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Critiques de Djalâl ad-Dîn Rûmî (32)
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La religion de l'amour

Très beaux textes du mystique soufi Rumi avec une magnifique introduction de Leili Anvar.

Il y a une beauté commune à tous les textes mystiques inspirés qui est celle qui se dégage lorsqu'on laisse de côté la religion politicienne pour aborder le parcours des âmes humaines et les beautés du voyage vers la divinité, vers les autres, vers soi-même.

L'ivresse est sainte, il faut la rechercher, elle est transe de l'âme qui aperçoit l'Amour.
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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

Le Livre du Dedans est un ensemble de réflexions spirituelles de Mevlana, rapportées par ses proches, notamment son gendre, et qui sont précieuses car elles renvoient en permanence à la relation entre l'homme et Dieu. Elles sont ainsi intemporelles.



S'y trouvent également et régulièrement des proverbes arabes et des versets du Coran, le tout imprégné de la spiritualité soufie que l'on retrouve de la Turquie à l'Afghanistan de l'époque.



Une merveille pour les passionnés en la matière.



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Cette lumière est mon désir

Le poète et philosophe Jalal Eddine Rumi nous offre un voyage spirituel exceptionnel ! A travers ses mots et ses rôles, ils nous enchante et nous émerveille. Je ne trouve même pas les mots pour vous parler de cet ouvrage a part qu'il était magnifique et que j'ai adoré chaque poème. Que ce soit ceux qui traitent d'amour ou de la vie ou même de la mort. Ils étaient tous exceptionnels et ce qui est dingue c'est ce côté mystique qu'on ressent lors de la lecture et on doit relire le poème car on se dit sûrement y a encore des sens cachés.

Je vous le recommande même les personnes qui n'aiment pas généralement lire tout ce qui est un peu philosophie et spiritualité, je pense que ce recueil de poésie va vous réconcilier avec ça.
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Cette lumière est mon désir

Ma copinaute Ida m’ayant conseillé de lire des choses plus soft avant de sombrer dans la dépression à force de lire des récits de camps de concentration, de rafle, de génocides divers, mon choix s’est porté sur ce recueil de poésie traduit du persan.



L’auteur, plus connu sous le nom de Rûmî, est né en 1207. C’était un poète musulman, suivi par des centaines de disciples. Il paraît que sa rencontre avec Shams de Tabriz, maître derviche errant, fut capitale, bouleversante.



Ce fut une amitié forte et la séparation fut douloureuse. Voilà ce que j’en sais.



Si j’ai sélectionné ce recueil, ce n’est pas hasard, juste à cause de La Grande Librairie, une fois de plus. Le genre d’émission à ne pas suivre si l’on veut ne pas faire monter sa liste de lecture !



Anybref, lire de la poésie, c’est sortir de ma zone de confort, c’est me frotter à un genre que je ne connais pas (ou que je pensais connaître, mais non, je ne sais rien), c’est sauter dans le vide sans parachute. La poésie, avec moi, ça passe ou ça casse.



Les quatrains sont très beaux, empreint de lyrisme, de beauté, de passion, de fièvre, mais la plupart me sont restés hermétiques. Non, pas qu’ils ne fussent pas bien écrits, mais leur sens, mystique, m’a échappé.



J’aurais mieux fait de lire de la poésie drôle, qui parle de faits de sociétés, qui tacle les politiciens de tous poils, bref, lire de la poésie écrite par des humoristes, elle m’aurait été moins impénétrable.



Maintenant, je vais laisser reposer ce recueil et j’y reviendrai plus tard, avec une lecture de poème par soir, à voix haute, sans prise de tête, et je pense que cela ira beaucoup mieux.



À présent, je m’en vais retourner à ma chère littérature policière, à mes romans noirs, à mes thrillers et si un jour, on me fait une fois de plus la remarque que je ne lis QUE de policiers, je pourrai claquer la gueule des gens en leur murmurant, qu’un jour, je me suis attaquée à de la littérature persane du XIIIe siècle ! Klet Mariet !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Amour, ta blessure dans mes veines

J’ai aimé admirer face à chaque poème une des belles calligraphies de Lassaâd Metoui, elles sont inspirées des textes et accentuent le caractère oriental de l’œuvre

Ces poèmes célèbrent de belle façon l’amour :



“ Sans ivresse à ta vue

A quoi me sert le vin ?

Sans toi dans mon voyage,

A quoi bon voyager ?”



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Sagesses et malices de la Perse

Des contes pour rire et réfléchir.

L’auteur, Djâlal ad-Dîn-Rûmî, est né en 1207 et a voyagé dans tout le Moyen Orient. Ce livre reprend une partie de ses contes, des extraits devenus célèbres dans tout le monde musulman. Ils peuvent plaire aux enfants mais pas seulement.

