AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Djalâl ad-Dîn Rûmî (420)


Vois les créatures comme une eau pure et limpide dans laquelle brille les
Attributs du Tout-Puissant.
Sa Science, Sa Justice, Sa Douceur, toutes sont des étoiles du ciel reflétées
dans l’eau courante.
Les rois sont le lieu de manifestation de Sa Royauté, les savants de Sa
Connaissance.
Les générations ont passé, et voici une nouvelle génération. La lune est la
même, l’eau est différente.
La Justice est la même Justice, la Science la même Science, mais les gens et les
nations ont changé.
Les générations ont passé, ô ami, mais ces réalités sont constantes et éternelles.
(…)
Toutes les formes sont des images reflétées dans l’eau du ruisseau. Lorsque tu
te frottes les yeux, en réalité, toutes sont Lui
.
Aussi haut que je remonte, le seigneur, c’est Lui
Quand je cherche le cœur, Il est voleur des cœurs
Quand je cherche la paix, il est l’intercesseur
Quand je m’en vais en guerre, le poignard, c’est Lui
Quand je vais à la fête, Il est le vin et la nourriture
Quand je vais au jardin, le jasmin, c’est Lui
Quand je vais à la mine, Il est agate et rubis
Quand je plonge dans la mer, la perle, c’est Lui
Quand je vais au désert, l’oasis, c’est Lui
Quand je monte au firmament, l’étoile c’est Lui (…)
En temps de guerre quand je pars au combat
Le protecteur des rangs, le général des troupes, c’est Lui
Quand je viens au banquet lors des réjouissances
L’échanson et le musicien et la coupe, c’est Lui
Quand j’écris une lettre à l’intention d’un ami
Le papier et la plume et l’encre, c’est Lui
Quand je me réveille, il est fraîche conscience
Lorsque je veux dormir, dans mon sommeil, c’est Lui
Quand je cherche pour mes poèmes une rime
Dans l’esprit, l’épandeur de rimes, c’est Lui (…)
Lorsque tu regardes encore au-delà
Au-delà de ton au-delà, il y a Lui (…)
Commenter  J’apprécie          40
Écoute la flûte de roseau se plaindre et discourir de la séparation :
Depuis que l’on m’a coupé de la roselière, à travers mes cris hommes et
femmes se sont plaints
Je veux un cœur déchiré par la séparation pour y verser la douleur du désir.
Quiconque demeure loin de sa source aspire à l’instant où il lui sera à nouveau
uni.
Moi, je me plains en toute compagnie, je me suis associé à ceux qui se
réjouissent comme à ceux qui pleurent
Chacun m’a compris selon ses propres sentiments, mais nul n’a cherché à
connaître mes secrets.
Mon secret pourtant n’est pas loin de ma plainte, mais l’oreille et l’œil ne
savent le percevoir.
Le corps n’est pas voilé à l’âme, ni l’âme au corps, cependant nul ne peut voir
l’âme.
Le son de la flûte est du feu et non du vent : que s’anéantisse celui à qui
manque cette flamme.
C’est le feu de l’amour qui est dans le roseau, c’est l’ardeur de l’amour qui fait
bouillonner le vin.
La flûte est la confidente de celui qui est séparé de son ami : ses accents
déchirent nos voiles.
Qui vit jamais un poison et un antidote comme la flûte ? Qui vit jamais un
consolateur et un amoureux comme la flûte ?
La flûte parle de la Voie ensanglantée de l’Amour, elle rappelle l’histoire de la
passion de Majnun.
À celui-là seul qui a renoncé au sens est confié ce sens : la langue n’a d’autre
client que l’oreille.
5
Commenter  J’apprécie          40
Viens, viens !

Qui que tu sois,

Viens !

Que tu sois un infidèle,

Un idolâtre ou un païen,

Viens !

Notre couvent

N’est pas un lieu de désespoir.

Même si cent fois,

Tu as violé un serment,

Viens quand même !
Commenter  J’apprécie          40
Certaines nuits,
Reste debout jusqu’à l’aube.
Sois un grand seau,
Tiré des obscures profondeurs d’un puits,
Et porté vers la lumière.
Quelque chose ouvre nos ailes.
Quelque chose fait disparaître l’ennui et la peine.
Quelque chose remplit notre coupe
Nous goûtons alors au sacré.
Commenter  J’apprécie          40
Qui a dit que ce vivant éternel est mort ?
Qui a dit que le soleil de l'espoir est mort ?
Cet ennemi du soleil est monté sur la terrasse
Il a fermé les deux yeux et dit : "Le soleil est mort."

