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Critiques de Djalâl ad-Dîn Rûmî (32)
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Amour, ta blessure dans mes veines

Recueil de poésie du poète persan Roumi.

Accompagné de calligraphies par Lassaâd Metoui.

Traduction par Mahin Tajadod et Nahal Tajadod et préface par le mari de cette dernière, Jean-Claude Carrière.



D'habitude pas adepte de la poésie amoureuse, celle-ci est superbe.

Ivresse de l'amour et des sens en plusieurs parties :

1) Entre dans notre cercle

2) Tu es la goutte et l'océan

3) L'amour demande : sois vivant

4) Je te disperserai

5) Patience fuit mon cœur / Raison fuit mon esprit



Coup de cœur spécial pour les textes de la partie 2) Tu es la goutte et l'océan avec le dernier vers des 5 dernières strophes "Sans toi, rien ne va plus."
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Amour, ta blessure dans mes veines

Un bel ouvrage qui permet de se délecter de vers de Rûmi sur l'amour et de calligraphie de Lassaâd Metoui.

Certains vers demandent plus de réflexion que d'autres pour lesquels la compréhension et l'émotion sont plus immédiats.



Un beau mélange pour une invitation à un beau voyage lyrique !
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Amour, ta blessure dans mes veines

J’ai aimé admirer face à chaque poème une des belles calligraphies de Lassaâd Metoui, elles sont inspirées des textes et accentuent le caractère oriental de l’œuvre

Ces poèmes célèbrent de belle façon l’amour :



“ Sans ivresse à ta vue

A quoi me sert le vin ?

Sans toi dans mon voyage,

A quoi bon voyager ?”



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Cette lumière est mon désir

Mohammad Jalal al-dîn Balkhî, plus connu en Occident sous le nom de Rûmî, était un poète musulman du Moyen-Âge, de langue persane (farsi), qui vécut au XIIIème siècle au Moyen-Orient. Rûmi était un religieux reconnu et respecté, un maître spirituel (Mawlânâ), suivi par des centaines de disciples. En 1244, Il fit une rencontre déterminante, bouleversante, qui décida de sa carrière de poète. Cette rencontre fut celle d'un maître derviche errant qui se nommait Shams de Tabriz. C'est sous son influence que Rûmi écrivit des poèmes mystiques, qui devinrent rapidement des textes majeurs du soufisme.



Composé d'extraits du "Livre de Shams de Tabriz", le recueil Cette lumière est mon désir est saisissant par ce qu'il témoigne de l'attachement, de l'amour mystique qui unissait les deux hommes, mais aussi de leur quête spirituelle. Tout au long des pages de Cette lumière est mon désir apparaît comme une initiation mystique d'abord marquée par une attente impatiente, un espoir presque douloureux d'une rencontre. Cette rencontre survient qui emplit tout l'être, l'emporte hors de lui-même. Puis vient le temps de la séparation, de l'indicible absence de l'autre.



Cette magnifique et intense amitié (la relation entre Rûmi et Shams de Tabriz ne dura en fait que quelques mois) imprègne tous les quatrains du poète. Ils traduisent avec exaltation, justesse, bonheur, recueillement, douleur aussi, tout ce qu'une rencontre peut avoir de déterminant dans le cours bref de la vie.



Dans le monde c'est toi,

Toi seul que je choisis.

Sauras-tu l'accepter 

Si triste je m'assieds ?



Mon coeur comme la plume

Est posé dans ta main.

C'est à cause de toi

Que je suis gai ou sombre.



À part ce que tu veux,

Je pourrais être quoi ?

À part ce que tu montres,

Quelle chose je vois ?



De moi tantôt broussaille

Et tantôt fleur tu tires.

Tantôt je sens la fleur,

Ou je cueille broussaille.



Me traites-tu ainsi ?

Je suis cet ainsi-là.

Si tu me veux ceci,

Je suis comme ceci.



Dans la cuve où au coeur

Tu donnes la couleur,

Que puis-je être ? Et que peuvent

Ma haine et mon amour ?



Tu étais le début

Et tu seras la fin.

Fais meilleure ma fin

Que le fut mon début.



Te caches-tu, je suis

Du peuple du blasphème.