Ce qui les caractérise, c’est leur brièveté, leur charme accessible à tous et aussi la bonté qui s’en dégage : la sagesse, une humanité tolérante et respectueuse des autres. Cela dit, aucune “morale” (au sens de celle des fables) ne vient clore chaque petit texte. Ils sont juste esquissés et souvent la fin du conte laisse des questions en suspens. On devine que les auditeurs du conteur devaient réfléchir et avoir souvent beaucoup de questions à lui poser quand il se taisait à la fin… Leur répondait-il ? Ou au contraire les laissait-il réfléchir et en discuter entre eux ?



Le premier conte du livre “l’amitié d’un l’ours” est repris par La Fontaine dans la fable “l’ours et l’amateur des jardins”. Cela m’a amusé, car cette fable est l’un des exposés que j’ai faits dans ma scolarité, en classe de seconde ! Mais je crois que je ne savais pas alors que La Fontaine prenait son inspiration un peu partout, en tout cas pas seulement chez Esope. En tout cas, autant La Fontaine est précieux dans la forme, autant Rûmî est simple et dépouillé !

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Sagesses et malices de la Perse

Une introduction efficace à Rûmî. Les histoires, très courtes, feront parfois irrésistiblement penser aux fables d'Esope ou de La Fontaine. Certaines ont d'ailleurs manifestement été reprises dans les bien sympathiques "Philo-Fables" de Michel Piquemal.

L'absence de morale systématique permet d'ouvrir la discussion avec les jeunes lecteurs. J'apprécie également les illustrations de Marjan Satrapi (je recommande au passage son excellent "Persepolis" !).



Un seul bémol, lié à l'époque de rédaction, je suppose : où sont les personnages féminins ? Il doit y avoir, en tout et à vue de nez, une épouse acariâtre et une femme naïve.
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Cette lumière est mon désir

Mohammad Jalal al-dîn Balkhî, plus connu en Occident sous le nom de Rûmî, était un poète musulman du Moyen-Âge, de langue persane (farsi), qui vécut au XIIIème siècle au Moyen-Orient. Rûmi était un religieux reconnu et respecté, un maître spirituel (Mawlânâ), suivi par des centaines de disciples. En 1244, Il fit une rencontre déterminante, bouleversante, qui décida de sa carrière de poète. Cette rencontre fut celle d'un maître derviche errant qui se nommait Shams de Tabriz. C'est sous son influence que Rûmi écrivit des poèmes mystiques, qui devinrent rapidement des textes majeurs du soufisme.



Composé d'extraits du "Livre de Shams de Tabriz", le recueil Cette lumière est mon désir est saisissant par ce qu'il témoigne de l'attachement, de l'amour mystique qui unissait les deux hommes, mais aussi de leur quête spirituelle. Tout au long des pages de Cette lumière est mon désir apparaît comme une initiation mystique d'abord marquée par une attente impatiente, un espoir presque douloureux d'une rencontre. Cette rencontre survient qui emplit tout l'être, l'emporte hors de lui-même. Puis vient le temps de la séparation, de l'indicible absence de l'autre.



Cette magnifique et intense amitié (la relation entre Rûmi et Shams de Tabriz ne dura en fait que quelques mois) imprègne tous les quatrains du poète. Ils traduisent avec exaltation, justesse, bonheur, recueillement, douleur aussi, tout ce qu'une rencontre peut avoir de déterminant dans le cours bref de la vie.



Dans le monde c'est toi,

Toi seul que je choisis.

Sauras-tu l'accepter 

Si triste je m'assieds ?



Mon coeur comme la plume

Est posé dans ta main.

C'est à cause de toi

Que je suis gai ou sombre.



À part ce que tu veux,

Je pourrais être quoi ?

À part ce que tu montres,

Quelle chose je vois ?



De moi tantôt broussaille

Et tantôt fleur tu tires.

Tantôt je sens la fleur,

Ou je cueille broussaille.



Me traites-tu ainsi ?

Je suis cet ainsi-là.

Si tu me veux ceci,

Je suis comme ceci.



Dans la cuve où au coeur

Tu donnes la couleur,

Que puis-je être ? Et que peuvent

Ma haine et mon amour ?



Tu étais le début

Et tu seras la fin.

Fais meilleure ma fin

Que le fut mon début.



Te caches-tu, je suis

Du peuple du blasphème.

Te montres-tu, je suis

Du peuple de la foi.



Sauf que tu donnas

Qu'est-ce que je possède ?

Et toi que cherches-tu

Dans mon cou et ma manche ?



(Cet ainsi-là).



Une poésie venue d'un temps et d'un lieu lointains mais qui contient en elle une beauté et une luminosité inaltérables.
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Cette lumière est mon désir

C'est un recueil de poèmes sur le parcours mystique d'un poète perse né au XIIIème siècle. Sa rencontre avec celui qui deviendra son maître Shams ed Dîn Tabrizî lui fera découvrir les territoires de l'invisible. Rûmî recherche l'amour de la vérité. A travers les ghazals, genre littéraire musulman, Rûmî chante la nuit, la nature, le silence, la maison de Dieu, sa clarté. Il chante le samâ qui est le concert-danse spirituel des soufis.

