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Citations de Djalâl ad-Dîn Rûmî (420)


Sache que l’âme est la source,
Et toutes les choses créées,
Des ruisseaux.

Tant que demeure la Source,
S’écoulent les ruisseaux.

Chasse le chagrin de ton esprit,
Bois l’eau de ce ruisseau ;

Ne crains pas que l’eau tarisse,
Car elle est sans fin…

Vois comme est devenu un tout ce corps,
Qui est une partie de ce monde de poussière !

Quand tu auras voyagé à partir de ta
Condition d’homme, sans nul doute
Tu deviendras ange.

Quand tu en auras fini avec la terre,
Ta demeure sera le ciel.

Dépasse le niveau de l’ange :
Pénètre dans cet océan.

Afin que ta goutte d’eau devienne une mer
Plus vaste que cent mers d’Oman.
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Djalâl ad-Dîn Rûmî
Des degrés subtils de domination et de servitude sont ce que vous appelez amour. Mais l'amour est différent: il advient dans toute sa plénitude, là, simplement, comme la lune à travers la fenêtre
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Le sens physique est l’échelle pour ce monde ; le sens religieux est l’échelle pour le ciel.
Recherche le bien-être du sens physique auprès du médecin ; implore le bien-être du sens religieux auprès du Bien-Aimé.
La santé de celui-là provient de l’état florissant du corps ; la santé de celui-ci provient de la ruine du corps.
La Voie spirituelle ruine le corps et, après l’avoir ruiné, lui rend la prospérité :
Elle a détruit la maison pour y découvrir le trésor caché, et avec le même trésor la rebâtit plus belle qu’auparavant ;
Elle a coupé l’eau, et nettoyé le lit de la rivière, puis a fait couler l’eau potable dans le lit de la rivière ;
Elle a percé la peau et retiré la pointe de fer — puis de la peau neuve a poussé sur la blessure.
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Si un arbre pouvait errer
Oh, si un arbre pouvait errer
et se déplacer avec ses pieds et ses ailes !
Il ne subirait ni les coups de hache
ni la douleur des scies !

Car le soleil ne s'éloignerait-il pas
chaque nuit ? Comment le monde pourrait-il être illuminé
chaque matin ? Et si l'eau de l'océan ne montait pas jusqu'au ciel, comment les plantes seraient-elles vivifiées par les ruisseaux et la douce pluie ? La goutte qui a quitté sa patrie, la mer, puis est revenue ? Il trouva une huître qui l'attendait et devint une perle. Yusaf n'a-t-il pas quitté son père, dans le chagrin, les larmes et le désespoir ? N'a-t-il pas, par un tel voyage, conquis royaume et fortune ? Le Prophète n'a-t-il pas voyagé jusqu'à Médine, mon ami ? Et là, il fonda un nouveau royaume et régna sur cent pays. Il vous manque un pied pour voyager ? Alors voyagez en vous-même ! Et comme une mine de rubis recevoir les rayons du soleil ? imprimer! Hors de vous ? un tel voyage vous mènera à vous-même, il mènera à la transformation de la poussière en or pur !
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C’est nous qui avons trouvé
  
  
  
  
C’est nous qui avons trouvé le remède pour l’amour
À chaque instant, nous offrons notre vie à l’amour
Quand chacun des instants de ma vie va vers l’amour,
L’amour peut trouver sa vie dans chacun de mes instants.


/Traduction du Persan par Eva de Vitray-Meyerovitch et Djamchid Mortazavi
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Le cœur de l’homme
  
  
  
  
Le cœur de l’homme est une chandelle prête à se consumer
La déchirure due à la séparation d’avec le Bien-Aimé est prête à coudre.
O toi qui ignores la patience et la brûlure
L’amour est une chose qui doit venir, on ne peut l’apprendre.


/Traduction du Persan par Eva de Vitray-Meyerovitch et Djamchid Mortazavi
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Chasse de ton cœur
  
  
  
  
Chasse de ton cœur la cupidité, la jalousie, la haine
Change tes mauvaises habitudes, tes mauvaises pensées.
La négation pour toi est néfaste
L’amour est ton salut, augmente-le.


/Traduction du Persan par Eva de Vitray-Meyerovitch et Djamchid Mortazavi
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Un amour est venu
  
  
  
  
Un amour est venu, qui a éclipsé tous les amours.
Je me suis consumé, et mes cendres sont devenues vie.
De nouveau, mes cendres par désir de ta brûlure
Sont revenues et ont revêtu mille nouveaux visages.


/Traduction du Persan par Eva de Vitray-Meyerovitch et Djamchid Mortazavi
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J’honore ceux qui essaient
De se débarrasser de tout mensonge
Qui se vident du moi
Et ne sont plus que pure présence.
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Ton image est dans mes yeux, ton nom sur mes lèvres, ton souvenir dans mon cœur.
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L' Aimé a envahi
Chaque parcelle de mon être
De moi ne reste qu'un nom
Tout le reste, c'est Lui
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Djalâl ad-Dîn Rûmî
Au crépuscule, une lune apparut dans le ciel ;
Puis il a atterri sur terre pour me regarder.

Comme un faucon qui vole un oiseau au moment de sa proie ;
Cette lune m'a volé et s'est précipitée dans le ciel.

je me regardais, je ne me voyais plus;
Car dans cette lune, mon corps est devenu aussi fin que l'âme.