(p. 220)
Commenter  J’apprécie          40
Ouvre tes lèvres: le sucre abondant est ce que je désire
0 Soleil de toute beauté, sors un instant des nuages
Car ce visage rayonnant de lumière est ce que je désire
J'ai entendu dans ton ciel l'appel du tambour au faucon
Tel un faucon, je suis revenu car le bras du Roi est ce que je désire.
(p. 258)
Commenter  J’apprécie          40
Djalâl ad-Dîn Rûmî
En hiver, l’arbre accumule les éléments nutritifs. Les gens pensent qu’il est paresseux, parce qu’ils ne voient rien arriver. Au printemps, les bourgeons apparaissent. « Maintenant, il travaille », se disent-ils.
Jalaluddin Rumi extrait de "les soufis" idries shah
Commenter  J’apprécie          40
« L’apparence de la sublimité appartient aux cieux, mais le sens réel de la sublimité appartient à l’esprit pur.
« L’apparence de la sublimité est pour le corps ; les corps, comparés à la réalité, ne sont que des mots. »
Commenter  J’apprécie          40
QUiconque possédait du discernement éprouvait à ses paroles une jouissance mêlée d’amertume.
Le vizir disait de belles choses mélangées de mal : dans son sirop sucré il avait versé du poison.
L’apparence de ces paroles disait : « Soyez diligents dans la Voie. » En fait, elle disait : « Soyez négligents. »
Bien que la surface de l’argent soit blanche et neuve, cependant il noircit les mains et les vêtements.
Bien que le feu soit rouge et étincelant, cependant considère la noirceur de ses actions.
Si l’éclair apparaît lumineux aux regards, cependant sa propriété est d’aveugler.
Quiconque n’est pas avisé et perspicace était subjugué par ses paroles.
Commenter  J’apprécie          40
La seule réalité existentielle, la seule essence, c’est l’Esprit pur, la Lumière des lumières, la Raison universelle, c’est-à-dire l’Etre, l’Existence absolue et unique. La nature et tout ce qui existe sont les différents degrés et les différents aspects de cette Existence.
L’esprit de l’homme appartient à cet Esprit universel, son individualité provient d’une séparation provisoire. En tombant dans la cage du corps, tel un oiseau, c’est-à-dire dans le monde de la ténèbre et de la souillure, il se sent en exil : la nostalgie qu’il éprouve est comparée, nous l’avons vu, au début du Mathnawî, au roseau coupé de sa jonchaie originelle. Expatriés loin de notre origine céleste, nous l’avons oubliée, mais, dans notre supraconscience, existe une réminiscence de cette Réalité — l’anamnèse platonicienne — et elle subsistera tant que nous vivrons.
Commenter  J’apprécie          40
Les instincts corporels et la raison charnelle font de l’homme un pécheur, un égaré, un incroyant et le condamnent à descendre au degré le plus bas du monde matériel. Si nous parvenons à unir notre volonté personnelle et notre raison discursive à la volonté de Dieu, il ne nous sera pas possible de nous tromper ni d’être égarés par notre âme charnelle et notre raison discursive.
Commenter  J’apprécie          40
Les hommes de foi regardent et voient par la Lumière de Dieu. L’œil physique est comparable à un cheval, et la Lumière divine à un cavalier. Si c’est le cavalier qui dirige le cheval, il avancera sur le droit chemin, sinon il s’égarera.
Commenter  J’apprécie          40
Loin au delà des idées de bien et de mal
S’ouvre un large espace
C’est là que je te donne rendez vous.

Quand l’âme s’abandonne dans cette herbe
Le monde est bien trop plein pour qu’on en parle
Idée, langage, même les mots toi et moi
N’ont plus aucun sens.
Commenter  J’apprécie          30
Un instant je suis feu brûlant,
Un instant le torrent fuyant.
Commenter  J’apprécie          30
Djalâl ad-Dîn Rûmî
Et la nuit est venue, étrange
Dans mon coeur, quelle est cette brûlure ?
Commenter  J’apprécie          30
Bien des fautes que tu vois dans les autres sont ta propre nature reflétée en eux, ô Untel !
En eux se manifestent tout ce que tu es dans ton hypocrisie, ton injustice, ton insolence.
....
Quand tu atteindras le fond de ta propre nature , tu sauras alors que cette abjection venait de toi même.
Commenter  J’apprécie          30
Tu es un tireur chevronné
Vise-moi de ta bonne flèche
Ô moi victime de ta flèche,
Ô moi esclave de ton arc.

Oui, ta blessure, dans mes veines
Est la vie, et donne la vie,
Et ton épée sur mon artère,
Roi du monde, c'est du gâchis.
Commenter  J’apprécie          30
Tu es épris d'amour pour moi
Et moi je te disperserai,
Écoute bien,
Je te préviens, ne construis rien
Parce que je te détruirai.
Écoute bien.
Commenter  J’apprécie          30
Je me tais, je suis enivré
Du sortilège que j'ai bu.
Entre moi ivre ou conscient
Je ne sais pas la différence.
Commenter  J’apprécie          30
Je suis anéanti, et les parcelles de mon corps ont été jetées dans ce firmament qui est ma patrie originelle.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Djalâl ad-Dîn Rûmî (578)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous Molière et avez-vous bien lu son "Dom Juan" ?

Molière est né à :

Châteauroux
Paris
Orléans
Toulouse

20 questions
36 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}