Sa poésie trahit la fièvre, l'ivresse de l'auteur. Son expérience spirituelle comble son existence du désir de cette lumière sacrée. Cette lumière qui le fait cuire, Cette lumière qui déchire le ciel où il ne reste ni être, ni lieu.

Je laisse Rûmî conclure : "Ne dis mot des deux univers. Il te conduit Vers l'unique couleur, silence."

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Les Quatrains de Rumi

Un superbe recueil de poésie écrit par l'un des grands maîtres mystiques musulmans persans en l'occurrence Djalâl-od-Dîn Rûmî qui a profondément influencé le soufisme. Ce dernier n'est pas simplement l'un des plus grands penseurs du XIIIe siècle vu qu'il parlait déjà de la fission de l'atome et des systèmes solaires, mais aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle. Dans cet ouvrage, il nous enchante avec de magnifiques poésies autour de l'amour, la beauté, l'âme, la joie, la douleur ainsi que la philosophie et la spiritualité.

De très beaux textes à découvrir sans plus tarder.
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Amour, ta blessure dans mes veines

Recueil de poésie du poète persan Roumi.

Accompagné de calligraphies par Lassaâd Metoui.

Traduction par Mahin Tajadod et Nahal Tajadod et préface par le mari de cette dernière, Jean-Claude Carrière.



D'habitude pas adepte de la poésie amoureuse, celle-ci est superbe.

Ivresse de l'amour et des sens en plusieurs parties :

1) Entre dans notre cercle

2) Tu es la goutte et l'océan

3) L'amour demande : sois vivant

4) Je te disperserai

5) Patience fuit mon cœur / Raison fuit mon esprit



Coup de cœur spécial pour les textes de la partie 2) Tu es la goutte et l'océan avec le dernier vers des 5 dernières strophes "Sans toi, rien ne va plus."
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Odes mystiques

Dans le coeur passe une image,

lis ça loin du chiendent, et des fausses armures,

Sois disciple et maître avant d'être sage,

Sois le présent, et cadeau de la nature,



Sois, sois, sois !

Vis et tu verras

Bois ce vin sans boire

Sois croyant sans tout croire

Fie toi aux promesses de la lune

Sois don et sois le rêve caressant les dunes



Lis ceux qui t'enseignent et te reprennent

Mais fuis ceux qui t'obligent a fermer ton coeur

et te commandent.

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Les Quatrains de Rumi

Un pur bijou magnifique de forme et de fond très court... en ce monde un peu d’art graphique, de poesie et de spiritualité fait du bien
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Amour, ta blessure dans mes veines

Un bel ouvrage qui permet de se délecter de vers de Rûmi sur l'amour et de calligraphie de Lassaâd Metoui.

Certains vers demandent plus de réflexion que d'autres pour lesquels la compréhension et l'émotion sont plus immédiats.



Un beau mélange pour une invitation à un beau voyage lyrique !
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Rubâi'yât

Djalâl-od-Dîn Rûmî que le monde de l'Islam désigne, par respect, comme "notre maître" (Mawlânâ, Mevlana en turc) n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, un voyant qui (au XIIIème siècle !) parlait de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires, c'est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs. La mise de l'homme au diapason du cosmos, l'oratorio spirituel des derviches qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil et, à un second niveau, la recherche du Soi, sont longuement célébrés dans les Rubâi'yât : comme les atomes, le soufi danse, et la musique ne fait que "réveiller les mystères du coeur".

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Le Mesnevi : 150 contes soufis

Je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout de ces 150 contes soufis.

En fait, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les contes, fables ou paraboles.

Difficile pour moi de faire le lien entre ses petites histoires et les conclusions morales ou mystiques que je suis sensé en tirer.

Je le regrette car je suis certain que la spiritualité soufie mérite d'être connue.

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La religion de l'amour

J'ad
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Le livre du dedans : Fîhi-mâ-fîhi

livre sur le soufisme
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La religion de l'amour

Que dire de cette anthologie de Rûmî, sinon qu'il s'agit d'une belle oeuvre, proprement inépuisable ? Une oeuvre de pensée et de poésie ; une oeuvre essentielle, dans les deux acceptions de ce mot : elle saisit l'essence d'une voix majeure, cependant qu'elle en configure le séjour : celui de l'absolu. A lire et à relire sans fin.
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Mathnawî. La quète de l'absolu. Tome 2 : Livres..

Le grand livre mystique de la tradition persane, écrit au XIIIe siècle. Livre de poésie, système philosophique, commentaire général de la théologie islamique, doctrine métaphysique, exposé de la pensée et de la vision mystique, étude approfondie de la psychologie, enseignement d'un maître spirituel. ©Electre 2015

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