Les neuf sphères ont disparu dans cette lune ;
Le navire de mon existence s'est noyé dans cette mer.
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Il me vient à l'esprit de commenter ce verset du Qor'an, même si ce n'est pas ici le lieu; celà me venant à l'esprit, je le fais afin que celà me soit expliqué. Dieu le Très-Haut a dit: «O Prophète! Dis à ceux des captifs qui sont entre tes mains: «Si Dieu connaît du bien dans vos cœurs, Il vous donnera mieux que ce qui vous a été pris et vous pardonnera.» «Oui Dieu pardonne, Il est miséricordieux». Voici la cause de la révélation de ce verset au Prophète. Le Prophète (le salut sur lui!) était vainqueur; il avait tué des infidèles et pris du butin et de nombreux captifs. On avait enchaîné les pieds et les mains des prisonniers. Parmi eux, se trouvait 'Abbâs, son oncle (que Dieu soit satisfait de lui!). Toute la nuit, ils gémissaient et pleuraient dans les chaînes, d'impuissance et d'humiliation ; ils avaient perdu tout espoir et s'attendaient au glaive et au massacre. Le Prophète (la paix soit lui!) Jeta un regard sur eux et se prit à rire.
Ils se dirent l'un à l'autre: « vous avez vu, les faiblesses humaines lui sont restées, et sa prétention de ne plus en avoir n'est pas fondée. Maintenant, il nous regarde et nous voit dans ces chaînes et ces entraves, captifs, et il est tout joyeux. Ainsi, quand les hommes ordinaires deviennent vainqueurs de leurs ennemis et les vois vaincus, ils sont contents et se réjouissent.»

Le Prophète (le salut sur lui !) comprit ce qu'il y avait dans leurs cœurs. Il dit: « Oh! non, si je ris, ce n'est parce que je vois les ennemis vaincus ou que je vous vois affligés. Je suis gai* (* je ne suis pas gai mais je ris) parce que je vois avec mon œil intérieur un groupe d'homme arrachés à la fournaise, à l'enfer et à la noire fumée, que je traîne par leurs chaînes et leurs entraves vers le Paradis et la Roseraie éternelle. Mais ils gémissent et crient : «Pourquoi nous emmènez-vous de cet endroit dangereux vers cette roseraie et ce lieu sûr?» c'est pour celà que je ris. Vous n'avez pas ce don de vision qui vous permettrait de voir. Le Dieu Très-Haut m'ordonne: « Dis aux prisonniers : d'abord vous rassemblé des armées et déployé une grande puissance, vous aviez entièrement confiance en votre courage et vos forces ; vous vous disiez entre vous: ainsi ferons-nous avec les Musulmans; nous les détruirons et nous les vaincrons. Vous ne voyez pas au-dessus de vous quelqu'un de plus puissant, et vous ne connaissiez personne qui pût vous ravir cette victoire. Et ainsi vos plans se sont retournés contre vous. Mais en cet instant où vous êtes dans la crainte, vous ne vous repentez pas de cette faute. Vous êtes désespérés et vous ne voyez pas au-dessus de vous Quelqu'un de puissant. Lorsque votre situation est forte, vous devez Me voir, comprendre que vous êtes vaincu par Moi, afin que les choses vous soient rendues faciles, que dans l'état de crainte vous ne désespériez pas de Moi, car je suis capable de vous sauver de la crainte et de vous donner la sécurité. Celui qui peut faire sortir d'une vache blanche une vache noire peut aussi faire sortir d'une vache noire une vache blanche. « Il fait sortir la nuit du jour et le jour de la nuit. » « Il fait sortir d'un mort un vivant et d'un vivant un mort.» alors que vous êtes en captivité, ne désespèrez pas de Moi, afin que je vous prenne par la main, car «ne désespèrent de l'apaisement donné par Dieu que les mécréants.»
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Toi, tu es cette lune-là
Que tout le ciel ne contient pas.
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Ô mon amour, ô mon ami,
Ô mon amant sans garantie,
Qui dérobe et garde mon coeur,
Intime mangeur de tristesse.
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La mort casse la cage, mais
Elle ne blesse pas l'oiseau.
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Extrait du poème : Présent à ta présence
« Ô toi qui es avec moi et caché comme le cœur
Je te salue du fond du cœur
Ô toi qui est mon pôle, où que j’aille
C’est vers Toi que je me tourne
Où que tu sois, tu es présent
(...)
Si tu es absent. Pourquoi me blesses tu à chaque instant ? 
Et si tu es absent. Pourquoi mon cœur est-il ton piège battant ? (...) »
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O toi qui es unique comme le soleil, viens !
Sans toi, le jardin et les feuilles sont jaunis, viens !
Le monde sans toi n'est que poussière et cendres
Ce banquet, ces réjouissances sans toi sont fanés, viens !
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Quand l'aube de l'amour divin commence à se lever
L'âme dans le corps des vivants prend son vol
L'homme arrive à cet état où, à chaque souffle,
Sans se servir de ses yeux, il parvient à voir l'Ami
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Ma raison, ton gibier,
Ta devise : tirer.
Prends mon cœur au filet,
Pour bien viser ma vie.
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