Te montres-tu, je suis

Du peuple de la foi.



Sauf que tu donnas

Qu'est-ce que je possède ?

Et toi que cherches-tu

Dans mon cou et ma manche ?



(Cet ainsi-là).



Une poésie venue d'un temps et d'un lieu lointains mais qui contient en elle une beauté et une luminosité inaltérables.
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Cette lumière est mon désir

Ma copinaute Ida m’ayant conseillé de lire des choses plus soft avant de sombrer dans la dépression à force de lire des récits de camps de concentration, de rafle, de génocides divers, mon choix s’est porté sur ce recueil de poésie traduit du persan.



L’auteur, plus connu sous le nom de Rûmî, est né en 1207. C’était un poète musulman, suivi par des centaines de disciples. Il paraît que sa rencontre avec Shams de Tabriz, maître derviche errant, fut capitale, bouleversante.



Ce fut une amitié forte et la séparation fut douloureuse. Voilà ce que j’en sais.



Si j’ai sélectionné ce recueil, ce n’est pas hasard, juste à cause de La Grande Librairie, une fois de plus. Le genre d’émission à ne pas suivre si l’on veut ne pas faire monter sa liste de lecture !



Anybref, lire de la poésie, c’est sortir de ma zone de confort, c’est me frotter à un genre que je ne connais pas (ou que je pensais connaître, mais non, je ne sais rien), c’est sauter dans le vide sans parachute. La poésie, avec moi, ça passe ou ça casse.



Les quatrains sont très beaux, empreint de lyrisme, de beauté, de passion, de fièvre, mais la plupart me sont restés hermétiques. Non, pas qu’ils ne fussent pas bien écrits, mais leur sens, mystique, m’a échappé.



J’aurais mieux fait de lire de la poésie drôle, qui parle de faits de sociétés, qui tacle les politiciens de tous poils, bref, lire de la poésie écrite par des humoristes, elle m’aurait été moins impénétrable.



Maintenant, je vais laisser reposer ce recueil et j’y reviendrai plus tard, avec une lecture de poème par soir, à voix haute, sans prise de tête, et je pense que cela ira beaucoup mieux.



À présent, je m’en vais retourner à ma chère littérature policière, à mes romans noirs, à mes thrillers et si un jour, on me fait une fois de plus la remarque que je ne lis QUE de policiers, je pourrai claquer la gueule des gens en leur murmurant, qu’un jour, je me suis attaquée à de la littérature persane du XIIIe siècle ! Klet Mariet !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Cette lumière est mon désir

C'est un recueil de poèmes sur le parcours mystique d'un poète perse né au XIIIème siècle. Sa rencontre avec celui qui deviendra son maître Shams ed Dîn Tabrizî lui fera découvrir les territoires de l'invisible. Rûmî recherche l'amour de la vérité. A travers les ghazals, genre littéraire musulman, Rûmî chante la nuit, la nature, le silence, la maison de Dieu, sa clarté. Il chante le samâ qui est le concert-danse spirituel des soufis.

Sa poésie trahit la fièvre, l'ivresse de l'auteur. Son expérience spirituelle comble son existence du désir de cette lumière sacrée. Cette lumière qui le fait cuire, Cette lumière qui déchire le ciel où il ne reste ni être, ni lieu.

Je laisse Rûmî conclure : "Ne dis mot des deux univers. Il te conduit Vers l'unique couleur, silence."

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Cette lumière est mon désir

Le poète et philosophe Jalal Eddine Rumi nous offre un voyage spirituel exceptionnel ! A travers ses mots et ses rôles, ils nous enchante et nous émerveille. Je ne trouve même pas les mots pour vous parler de cet ouvrage a part qu'il était magnifique et que j'ai adoré chaque poème. Que ce soit ceux qui traitent d'amour ou de la vie ou même de la mort. Ils étaient tous exceptionnels et ce qui est dingue c'est ce côté mystique qu'on ressent lors de la lecture et on doit relire le poème car on se dit sûrement y a encore des sens cachés.

