouveau, je perdrai ma nature angélique et je deviendrai Ce qui
dépasse l’imagination.
Tout est un,
La vague et la perle,
La mer et la pierre.
Rien de ce qui existe en ce monde,
N’est en dehors de toi,
Cherche bien en toi-même
Ce que tu veux être,
Puisque tu es tout.
L’histoire entière du monde
Sommeille en chacun de nous.
Si tu es l’océan
Moi je suis ton poisson
Et si tu es la plaine
Moi, je suis ta gazelle
Souffle en moi
Je suis soumis à ton souffle
Moi, je suis ton hautbois
Ton hautbois, ton hautbois...
Les oiseaux du ciel
Et les faucons divins
Sans artifice et sans ruse, de l'invisible
Je les obtiens
Des oiseaux de merveille
Poussent de la paume de ma main
Dans l'ivresse de cet état
De ma lèvre bouillonne le vin
(p.154 et 155)
Car Son souvenir procure L'oiseau de l'esprit avec sa force.
Dans chaque firmament, je vois la prunelle d'un oeil
Dans chaque prunelle, je vois un roi
O toi qui vois double, si tu vois l'un comme deux
Contrairement à toi je vois tous les deux Un.
Ne pense pas que je vois la dualité
Chaque un instant, je perçois d'une nouvelle façon la levée du voile
Mon âme et mon coeur, je le sais, sont toi tous deux
Mes yeux et ma tête, je le sais, sont toi tous deux.
Toutes les portes sont closes, sauf ta porte,
Pour que les étrangers ne puissent chercher un chemin, sauf vers toi
O porte de la grâce, de la lumière et de la gloire,
Tes serviteurs sont le soleil, la lune et les étoiles.