Je vous le recommande même les personnes qui n'aiment pas généralement lire tout ce qui est un peu philosophie et spiritualité, je pense que ce recueil de poésie va vous réconcilier avec ça.
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La religion de l'amour

J'ad
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La religion de l'amour

Que dire de cette anthologie de Rûmî, sinon qu'il s'agit d'une belle oeuvre, proprement inépuisable ? Une oeuvre de pensée et de poésie ; une oeuvre essentielle, dans les deux acceptions de ce mot : elle saisit l'essence d'une voix majeure, cependant qu'elle en configure le séjour : celui de l'absolu. A lire et à relire sans fin.
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La religion de l'amour

Très beaux textes du mystique soufi Rumi avec une magnifique introduction de Leili Anvar.

Il y a une beauté commune à tous les textes mystiques inspirés qui est celle qui se dégage lorsqu'on laisse de côté la religion politicienne pour aborder le parcours des âmes humaines et les beautés du voyage vers la divinité, vers les autres, vers soi-même.

L'ivresse est sainte, il faut la rechercher, elle est transe de l'âme qui aperçoit l'Amour.
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Le livre de Chams de Tabriz

Ce livre est une poésie vivante.
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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Ou quand Mawlana se fâche, ce qui donne, en gros : "Tu ne sais même pas que ta femme est une pute et tu prétends percer les secrets de l'univers ?" Ils sont d'un délicieux, par moment, ces cheikhs...


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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Le Livre du Dedans est un ensemble de réflexions spirituelles de Mevlana, rapportées par ses proches, notamment son gendre, et qui sont précieuses car elles renvoient en permanence à la relation entre l'homme et Dieu. Elles sont ainsi intemporelles.



S'y trouvent également et régulièrement des proverbes arabes et des versets du Coran, le tout imprégné de la spiritualité soufie que l'on retrouve de la Turquie à l'Afghanistan de l'époque.



Une merveille pour les passionnés en la matière.



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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

livre sur le soufisme
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Un des motifs puissants de la malâmatiyya est l'horreur des éloges mal venus, la louange des imbéciles, des niais, des aveugles, des paresseux, des ignorants. Le réflexe qui prime chez eux est l'indignation ou la suspicion : "Qui es-tu pour me louer, toi ???" (C'est-à-dire l'opposé de la doxa du jour qui veut que "personne n'a le droit de blâmer personne, et qui es-tu pour me faire la morale, gna gna gna..."). Or si un Malâmatî ne cherche que cela, le blâme, c'est peut-être pour éviter certaines louanges qui sonnent en insultes tellement elles viennent de très bas... un peu comme on se gare prudemment d'éclats de boue. La question est : pourquoi se sentaient-ils à ce point offensés? Et qu'est-ce qui les offensait ?
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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Le Mesnevi est indissociable de son auteur, Djalâl al-Dîn Rûmî qu’on appelle couramment en occident Rûmî. Rûmî fut un mystique persan, ayant vécu la majeure partie de sa vie à Konya en Anatolie, qui a profondément influencé le soufisme et a servi d’inspiration à la confrérie des derviches tourneurs ou mevlevis. Si vous voulez en connaître plus sur Rûmî, je vous invite à lire Eva de Vitray-Meyerovitch et son Rûmî et le Soufisme.

Parmi ses œuvres, le Mesnevi tient une place de choix et fait partie de ses œuvres les plus connues, encore lues et récitées dans des pays tels que l’Iran et l’Afghanistan. Il a été composé au XIIIe siècle en farsi (persan) et illustre sous la forme de contes, ou plus précisément de fables, « la condition humaine dans sa recherche de Dieu. Composé d'environ 25 000 distiques, les histoires allégoriques du Masnavi puisent leur inspiration de versets du Coran, certaine fois même d'un seul verset. L'ouvrage a également une importance historique, en effet l'auteur fait régulièrement référence à des croyances populaires et décrit les différents mode de vie des différentes couches de la société, les différents groupes sociaux, etc... Il décrit par exemple la plus ancienne méthode connue pour faire parler un perroquet. L'œuvre s'inspire aussi de fables d'Ésope, mais adaptées pour souligner un des aspects les plus fondamentaux de l'islam, le Tawhid c'est-à-dire le monothéisme » (cf Wikipedia). En intégral, le Mesnevi comprend 424 histoires et on nous propose dans cet ouvrage une sélection de 150. « En outre, le nom de l'œuvre a fini par désigner un style poétique lyrique bien particulier, la poésie masnavi. Masnavi-I Ma'navi peut être traduit par « couplets rimés d'une profonde signification spirituelle » » (cf. Wikipedia).

Si je lis fable, je pense forcément à ce bon La Fontaine que j’ai ânonné longtemps devant les tableaux noirs. Si la comparaison s’opère facilement dans de nombreux cas, on observe de nettes différences. Dans l’intention, Rûmî cherche par ces fables à expliquer des versets du Coran alors que La Fontaine dénonçait les abus de sa société. Rûmî tente de rapprocher le croyant de Dieu alors que La Fontaine dispense une morale. Je me rappelle chez La Fontaine d’un riche bestiaire auquel on avait donné la voix et la pensée et qui aurait pu sortir d’une œuvre de Rabelais. Chez Rûmî, les animaux restent des animaux et n’ont que rarement la parole et encore moins la pensée. Les protagonistes sont soit des croyants soufis ou non, des infidèles chrétiens ou indiens et parfois même des personnages historiques connue comme Mahomet, Moîse, Jésus, les califes comme Omar ou des sultans comme Mahmoud de Ghaznî.

Ces fables sont courtes et se lisent rapidement. Elles m’ont transporté dans un monde similaire à mes yeux aux contes des mille et une nuits. Les attitudes et sentiments ont été variés mais toujours positifs : amusé comme dans Volé, dubitatif dans Poils, surpris dans Convaincu … Et j’en oublie sûrement … A vous de vous faire votre propre idée maintenant …

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Le Mesnevi : 150 contes soufis

a lire relire et relire
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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout de ces 150 contes soufis.

En fait, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les contes, fables ou paraboles.

Difficile pour moi de faire le lien entre ses petites histoires et les conclusions morales ou mystiques que je suis sensé en tirer.

Je le regrette car je suis certain que la spiritualité soufie mérite d'être connue.

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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Portant un intérêt marqué pour l'Iran et son héritage culturel impressionnant, c'est avec avidité que je me suis plongée dans ce recueil de l'un de ses poètes et mytiques les plus connus.



Dès les premières pages, les traducteurs soulignent cependant la subjectivité de l'ouvrage, puisque traduit par fragments seulement et d'une manière relativement libre pour donner le reflet le plus fidèle possible de la pensée de Rûmi. Qui dit choix dit donc également interprétation, et partialité.



Ce Mesnevi amputé rassemble néanmoins de courts contes de valeur inégale, mais qui font tous l'éloge de Dieu et -dans certains cas seulement- de l'amour. Pris tantôt comme fables moralisatrices, comme témoins de l'amour divin ou encore comme guide de vie, le Mesnevi ravit par son ton parfois non dénué d'humour et son absence de tabou.

L'empreinte religieuse demeure néanmoins marquée, et peut lasser par moment ; chaque page rappelle que l'écrit est dédié à la gloire divine, ce qui masque parfois le travail de l'auteur qui semble relégué à un simple prédicateur.



Mon impression finale est donc mitigée ; si j'ai lu ce livre avec plaisir, il a cependant totalement différé de l'idée que je m'en faisais ; une pointe de déception subsiste donc.
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Le Mesnevi : 150 contes soufis

"Le derviche tourneur" ( XIIIe siècle, Turquie)



La force de son œuvre : Né en Afghanistan actuel, Rûmî est un intellectuel persan à l'origine d'un mouvement poétique lyrique inspiré du Coran : la poésie masnavi.



Ses textes mystiques, spirituels et didactiques vaudront à Rûmî d'être considéré comme un saint de son vivant.



Son influence sur le monde : Rûmî est souvent appelé "maître du soufisme" tant son oeuvre a eu une influence déterminante sur la naissance de ce mouvement.



Il donne à l'Empire Ottoman un nouveau souffle culturel et spirituel, qui se manifestera par la création de l'ordre des derviches tourneurs, mouvement religieux qui prône la recherche constante du raffinement de l'existence. (source l'Internaute Livres)

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